Après des études en finance, il a accumulé plusieurs années d’expérience en travaillant dans diverses entreprises. Il utilise la technologie pour proposer des solutions financières aux populations.
Tshepo Moloi (photo) est un entrepreneur sud-africain et un expert en finance et en économie. Il est le fondateur et le président-directeur général de Stokfella, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2016, Stokfella est née de l’idée de moderniser l’épargne collective et de favoriser la croissance des communautés. En combinant technologie, finance et économie solidaire, la start-up s’efforce de transformer la manière dont les Sud-Africains épargnent et construisent un patrimoine en groupe.
La start-up facilite la gestion des tontines en permettant aux organisateurs de former des groupes, de fixer des objectifs d’épargne, et d’effectuer des paiements sécurisés, tout en suivant l’évolution des objectifs financiers communs. Stokfella propose également des tutoriels et des conseils d’experts pour accompagner ses utilisateurs dans leur parcours d’épargne collective.
Tshepo Moloi est titulaire de plusieurs diplômes obtenus à l’université de Johannesburg. En 2009, il obtient un master en ingénierie mécanique. En 2010, il obtient un master en gestion d’entreprise, économie comptable et droit des sociétés. En 2018, c’est un master en finance qu’il obtient.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2008 à l’Université de Johannesburg où il enseignait. En 2011, il rejoint Nedbank, une société financière sud-africaine, où il travaille d’abord comme spécialiste de la tarification. Il y a ensuite occupé les postes de gestionnaire des initiatives de tarification et de révision des prix, puis d’analyste stratégique.
Melchior Koba
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Informaticien de formation avec plusieurs années d’expérience en développement web, il a créé une plateforme numérique pour faciliter la collaboration entre les différents acteurs du secteur agricole.
Francis Bemyin Bibiang (photo) est un développeur web, analyste de données et spécialiste en cybersécurité camerounais. En 2018, il a cofondé Iwolonet, un réseau social agricole qui facilite les relations d’affaires entre producteurs et acheteurs de produits agricoles à travers toute l’Afrique.
Cette plateforme permet aux agriculteurs, éleveurs, fournisseurs d’équipements et de produits phytosanitaires de promouvoir leurs produits et services pour améliorer leurs ventes. Elle offre également aux investisseurs et financiers la possibilité de repérer des projets agro-industriels intéressants pour y investir. Les prestataires de services, conseils et assistance peuvent y proposer leur expertise aux producteurs qui en ont besoin.
Iwolonet propose aussi un espace de mise en relation entre employeurs et chercheurs d’emploi dans le domaine agropastoral. À ce jour, l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois sur Google Play.
Francis est aussi le responsable de la recherche et du développement chez Bloosat CM, un opérateur camerounais qui fournit un accès à Internet haut débit à l’échelle nationale et dans la sous-région.
Le Camerounais est diplômé de l’Institut Samba Supérieur où il a obtenu en 2014 un brevet de technicien supérieur (BTS) en informatique de gestion. Il est titulaire de deux diplômes, l’un en gestion de projet et l’autre en cybersécurité obtenu en 2024 à l’Oxford Home Study Center (OHSC), une institution d’enseignement en ligne.
Sa carrière professionnelle en tant que développeur web a commencé en 2014. Il a successivement travaillé comme l’entreprise informatique Wise Decision, le laboratoire informatique F2B CONCEPT’ et la start-up éditrice de logiciels et conception de produits électroniques KENTNIX.
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Il est un entrepreneur spécialisé dans le commerce électronique, la fintech et la logistique. Il occupe une place de premier plan au sein de l'écosystème technologique de la République démocratique du Congo.
Bonny Maya (photo) est un entrepreneur en série originaire de la République démocratique du Congo (RDC). Il est le fondateur de TINDA, une entreprise technologique spécialisée dans la livraison au dernier kilomètre.
Fondée en 2017, TINDA propose des services de livraison aux entreprises de commerce électronique pour faciliter les opérations des e-commerçants, que leurs boutiques soient physiques ou en ligne. « Les contraintes liées aux adresses mal référencées, aux incompréhensions d’itinéraire, aux heures de disponibilité de vos clients, aux embouteillages et autres tracasseries ne seront plus en chemin de votre business », déclare l’entreprise.
