Diplômé en informatique et passionné par l’intelligence artificielle, il aspire à rendre l’éducation plus accessible en Afrique. Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses réalisations.
George Boateng (photo) est un informaticien, ingénieur, éducateur et entrepreneur social ghanéen. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kwame AI, une start-up technologique visant à démocratiser l’enseignement des sciences et technologies en Afrique.
Fondée en 2022, Kwame AI (anciennement SuaCode.ai) est spécialisée en intelligence artificielle (IA). La start-up aide les apprenants, éducateurs, chercheurs et juristes à améliorer leurs performances et leur productivité. Elle propose EsqAI, un assistant juridique basé sur l’IA.
EsqAI est accessible via une application web et permet aux avocats et aux étudiants en droit des pays du Commonwealth de faire des recherches juridiques. Cet assistant combine la recherche sémantique et l’IA générative pour répondre instantanément aux questions des utilisateurs grâce à sa base de données et aux contenus qu’il agrège.
George Boateng est également conférencier à l’ETH Zurich, une université suisse reconnue pour son expertise en sciences et technologies. Avant Kwame AI, il a cofondé en 2014 la Nsesa Foundation, une organisation à but non lucratif promouvant l’innovation au Ghana, dont il a été président jusqu’en 2022.
George Boateng est diplômé du Dartmouth College aux Etats-Unis, où il a obtenu un bachelor en informatique en 2016. Il est aussi titulaire d’un master en ingénierie informatique de la Thayer School of Engineering at Dartmouth (2017) et d’un doctorat en apprentissage automatique obtenu à l’ETH Zurich en 2022.
En 2015, il a été ingénieur logiciel stagiaire chez Sapho, une entreprise américaine de logiciels, et en 2021, il a rejoint Amazon comme scientifique appliqué. Lors de son stage dans l’équipe Alexa Edge ML, il a travaillé sur la détection multimodale du sarcasme pour Alexa AI.
Son parcours a été reconnu à plusieurs reprises. En 2021, George Boateng a été nommé parmi les 35 innovateurs de moins de 35 ans par la MIT Technology Review. En 2022, il a été classé parmi les « Nouveaux Créateurs » d’IBM et en 2023, il figurait dans la liste des 30 under 30 de Forbes.
Melchior Koba
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Après plusieurs années d'expérience en France, elle revient en Afrique pour contribuer à son développement. Elle s'engage activement pour promouvoir l'inclusion des femmes dans le secteur de la technologie.
Longa Andrea Mbuyamba (photo) est une consultante en transformation digitale basée en Côte d’Ivoire. Elle est la fondatrice d’Abidjanaises In Tech, une organisation qui veut renforcer et promouvoir la participation des femmes dans le domaine du numérique en Côte d’Ivoire.
Créée en 2023, Abidjanaises In Tech a pour mission d’inspirer, de connecter et de doter les femmes de compétences pour se lancer dans le secteur technologique. Positionnée comme un club d’affaires, l’organisation aspire à bâtir le plus grand vivier d’expertes qualifiées en technologie.
« Notre objectif est de créer des opportunités, renforcer les compétences numériques et susciter des vocations tout en sensibilisant l’ensemble de notre écosystème. Nous sommes le reflet de la diversité et du dynamisme de la femme de toute provenance dans l'univers des STEM [sciences, technologies, ingénierie et mathématiques, Ndlr], et nous œuvrons avec détermination pour un avenir numérique durable plus inclusif et équilibré », explique l’organisation.
Le club organise des ateliers, des sessions de partage d’expériences et des programmes de mentorat pour développer les compétences techniques et en leadership de ses membres. Il valorise également les réussites de ses membres sur ses plateformes de communication. Actuellement, Abidjanaises In Tech compte plus de 280 membres, dont 38 % de professionnelles et 31 % d’entrepreneures et fondatrices de start-ups. En une année, l'organisation a généré plus d'une cinquantaine d’opportunités pour ses membres.
Avant de fonder Abidjanaises In Tech, Longa Andrea Mbuyamba a cofondé en 2018 Panafrican Stories, une plateforme destinée à celles et ceux qui s’intéressent au continent africain, avec pour objectif de renforcer les liens entre l'Afrique et sa diaspora.
