Au cœur de Kinshasa, en République démocratique du Congo, se trouve un centre d’innovation numérique connu sous le nom de Lumumba Lab. Il s’engage à combler la fracture numérique et à favoriser l’innovation en Afrique.
Lumumba Lab, ou LLab, est un lieu culturel, citoyen et de médiation numérique situé à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Créé en 2012 par Filip Kabeya et Idriss Mangaya et dirigé par ce dernier, ce laboratoire d’innovation s’est donné la mission de lutter contre la fracture numérique et de permettre aux Congolais de trouver ou de créer du travail grâce au numérique.
Le LLab propose des activités et des programmes variés autour de l’usage et de la fabrication des outils numériques, avec une attention particulière portée aux femmes, aux personnes vivant avec un handicap et aux habitants des territoires marginalisés. Parmi ces activités, on peut citer La Mine, un programme de formation, destiné aux femmes, pour acquérir des compétences numériques en vue de créer une entreprise ou d’exercer un métier.
Handihack est un autre programme du centre. Il vise à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées grâce à des formations axées sur le numérique. La Villa Digitale, quant à elle, est un espace collaboratif qui encourage l’innovation citoyenne dans une communauté donnée et s’engage dans des actions durables pour soutenir ses initiatives.
Chaque année, il touche la vie de plus de 6 000 personnes, organise au moins 30 formations. En 2019, il a organisé les Lumumba Lab Tech Awards pour encourager les champions qui ont marqué l’écosystème numérique en République démocratique du Congo.
Le LLab s’inspire de la phrase de Patrice Lumumba, héros national congolais, qui disait dans sa dernière lettre à son épouse « qu'un jour, l’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité ». Le LLab veut ainsi contribuer à écrire l’histoire du numérique en Afrique, en mettant en avant les innovations qui ont un impact social et en s’inscrivant dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD).
Melchior Koba
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Il est un développeur de logiciels expérimenté qui a fait ses preuves dans plusieurs entreprises. Sa société Comparoshop utilise l’IA pour optimiser les services d’e-commerce au Cameroun et en Afrique.
Didier Tagne (photo) est cofondateur de Comparoshop, une entreprise qui utilise l’intelligence artificielle pour améliorer l’e-commerce en Afrique. Il est né au Cameroun et a commencé ses études supérieures en 2018 à l’université de Douala en informatique avant d’abandonner pour se consacrer pleinement à sa passion : le codage.
En 2022, il lance le projet de Comparoshop et propose des solutions business to business (b2b) et business to consumer (b2c). Pour les consommateurs, l’entreprise a développé un moteur de recherche pour organiser les sites web spécialisés dans le commerce électronique. Son objectif est de faciliter l’accès aux informations sur les produits et les services disponibles en ligne, en permettant aux utilisateurs de comparer les prix, les caractéristiques et les avis des clients. La solution n’est disponible qu’au Cameroun et en Algérie pour le moment.
Aux e-commerçants, Comparoshop offre la possibilité de disposer d’un site de vente prêt à l’emploi. Elle leur permet d’automatiser la mise en ligne des catalogues produits, d’améliorer l’expérience utilisateur et le taux de conversion du panier d’achats, de suivre les tendances du marché et la concurrence en temps réel. Elle aide aussi les marchands à mener des campagnes marketing en utilisant une approche de ciblage.
Actuellement, Didier Tagne est le spécialiste en grattage de données de la société de cybersécurité égyptienne Buguard, un développeur de logiciels de la structure financière camerounaise Malea Investment et du SAMU ATC. Son parcours professionnel a commencé en 2020 chez Net Africa SARL, une entreprise informatique, où il a été développeur full-stack jusqu’en 2022.
Il a aussi travaillé à distance pour plusieurs autres sociétés. Il a notamment été développeur web Python pour des entreprises telles que HBC (2021-2022), une société qui fournit des services aux entreprises tels que la gestion des ressources humaines, et Cyberzone (2021), une start-up de cybersécurité. D’août 2022 à janvier 2023, il a été un développeur web de l’agence numérique FBK-COMPANY au Cameroun.
Bénéficiaire du programme Africa by IncubMe en 2022, Didier Tagne a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux. Toujours en 2022, il a été lauréat du Douala Hackathon organisé par KELMASS SARL, du TechStars AI émis par l’African Artificial Intelligence Society et du Cybersecurity Challenge de QuickDo Canada.