Pour l'utilisation de ses services, TINDA est joignable par appel, SMS, WhatsApp, e-mail ou via sa plateforme en ligne. Une fois les colis ou courriers livrés, TINDA perçoit le paiement pour les vendeurs et leur transfère ensuite les fonds via les solutions fintech disponibles en RDC.
Bonny Maya est également président de FENX, une société congolaise spécialisée en ingénierie informatique, qui accompagne les organisations et entreprises dans leurs processus de transformation numérique. Avant de créer TINDA, il a fondé eMart.cd en 2016, une marketplace de produits locaux dont il a été président-directeur général jusqu’en 2021. Cette plateforme permet aux utilisateurs de faire leurs courses en ligne facilement.
L’entrepreneur est aussi le coordinateur du Salon e-commerce et fintech, un rendez-vous des acteurs du secteur en Afrique Centrale. La 6ᵉ édition de cet événement est prévue pour les 17 au 19 avril 2025.
Bonny Maya est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en radio-transmission, ingénierie électrique et électronique obtenu en 2008 à l’Institut supérieur des techniques appliquées de Kinshasa.
Son parcours professionnel commence en 2011 à la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) en tant qu’assistant informatique spécialisé en monétique. De 2012 à 2016, il est responsable extranet à l’Office congolais de contrôle (OCC) et devient en 2017 le président du hub technologique Silikon Bantu, poste qu’il occupe jusqu’en 2018.
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Après des études en finance et comptabilité, il a prouvé ses compétences en travaillant dans diverses entreprises du secteur. Aujourd’hui entrepreneur, il met la technologie au service des PME en leur proposant des solutions adaptées et efficaces.
Ojema Joel (photo) est un expert en finance et un entrepreneur en série ougandais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Trampo Technologies, une entreprise innovante dans le domaine de la logistique et de la mobilité.
Fondée en 2020, la start-up Trampo Technologies utilise la technologie pour faciliter l’accès aux services logistiques pour les entreprises. Elle propose une plateforme mobile qui permet aux petites et moyennes entreprises de bénéficier d’une vaste gamme de camions et d’autres services logistiques de manière simple et pratique.
Grâce à ses solutions, Trampo Technologies optimise les itinéraires de transport, augmente l’utilisation des véhicules et répartit les expéditions de manière efficace.
En 2016, Ojema Joel a également cofondé Famunera Online, une entreprise de commerce électronique dédiée au secteur agricole. Cette plateforme permet aux agriculteurs de se procurer des intrants et services agricoles de qualité et abordables, tout en leur offrant un marché pour écouler leur production.
Ojema Joel est titulaire d’un bachelor en gestion d’entreprise avec spécialisation en systèmes d’information, obtenu en 2013 à l’université de Buckingham au Royaume-Uni. Il est aussi diplômé de l’International University of East Africa où il a obtenu en 2015 un bachelor en comptabilité et finance.
Après ses études, il a rejoint Byabakama, Kwemala & Associates, une société ougandaise de gestion financière, en tant qu’auditeur stagiaire en 2016. Par la suite, il a travaillé comme agent financier chez Cellulant, une entreprise panafricaine de paiements. En 2017, il est devenu analyste financier chez Imuka Ventures, un centre d’entrepreneuriat social visant à connecter les entrepreneurs avec des experts, des partenaires et des financements.
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Entrepreneur en série, il aide les marques des marchés émergents à prendre des décisions plus éclairées. Son travail dans le secteur numérique lui a valu de nombreux prix et distinctions.
Alex Mativo (photo) est un informaticien et un homme d’affaires kényan. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Duck, une entreprise spécialisée dans la collecte et la gestion de données.
Fondée en 2023, Duck fournit aux petites et moyennes entreprises (PME) des données de marché en temps réel sur les performances des produits, la concurrence, la couverture de distribution et les attentes des clients. L’objectif est d’aider les entreprises à savoir ce qui se vend, où, et pourquoi, afin de prendre les meilleures décisions.
Pour les détaillants, Duck permet de surveiller chaque magasin et centre de distribution pour garantir que les rayons soient bien approvisionnés et que les produits soient vendus. Elle offre un suivi des performances, des stocks et des dates de péremption, permettant d’identifier les produits proches de leur expiration pour prendre des mesures et écouler les stocks excédentaires.
