Il est entrepreneur dans le domaine de l’énergie renouvelable. Grâce à son leadership chez NeedEnergy, il apporte des solutions d’énergie propre aux régions les plus reculées du monde.
Leroy T. Nyangani (photo) est un cofondateur et le chef d’équipe de NeedEnergy, une start-up zimbabwéenne qui utilise l’intelligence artificielle pour optimiser les micro-réseaux d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne et dans les régions éloignées du monde.
Il est un ingénieur chimiste de formation, diplômé de l’université nationale des sciences et technologies du Zimbabwe où il a obtenu un bachelor en 2019. Il a cofondé NeedEnergy en 2016 avec l’ambition de déployer des actifs d’énergie renouvelable et propre pour plus de 200 millions de personnes d’ici 2030.
L’entreprise NeedEnergy fournit des données intelligentes aux opérateurs de micro-réseaux d’énergie renouvelable. Cette approche repose sur l’analyse des données météorologiques, et vise à étendre l’accès à l’énergie propre en Afrique subsaharienne ainsi que dans des zones éloignées du monde.
Via sa plateforme memeza.ai, NeedEnergy collecte des données à partir de divers dispositifs IoT (Internet des objets) tels que les compteurs intelligents de gaz et moniteurs d'énergie domestique pour analyser les besoins énergétiques du réseau de distribution. Ces données sont utilisées pour former des modèles, permettant ainsi d’identifier des opportunités de déploiement d’actifs de production d’énergie renouvelable. Une fois déployés, ces actifs sont surveillés et gérés via la plateforme pour garantir leur puissance et leur performance.
Le 21 septembre 2023, l’entreprise a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte inaugurale du programme Google for Startups Accelerator: Climate Change destiné aux start-up du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Avant NeedEnergy, l’entrepreneur avait fondé la start-up Mornay Foods qui propose un service de commande de nourriture à la demande et un restaurant qui ciblait principalement les campus universitaires et les parcs de bureaux. Sa carrière professionnelle a, cependant, commencé en 2015 à Bakers Inn Zimbabwe, une boulangerie, où il était spécialiste de la production et de l’emballage.
Leroy T. Nyangani a été reconnu comme un entrepreneur innovant et engagé dans la transition énergétique. Il a été sélectionné comme Unreasonable Fellow par Unreasonable Group, une organisation qui soutient les entrepreneurs qui résolvent les plus grands défis du monde. Il est depuis mars 2023 un entrepreneur Techstars, après que son entreprise a été sélectionnée pour faire partie de la classe 2023 de l’accélérateur d’énergie d’Equinor et de Techstars.
Melchior Koba
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En plus de la qualité des services qu’offre une entreprise, une bonne interaction entre celle-ci et ses clients contribue grandement à augmenter les ventes. Conscient de cela, Japheth Dibo propose des solutions d’assistance à la clientèle aux PME.
Japheth Dibo (photo), président-directeur général de Dial Afrika, est un entrepreneur kényan passionné par les technologies de l’information. Il a fondé sa société en 2021 avec son associé Benard Gavana, dans le but de fournir aux petites et moyennes entreprises africaines une solution de communication unifiée qui leur permettra de rester en contact avec leurs clients et de comprendre leur comportement.
Japheth Dibo est titulaire d’un bachelor en sciences de l’information obtenu en 2015 à l’université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT) au Kenya. Dial Afrika offre aux PME, à travers son canal de communication unifié, la possibilité de recevoir et de répondre, sur une même plateforme, des commentaires, appels et avis laissés par les clients sur leurs différents canaux.
« La plateforme sur laquelle le client donne son avis ou son formulaire de demande n’a pas d’importance. Une fois que l’entreprise a répondu par l’intermédiaire du logiciel, le client peut penser qu’il reçoit le retour d’information de la plateforme qu’il a utilisée pour envoyer ses questions », a déclaré le PDG de Dial Afrika en 2022.