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Fondé par une équipe de passionnés, iRise Hub est le premier espace de travail collaboratif de Mogadiscio, en Somalie. Avec Abdihakim Ainte, président-directeur général, à sa tête, le centre veut devenir le premier hub d’échange d’idées et de solutions nouvelles susceptibles de créer un écosystème durable pour la Somalie et au-delà.
Depuis sa création en 2016, iRise Hub a mis en place une série d’initiatives visant à renforcer et à construire un écosystème local durable. Ces initiatives vont de la gouvernance locale à l’école de codage Rise Academy, qui vise à investir dans la prochaine génération d’ingénieurs logiciels. Chaque initiative offre une solution unique qui allie innovation et impact social.
iRise Hub a pour mission principale d’accroître l’accès à l’information en utilisant la technologie et l’innovation. Il travaille avec tous les acteurs de la communauté, quelle que soit leur condition économique ou sociale. Il adopte une approche de personne à personne et construit un partenariat. Il conçoit ensuite des programmes personnalisés qui permettent à chaque start-up de se lancer immédiatement sur le marché.
Parmi les initiatives du centre, on distingue le Mogadishu Tech Summit, un événement annuel qui a pour but de mettre en valeur les talents locaux dans le domaine de la technologie et de reconnaître les mérites de la technologie.
Le Kobciye Program est également une initiative du centre. Il s’agit d’un programme de mentorat de 10 semaines conçu pour les idées d’entreprise ou les start-up en phase de démarrage. Son but est d’aider ces dernières à lancer leur entreprise et à gagner en traction grâce à l’engagement profond d’un mentor, à des cycles d’itération rapides et à la préparation à la collecte de fonds.
En matière de réalisation, iRise Hub a rendu autonome plus de 3 000 jeunes, a incubé plus de 100 entrepreneurs, a organisé plus de 50 événements et plus de 10 programmes, et a impacté plus de 150 start-up.
Il a su rallier à sa cause l’UNFPA, Liquid Intelligent Technologies, le ministère somalien de l’Education, de la Culture et des Etudes supérieures, Funzi et SOS Children’s Villages Somalia.
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Elle a plus de 20 ans d’expérience dans les domaines des technologies de l’information et de la sécurité de l’information. Elle met son expérience au service de l’Afrique en aidant les organisations à protéger leurs données contre les cyberattaques.
Betsy Mugo Bevilacqua (photo) est une cofondatrice et la responsable de la stratégie commerciale de Tabiri Analytics, une entreprise de cybersécurité basée au Rwanda. Née au Kenya, elle a déménagé aux Etats-Unis pour poursuivre ses études supérieures. Elle a obtenu un bachelor en systèmes d’information et une maîtrise en administration des affaires au Canisius College (université).
En 2018, elle a cofondé Tabiri Analytics avec Edwin Kairu, Victor Kagimu et Savannah Kadima. La société vise à fournir une surveillance abordable et efficace de la cybersécurité pour les organisations des marchés mal desservis, notamment en Afrique. Elle utilise des capteurs matériels, des agents logiciels libres et le cloud computing pour détecter et répondre rapidement aux menaces cybernétiques qui pourraient autrement être ignorées par le personnel informatique concentré sur d’autres tâches.
Evaluate your organizations` data protection framework with an assessment. Get started here: https://t.co/fn9WvEvuLZ #DataProtectionRegulation #CyberInAfrica #CyberSecurity pic.twitter.com/0RsG4nEXWJ
— Tabiri Analytics, Inc. (@tabirianalytics) January 24, 2022
En plus d’être une cofondatrice et la responsable de la stratégie commerciale chez Tabiri Analytics, Betsy Mugo Bevilacqua est, depuis janvier 2020, la vice-présidente de la sécurité de l’information chez Chainalysis Inc., une entreprise qui fournit des solutions d’analyse et d’enquête sur la blockchain aux gouvernements et aux institutions financières du monde entier.
Par ailleurs, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé pour l’entreprise de commerce en ligne eBay entre 2011 et 2014. Elle y a été la responsable de la gestion des risques liés à la sécurité de l’information. Elle a ensuite été embauchée par Facebook où elle a successivement occupé les postes de gestionnaire de la politique de sécurité de l’information et des risques et de chef des programmes et opérations de sécurité de l’information entre 2014 et 2018.
