Le gouvernement sénégalais souhaite moderniser son économie en intégrant les TIC dans tous les secteurs. Pour concrétiser cette ambition, l'exécutif élabore une feuille de route claire, définissant les étapes clés pour atteindre ses objectifs et accélérer la transformation numérique du pays.
Le Sénégal s'apprête à adopter une nouvelle stratégie de transformation numérique, SN 2034, appelée « New Deal Technologique ». Cette stratégie, articulée autour de quatre piliers majeurs, a été présentée le mercredi 9 octobre aux ministères sectoriels et aux structures parapubliques lors d'un atelier tenu à Dakar.
Le premier pilier de la stratégie concerne l'établissement d'infrastructures pour garantir la souveraineté technologique. Cela inclut un cloud souverain, développé en collaboration avec Google, afin de répondre aux besoins croissants des administrations, des entreprises sénégalaises et africaines. Le second pilier vise à assurer l'accès à Internet à moindre coût pour tous les citoyens, y compris dans les zones reculées et frontalières. Des discussions sont en cours avec des opérateurs de câbles sous-marins et de connectivité par satellite tels que Starlink et Google.
Le troisième axe se concentre sur le développement des compétences numériques, en mettant l'accent sur des domaines technologiques émergents tels que l'intelligence artificielle. Les entreprises américaines Meta et Nvidia ont été sollicitées pour soutenir cet objectif. Enfin, le quatrième axe, qui s'inscrit dans la continuité du précédent, vise à créer un environnement favorable à l'innovation et à l'entrepreneuriat technologique. Un protocole d'accord a déjà été signé avec la firme US Google pour fournir des solutions d'intelligence artificielle et des outils Google, afin d'accélérer la croissance des start-up et des PME sénégalaises.
La stratégie SN 2034, actuellement en cours d'élaboration, remplacera l'actuelle stratégie SN 2025, mise en place en 2016. Elle s'intègre dans le cadre de l'Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Accueillie favorablement par les entreprises technologiques lors de la visite récente du président Bassirou Diomaye Faye à New York, ces dernières se sont engagées à soutenir le gouvernement dans sa mise en œuvre. Cette nouvelle stratégie représente un tournant majeur pour l'avenir numérique du Sénégal.
Samira Njoya
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Il est passionné par l’utilisation de la technologie pour développer des solutions efficaces. A travers ses deux entreprises, il veille à la santé financière et au bien-être des Marocains.
Othmane Bennani Smires (photo) est un ingénieur mécanique et entrepreneur marocain, il est fondateur et président-directeur général de PayLik, une start-up spécialisée dans la technologie financière. L’objectif de cette entreprise est d’améliorer la santé financière des employés.
Fondée en 2021, PayLik propose une plateforme de bien-être financier visant à simplifier et rationaliser la gestion des avances sur salaire. Grâce à cette plateforme, les employés peuvent demander et recevoir instantanément une partie de leur salaire, ce qui leur permet de faire face à des dépenses imprévues ou d’éviter des prêts coûteux.
Les avances sur salaire sont versées sur des cartes prépayées sécurisées, réduisant ainsi les risques et la complexité liés aux transactions en espèces. Cette solution favorise également l’inclusion financière des employés non bancarisés. En prenant en charge la gestion des avances sur salaire, PayLik allège la charge administrative des services des ressources humaines.
En parallèle, Othmane Bennani Smires est un cofondateur et un membre du conseil d’administration d’Ish, une start-up créée en 2015. Ish a pour mission de rendre l’alimentation saine accessible à tous. Chaque jour, elle livre environ 2 000 repas nutritifs grâce à un programme varié de services.
Othmane Bennani Smires est diplômé de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Rouen, en France, où il a obtenu en 2009 un diplôme en ingénierie mécanique. Sa carrière a débuté en 2008 au Complexe de Recherche Interprofessionnel en Aérothermochimie (CORIA) où il a effectué un stage en simulation numérique de la combustion. En 2010, il a rejoint PwC, un réseau de cabinets spécialisé dans l’audit, le conseil et la fiscalité, en tant qu’associé senior.
Melchior Koba
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Elle est consciente des difficultés rencontrées par les professionnels de la logistique pour obtenir des prêts afin de financer leurs activités. Pour y remédier, elle mise sur la technologie et facilite les transactions de prêt en ligne.