Longa Andrea Mbuyamba est titulaire d’un certificat d’État en études politiques, spécialité intelligence économique, obtenu en 2014 à Sciences Po Aix, en France. Elle est aussi diplômée de l’IESEG School of Management, où elle a obtenu un master en sciences de gestion en 2017.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2014 chez Amplicon PR, une entreprise sud-africaine de communication, où elle occupait le poste d'assistante gestionnaire de comptes. En 2017, elle a travaillé comme assistante stagiaire en marketing, puis comme cheffe de projet chez Deloitte France. En 2018, elle a rejoint la société informatique Accenture en France en tant que consultante en transformation numérique. De 2021 à 2023, elle a été responsable de l’organisation et de la gestion du changement au sein du Groupe COFINA, une institution financière.
Melchior Koba
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Il utilise la technologie pour répondre aux besoins non satisfaits en Algérie. Il est à la tête de deux entreprises, dont l’une facilite l’accès aux expertises locales et internationales pour ceux qui en ont besoin.
Kheireddine Boulefa (photo) est un entrepreneur technologique algérien, fondateur et président-directeur général de Moustachir, une plateforme de conseil en ligne. Cette dernière permet aux utilisateurs de rencontrer et de bénéficier des conseils d’experts algériens de renom, actifs dans divers domaines, aussi bien au niveau national qu’international.
Fondée en 2022, Moustachir offre aux utilisateurs la possibilité d’échanger avec des spécialistes algériens de haut niveau dans des secteurs variés tels que l’économie, la finance, l’entrepreneuriat, l’import-export. Elle propose également des conseils techniques en développement et programmation de sites web et d’applications, intelligence artificielle, réseaux, cybersécurité, systèmes d’exploitation, analyse de données et robotique.
La plateforme propose aussi des consultations dans les domaines social, éducatif, linguistique, artistique et médiatique. Avec plus de 90 consultants, Moustachir fournit d’autres services, comme la domiciliation d’entreprises, des programmes de formation, et la location d’espaces de coworking.
En parallèle, Kheireddine Boulefa est aussi le président-directeur général de Yinvesti, une plateforme algérienne de financement participatif qui met en relation entrepreneurs et investisseurs. Avant Moustachir, il avait fondé EURL KHEIROTAXI, une plateforme de réservation de véhicules avec chauffeur (VTC), qu’il a dirigée jusqu’en 2022.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Kheireddine Boulefa a travaillé chez Oriflame SPO, une société de produits de beauté, où il est entré en 2013 en tant que directeur d’agence en Algérie. En 2017, il devient chef de projet chez BlueGreen Business, un incubateur de start-up, poste qu’il a occupé jusqu’en 2022.
Melchior Koba
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Il cumule plus de 10 ans d’expérience dans les opérations industrielles et les projets de digitalisation. Il est à la tête d’une start-up qui utilise la technologie pour révolutionner le secteur agricole.
Amine Derj (photo) est un entrepreneur technologique marocain, cofondateur et président-directeur général de Jodoor, une start-up spécialisée dans la technologie agricole. Fondée en 2021, Jodoor vise à offrir à l'Afrique et au Moyen-Orient une infrastructure agricole solide, inclusive et durable pour préparer l'agriculture de demain.
L'entreprise propose des fermes hors-sol « clés en main » au Maroc et dans la région du Maghreb, utilisant une technologie permettant de réduire la consommation d'eau de 80 % et de produire sans pesticides, contribuant ainsi à une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Jodoor soutient les agriculteurs en leur offrant des solutions durables et en favorisant l'inclusion des femmes. Elle développe également des logiciels de gestion agricole et propose des services de conseil technique.
Amine Derj est aussi cofondateur et responsable des relations avec les entreprises pour l'EDHEC Social Impact and Innovation Club, une organisation créée en 2018 pour promouvoir l'impact social par l'innovation. L'organisation collabore avec divers acteurs sociaux pour accélérer des projets à forte valeur ajoutée sociale et environnementale.
Le Marocain est titulaire d’un diplôme d’ingénieur généraliste industriel obtenu en 2013 à l’Institut national des sciences appliquées Centre Val de Loire. Il est titulaire de la SKEMA Business School où il a obtenu en 2014 un master en management de projet et programme. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2019 à l’EDHEC Business School en France.