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Son parcours entrepreneurial témoigne de son engagement envers l’innovation sociale. Ses réalisations ont été reconnues au niveau national et international, faisant de lui une figure emblématique dans le domaine de l’entrepreneuriat social.
Kelvin Ogholi (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Cotrust Equity, une entreprise de finance et de crédit qui propose des plans de crédit uniques aux petites et moyennes entreprises rurales et périurbaines, bancarisées ou non, au Nigeria et en Afrique subsaharienne.
Originaire du Nigeria, Kelvin Ogholi a commencé son parcours académique à l’université d’Etat d’Abia où il a obtenu en 2012 un bachelor en statistiques. Il a ensuite suivi une formation à l’entrepreneuriat social et au développement communautaire entre 2015 et 2016 à l’université de Cambridge, en Angleterre.
En 2021, Kelvin Ogholi a cofondé Cotrust Equity avec ses partenaires Alero Sandra et James Okeiyi. L’entreprise évalue la solvabilité des clients et leur offre des solutions de crédit adaptées à leurs besoins et à leur culture. Cotrust Equity a pour objectif de donner à plus de 40 millions d’entreprises africaines les moyens financiers de développer leurs activités.
Avant Cotrust Equity, Kelvin Ogholi a cofondé AgroVie, dont il a été le PDG de 2017 à 2018 et membre non exécutif du conseil d’administration les trois années suivantes. AgroVie est une entreprise sociale qui recycle les déchets alimentaires des brasseries, des organisations de restauration et des exploitations agricoles pour les transformer en aliments pour animaux et en bio-engrais à faible coût.
Kelvin Ogholi est reconnu comme un jeune leader influent et innovant du continent africain. En 2015, il a été l’un des lauréats du Queens Young Leaders Award, faisant de lui l’un des jeunes visionnaires ayant un impact sur la vie dans les pays du Commonwealth. En 2020, son entreprise AgroVie a été l’une des 7 start-up finalistes du concours Elevator Pitch Contest organisé par UNITLIFE et Sight and Life.
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IncubMe est un acteur majeur de l’innovation en Algérie et en Afrique. Il contribue à la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique, diversifié et inclusif. Il accompagne les porteurs de projets sur le parcours entrepreneurial et les aide à transformer leurs idées en réalité.
IncubMe est un incubateur panafricain. Fondé en 2018 par des entrepreneurs algériens, dont Adel Amalou, Khaled Belahcene et Kamel Oumnia, il soutient les porteurs de projets en leur offrant un environnement idéal pour concrétiser leurs idées et créer leurs entreprises. Il s’agit du meilleur incubateur d’Algérie en 2022, selon le ministère des Start-up, des Micro-entreprises et de l’Economie de la connaissance.
IncubMe propose des services d’incubation personnalisée qui permettent aux porteurs de projets de bénéficier de conseils, d’orientations, de recommandations et d’expériences nouvelles, formatrices et inspirantes. Il propose des programmes de croissance et d’accélération pour booster la performance des start-up et les aider à se développer sur le marché national et régional.
Parmi ces programmes, on trouve le Summer Break Challenge, une compétition qui rassemble divers clubs universitaires de tous les coins du pays pour relever un défi. Il y a aussi l’Africa By IncubMe, un programme d’incubation de 3 à 6 mois conçu pour les start-up en début de développement et avancées de plusieurs pays. Ce programme offre du mentorat, des opportunités de collaboration et de financement tout en permettant l’accès au marché algérien et africain.
L’incubateur offre également des opportunités de financement afin d’aider les start-up à réaliser leurs projets et à les faire passer à l’échelle. Il dispose d’un fonds d’investissement dédié aux start-up africaines et d’un réseau de partenaires financiers.
IncubMe dispose également d’un réseau régional, une plateforme qui permet aux start-up de se connecter avec d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial africain. Il organise des événements et hackathons, offrant ainsi des occasions de rencontrer, d’échanger et de collaborer avec d’autres entrepreneurs, innovateurs, experts et acteurs du secteur. IncubMe organise régulièrement des événements thématiques, des ateliers, des formations et des compétitions. IncubMe a déjà accompagné plus de 42 start-up et organisé plus de 20 événements.
