Le Rwanda et le Bénin envisagent de renforcer leur collaboration dans plusieurs domaines parmi lesquels le numérique. Le président rwandais Paul Kagame (photo, au centre) était en visite officielle à cet effet le samedi 15 avril au Bénin.

Paul Kagamé et sa délégation ont visité les installations de Sèmè City, un projet phare du gouvernement béninois visant à transformer la commune de Sèmè Kpodji en une ville durable et intelligente dans le but d'améliorer l’employabilité des jeunes.

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Le secteur numérique sud-africain va connaître de profondes mutations dans les prochains mois. Après l'engagement d’Amazon d’investir dans des services technologiques, c’est au tour de Cassava Technologiques de dévoiler sa mise.

Cassava Technologies, une entreprise technologique africaine fondée par le milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa, a annoncé, le vendredi 14 avril, s’être engagée à investir 4,5 milliards de rands (250 millions $) dans ses activités en Afrique du Sud au cours des deux prochaines années. L’initiative a été dévoilée lors de la cinquième conférence sur l'investissement en Afrique du Sud (SAIC) qui s’est tenue la veille à Johannesburg.

Cet investissement qui se fera par l'intermédiaire des unités commerciales de Cassava Technologies vise à soutenir l'expansion du réseau de fibres optiques de Liquid Intelligent Technologies, l'extension de la capacité et de l'empreinte des centres de données africains, l'amélioration de la capacité en matière de cloud et de cybersécurité, et le déploiement d'une énergie propre et renouvelable par Distributed Power Africa en Afrique du Sud.

« L'Afrique du Sud représente la plus grande part du PIB industriel de l'Afrique, avec un secteur des TIC sophistiqué et en pleine croissance. La combinaison unique d'infrastructures économiques hautement développées du premier monde et d'un environnement macroéconomique stable offre aux entreprises comme la nôtre un environnement d'investissement propice dans lequel nous pouvons nous associer au gouvernement pour stimuler le développement économique et créer des emplois, a déclaré Hardy Pemhiwa, président et directeur général du groupe Cassava Technologies.

Cette initiative de Cassava Technologies s’inscrit donc dans le cadre de l’objectif du président Cyril Ramaphosa visant à stimuler l'économie du pays et à attirer des investissements de l’ordre de 2 000 milliards de rands au cours des cinq prochains années pour soutenir les objectifs globaux de développement national.

Rappelons que Cassava Technologies compte huit filiales, à savoir Liquid Intelligent Technologies, Liquid Dataport, Liquid C2, Africa Data Centres, Distributed Power Africa, Sasai Fintech, Telrad et Vaya Technologies.

Samira Njoya

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Dans le but de faire de l’Angola un Etat numérique moderne avec des solutions TIC conviviales et sécurisées qui facilitent la vie des citoyens, le gouvernement est allé chercher l'expertise de l'Estonie, le champion européen toutes catégories de l'e-administration.

Adão de Almeida, le ministre d'Etat et chef de la Maison civile du président de la République d'Angola, et Kristjan Järvan, le ministre estonien des Entreprises et des Technologies de l'information, ont signé le vendredi 14 avril à Tallinn, en Estonie, un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre les deux Etats en matière de gouvernance numérique, de modernisation administrative et de renforcement des capacités.

« L'Estonie est l'une des sociétés numériques les plus avancées et les plus innovantes au monde, mais il lui a fallu des décennies de travail pour y parvenir. Nous sommes heureux de partager les connaissances, les compétences et l'expérience que nous avons accumulées, car la capacité numérique est essentielle au développement social et économique de tout pays », a déclaré Kristjan Järvan.

En effet, depuis plusieurs années, l’Estonie s’impose comme un modèle dans l’exploitation du numérique pour simplifier la vie des citoyens, améliorer l’efficacité politique ou encore doper l’économie. Le pays a réussi l'exploit de passer du « tout papier » au « tout numérique ». En 2022, l’Estonie était le 8e pays au monde avec l'un des meilleurs indices de développement de l'administration électronique. En 2020, le pays était classé 3e du même classement (E-Government Development Index) dévoilé par l'Organisation des Nations unies.