Pour acquérir de l’expérience, Amine Derj a rejoint, en 2013, Iveco, une société de mobilité, où il a travaillé comme ingénieur de projet industriel. En 2014, il a rejoint TE Connectivity, une entreprise de technologie industrielle, où il a occupé le poste d'analyste de la chaîne d'approvisionnement pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Entre 2021 et 2024, il a travaillé comme responsable de la transformation numérique pour Infomineo, une société spécialisée dans l'externalisation d’activités telles que la recherche, l'analyse, la conception et les services linguistiques.
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Il s’engage à autonomiser la jeunesse africaine en lui offrant les outils et les conseils nécessaires pour atteindre son plein potentiel. Grâce à la technologie, il a déjà pu toucher des milliers de jeunes à travers le continent.
Patrick Ngounou (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Student’s Mag, une start-up qui vise à améliorer l’accès à l’éducation et à l’emploi en Afrique. Originaire du Cameroun, il aspire à faire de cette entreprise le partenaire incontournable des étudiants africains.
En 2008, Student’s Mag n’était qu’un annuaire de 152 pages, répertoriant les offres de formation au Cameroun. Au fil des années, la demande des parents pour des informations éducatives a fortement augmenté, ce qui a poussé Patrick Ngounou et son équipe à imaginer une solution plus pérenne. C’est ainsi qu’est née la start-up Student’s Mag en 2023.
Aujourd’hui, grâce à la technologie, Student’s Mag connecte talents, experts, institutions académiques et entreprises dans toute l’Afrique. La plateforme démocratise l’accès à l’information et accompagne les jeunes dans leur parcours éducatif et professionnel, avec une offre complète d’orientation scolaire et professionnelle adaptée aux besoins des étudiants africains. Elle propose un éventail de services pour guider les étudiants dans leurs choix de formation et faciliter leur insertion sur le marché de l’emploi.
Les jeunes utilisateurs de la plateforme peuvent accéder à des répertoires numériques d’universités, à un portail d’emploi doté d’une intelligence artificielle, ainsi qu’à des offres de bourses dans des établissements partenaires. Les universités, centres de formation et entreprises peuvent également se promouvoir via ces plateformes.
« Depuis notre lancement, plus de 2000 étudiants ont déjà bénéficié de nos services et ont pu trouver des orientations et des ressources précieuses pour leur parcours académique et professionnel. Cet impact direct sur la vie des jeunes Africains est la plus grande récompense de notre travail », déclare Patrick Ngounou à We Are Tech Afrique. La start-up a déjà sensibilisé plus de 4000 jeunes et référence 1400 établissements à travers le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon et le Togo.
Patrick Ngounou possède aussi une solide expérience dans la mobilité internationale et l’entrepreneuriat. En 2006, après trois ans en tant que consultant junior en mobilité internationale, il fonde Advisers Agency, un cabinet spécialisé dans l’accompagnement des étudiants africains souhaitant étudier à l’étranger. En 2012, il diversifie ses activités en lançant Advisers Services Sarl, une entreprise de transport de marchandises qui a travaillé notamment pour des sociétés comme Guinness, Bolloré et Fobert Centrafrique.
Après avoir obtenu son baccalauréat, Patrick Ngounou a étudié les mathématiques pendant un an à l’université de Yaoundé 1. En 2003, il rejoint le Cambridge International College où il décroche en 2006 un diplôme d’études supérieures en finance. Il est actuellement inscrit au Global International MBA en entrepreneuriat d’impact de l’université catholique du Sacré-Cœur de Milan.
Membre actif de la Jeune chambre internationale (JCI), Patrick Ngounou a obtenu la troisième place au Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2024, au Cameroun.
Melchior Koba
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Il souhaite transformer l’accès des petites entreprises aux capitaux et faciliter le financement de leurs activités. Il mise sur la technologie afin d’atteindre son objectif.
Luyanda Jafta (photo) est un expert en investissement et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de The People’s Fund (TPF), une société financière.
Fondée en 2017, TPF est une plateforme de financement participatif qui aide les entreprises à lever des fonds pour exécuter des commandes destinées au gouvernement ou à d’autres sociétés, en leur fournissant le capital nécessaire pour honorer leurs contrats. Cette plateforme permet également aux particuliers de soutenir la croissance de ces entreprises, tout en facilitant leur accès aux financements.
Luyanda Jafta est aussi le fondateur et PDG de The People’s Stokvel, une société sœur de TPF. Elle offre aux Sud-Africains l’opportunité d’investir dans de petites entreprises appartenant à des entrepreneurs noirs.