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Il utilise la biométrie faciale afin de déjouer les tentatives d’usurpation d’identité et de garantir un haut niveau de sécurité et de confidentialité. Il a plusieurs fois été récompensé pour son innovation.
Yassine Mountacif (photo), un jeune entrepreneur d’origine marocaine, est le président-directeur général et le fondateur de Unissey. Il a commencé ses études au Maroc, où il a fini ses classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) en 2011.
Il a ensuite intégré l’Ecole nationale supérieure des mines de Nancy, où il a obtenu un diplôme en ingénierie des matériaux en 2013. En 2017, il obtient un diplôme d’ingénieur à l'Ecole Polytechnique. Il est également passé par l’université de Californie à Berkeley aux Etats-Unis, où il a obtenu un master en programme d’entrepreneuriat et d’innovation.
En 2017, il décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et crée sa propre entreprise, Unissey. Il propose une solution d’authentification par biométrie faciale qui permet à chacun d’accéder de manière unique et intuitive aux services de son quotidien, grâce à son visage.
Unissey s’appuie sur des algorithmes de pointe qui combinent la détection du vivant et la comparaison faciale, afin de déjouer les tentatives d’usurpation d’identité et de garantir un haut niveau de sécurité et de confidentialité.
Unissey se positionne comme un acteur majeur de la biométrie faciale en France et à l’international. La start-up compte parmi ses clients des entreprises de renom dans les secteurs de la banque, de l’assurance, de l'e-commerce ou encore de la santé.
Le succès de Unissey repose sur une équipe talentueuse et passionnée, composée d’experts. Yassine Mountacif dirige cette équipe avec vision et ambition, tout en restant très attaché à son pays d’origine.
Ancien ingénieur recherche et développement (2015) de Valeo, un équipementier automobile français, Yassine Mountacif a été récompensé pour son parcours et son innovation par plusieurs prix et distinctions. Il a notamment été cité en 2019 dans le classement Forbes 30 under 30 de France.
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Acelera Angola est une force motrice pour le changement et l’innovation en Afrique. Grâce à ses programmes et initiatives, il continue de transformer le paysage entrepreneurial angolais et africain.
Acelera Angola est un accélérateur de start-up basé à Luanda, qui promeut l’entrepreneuriat et impulse des affaires créatives en Afrique. Fondé en 2017 par son associé gérant José Carlos Santos, un entrepreneur angolais, il a pour mission de soutenir les start-up innovantes et à fort potentiel de croissance, en leur offrant des services de formation, de mentorat, de networking et de financement.
Sous la gestion de José Carlos Santos, Acelera Angola a mis en place une série de programmes et d’activités visant à soutenir les start-up à différents stades de leur développement.
Parmi ces initiatives, on trouve le Clube do Empreendedor, un événement organisé conjointement avec l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Angola et Unitel, qui offre aux entrepreneurs la possibilité d’échanger des expériences. Il y a aussi l’Acelera Mentoring, un événement qui offre un mentorat gratuit aux start-up à différents stades et leur donne la possibilité de collaborer avec des spécialistes.
En outre, Acelera Angola a lancé plusieurs programmes spécifiques tels que FEMTECH, un programme d’accélération commerciale destiné aux femmes entrepreneurs qui dure 4 à 6 mois, BETA-START, qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat dans toutes les régions du pays et ReStart, un programme 100 % numérique pour les femmes entrepreneurs en Angola qui veulent innover et accélérer la croissance de leurs entreprises et dont la phase de candidature pour la sixième édition a été lancée le 1er août 2023.
Depuis sa création, Acelera Angola a formé plus de 750 personnes, lancé plus de 22 programmes à travers au moins 18 provinces cibles en Angola, et accompagné plus de 362 start-up dans divers secteurs.
Il dispose d’un réseau de partenaires locaux et internationaux qui contribuent à son développement et à celui de ses start-up. Parmi eux, on peut mentionner la Société financière internationale (IFC), le gouvernement angolais, qui a soutenu plusieurs programmes d’incubation et d’accélération, ou encore Total Energies.
Acelera Angola est donc un accélérateur de référence en Afrique, qui contribue à la transformation sociale et économique du continent à travers l’innovation et la créativité.