L’entreprise utilise également l’intelligence artificielle pour collecter et analyser des données sur les clients des entreprises afin de permettre à ces dernières de prendre des décisions plus éclairées.
La société, approuvée par plus de 150 clients dans cinq pays, vise à aider les PME à fidéliser leurs clients, à augmenter leurs ventes et à optimiser leur service client. Le 5 octobre 2023, elle a été sélectionnée, avec 10 autres start-up, pour participer au programme Google for Startups Accelerator Africa: AI First.
Proud to share Dial Afrika has been selected for the @GoogleStartups Accelerator Africa: AI First program.
— Dial Afrika (@DialAfrika_) October 5, 2023
We’ve come a long way, and I can’t wait to
see what’s next! #AcceleratedWithGoogle @ExpertDojo @metiscap @TheOakCapital @frontendvc pic.twitter.com/yoosM99dmD
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, le Kényan a travaillé pour GoldBet, une société de paris sportifs du Kenya entre 2016 et 2017. Il y a successivement occupé les postes de représentant du support technique à la clientèle et de chef d’équipe informatique. Il a ensuite rejoint la société de gestion immobilière Carnation Properties Ltd. où il a travaillé comme administrateur système jusqu’en 2018.
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Le centre offre des programmes de pointe en entrepreneuriat et de formation en compétences numériques dans le but de développer un vivier de talents capables de tirer parti de l’économie numérique mondiale.
Adei Technology Hub est un centre de développement et d’innovation situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il a été fondé en 2017 par Odomitchi Anikpo, sa directrice exécutive et un ancienne employée de Google aux Etats-Unis et de l’entreprise de cloud computing Salesforce.
Adei Technology Hub propose des formations techniques et entrepreneuriales, ainsi que des programmes d’accompagnement de start-up. Il dispose d’un espace de coworking, d’une salle d’événementiel et de bureaux privés. Il offre également un accès à l’expertise internationale et aux technologies de pointe.
Adei Technology Hub a pour mission de former, soutenir et connecter les acteurs clés de l’écosystème tech régional et international. Il vise à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique, en mettant en avant les talents, les idées et les solutions locales.
Aux entrepreneurs, le centre propose l’Adei Elevate - Launch Boost Grow, un programme de renforcement des principes fondamentaux de l’entrepreneuriat grâce à un apprentissage en ligne, aux interactions entre pairs et au mentorat. Soutenu par FINCA Ventures, Creative Valley, Seedstars et Impact Hub, le programme offre une série d’ateliers pour les entrepreneurs tech selon leur stade de développement.
Le centre lance aussi le programme Adei Elevate & Fellowship pour accompagner les start-up génératrices de revenus qui visent des investissements dans les deux ans. Aux professionnels, Adei Technology Hub propose le Tech Talent Accelerator Program, un programme de formation théorique et pratique de six mois qui permet aux professionnels d’acquérir les compétences nécessaires pour exceller dans le secteur de la technologie.
Adei Technology Hub organise également des événements comme le Meet & Greet, qui regroupe les étudiants de ses programmes, les membres d’Adei Fondation Côte d’Ivoire, ainsi que d’autres invités. L’ensemble de ces offres contribue au développement du secteur technologique en Afrique.
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Il utilise des chatbots basés sur l’intelligence artificielle pour automatiser les interactions que les petites et moyennes entreprises ont avec leurs clients. Il a été récompensé à plusieurs reprises pour son implication et ses innovations dans le domaine de la science et de la technologie.
Le Ghanéen Ronald Tagoe est le fondateur et le président-directeur général de Chatbots Africa, une start-up basée au Kenya qui aide les petites et moyennes entreprises (PME) à automatiser les interactions avec les clients et les canaux de vente en utilisant des chatbots sociaux.
Ronald Tagoe a un parcours académique remarquable dans le domaine de l’informatique. Il a obtenu en 2013 un bachelor à l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah (KNUST) au Ghana, ainsi qu’un master à l’université de Leicester au Royaume-Uni en 2021.