Alex Mativo est également le fondateur et le président-directeur général d’E-LAB, une structure fondée en 2014 qui utilise le design et l’art pour sensibiliser aux effets néfastes des déchets électroniques.
En 2018, il a fondé Ethnic Brand, une « usine virtuelle » dédiée aux marques de mode. En 2020, il a cofondé Nanasi.co, une plateforme tout-en-un qui permet aux restaurants de centraliser leurs canaux de vente et de paiement, de gérer leurs opérations quotidiennes et de croître grâce à des analyses intelligentes.
Alex Mativo est titulaire d’un bachelor en génie logiciel, obtenu en 2018 à l’African Leadership University. Il a été récompensé à plusieurs reprises pour son travail dans le secteur numérique.
En 2019, il a reçu le prix de « Fondateur de l’année pour les moins de 30 ans » aux FOYA Awards, qui récompensent les jeunes entrepreneurs contribuant au développement de l’Afrique. En avril 2024, il a été classé dans la liste Forbes Africa’s 30 Under 30.
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Diplômé en commerce et finance, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat en développant des solutions technologiques adaptées aux besoins des Africains. Il s’est spécialisé dans la création de jeux et d’applications mobiles.
Hugo Obi (photo) est un serial entrepreneur technologique nigérian. Il est le fondateur et le président-directeur général de Maliyo Games, une entreprise panafricaine qui développe des jeux mobiles destinés aux marchés africains et internationaux.
Fondée en 2012, Maliyo Games s’est donnée pour mission de créer des expériences de jeu captivantes et uniques, adaptées aux joueurs mobiles du monde entier. L’entreprise se distingue par des récits soignés, des environnements immersifs et des visuels attractifs. Son objectif est de devenir un leader panafricain dans le développement de jeux, en se faisant connaître pour la qualité et l’innovation de ses créations.
Maliyo Games a lancé plusieurs initiatives marquantes. En 2021, l’entreprise a inauguré GameUp Africa, un programme intensif de cinq mois pour les développeurs de jeux en herbe de tout le continent. Ce camp d’entraînement a attiré plus de 5000 candidats africains. En 2023, Maliyo Games a également mis en place une formation en art du jeu, offrant aux artistes un programme accéléré de trois mois, dispensé en ligne et gratuitement, pour perfectionner leurs compétences.
L’entrepreneur est le directeur général de Games Laboratories Ltd, une organisation qui fournit des services professionnels de développement de jeux et d’applications mobiles. En 2008, il avait déjà fondé AC Company, une start-up de technologie et de services d’information fondée à Manchester, en Angleterre. En 2023, il a cofondé Ojemba, une organisation qui forme des ingénieurs en informatique en Afrique pour fournir des services aux entreprises européennes.
Hugo Obi est titulaire d’un diplôme en commerce international, stratégie, finance et économie obtenu en 2007 à l’université de Manchester. Il a ensuite travaillé comme analyste financier chez General Electric (GE) Capital, une société financière située dans le Connecticut, aux Etats-Unis.
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Après avoir obtenu son baccalauréat, il s’installe en France pour poursuivre ses études supérieures. Devenu entrepreneur, il met la technologie au service des populations en proposant des solutions pratiques et adaptées à leurs besoins.
Pierrick Chabi (photo) est un ingénieur créatif et un entrepreneur technologique originaire du Bénin. Il est le fondateur et le président-directeur général de Wakatoon, une solution de communication immersive pour les enfants et les familles.
Créée en 2014, Wakatoon est une entreprise innovante mêlant technologie et créativité, qui propose des livres de coloriage favorisant l’éveil culturel des enfants. Sa solution transforme instantanément un album de coloriage en papier en un dessin animé personnalisé sur écran.
Cette technologie permet aux enfants de profiter d’une activité manuelle en coloriant, puis de voir leur histoire s’animer sous la forme d'un dessin animé. Les albums de Wakatoon, conçus pour les enfants de 3 à 9 ans, visent à réduire leur exposition aux écrans tout en stimulant leur créativité.
Avant de fonder Wakatoon, Pierrick Chabi avait cofondé en 2013 ArdoiseDuJour, un site gratuit permettant aux utilisateurs de découvrir chaque jour les menus du jour proposés par les restaurants de leur quartier. Ces ardoises numériques sont mises à jour quotidiennement par les restaurateurs eux-mêmes. La même année, il cofonde également Startup Africa Paris, une communauté de plus de 250 entrepreneurs liés à l’Afrique.