En parallèle, il est à la tête de Paybook, une entreprise fondée en 2012 spécialisée dans les réseaux sociaux. Paybook permet à ses abonnés de partager des campagnes de marques sur leurs profils, leur offrant ainsi des gains basés sur le nombre de visiteurs uniques, les leads, ou les commissions sur les ventes générées pour les marques.
Entrepreneur en série, Luyanda Jafta a également fondé Whole In One en 2010, un journal destiné aux étudiants et aux jeunes. En 2016, il a cofondé Box A Veg, une entreprise de livraison de produits biologiques à domicile, qui offre aux petits agriculteurs un revenu stable et aux Sud-Africains un moyen pratique de consommer des produits sains.
Luyanda Jafta est diplômé de l’université de Witwatersrand où il a obtenu en 2011 un bachelor en économie, assurance et investissement.
Melchior Koba
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Entrepreneure en République démocratique du Congo (RDC), elle est l’une des figures clés de l’écosystème technologique et entrepreneurial du pays. Son travail lui a valu plusieurs prix et distinctions.
Medi Kebantima (photo) est une ingénieure en télécommunications et une entrepreneure technologique congolaise. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’INNOV SARLU, une entreprise informatique.
INNOV SARLU est une entreprise qui gère des projets d’ingénierie et d’innovations technologiques. Elle offre des formations en technologie et des services en domotique, robotique, intelligence artificielle et informatique. Parmi ses produits phares figure Kisi App, une solution numérique dédiée à la santé.
Kisi App est une technologie qui utilise l’intelligence artificielle pour vérifier l’authenticité des médicaments. Elle comprend un dispositif électronique capable d’effectuer une analyse moléculaire des médicaments, dont les résultats sont transmis sur une application dédiée. La solution est principalement conçue pour les pharmacies, les laboratoires, les services douaniers et les inspecteurs de contrôle pharmaceutique.
En dehors de Kisi App, Medi Kebantima a également lancé le programme Jeuneuriat, qui vise à encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes Congolais à travers un apprentissage ludique et créatif.
La Congolaise est titulaire d’un diplôme d’ingénierie des télécommunications obtenu en 2018 à l’Institut supérieur des techniques appliquées à Kinshasa en RDC. Elle poursuit actuellement un master en cybersécurité à la Paris School of Technology & Business.
En 2022, elle a remporté le premier prix Citypreneurs, décerné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle est aussi lauréate du Challenge Startupper de l’année 2022 de TotalEnergies pour la meilleure idée de projet d’entreprise. Enfin, elle figure dans le Palmarès des « 50 femmes qui inspirent » en 2024, dans la catégorie sciences et nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Melchior Koba
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Il aspire à créer un monde où chacun peut avoir accès aux services technologiques et bénéficier d'un univers d'opportunités. Il offre aux Congolais des services de maintenance informatique.
Erickson Kayembe (photo) est un programmeur informatique et un entrepreneur technologique congolais. Il est le président-directeur général de Lisungi-Tech, une start-up qui offre un ensemble de services pour répondre aux besoins technologiques de ses clients.
Fondée en 2023, Lisungi-Tech fournit aux Congolais une assistance à domicile pour leurs appareils et équipements technologiques. Grâce à une équipe de techniciens qualifiés et expérimentés, la start-up résout divers problèmes, allant des pannes matérielles aux soucis logiciels, en passant par les difficultés de connexion Internet.
« Notre entreprise a été créée en réponse à un besoin croissant de soutien technologique chez les personnes âgées. Nous comprenons que la technologie évolue rapidement et qu'il peut être difficile de suivre le rythme des dernières avancées. C'est pourquoi nous sommes là pour vous accompagner et vous simplifier la technologie », déclare l’entreprise.
Lisungi-Tech va au domicile des clients pour évaluer leurs problèmes technologiques et les résoudre sur place. Elle propose également des services de formation personnalisée pour aider les Congolais à utiliser efficacement leurs produits technologiques.
Parallèlement, Erickson Kayembe est le président-directeur général du groupe Congo-Spotlight. Cette dernière révèle les talents et entrepreneurs congolais qui, selon elle, méritent d’être reconnus.