C’est en 2020 qu’il fonde Chatbots Africa afin de permettre aux PME africaines d’augmenter leurs revenus et d’améliorer leur engagement client en utilisant l’intelligence artificielle et les chatbots. La start-up fournit aux organisations des bots conversationnels basés sur l’intelligence artificielle pour interagir avec leurs clients via WhatsApp, Instagram et Facebook.
« Notre solution permet aux clients de tenir des conversations en temps réel avec leurs clients, de renforcer la crédibilité de la marque et de stimuler l’engagement d’une manière qui encourage les ventes et améliore l’efficacité de l’entreprise », a déclaré Ronald Tagoe en 2021 sur TechCabal.
Aujourd’hui, l’entreprise enregistre plus d’un million d’utilisateurs actifs mensuels et ses produits sont utilisés dans plus de 5 pays. Le 5 octobre 2023, elle a été sélectionnée parmi les 11 start-up africaines qui rejoindront le programme Google for Startups Accelerator : AI First.
Il est également le cofondateur (2012) et le directeur des partenariats d’entreprise de mNotify, une entreprise de télécommunications qui offre des services de SMS et de voix aux organisations. L’entrepreneur a aussi travaillé pour le centre d’innovation technologique Tech Hub comme gestionnaire de 2013 à 2014. Il a ensuite été le responsable des solutions d’entreprise de la GTBank entre 2014 et 2017.
Ronald Tagoe a été reconnu pour son dévouement et son engagement dans le domaine de la science et de la technologie. Il a notamment remporté le prix Transformed Africa Youth Innovation Award en 2014, a été finaliste d'Afric'Up 2019, a remporté le prix Tech Cabal Future of Commerce Partnership Pitch en 2021 et a été désigné entrepreneur technologique de l’année 2021 par le Ghana Startup Network. Il a été désigné la meilleure personnalité de l’année dans le domaine de la science et de la technologie lors de la première édition des Forty Under 40 Africa Awards en 2022.
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Tatweer Research est un acteur clé dans le paysage technologique libyen. Grâce à ses programmes innovants et à son engagement, l’organisation veut augmenter l’impact de la tech sur le développement économique libyen.
Tatweer Research est une agence nationale de promotion économique qui vise à transformer l’économie libyenne en une économie fondée sur le savoir, l’innovation et l’exportation de technologies de pointe. Elle a été fondée en 2010 par Khaled Elmufti, un informaticien diplômé de l’Imperial College London et de City, qui est également son président-directeur général.
Tatweer Research opère à travers trois principales activités que sont la recherche, le développement et l’excellence professionnelle. L’organisation travaille sur la résolution de problèmes mondiaux dans les secteurs de l’environnement, du climat, de l’énergie, des transactions commerciales, de la technologie médicale et de l’éducation.
L’agence a mis en place des initiatives d’innovation au sein de son Tatweer Entrepreneurship Campus (TEC), des programmes de développement des compétences visant à éduquer, former et autonomiser les jeunes et les leaders libyens, dont son Graduate Program. Il est aussi responsable de la création d’une zone franche économique et une Tech City s’étendant sur 1 200 hectares en Libye.
L’entreprise encourage les jeunes les plus brillants de Libye, en incubant les idées d’entrepreneurs locaux ambitieux tout en attirant des talents et des investissements internationaux. A travers son programme Coding for Children (C4C), elle initie les enfants du primaire au codage. Le programme vise à renforcer les capacités d’innovation et de réflexion créative des enfants.
En partenariat avec l’Union européenne et le PNUD, Tatweer Research vise à promouvoir l’entrepreneuriat et à encourager la création d’emplois en dehors du secteur public. L’organisation contribue à la transformation de l’économie libyenne, passant d’une économie basée sur les ressources naturelles à une économie axée sur l’innovation et l’entrepreneuriat.