Ce statut de champion de l'e-administration lui a déjà valu par le passé la sollicitation d'autres pays africains tels que le Bénin, la République démocratique du Congo, l’île Maurice…

Ainsi, le protocole d'accord signé entre les deux pays permettra à l’Angola de tirer profit de l’expérience estonienne en matière de dématérialisation, de débureaucratisation et de numérisation de l'administration publique. Le protocole donnera également la possibilité aux entreprises estoniennes d'entrer sur le marché angolais et plus largement africain.

Samira Njoya

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Astria Learning, une société américaine spécialisée dans les enseignements à distance, en partenariat avec l'université de Kolwezi, a procédé le jeudi 13 avril au lancement de la première bibliothèque numérique en République démocratique du Congo (RDC).

Cette initiative novatrice vise à fournir aux étudiants et au personnel de ladite université un accès à une vaste collection de livres électroniques, de revues et d'autres ressources grâce à la plateforme technologique de pointe de la bibliothèque numérique Astria.

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Alors que la transformation numérique s’accélère, Amazon Web Services maintient son engagement en Afrique du Sud et continue de répondre à la demande en services technologiques des clients en Afrique et dans le monde entier.

Amazon Web Services (AWS), la filiale du groupe américain Amazon spécialisée dans la fourniture de services de cloud computing, a annoncé dans un rapport publié le jeudi 13 avril son intention d’investir 30,4 milliards de rands supplémentaires (1,6 milliard USD) dans son infrastructure cloud en Afrique du Sud d'ici 2029.

Selon ce récent rapport d'étude d'impact économique, cette somme vient s'ajouter aux 15,6 milliards de rands (855 millions USD) que le fournisseur de cloud à grande échelle a déjà investis dans le pays, principalement au Cap, où il a construit un centre de données.

« L'investissement a déjà un effet d'entraînement sur de nombreuses entreprises locales et a permis de mettre en place des programmes de formation et de qualification pour la main-d'œuvre locale, de soutenir l'engagement communautaire par le biais de diverses initiatives et de créer des initiatives de développement durable dans tout le pays », a déclaré Amrote Abdella, la directrice régionale de l’Afrique subsaharienne chez AWS.

Entre 2018 et 2022, les investissements d’AWS, estimés à 855 millions de dollars environ, comprennent toutes les dépenses en espèces directement attribuables à la région AWS Afrique (Le Cap), telles que les importations d'équipements et de logiciels hautement spécialisés et exclusifs, ainsi que les dépenses dans le pays.

Le rapport indique que l’investissement total d'AWS contribuera à hauteur d'environ 4,4 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) de l'Afrique du Sud et soutiendra une moyenne de 5 700 emplois à temps plein dans des entreprises locales sud-africaines.

Samira Njoya

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Le ministère égyptien de l'Approvisionnement et du Commerce intérieur s'est associé à Visa Inc. et à la Commercial International Bank (CIB) pour développer le premier registre numérique des entreprises et le premier système d'identification du pays.

Le nouveau registre fournira à chacune des 4,3 millions d'entreprises égyptiennes un code QR unique et une carte d'identification numérique pouvant être utilisées pour diverses transactions, notamment le renouvellement des licences commerciales, l'ouverture de nouvelles succursales et les retraits aux guichets automatiques.

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Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atanga, a procédé le mercredi 12 avril 2 à Yaoundé, la capitale camerounaise, au lancement de la plateforme gouvernementale de promotion en ligne des produits locaux. Accessible à l’adresse https://ecommerce-gov.cm, cet outil ambitionne de devenir la vitrine du savoir-faire des producteurs camerounais dans des domaines tels que l’agroalimentaire, l’agriculture, le textile, le cosmétique, l’artisanat, etc.

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La numérisation totale des services publics est devenue prioritaire dans plusieurs pays d'Afrique. Son impact sur le développement socioéconomique n'est plus à démontrer. Le gouvernement congolais est mobilisé pour cette transformation.

Au cours de l'année 2023, le Congo investira 13,995 milliards FCFA (23,3 millions $) pour renforcer l'accès des populations à Internet et aux services numériques. Divers projets ont été définis à cet effet, mardi 11 avril, au courant du premier comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) qui s'est tenu à Brazzaville.