Pierrick Chabi est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en analyse et traitement d’image et en vision assistée par ordinateur, obtenu en 2005 à Télécom Saint-Etienne, en France. Entre 2007 et 2016, il a enseigné en tant que vacataire dans son université, où il a donné des cours en analyse et synthèse d’images.
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En tant qu’entrepreneur, il souhaite aider les Tunisiens à profiter des opportunités offertes par le numérique. Pour cela, il a mis en place une plateforme de formation en ligne.
Ahmed Ben Bouzid (photo) est un entrepreneur tunisien qui utilise le numérique pour répondre aux besoins de la population. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Opus Lab, une entreprise spécialisée dans la formation des jeunes aux compétences numériques.
Fondée en 2021, Opus Lab est une école numérique qui a pour mission de transmettre aux étudiants des connaissances approfondies dans les compétences numériques les plus recherchées. L’entreprise emploie des formateurs experts, garants d’une formation de qualité pour permettre aux apprenants de réussir dans un monde toujours plus digitalisé.
Opus Lab propose des formations en développement web, design graphique, langages de programmation (notamment Python), ainsi qu’en conception d’interfaces utilisateur avec React JS et design UI/UX (interface et expérience utilisateur). À l’issue de chaque formation, l’école délivre des certificats à ses étudiants.
Opus Lab propose aussi un service appelé Opus Business pour les entreprises. A travers ce service, la start-up offre des programmes spécifiques aux besoins et aux objectifs des entreprises en compétences numériques.
Ahmed Ben Bouzid est diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Tunis (ESC Tunis) où il a obtenu en 2018 une licence en banques et institutions financières. Dans la même école, il a obtenu en 2020 un master en gestion de la relation client.
Avant de fonder Opus Lab, Ahmed Ben Bouzid a travaillé entre 2017 et 2020 chez Tunisian Youth Marketers (TYM), un cabinet de conseil spécialisé en marketing, où il a occupé plusieurs postes. Il y a successivement été trésorier, responsable des ressources humaines et président.
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Son objectif est de faciliter l’apprentissage pour tous les apprenants en Egypte et elle utilise la technologie pour y parvenir. Elle a été récompensée par l’opérateur télécoms Orange pour son innovation.
Mariam Soliman (photo) est une entrepreneure technologique égyptienne engagée dans le développement du secteur éducatif en Afrique. Elle est la présidente-directrice générale de Learning Rockets, une entreprise spécialisée dans la création d’applications éducatives interactives et attrayantes.
Fondée en 2022, Learning Rockets vise à offrir une expérience d’apprentissage ludique et interactive aux élèves de tout âge. « Chez Learning Rockets, nous pensons que l’éducation doit être accessible à tous, et nous nous engageons à faire de cet objectif une réalité », déclare l’entrepreneure.
L’une des applications phares de l’entreprise, Bee Degree, facilite l’apprentissage de l’anglais en permettant d’écouter, de lire, de parler et d’écrire plus facilement. Elle propose des vidéos captivantes, des jeux pour mettre en pratique les notions acquises, ainsi que des chansons. L’application est adaptée aussi bien aux enseignants, qu’aux parents et aux élèves, à l’école ou à la maison. Elle offre également des devoirs, des quiz et des tests pour évaluer les progrès des apprenants.
En septembre 2024, Learning Rockets a remporté le premier prix lors de la 14ᵉ édition de l'Orange Social Venture Prize en Egypte.
Avant de fonder Learning Rockets, elle a travaillé de 2009 à 2010 comme coordinatrice du service client et des conférences chez Misr Travel, une agence de voyages nationale agréée. De 2011 à 2012, elle a occupé le poste d’administratrice à la Chambre de commerce américaine en Egypte.
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Encourager la participation des femmes dans les secteurs technologiques est aujourd’hui crucial. Pour répondre à ce défi, une Sud-Africaine s’investit dans la formation des femmes aux compétences technologiques.
Zandile Mkwanazi (photo) est une entrepreneure sud-africaine et une avocate passionnée par la promotion des femmes dans la technologie. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de GirlCode Group, une organisation à but non lucratif qui a pour objectif d’autonomiser les femmes grâce à la technologie.