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A travers son entreprise Voyc AI, il offre aux entreprises la possibilité de superviser l’ensemble de leurs échanges avec les clients, leur permettant ainsi d’améliorer l’expérience client.
Le Sud-Africain Matthew Westaway (photo) est le président-directeur général et un cofondateur de Voyc AI, une start-up basée à Amsterdam qui utilise l’intelligence artificielle pour analyser les conversations téléphoniques entre les entreprises et leurs clients. Son objectif est d’aider les entreprises à respecter les normes de conformité et à améliorer l’expérience client.
Matthew Westaway est diplômé de l’université du Cap où il a obtenu un master en ingénierie de la vision par ordinateur et de la photogrammétrie en 2015. En 2017, avec son amie Lethabo Motsoaledi, il a eu l’idée de créer Voyc AI, après avoir constaté les difficultés que rencontraient les entreprises pour écouter et analyser manuellement les enregistrements d’entretiens avec leurs clients. Le projet a vu le jour l’année suivante.
Depuis, l’ancien bénéficiaire du programme Google for Startups Accelerator Africa a séduit des dizaines de centres d’appels dans divers secteurs réglementés en Afrique du Sud et en Angleterre. La start-up leur permet de réduire les risques de non-conformité, d’améliorer la performance opérationnelle, de mesurer la satisfaction client et d’identifier les vulnérabilités des clients.
En septembre 2023, l’entrepreneur a été sélectionné pour l’accélérateur ScaleNL's West Coast '23 Cohort, un programme immersif de 12 semaines conçu pour aider les fondateurs de start-up technologiques à entrer sur le marché américain.
Avant Voyc AI, l’entrepreneur a cofondé, en 2014, 3D Power, une entreprise spécialisée dans l’impression 3D. En 2016, il a aussi cofondé Hello Baby Prints, une start-up spécialisée dans la technologie pour bébés, connue pour son produit d’impression 3D d’échographies, Hello Baby 3D Prints. Matthew Westaway est également cofondateur, en 2017, de Motsoaledi & West, une agence d’innovation axée sur le design.
Matthew Westaway est animé par la vision de garantir la confiance entre les entreprises et leurs clients en leur assurant une qualité et un soin constants dans chaque interaction.
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Le centre d’innovation WETECH contribue à l’autonomisation des femmes et des filles dans le secteur du numérique. Il démontre que les femmes peuvent être des actrices clés de l’innovation sociale et du développement durable en Afrique.
WETECH (Women in Entrepreneurship and Technology) est un centre d’innovation camerounais qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation chez les femmes dans le domaine des technologies.
Fondé en 2020 par Crescence Elodie Nonga, présidente du centre, WETECH veut créer un réseau de femmes dynamiques et dirigeantes en leur donnant des opportunités et des ressources pour leur développement par le biais de l’entrepreneuriat et de la technologie.
Le centre conçoit et développe des programmes d’accompagnement et de mentorat pour les filles et les femmes africaines et offre à ces dernières des formations en matière d’entrepreneuriat et de technologie. Parmi les programmes qu’organise le centre, nous avons le WETECH WILE qui détecte, forme, accompagne les femmes entrepreneurs à fort potentiel dans leur croissance et crée des opportunités d’investissement pour elles.
Le centre propose aussi le programme WETECH WIC (Women in Code) afin d’enseigner aux femmes âgées de plus de 18 ans le développement web et mobile. Avec le soutien du Haut-Commissariat du Canada au Cameroun, WETECH développe le programme FundHer qui a pour objectif d’offrir aux femmes des ressources qui les aideront à améliorer leur accès aux produits financiers et aux opportunités de financement.
Le dernier programme est l’initiative #eSkills4Girls qui a déjà permis à 115 jeunes filles camerounaises d’apprendre le codage informatique et le développement web. Présent au Cameroun, au Sénégal et au Togo, WETECH a déjà accompagné plus de 30 projets, organisé plus de 10 programmes et activités, formé plus de 600 femmes et impacté plus de 2 500 femmes.
En 2022, le centre remporte le Joint Innovation Challenge, un concours international organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le Centre du commerce international (CCI).
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MIIC offre aux entrepreneurs un environnement propice à la création et au développement de leurs idées, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale du pays et de la région.