Etudiant en gestion de projet web à la Leadership Academia University, Erickson Kayembe est aussi le fondateur de Vision-X Corp en République démocratique du Congo (RDC). Lancée en 2020, Vision-X Corp est une start-up spécialisée dans le développement web, aidant les entreprises, agences et organisations à numériser leurs services.
Melchior Koba
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Ingénieur logiciel, il cumule plusieurs années d’expérience acquise au sein de grandes organisations, notamment Mozilla. Devenu entrepreneur, il a déjà créé sa deuxième start-up.
Remy Muhire (photo) est un informaticien et un entrepreneur rwandais dans le domaine de la technologie. Il est cofondateur et président-directeur général de Pindo, une start-up fondée avec pour mission de faciliter l’accessibilité numérique, notamment pour les personnes ayant des compétences limitées en lecture ou en technologie.
Fondée en 2020 par Remy Muhire et Eugène Rwagasore, Pindo vise à transformer la communication en Afrique grâce à l’intelligence artificielle (IA) vocale. Leur technologie permet aux entreprises de toucher et d’engager des millions de personnes dans leur langue maternelle. La solution d’IA vocale de Pindo convertit les textes écrits en voix naturelle en kinyarwanda, swahili et luganda.
Remy Muhire est également membre de forLoop Africa, une communauté de développeurs de logiciels et de passionnés de la technologie à travers l’Afrique. Avant de lancer Pindo, il a cofondé Exuus Ltd en 2016, une société spécialisée dans le big data. Il y a occupé le poste de directeur technique jusqu’en 2018 et a siégé au conseil d’administration jusqu’en 2020.
Remy Muhire est un informaticien diplômé de l’université du Rwanda. Sa carrière professionnelle a commencé en 2012 chez Digital Creations, une agence créative, où il était ingénieur logiciel en chef. En 2014, il devient consultant senior en ingénierie logicielle chez Oxfam, une organisation à but non lucratif engagée dans la lutte contre la pauvreté.
En 2018, il rejoint Progate, une plateforme d’apprentissage du codage en ligne, où il est chargé de la gestion de la croissance et des communautés en Afrique. En 2020, il est recruté par la société éditrice de solution technologique Mozilla comme responsable communautaire spécialisé dans la technologie vocale, poste qu’il occupe jusqu’en 2022.
Melchior Koba
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Elle possède plus de 10 ans d’expérience en marketing numérique et en gestion de données. En tant qu’entrepreneure, elle aspire à aider les organisations à offrir les meilleurs services aux personnes défavorisées.
Sandra Awilli (photo) est une entrepreneure en série ougandaise. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de ShareCARD, une start-up qui met les technologies numériques au service des populations vulnérables en Afrique.
Fondée en 2022, ShareCARD vise à améliorer la réussite des projets de développement en fournissant des données en temps réel, des outils de suivi de la responsabilité et un service de cartographie d’impact. Sa plateforme permet aux utilisateurs de rationaliser leurs processus, d’optimiser leurs ressources et de prendre des décisions éclairées.
ShareCARD simplifie la collecte, la vérification et l’analyse des données, offrant aux organisations des informations actualisées sur l’accès des bénéficiaires à leurs programmes, ce qui facilite une réponse rapide aux besoins identifiés.
Avant ShareCARD, Sandra Awilli a fondé en 2016 Boldite Ltd, une agence de marketing numérique et de création qui aide les entreprises africaines à explorer de nouveaux marchés en ligne. En 2017, elle a lancé PADShare Uganda, une start-up technologique qui facilite l’accès aux produits d’hygiène menstruelle essentiels.
Sandra Awilli est titulaire d’un diplôme de formation aux médias sociaux obtenu en 2012 à la Kyambogo College School. Sa carrière a débuté en 2013 en tant que responsable du marketing numérique pour les marques de boissons Bell Lager et Smirnoff, ainsi que pour la Centenary Bank. Entre 2021 et 2022, elle a travaillé comme chef de projet pour Africa 118 en Ouganda, une entreprise canadienne spécialisée en marketing numérique, en conception de sites web et en services de données.
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Il possède plus de 25 ans d’expérience dans le développement de services numériques en Afrique. Ses solutions innovantes lui ont valu de nombreuses récompenses et distinctions, aussi bien sur le plan national qu’international.