Gugulethu Siso (photo) est une experte en marketing et une entrepreneure zimbabwéenne. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Thumeza, une plateforme de technologie financière qui offre des financements basés sur les données aux acteurs de la logistique à travers l’Afrique.
Fondée en 2018, Thumeza a débuté en proposant des services de livraison du dernier kilomètre pour des sites de commerce électronique, des petites entreprises et des détaillants de la région de Bulawayo, au Zimbabwe. En 2019, elle s’est transformée en une plateforme dédiée au fret, coordonnant une flotte de petits transporteurs. Ce n’est qu’en 2021 que Thumeza est devenue une plateforme de financement pour les acteurs de la logistique.
Thumeza utilise une solution en ligne de gestion de prêts pour fournir des crédits aux petits transporteurs, via des services d’affacturage et de règlement anticipé des factures. Elle gère l’ensemble du processus de prêt pour ses partenaires de distribution, comme les entreprises de biens de consommation courante et les agrégateurs logistiques, leur permettant ainsi de se concentrer sur leurs activités principales.
Gugulethu Siso est également membre représentante pour l’Afrique australe de l’Afrikan Youth Business Council, une organisation continentale regroupant des entités, institutions et associations du secteur privé dirigées par des jeunes en Afrique. En 2015, elle a cofondé Ninety Nine Investments, dont elle a été directrice générale jusqu’en 2017. Cette entreprise propose aux détaillants des solutions complètes de gestion des chariots.
L’entrepreneure est diplômée de l’université de Namibie, où elle a obtenu en 2015 un Bachelor en marketing stratégique. En 2022, elle a participé en tant que coach au programme de formation à l’entrepreneuriat pour les femmes de Future Females.
Gugulethu Siso est une ancienne élève du programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu (2018) et lauréate provinciale du programme Youth Connekt (2019). En 2020, elle a été sélectionnée pour l’Académie des femmes entrepreneurs, a fait partie de la cohorte de Google for Startups Accelerator Africa, et a été reconnue comme l’une des dix jeunes les plus remarquables de la JCI (Junior Chamber International) Zimbabwe.
Melchior Koba
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Ancien banquier d’affaires passionné par la technologie et l’innovation, il est devenu entrepreneur dans le domaine des nouvelles technologies. Il a lancé une banque numérique dans son pays.
Schalk Burger (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et président-directeur général de Xhuma, une banque entièrement numérique visant à offrir une plus grande liberté financière à ses utilisateurs.
Fondée en 2021, Xhuma est une start-up spécialisée dans les technologies financières, proposant diverses solutions aux Sud-Africains. Grâce à PeerPay, les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir de l’argent instantanément. Avec LoyaltyHub, la start-up centralise les cartes de fidélité et les offres promotionnelles les plus intéressantes, tout en garantissant la sécurité des comptes transactionnels.
Xhuma propose également SpendSense, qui aide les utilisateurs à gérer leurs dépenses de manière responsable. Avec GroupPay, il est possible de partager des factures avec ses proches. Group Vaults, quant à lui, permet de gérer cotisations, épargne, retraits et paiements sans les tracas administratifs ni les frais supplémentaires. Enfin, TravelGenius facilite la réservation de vols, hébergements, excursions et navettes aéroportuaires pour les Sud-Africains.
Schalk Burger est aussi le fondateur et le PDG de Xhuma Talent, une plateforme lancée en 2020, alimentée par l’intelligence artificielle, qui met en relation des talents avec des opportunités d’emploi en entreprise. En 2010, il a fondé Clothing4children, une initiative caritative de collecte de vêtements. En 2014, il a cofondé le Samaritan Fund, une organisation visant à répondre aux besoins sociaux croissants en Afrique du Sud, dont il a été le directeur jusqu’en 2021.
L’entrepreneur est diplômé de la Stellenbosch University où il a obtenu en 2017 un bachelor en comptabilité et en droit. Dans la même année, il a obtenu à l’université de Johannesburg un bachelor comptabilité. En 2018, il a rejoint Investec, une société de gestion financière, en tant qu’auditeur interne.