Fondée en 2014 sous la forme d’un hackathon, l’entreprise sociale GirlCode s’est donnée pour mission de former 10 millions de femmes et de filles aux compétences technologiques d’ici 2030. L’objectif est de réduire les inégalités et de combler le fossé entre les sexes dans le secteur technologique. À ce jour, plus de 76 000 étudiantes ont déjà bénéficié des programmes de GirlCode.
En 2020, Zandile Mkwanazi a également fondé GirlCode Talent, une start-up dont elle est la PDG. Cette entreprise utilise l’intelligence artificielle pour mettre en relation les femmes avec des employeurs, offrant ainsi une plateforme dédiée à l’emploi des femmes dans la technologie en Afrique. La mission de GirlCode Talent est de faciliter l’accès à des opportunités professionnelles pour les femmes tout en aidant les entreprises à attirer, développer et retenir les talents féminins.
Zandile Mkwanazi est titulaire d’un bachelor en mathématiques computationnelles et appliquées obtenu en 2011 à l’université de Witwatersrand. En 2020, elle participe à un programme d’entrepreneuriat social à la Gordon Institute of Business Science (GIBS) en Afrique du Sud.
Son engagement et ses réalisations lui ont valu plusieurs distinctions. En 2020, elle a été classée parmi les 200 meilleurs jeunes Sud-Africains par le Mail & Guardian. En 2021, elle a reçu le titre d’entrepreneure sociale de l’année aux Santam Woman of the Future Awards. En 2023, elle a été nommée parmi les dix femmes les plus influentes par l’opérateur de télécommunications Telkom et a remporté le prix de la Digital Woman de l’année aux GovTech Awards.
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L’innovation et la technologie occupent une place centrale dans la transformation de nombreux secteurs. En Afrique du Sud, un entrepreneur se distingue en apportant des solutions adaptées aux divers acteurs de la chaîne d’approvisionnement des produits agricoles frais.
Greg Whitaker (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Agrigate One Ltd, une start-up qui a pour objectif de simplifier le commerce des produits frais.
Créée en 2019, Agrigate One Ltd utilise la technologie pour améliorer la connectivité et la rentabilité dans le secteur agricole. La start-up propose une plateforme qui numérise et automatise la chaîne d’approvisionnement des denrées périssables.
Pour les fournisseurs, Agrigate One Ltd offre une visibilité complète sur les transactions, les stocks, les tendances du marché et la chaîne d’approvisionnement. Grâce à l’automatisation des documents, la traçabilité et la planification des besoins avant et pendant la saison agricole, la start-up optimise les opérations et facilite la prise de décision.
Les acheteurs bénéficient d’un accès à un approvisionnement mondial, tandis que les prestataires de services agricoles profitent d’outils pour simplifier les processus d’exportation et automatiser les tâches administratives, réduisant ainsi le travail manuel et garantissant des opérations plus fluides.
Greg Whitaker est diplômé de la Stellenbosch University où il a obtenu un bachelor en commerce. Il est aussi titulaire d’un diplôme en comptabilité de gestion délivré en 2016 par The Chartered Institute of Management Accountants.
En outre, il est membre d’OPUS, une communauté regroupant des entrepreneurs, fondateurs et créateurs d’entreprise. Avant de lancer Agrigate One Ltd, Greg Whitaker a travaillé chez DSV, une société de transport et logistique, où il a rejoint en 2012 l’équipe de soutien stratégique auprès du président pour l’Afrique.
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Il souhaite participer activement au développement de l’économie numérique au Gabon. Dans cette optique, il soutient les projets technologiques et forme les jeunes aux compétences numériques variées.
Simplice Mve Asseko (photo) est un expert gabonais en gestion de projets numériques et un coordinateur informatique. Il est le fondateur et le directeur général de Cyberschool Entrepreneuriat, un incubateur dédié aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Fondé en 2010, Cyberschool Entrepreneuriat met les technologies au service de l’entrepreneuriat et accompagne les jeunes dans la concrétisation de leurs projets. L’incubateur propose des programmes de formation et d’accompagnement, ainsi que des séminaires spécialisés sur la création de business plans. Pour faciliter le suivi des projets, l’application Business Booster a été développée.