Jil-Alexandre N’Dia (photo) est un entrepreneur ivoirien. En 1998, il fonde avec un ami, Daniel Ahouassa, Weblogy, une fintech et un groupe de média numérique qui s’est donné pour mission d’accélérer la transformation digitale en Afrique.
Weblogy fournit des services numériques, principalement en Afrique francophone, en créant des sites web, des applications mobiles et des campagnes de marketing en ligne qui apportent des avantages commerciaux aux entreprises et aux marques. L’entreprise s’est donné pour mission d’accompagner le développement des pays africains en intégrant les nouvelles technologies.
En plus de ses activités digitales, Weblogy propose des services de conseil et met à la disposition des start-up des espaces de travail pour les aider à développer leurs projets. En tant que fintech, l’entreprise s’engage également à promouvoir l’inclusion financière et à répondre aux besoins croissants de paiements rapides et sécurisés. Depuis 2016, elle offre des cartes prépayées VISA baptisées Abidjan.net.
Conçues en partenariat avec VISA et des banques, les cartes Abidjan.net sont des porte-monnaies électroniques rechargeables qui ne nécessitent pas de compte bancaire. Pour simplifier les paiements en ligne, Weblogy a aussi lancé une application appelée APAYM. Ce portail permet aux utilisateurs de gérer leurs cartes Abidjan.net ainsi que d’autres cartes bancaires nationales et internationales.
A ce jour, Weblogy a réalisé plus de 3000 projets web et mobiles pour un portefeuille de plus de 700 clients à l’international. Elle dispose d’un réseau publicitaire indépendant couvrant 48 pays, avec plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois, et est présente dans 11 pays grâce à six bureaux et six représentations commerciales.
Jil-Alexandre N’Dia est aussi le président de l’organisation non gouvernementale J’aime Jacqueville, qui œuvre pour l’inclusion financière en milieu rural, la vulgarisation des nouvelles technologies et la promotion de la santé et du bien-être. Par ailleurs, il occupe la fonction de vice-président de la Fondation Kaydan. Cette dernière, initiée par plusieurs entrepreneurs ivoiriens, vise à contribuer au développement d’une véritable culture entrepreneuriale en Afrique, et plus particulièrement en Côte d’Ivoire.
Jil-Alexandre N’Dia est titulaire d’un bachelor en gestion des systèmes d’information obtenu en 1999 à l’Indiana University Bloomington. Il a été honoré en 2013 par le prix d’excellence de l’entrepreneuriat jeune décerné par le président de la République ivoirienne et a reçu en 2019 le second prix d’excellence pour le développement de la communication.
Il est également officier de l’Ordre national de Côte d’Ivoire et officier de l’Ordre du Mérite ivoirien. En 2021, il a remporté le prix de la meilleure fintech d’Afrique francophone, décerné par Global Technology Partners, une entreprise spécialisée dans le traitement des paiements prépayés, en partenariat avec Visa. En 2022, Jil-Alexandre N’Dia a été élevé au rang de commandeur de l’Ordre du mérite des postes et télécommunications de Côte d’Ivoire.
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Ingénieur logiciel de formation, il a acquis une solide expérience en travaillant dans des entreprises fintech. Aujourd’hui entrepreneur, il développe des solutions technologiques pour répondre aux besoins des start-up du secteur financier.
Serigne Bassirou Diaby (photo) est un entrepreneur technologique sénégalais spécialisé dans la finance. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’ALAL Sénégal, une start-up qui propose ses services aux entreprises de technologies financières.
Fondée en 2023, ALAL Sénégal propose une plateforme API (interface de programmation d’applications) destinée aux start-up fintech d’Afrique francophone. Cette plateforme permet aux entreprises d’intégrer diverses fonctionnalités financières à leurs produits, telles que le lancement de programmes de cartes personnalisées, l’utilisation de terminaux de paiement (TPE), ainsi que des solutions de paiement par mobile money et comptes bancaires.
La start-up met à disposition une suite d’API et de widgets facilitant l’émission de cartes prépayées sans nécessité de collaboration avec une banque partenaire ni de certification PCI DSS (une norme mondiale en sécurité des paiements). Actuellement, ALAL Sénégal collabore avec 20 partenaires et couvre plusieurs pays d’Afrique francophone.