En 2020, Schalk Burger a reçu plusieurs distinctions. Entre autres, il a été finaliste pour le prix du PDG de l’année à l’Africa Tech Week et pour le prix de l’entrepreneur de l’année à la Startup School Africa. Il a également remporté le prix AppsAfrica dans la catégorie Edtech et a été finaliste mondial des Global Edtech Startup Awards.
Melchior Koba
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Il souhaite faciliter l’accès des Congolais à des soins de santé de qualité. Grâce à la technologie, il automatise la prise de rendez-vous et la prise en charge des patients.
Emmanuel Epenge (photo) est un médecin neurologue et un entrepreneur congolais. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Congo Medika, une start-up spécialisée dans les technologies de santé.
Fondée en 2021, Congo Medika offre une plateforme regroupant plus de 120 professionnels de santé, permettant aux patients de prendre des rendez-vous en ligne avec un médecin ou dans un cabinet médical. La plateforme propose également un service de livraison de médicaments à domicile et des conseils en matière de santé.
La section « conseil » de Congo Medika comprend un blog et une rubrique vidéo abordant divers sujets de santé. De plus, une fonction de messagerie permet aux utilisateurs d’échanger leurs expériences via des messages privés.
En parallèle de ses responsabilités chez Congo Medika, Emmanuel Epenge exerce en tant que médecin au centre de neuropsychopathologie de Kinshasa (RDC), où il s’occupe de patients atteints de troubles psychiatriques (psychoses, névroses, etc.) ou neurologiques (AVC, méningites, etc.).
Emmanuel Epenge est diplômé de l’Université protestante au Congo, où il a obtenu en 2014 un doctorat en médecine. Entre 2013 et 2014, il a exercé en tant que médecin à l’Hôpital général de référence de Kinshasa. En 2016, il a occupé le poste de coordonnateur national de l’Association pour le sourire de la mère et de l’enfant (ASME) en RDC.
En 2019, il a été l’un des lauréats du programme « Master Class de l’innovation et de l’invention » organisé par le ministère de l’Industrie de la RDC.
Melchior Koba
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C’est un jeune entrepreneur qui utilise la technologie pour simplifier l’apprentissage des jeunes. Il a reçu plusieurs prix et distinctions au niveau national pour son esprit innovant.
Afopezi Moses (photo) est un jeune informaticien et un entrepreneur camerounais. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Skolarr, une entreprise technologique dédiée à l’éducation, dont la mission est de rendre l’apprentissage de haute qualité plus attractif, personnalisé et accessible à la prochaine génération d’Africains.
Fondée en 2022, Skolarr propose une plateforme d’apprentissage en ligne, accessible sur mobile et web, qui met à disposition des ressources pédagogiques de qualité, adaptées aux besoins des apprenants. Cette plateforme bilingue offre des contenus éducatifs, en français et en anglais, aux élèves du secondaire ainsi qu’aux étudiants universitaires. Elle collabore avec des tuteurs certifiés pour des séances d’apprentissage individuelles en temps réel.
Grâce à l’application Skolarr, les étudiants peuvent poser des questions, collaborer avec leurs pairs et recevoir de l’aide en temps réel, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ils ont également accès à des sujets d’examens antérieurs ainsi qu’à des solutions détaillées pour les aider à réussir leurs examens, qu’ils soient nationaux ou internationaux.
En 2021, Afopezi Moses a cofondé la Cameroon Leaders Empowerment Initiative (CamLEI), une organisation visant à autonomiser les leaders camerounais. Il est aussi le directeur général de DDevWorld, une start-up spécialisée dans la création d’animations 2D et de sites web.
Afopezi Moses est titulaire d’un diplôme en cybersécurité et piratage éthique, obtenu en 2020 à la Google Mobile Academy. En 2023, il a obtenu un diplôme d’ingénieur de la National Advanced School of Post and Telecommunications.
Parmi ses distinctions, il a remporté en 2021 le prix national du Youth Connekt Cameroon Cluster Challenge. En 2023, le concours MTN Y’ello Digital Talent Tech organisé par l’opérateur télécom MTN. La même année, il a décroché le premier prix du concours d’ingéniosité et de talent des étudiants camerounais, organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun.
Melchior Koba
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Il souhaite aider les entreprises rwandaises à améliorer leurs performances et ainsi accroître leurs revenus. Informaticien de formation, il met à profit ses compétences technologiques pour les accompagner dans cette démarche.