L’incubateur organise régulièrement des déjeuners numériques qui rassemblent des professionnels de l’informatique. Il propose également des ateliers de formation en programmation, développement de logiciels et gestion de projets informatiques, destinés aux jeunes et aux professionnels.
Simplice Mve Asseko travaille aussi comme coordinateur informatique chez le constructeur automobile Renault Group en France. Il est diplômé de l’école de sciences, d’ingénierie, d’économie et de gestion, CY Tech, où il a obtenu en 2012 un master en gestion de projets informatiques.
Il a travaillé entre 2017 et 2018 sur plusieurs projets pour ENGIE Home Services, une entreprise spécialisée dans les systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation. En 2021, il a occupé les fonctions de coach agile et directeur de produit à l’Office national de l’emploi.
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Expert en commerce international, il s’est tourné vers l’entrepreneuriat en proposant des solutions d’e-mobilité. Son objectif est d’aider les chauffeurs de taxi à augmenter leurs revenus.
Serge Itjo (photo) est un entrepreneur camerounais diplômé en commerce. Il est le fondateur et le président-directeur général de Klandoo, une start-up technologique spécialisée dans la réservation de taxis.
Klandoo a lancé en 2023 une plateforme numérique de mobilité permettant à ses utilisateurs de commander un chauffeur professionnel. Grâce à une technologie de géolocalisation, l’application met en relation les utilisateurs avec des chauffeurs de taxi à proximité.
Pour les chauffeurs partenaires de la start-up, l’application offre un accès à une large clientèle. Ils travaillent à leur compte et ne reversent que 20 % de leurs revenus à Klandoo. La start-up veille aussi à la sécurité en soumettant régulièrement les véhicules à des visites techniques. En cas d’accident ou d’agression, les chauffeurs et les passagers sont pris en charge par des hôpitaux partenaires.
« Les chauffeurs de courses sont disponibles 24h sur 24 et 7j sur 7. Cependant, pour tous les déplacements : business, tourisme, shopping, conférence, congrès, aéroport, soirée privée, mariage, événements, il est important de réserver un jour ou un an à l’avance », explique le Camerounais.
En parallèle, Serge Itjo occupe le poste d’administrateur de projet chez Air Liquide, une société spécialisée dans les gaz, les technologies et les services pour l’industrie et la santé. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en commerce international obtenu en 2002 à l’Ecole supérieure de commerce international (ESCI) en France.
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Entrepreneur spécialisé dans la technologie et la finance, il dirige deux entreprises qu’il a fondées. Son travail novateur lui a valu de nombreuses récompenses et distinctions pour ses solutions innovantes.
Muriuki Collins (photo) est un informaticien et entrepreneur technologique kényan, reconnu pour son expertise et ses contributions au secteur des finances en Afrique. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Terra, une entreprise offrant des services innovants de portefeuilles numériques.
Fondée en 2012 par Muriuki Collins et Martin Nyaga, Terra permet aux entreprises africaines de réaliser leurs ambitions financières grâce à une plateforme qui centralise et simplifie l’accès à divers services financiers. En intégrant des fonctionnalités telles que les paiements, les prêts et la vérification d’identité (KYC), Terra propose une solution unique pour la gestion et le déploiement des portefeuilles numériques sur le continent.
Aujourd’hui, Terra est active dans plus de 25 pays et gère déjà plus de 5 millions de portefeuilles mobiles. Parmi ses principaux clients figurent la Kenya Tea Development Agency, qui représente au moins 650 000 agriculteurs, ainsi que Food for Education, une plateforme mobile soutenant un million d’écoliers.
En parallèle, Muriuki Collins a fondé en 2017 SwypePay, dont il est le président-directeur général. La start-up est dédiée à l’automatisation des opérations commerciales pour les petites et moyennes entreprises en Afrique, facilitant ainsi leur croissance et leur développement.
Le Kényan est diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology où il a obtenu en 2013 un bachelor en technologie des systèmes informatiques. Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 chez Novel Technologies EA Ltd où il était ingénieur système. De 2014 à 2019, il a travaillé comme consultant fintech pour la Kenya Tea Development Agency.
En 2023, Muriuki Collins a été classé parmi les « Top 40 Under 40 » du Business Daily, qui recense les personnalités influentes et progressistes ayant marqué les affaires au Kenya. Il a également été reconnu par The Founder Africa comme l’un des entrepreneurs les plus prometteurs du continent.
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