Makerere Innovation and Incubation Centre (MIIC) est un centre d’incubation de start-up et d’innovations basé à Kampala, en Ouganda. Fondé en 2010 par le Dr Peter Ngategize, un économiste agricole et expert en développement du secteur privé, MIIC vise à soutenir le développement et la croissance des entreprises et des innovations basées sur la technologie dans différents secteurs.
MIIC offre aux entrepreneurs un espace de collaboration, un accompagnement en développement de produit et d’affaires, un coaching, un accès au marché et au capital. Il propose également des programmes d’incubation, d’accélération, de validation et de formation.
Le MIIC Startup Dealflow, son programme d’incubation phare, dure 6 mois et s’adresse aux créateurs d’entreprises technologiques en phase d’amorçage et en phase de développement qui recherchent un soutien pour la conception et l'amélioration de leur produit, la croissance de leur entreprise et l'extension de leur marché.
Il organise aussi des rencontres comme les Jumpstart Series qui réunissent des chefs d’entreprises locaux, des experts de l’industrie et d’anciens élèves de ses programmes pour partager leurs idées sur le développement, la gestion et la croissance des entreprises avec les fondateurs/entrepreneurs de l’écosystème local.
MIIC collabore avec des partenaires tels que Startup Uganda, VRC Group, Afrolynk, Startup Africa Roadtrip, AfriLabs et d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Depuis 2017, il a encadré plus de 50 start-up lancées, financé plus de 20 start-up, créé plus de 100 emplois à travers ses start-up.
Le centre se concentre sur les besoins les plus pressants du marché et de la société pour développer des solutions viables et durables. Parmi les secteurs d’intervention de MIIC, on peut citer l’agriculture, l’éducation, la finance, la santé, le tourisme, le transport, les services logiciels et l’énergie.
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Après avoir lancé deux affaires qui ont malheureusement échoué, il se tourne vers la technologie et propose une solution fintech qui permet aux petites et moyennes entreprises de gérer leur comptabilité et d’accéder à des services financiers.
Emmanuel Emodek (photo), cofondateur et directeur général de la start-up ChapChap qui aide les petites et moyennes entreprises à tenir leurs comptes et à accéder aux services financiers, est un entrepreneur ougandais.
Après ses études secondaires, Emmanuel Emodek a choisi de ne pas poursuivre des études universitaires afin d'aider sa mère et ses frères à avoir un revenu stable. Il a donc lancé successivement deux affaires qui ont malheureusement échoué. Il rencontre ensuite l’une de ses anciennes professeures d’école, Monica Kiconco Asiimwe, qui lui a demandé de trouver une idée de solution qui aiderait les entrepreneurs.
« Monica a vu quelque chose en moi. Elle m’a dit qu’elle savait que je pouvais trouver une solution qui aiderait les propriétaires de petites entreprises à rester à flot, et qu’elle travaillerait avec moi pour y parvenir », raconte Emmanuel Emodek en 2019.
C’est ainsi qu’en 2016, il a lancé ChapChap avec Monica Kiconco Asiimwe et James Alituhikya, un ingénieur logiciel également ancien élève de la professeure. ChapChap est une application qui permet aux entrepreneurs de gérer leurs stocks, leurs ventes, leurs dépenses et leurs profits, tout en leur donnant accès à des prêts, des assurances et des marchés.
Depuis son lancement, ChapChap a connu un succès remarquable. En Ouganda, l’entreprise offre déjà ses services à plus de 20 000 micro, petites et moyennes entreprises. En 2019, son directeur général a été choisi parmi huit entrepreneurs pour recevoir le HRH The Prince of Wales Young Sustainability Entrepreneurs Prize décerné par Unilever et l’Institute for Sustainability Leadership de l’université de Cambridge.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Emmanuel Emodek a travaillé comme personnel de cabine d’Air Tanzania Company Ltd de 2005 à 2010. Entre 2007 et 2012, il a été un distributeur indépendant de QNET Ltd, une société spécialisée dans le mode de vie et le bien-être qui utilise un modèle commercial de vente directe pour offrir une large sélection de produits.
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ZongoVation Hub est une organisation qui utilise la technologie comme un levier pour l’émancipation économique et sociale des communautés Zongo, souvent marginalisées et défavorisées. Elle contribue ainsi à créer un écosystème entrepreneurial dynamique et inclusif au Ghana.