Crepin Kayisire (photo) est un informaticien et un entrepreneur rwandais. Il est le fondateur de Kayko, une start-up qui propose des solutions permettant aux entreprises d’augmenter leur valeur en reliant efficacement les données à l’action.
Fondée en 2021, Kayko offre une plateforme qui aide ses utilisateurs à analyser leurs flux de trésorerie, à repérer les tendances et à prendre des décisions éclairées pour assurer leur réussite. Elle automatise des processus comme la facturation et le suivi des dépenses, permettant ainsi aux entreprises de se concentrer sur leur croissance. Toutes les informations financières essentielles, des factures aux dépenses et à l’inventaire, sont centralisées pour une organisation optimale.
En fonction des besoins, la plateforme Kayko est accessible via une application mobile ou un site web. La start-up propose également un logiciel de terminal de point de vente (POS) spécialement conçu pour les guichets. À ce jour, plus de 3000 entreprises utilisent déjà Kayko pour leur développement.
Crepin Kayisire est diplômé de l’African Leadership University, où il a obtenu en 2021 un diplôme en informatique et en mathématiques. Avant de créer Kayko, il a travaillé pour Imagine We Rwanda, une maison d’édition, où il a occupé divers postes entre 2017 et 2018 : vendeur de livres, associé créatif, puis directeur de la création.
En 2018, il a rejoint HeHe, une entreprise technologique rwandaise, en tant que designer de produits, puis responsable marketing. Parallèlement, entre 2017 et 2021, il a été consultant en conception pour The Global School for Social Leaders, une organisation dédiée à la création, la promotion et l’organisation d’événements et de programmes éducatifs internationaux.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il s’est spécialisé dans le développement de solutions de technologies financières. Son but est de faciliter la vie quotidienne des Africains.
Ayo Akinola (photo) est un développeur d’entreprise nigérian avec une formation en informatique, en intelligence économique, en gestion de projet et en vente. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Pocket, une application financière.
Fondée en 2019, Pocket simplifie l’envoi, la réception et la gestion d’argent pour les Africains. L’application propose trois types de portefeuilles, appelés poches. La poche personnelle permet de transférer, dépenser, acheter et payer des factures rapidement. La poche d’affaires aide à créer une boutique en ligne, recevoir et gérer des paiements professionnels. La poche de groupe permet aux utilisateurs de gérer des fonds avec des amis, collègues ou membres de leur famille.
Pocket est développée par Piggyvest, une start-up dont Ayo Akinola est également cofondateur et directeur des opérations. Fondée en 2016, Piggyvest aide les particuliers et les entreprises à gérer leurs finances, à épargner et à investir facilement.
Avant Piggyvest, Ayo Akinola a cofondé PuchCV en 2014, où il a été responsable du développement commercial jusqu’en 2019. PuchCV met en relation les talents et les recruteurs à travers une plateforme dédiée.
Ayo Akinola est diplômé de la Covenant University du Nigeria où il a obtenu en 2012 un bachelor en informatique. En 2008, l’entrepreneur a travaillé en tant que stagiaire au sein du département informatique de Meyer PLC, un fabricant et distributeur de peintures au Nigeria. En 2011, il a occupé le poste d’assistant au directeur de la technologie chez Fasyl Technology Group, une entreprise spécialisée dans les services informatiques pour les opérations financières.
Melchior Koba
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Il cumule plus de 10 ans d'expérience dans les domaines de la technologie, des données et de l'intelligence artificielle. Il est considéré comme l'un des jeunes chefs d'entreprise technologique les plus prometteurs du Bénin.
Luc Alapini (photo) est un entrepreneur en série et un dirigeant d'entreprise technologique béninois. Il occupe le poste de président-directeur général de Bivariant, une plateforme inclusive permettant aux organisations et aux Etats d’accélérer le déploiement de l’intelligence artificielle (IA) souveraine jusqu'au dernier kilomètre.
Bivariant est une plateforme d’intelligence dédiée aux entreprises modernes. La start-up propose divers services, notamment des stratégies d’IA et la collecte de données. Elle offre actuellement trois produits principaux. Le premier, Bivariant Studio, est une plateforme de développement d'applications d'IA. Celle-ci permet aux entreprises de connecter aisément leurs applications d’IA à leurs données et de créer des agents IA sans avoir coder.