Serigne Bassirou Diaby est diplômé de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. Il y a obtenu un bachelor en informatique en 2019 et un master en intelligence artificielle et business intelligence en 2020.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2018 chez Oolu, une entreprise d’énergie durable et de services financiers en Afrique de l’Ouest, où il occupait le poste d’ingénieur logiciel. En 2021, il a rejoint la fintech PayDunya, également en tant qu’ingénieur logiciel, avant d’être promu en 2022 au poste de directeur de l’innovation, rôle qu’il a exercé jusqu’en 2023.
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Entrepreneur en série, il a déjà fondé trois entreprises dans le secteur des sciences et de la technologie. Sa dernière start-up vise à simplifier les processus de paiement pour les entreprises.
Mohamed Abdelmottaleb (photo) est un entrepreneur en série égyptien. Il est l’associé-gérant et le fondateur de XPay, une société de technologie financière qui propose des solutions de transformation numérique en mettant l’accent sur l’autonomisation financière.
Fondée en 2018, XPay vise à améliorer la qualité de vie en proposant une gamme de solutions pour optimiser la gestion financière. Elle permet aux entreprises de gérer tous types de paiements, en offrant diverses options de transaction et un contrôle total via un tableau de bord unique.
Pour les organisateurs d’événements, XPay simplifie également la gestion de bout en bout, de la création de l’événement à la vente de billets, et propose des liens de paiement uniques pour faciliter les transactions. Sa passerelle de paiement innovante s’adapte aux entreprises de toutes tailles, facilitant un processus de paiement simplifié pour les opérations en ligne.
Avant de fonder XPay, Mohamed Abdelmottaleb a lancé SabryCorp Ltd en 2006, une entreprise dédiée à l’amélioration des conditions de vie dans les pays en développement par la science et l’innovation. En 2011, il a cofondé Trendak, une société spécialisée dans l’analyse de données et l’intelligence artificielle.
Mohamed Abdelmottaleb est diplômé de l’Ain Shams University où il a obtenu en 1997 un bachelor en chimie. Il est titulaire d’un doctorat en nanotechnologie obtenu en 2002 à KU Leuven, une université belge pluridisciplinaire axée sur la recherche.
En 2004, il a intégré l’université de technologie de Chemnitz en Allemagne en tant que chercheur principal, et en 2009, il est devenu professeur adjoint à l’université du Nil en Egypte. A cette occasion, il a fondé le Centre de nanotechnologie et a dirigé pendant cinq ans le programme de maîtrise en nanotechnologie de l’université.
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Passionné par l’entrepreneuriat, il met la technologie au service des agriculteurs pour les aider à développer leurs activités. Il offre également aux communautés la possibilité d’investir dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage.
Ntuthuko Shezi (photo) est un entrepreneur en série sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Livestock Wealth, une société technologique de financement pour les fermiers.
Fondée en 2015, Livestock Wealth propose une plateforme numérique permettant de mettre en relation des investisseurs potentiels avec des agriculteurs agréés possédant des vaches, des arbres de macadamia ou des terres agricoles. La start-up facilite la conclusion des accords en garantissant transparence et confiance entre toutes les parties.
Livestock Wealth recrute ainsi des agriculteurs qualifiés, qui, grâce au capital investi, gèrent les actifs des investisseurs pour atteindre les rendements escomptés. Ce modèle permet aux clients de la plateforme d’investir dans des actifs tangibles et durables.
En 2020, l’entreprise a lancé le Farmers Club Meat Box, un service de commerce électronique permettant aux clients d’acheter du bœuf nourri à l’herbe, accessible via sa plateforme en ligne.
Avant de créer Livestock Wealth, Ntuthuko Shezi a cofondé Imfundo en 2003, où il a occupé le poste de directeur général jusqu’en 2007. Imfundo était une école de mathématiques et de sciences offrant un enseignement complémentaire aux élèves des quartiers d’Alexandra et de Soweto le samedi.
Ntuthuko Shezi est diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2001 un bachelor en électromécanique. Sa carrière professionnelle a commencé en 2002 chez Accenture, une société mondiale de gestion et de technologie, en tant que consultant en stratégie.
En 2006, il devient le directeur général de Scratch Mobile, entreprise aéroportuaire de découpage de panneaux et de peinture par pulvérisation. Entre 2014 et 2016, il travaille comme gestionnaire de programme chez Connectivity, Entrepreneurship, Energy and Education for Entrepreneurship (CE3), qui veut catalyser l’activité économique locale en Afrique du Sud.
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