Lors des travaux, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a expliqué que les activités définies cette année permettront entre autres de créer « un intranet gouvernemental sécurisé ; un portail unique pour les services en ligne aux citoyens et de multiples systèmes d'information pour mieux gérer les services aux citoyens ».

Sur le budget annuel total de 13,995 milliards FCFA arrêté par le comité de pilotage, 5,720 milliards FCFA serviront entre autres au développement de la connectivité à haut débit, notamment dans les universités Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso en plus de certains bâtiments administratifs et de zones enclavées comme le département de la Likouala. 3,737 milliards FCFA serviront à l’amélioration de l'offre de services numériques aux populations, notamment au niveau de l'état civil.

Cette session du comité de pilotage du PATN marque le démarrage effectif dudit projet qui durera cinq ans et qui bénéficie d'un soutien financier de 100 millions $ de la Banque mondiale, de 25 millions € (27,5 millions $) de la Banque européenne d'investissement (BEI) et d'un prêt de 15 millions € (16,5 millions $) de l'Union européenne.

A travers l'Internet et les services numériques accessibles par tous, le gouvernement du Congo mise sur l'économie numérique comme catalyseur de la bonne gouvernance, de la productivité et de la croissance socioéconomique.

Samira Njoya

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Six pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), à savoir le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia et la Sierra Leone, ont signé le mercredi 5 avril à Freetown, un protocole d’accord pour le développement du câble sous-marin de télécommunications « Amilcar Cabral ».

Ces Etats concernés par le projet ont convenu entre autres de s’engager à participer au processus d’évaluation de la faisabilité technique, économique, financière, sociale et environnementale du projet en vue de juger de sa viabilité, sa rentabilité ainsi que de mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre.

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La science, la technologie et l’innovation (STI) sont des secteurs clés du progrès et du développement d’un pays. Une communication efficace sur ces secteurs est cruciale pour permettre d’avoir accès aux bonnes connaissances et informations pour une utilisation appropriée.

Le gouvernement fédéral a procédé le mardi 11 avril à l’inauguration officielle du studio de diffusion de la télévision de la science, de la technologie et de l'innovation du Nigeria baptisée « NSTI tv ».

Selon le ministre nigérian de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, le Dr Adeleke Olorunnimbe Mamora (photo, au centre), la NSTI tv est une chaîne scientifique multilingue qui diffusera des contenus en anglais, yoruba, igbo et hausa et sera accessible sur n'importe quel appareil disposant d'une connexion Internet.

« Dans le cadre de nos projets visant à faciliter l'accès à l'information, nous avons développé une chaîne de télévision indélébile et robuste, terrestre, satellitaire et Internet, dédiée à la science, à la technologie et à la diffusion des connaissances, avec un engagement fort en faveur de la diffusion de la conscience scientifique, en particulier dans la perspective, l'éthique et le milieu culturel nigérians », a déclaré le ministre.

Depuis plusieurs années, le gouvernement fédéral accorde une place importante à la STI. Des actions sont menées par l’exécutif afin d’intégrer la STI dans la vie quotidienne des Nigérians. Selon Adeleke Mamora, si ces secteurs sont exploités dans le pays, le Nigeria pourra se classer parmi les 20 premières économies mondiales d'ici 2030.

Ainsi, la chaîne de télévision a été créée dans le cadre de la mise en œuvre de l'ordre exécutif présidentiel n° 5 pour le Développement économique national (NED), en particulier dans le domaine de la promotion des biens et services fabriqués au Nigeria (MNGS). Elle se concentrera  à cet effet sur les contributions du Nigeria aux STI en publiant les derniers résultats et produits de toutes les institutions de recherche et les derniers développements en matière de STI au Nigeria et dans le monde.

A en croire le directeur général de l'Agence nationale de recherche spatiale (NASRDA), le Dr Halilu Shabba, la NSTI tv est une étape importante pour l'agence car 25 % du contenu local a été utilisé pour la création de la chaîne.

Samira Njoya

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