Le deuxième produit, Bivariant Forge, est une plateforme de déploiement et de gestion de modèles d’IA. Elle permet aux entreprises d’implémenter des grands modèles de langage (LLM) sur leur propre infrastructure. Enfin, Bivariant Orbit est un référentiel centralisé pour le stockage, la gestion et le partage des ressources en IA, garantissant ainsi aux équipes l'accès aux dernières innovations en matière d'IA.
Du jeudi 3 au vendredi 4 octobre derniers, Luc Alapini a présenté Bivariant au salon FrancoTech à Paris, via le stand Bénin Innov, une initiative du gouvernement béninois. Cet événement, organisé dans les locaux de l'incubateur Station F, a réuni 10 entreprises béninoises.
Luc Alapini est également conseiller pour la start-up Vocads, qui aide les professionnels des secteurs de la relation client, du marketing et des études de marché à recueillir et analyser des retours détaillés grâce à des enquêtes vocales.
Entrepreneur aguerri, il a cofondé en 2014 Tuniar, un service inclusif de transfert d'argent international et de paiement en ligne via mobile. La même année, il a créé Enccore, une société spécialisée dans les solutions modernes de cloud et d’intelligence des données. En 2020, il a fondé Oblic, une entreprise d’ingénierie des données.
Luc Alapini est diplômé de l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (ENEAM) du Bénin, où il a obtenu en 2013 un diplôme d’ingénieur des travaux statistiques. Il est aussi titulaire d’un master en mathématiques appliquées obtenu à l’université Bretagne Sud, en France.
Sa carrière a débuté en 2013 au ministère de la Santé du Bénin, où il a travaillé en tant que data scientist. En 2014, il est devenu directeur technique de KYMA Ventures au Bénin, une société spécialisée dans la stratégie d’innovation et les solutions numériques. De 2020 à 2023, il a occupé le poste de directeur technique chez Datexis Digital en France, une start-up spécialisée dans la gestion et la collecte de données pour les entreprises.
Melchior Koba
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Après plusieurs années d’expérience dans des entreprises technologiques, elle se spécialise désormais dans le secteur de la beauté et du bien-être. Elle met à profit ses compétences en technologie pour dynamiser ce domaine.
Maya Ammouche (photo) est une informaticienne et une femme d’affaires algérienne. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’Izya, une application dédiée au domaine de la beauté, de la santé et du bien-être.
Créée en 2022, Izya a pour objectif de mettre en relation des professionnels de ces secteurs. L’application recense les meilleurs établissements et experts, proposant des services personnalisés pour particuliers, que ce soit en établissement ou à domicile, ainsi que pour des entreprises soucieuses du bien-être de leurs employés.
La principale fonctionnalité d’Izya permet aux clients de prendre rendez-vous dans l’établissement le plus proche, ou de recevoir un prestataire à domicile.
« Nous proposons une solution SaaS [logiciel en tant que service, Ndlr] qui permet aux établissements de mieux gérer leurs activités, tout en facilitant la prise de rendez-vous à leurs clients et en leur faisant bénéficier d’un panel d’avantages autant qualitatifs que quantitatifs. Ces derniers vont jouir d’un référentiel des meilleurs plans en termes de rapport qualité/prix pour l’ensemble des prestations », explique la fondatrice d’Izya.
Avant de fonder Izya, Maya Ammouche a cofondé l’accélérateur SprintHub en 2020, où elle a exercé jusqu’en 2023 en tant que vice-présidente en charge du marketing et des ventes. Elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en ingénierie informatique obtenu en 2007 à l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène.
Sa carrière a débuté en 2009 chez Altex-Corp, une société de services en ingénierie informatique, où elle a occupé le poste d’ingénieur consultante. En 2012, elle devient directrice du développement des ventes chez Corpotrade, une entreprise commerciale. En 2018, elle est nommée directrice marketing et partenariats chez Yassir, une start-up spécialisée dans le covoiturage et la livraison. En 2020, elle rejoint Cleverzone, une société technologique, en tant que directrice marketing, responsable des ventes et du développement des affaires.