ZongoVation Hub est un espace d’innovation technologique communautaire dédié au développement et à la croissance des jeunes entrepreneurs et des start-up dans les communautés Zongo du Ghana. Fondé en 2018, il aide les jeunes porteurs d’idées à devenir des entrepreneurs en leur fournissant tous les outils et les réseaux nécessaires.
Son fondateur et président-directeur général, Mahmoud Jajah, est un entrepreneur en série et un bâtisseur d’écosystèmes qui a pour vision, à travers ZongoVation Hub, de transformer les communautés Zongo en des hubs technologiques en Afrique.
ZongoVation Hub propose des programmes de formation dans divers domaines liés à la technologie, tels que le développement web, le design graphique, le développement d’applications mobiles, les médias numériques, le développement d’entreprise, etc. Il organise également des initiatives caritatives dans les domaines de la santé, de l’éducation, du leadership et de l’entrepreneuriat.
Son programme principal est le Zongo Startup Program, dont l’objectif est d’identifier, de former, d’accompagner et de financer les entrepreneurs débutants et les start-up issues des communautés Zongo au Ghana. Ce programme comprend une période d’incubation de trois mois pour valider les prototypes, suivie d’une phase d’accélération de quatre mois visant à perfectionner les produits et les modèles économiques avant de présenter les entreprises aux investisseurs.
Depuis sa création, ZongoVation Hub a lancé 7 programmes et formé plus de 100 femmes et plus de 100 hommes. Il a accompagné la création de plus de 4 entreprises. Il dirige actuellement une initiative appelée Zongo Tech, dont l’objectif est de former et de faire émerger 100 000 entrepreneurs et experts en technologie issus des communautés Zongo d’ici 2030.
Pour atteindre son but, il compte établir des centres dans les 16 régions du Ghana et renforcer son réseau de partenaires locaux et internationaux. Pour le moment, il peut compter sur Ghana Tech Lab, AfriLabs, ISpace, Google, le British Council, Social Enterprise Ghana, et Digital Zongo, entre autres.
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Elle représente une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à créer un impact positif sur la société et sur la planète grâce à l’innovation technologique. A travers son entreprise, elle fait de l’Afrique un continent plus propre et vert.
Ugwem Eneyo (photo) est une ingénieure, inventrice et entrepreneure nigériane. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de SHYFT Power Solutions, une entreprise de technologie énergétique qui propose des solutions innovantes basées sur l’Internet des objets (IoT) et des logiciels pour connecter et gérer intelligemment les ressources énergétiques distribuées dans les marchés émergents, notamment en Afrique.
Née au Nigeria, Ugwem Eneyo a fait ses études universitaires aux Etats-Unis, où elle a obtenu en 2013 un bachelor en génie civil et environnemental à l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign avant de rejoindre en 2014 l’université de Stanford pour y effectuer un master et un doctorat, toujours en génie civil et environnemental.
Elle cofonde Solstice Energy Solutions, rebaptisée SHYFT Power Solutions, en 2016 avec son associé Cole Stites-Clayton. L’entreprise permet aux utilisateurs de réduire leurs coûts énergétiques, leur empreinte carbone et leur exposition aux gaz toxiques.
SHYFT Power Solutions a connu une croissance rapide et a reçu de nombreuses distinctions. Dès l’année de sa création, l’entreprise remporte le MIT Clean Energy Prize et fait partie des finalistes de Demo Africa, un concours organisé par l’African Technology Foundation (ATF) qui récompense des entreprises africaines innovantes.
Avant de lancer SHYFT Power Solutions, Ugwem Eneyo a commencé à travailler comme conseillère stagiaire en environnement et réglementation d’ExxonMobil en 2011. En 2013, elle est nommée conseillère environnementale, socio-économique et en réglementation de la même société. Après son master, elle effectue en 2015 un stage, toujours à ExxonMobil, mais cette fois en tant qu’ingénieure environnementale.
Ugwem Eneyo est reconnue comme l’une des figures de proue du secteur énergétique en Afrique et dans le monde. Nommée parmi les Forbes 30 under 30 dans le secteur énergie, elle a été invitée à prendre la parole lors de plusieurs événements prestigieux.
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