Melchior Koba
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Actuaire de formation, il a accumulé plusieurs années d’expérience dans le domaine en travaillant pour des assureurs en France. Désireux de moderniser le secteur, il mise sur la technologie.
Kays Bouachik (photo) est un expert en finance et un entrepreneur marocain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kayros, une start-up qui aide les mutuelles et les courtiers à lancer rapidement leurs produits d’assurance sur le marché et à atteindre leurs objectifs de croissance commerciale.
Fondée en 2022, Kayros accélère la croissance des mutuelles et courtiers grâce à des solutions numériques. Elle propose aux assureurs, mutuelles et courtiers une plateforme innovante qui optimise chaque étape du processus d’acquisition et de souscription client. Cette plateforme unifie les canaux d’acquisition et de souscription pour simplifier l’ensemble du parcours client.
Kayros permet la conception de parcours de souscription fluides et le déploiement des produits d’assurance sur tous les canaux de distribution. Elle offre également un accompagnement personnalisé aux courtiers en phase de lancement, aux start-ups en pleine expansion, aux mutuelles cherchant à accélérer leur transformation numérique, ainsi qu’aux courtiers grossistes en quête de nouveaux leviers de croissance.
En parallèle, Kays Bouachik est membre du conseil d’administration de Taillis Labs, une société spécialisée dans le développement de logiciels. En 2019, il a cofondé Rooit, où il a occupé le poste de directeur des opérations jusqu’en 2023. Rooit est une solution de chat social alimentée par l’intelligence artificielle, dont l’objectif est de révolutionner la manière dont les jeunes communiquent et se lient d’amitié.
Le parcours académique de Kays Bouachik est tout aussi impressionnant. Il est diplômé de l’université Paris Dauphine-PSL, où il a obtenu en 2016 un bachelor en mathématiques financières et en 2017 un master en science actuarielle. Il est aussi titulaire d’un master en ingénierie financière obtenu en 2017 à CY Tech, en France.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2015 au sein du Groupe Crédit Agricole, où il a travaillé comme assistant commercial. En 2017, il a rejoint GALEA & Associés, une société d’assurances française, où il a été actuaire-conseil.
Melchior Koba
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Il détient plusieurs années d’expérience dans des projets de finance technologique et de blockchain. Son ambition est de connecter l’Afrique aux technologies financières les plus récentes.
Moses Adeniji (photo) est un entrepreneur nigérian spécialisé dans la technologie financière. Il est cofondateur et président-directeur général de Paychant, une start-up qui ouvre aux Africains l’accès aux opportunités financières du web3.
Fondée en 2019, Paychant est une fintech qui propose une infrastructure de paiement en monnaie fiduciaire. Elle permet aux utilisateurs en Afrique d’acheter et de vendre des actifs numériques en utilisant des méthodes de paiement traditionnelles locales. La plateforme prend en charge plus de 100 banques et une dizaine de portefeuilles électroniques à travers l’Afrique.
Grâce à cette solution, les utilisateurs peuvent passer facilement des monnaies traditionnelles aux cryptomonnaies. La mission de l’entreprise est de connecter le système financier traditionnel africain à l’univers de la finance décentralisée.
« Nous nous sommes engagés à construire des solutions transparentes qui permettraient aux habitants des économies émergentes de participer au monde de la finance décentralisée et d’en tirer profit », explique la start-up sur son site. Paychant prend en charge plus de 40 actifs numériques et offre plus de 150 méthodes de paiement.
Moses Adeniji est titulaire d’un diplôme en comptabilité obtenu en 2016 à la Lagos State Polytechnic. Après ses études, il a travaillé comme ingénieur frontend pour les start-up AfricaLinked.com et TIG. La première est un annuaire de produits, d’entreprises et de personnes, tandis que la seconde est une plateforme fintech utilisant la monnaie numérique Tigereum pour acheter, vendre, envoyer et payer via les réseaux sociaux.
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L’intelligence artificielle connaît un développement rapide, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. Au Ghana, un jeune entrepreneur met cette technologie au service du secteur de la santé.
Darlington Akogo (photo) est un expert en intelligence artificielle (IA) et un entrepreneur ghanéen. Il est le fondateur et le président-directeur général de minoHealth AI Labs, une start-up technologique qui utilise l’IA pour révolutionner le secteur de la santé en Afrique.
Fondée en 2017, minoHealth AI Labs est une entreprise pionnière dans l’utilisation de l’IA en santé. Elle aide les établissements de santé à offrir des soins de qualité à des coûts abordables en automatisant les diagnostics médicaux, les pronostics et les prévisions grâce à l’IA, aux sciences des données et à la biomédecine.
Dans le domaine de la radiologie, minoHealth AI Labs a développé des systèmes d’IA capables de diagnostiquer automatiquement 14 affections thoraciques, dont la pneumonie, la fibrose, la hernie et l’épanchement pleural. Le système permet également de détecter le cancer du sein via des mammographies.
La start-up a par ailleurs mis au point des solutions d’IA pour lutter contre le paludisme, faciliter le dépistage du Covid-19 et identifier les dommages causés par la tuberculose. De plus, elle applique l’intelligence artificielle à d’autres secteurs comme la biotechnologie, l’oncologie, la médecine régénérative, les neurosciences, l’optométrie, l’épidémiologie et la diététique.
Darlington Akogo est aussi PDG de karaAgro AI, une entreprise qu’il a fondée en 2018, qui propose des solutions d’agriculture de précision pour aider les agriculteurs à améliorer leurs rendements et à réduire le stress des cultures. En 2019, il a créé le Runmila AI Institute, dédié à la formation des Ghanéens et des Africains en général à l’intelligence artificielle. Il en est le directeur exécutif.
En outre, Darlington Akogo préside TG-AI4Radiology, un groupe de réflexion de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est aussi le président d’AI Economy, un groupe qui œuvre à la définition d’une stratégie continentale pour l’intelligence artificielle au sein de l’Union africaine.
Darlington Akogo a travaillé comme expert en IA et industrie 4.0 pour l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) entre 2019 et 2020. Il a ensuite coprésidé le groupe stratégique mondial sur la santé numérique et l’IA, créé par l’Université d’Oxford.
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur très engagé dans le développement du numérique au Gabon. Depuis plusieurs années, il collabore avec le gouvernement, contribuant ainsi au progrès du pays.
Thierry Dzime (photo) est un expert gabonais en communication stratégique et marketing digital. Il est le fondateur et directeur d’Olatano Market, une plateforme numérique spécialisée dans le commerce électronique.
Créée en 2021, Olatano Market a pour mission d’offrir une nouvelle expérience d'e-commerce au Gabon. Cette plateforme propose un espace commercial en ligne qui réunit des milliers de personnes souhaitant acheter ou vendre des produits de qualité à travers le pays. Elle met à disposition une gamme étendue de services et d’outils pour aider les entrepreneurs à lancer et développer leur activité.
L’un des services phares d’Olatano Market est Achat Flex, qui permet aux particuliers de payer en ligne via plusieurs modes de paiement, tels que la livraison contre paiement, le mobile money, et les cartes de crédit. Il est aussi possible d’acheter un produit et de le payer en plusieurs fois.
« Notre plateforme innovante est en totale rupture avec l’offre classique des acteurs existants et vient répondre aux attentes des clients, désireux de plus en plus avoir le choix, comparer les prix et avoir accès aux prix et produits partout où ils se trouvent au Gabon », a déclaré le fondateur d’Olatano Market en 2022.
Thierry Dzime est également conseiller à la Primature du Gabon et co-organisateur, chargé du marketing et de la communication, de l’événement Café Numérique à Libreville. Avant de créer Olatano Market, il a fondé Digital Impact Gabon en 2014, une agence digitale, et Express Courrier Gabon en 2017, une entreprise de transport et de messagerie express.
Diplômé de l’université Leibniz de Hanovre en Allemagne, Thierry Dzime y a obtenu en 2011 un master en management international, marketing et ventes. Sa carrière a débuté en 2012 chez Petro Gabon, une entreprise pétrolière et gazière, où il occupait le poste de responsable des ventes.
En 2019, il est devenu conseiller en communication du ministre du Tourisme, du Commerce et des PME-PMI du Gabon, puis en 2020, du ministre de l’Économie et des Finances. De 2021 à 2022, il était le conseiller numérique du président de la République du Gabon. Parallèlement, il a assumé le rôle de directeur pays de Baloon Assurance au Gabon.
Melchior Koba
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