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Il allie créativité et technologie pour améliorer la qualité de vie des personnes amputées. Grâce à ses prothèses, il a été cité par des magazines à de maintes reprises et a été récompensé par des institutions internationales.
Mohamed Dhaouafi (photo), un ingénieur tunisien, est le PDG de Cure Bionics, une entreprise qui développe des prothèses bioniques abordables. Né en Tunisie, il a obtenu un bachelor en ingénierie électronique et électrique à l’école nationale d’ingénieurs de Sousse en 2017. Il est également titulaire d’un master en gestion des organisations à but non lucratif obtenu en 2020 à la Tunis Business School.
Pendant ses études en ingénierie, il a découvert que l’un de ses coéquipiers avait un cousin sans membres supérieurs et ne pouvait pas se permettre des prothèses. C’est cela qui l’a inspiré à créer Cure Bionics en 2018. Conçus avec des matériaux biodégradables, les bras bioniques imprimés en 3D de Cure Bionics sont ajustables et sont dotés d’une batterie solaire.
Membre du Tunisian Talents United, un groupe engagé dans la transformation des jeunes Tunisiens brillants en grands leaders, il est aussi depuis juillet 2022 le PDG d’Ecobees, une start-up agritech qui développe des solutions IoT (Internet des objets) avec un laboratoire de ruches en Tunisie.
Il est aussi cofondateur d’Agaruw, une marque de mode respectueuse de l'environnement, ainsi qu'un marché en ligne pour les alternatives écologiques et durables dans le domaine de la mode. En 2017, il a aussi cofondé l’incubateur Zeta Hub, dont il a été le codirigeant jusqu’en 2018.
Mohamed Dhaouafi a reçu plusieurs distinctions pour son travail innovant. Il a fait partie du programme Africa Leader 2019 de la Fondation Obama. Il a également été distingué parmi les jeunes meilleurs innovateurs de moins de 35 ans par la prestigieuse Technology Review du Massachusetts Institute of Technology. Il fait aussi partie des lauréats du 30 Under 30 de Forbes au Moyen-Orient pour 2020 et des leaders de la prochaine génération du magazine Time.
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Né et élevé en Afrique du Sud, il a progressivement acquis de l’expérience en travaillant pour de grandes structures dans son pays. Le succès de son entreprise Whoosh Innovations est un témoignage de sa réussite entrepreneuriale.
Lebeko Mphelo (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Whoosh Innovations, une entreprise sud-africaine spécialisée dans les solutions de paiement numérique. Il est diplômé de l’université de Pretoria où il a obtenu en 2009 un bachelor en économétrie.
Il a fondé Whoosh Innovations en 2014 avec l’ambition de fournir aux commerçants une plateforme web et mobile leur permettant de traiter les transactions en ligne et hors ligne, ainsi que des solutions personnalisées adaptées à leurs besoins. L’entreprise propose notamment des services de paiement par carte bancaire, par portefeuille électronique ou par virement bancaire. Elle fournit aussi des services de conseil et de gestion de projet pour assurer le déploiement optimal d’une passerelle de paiement.
En 2020, Whoosh Innovations a été choisie comme le fournisseur officiel du système de paiement pour le dîner de gala présidentiel de l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud. Ce fut l’occasion pour Lebeko Mphelo et son équipe de démontrer leur capacité à gérer des transactions importantes et à offrir un service de qualité aux clients prestigieux.
Avant l’entrepreneuriat, Lebeko Mphelo a acquis de l’expérience professionnelle en travaillant pour plusieurs institutions pendant plusieurs années. Il a travaillé comme conseiller junior pour la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH en 2009.
En 2010, il rejoint Alexforbes en tant qu’analyste de risque stagiaire avant d’occuper successivement les postes d’assistant analyste de recherche et de membre du Junior Board inaugural de la société. Parallèlement, il était entre 2011 et 2019 le directeur d’Etico Capital, une société d’investissement principalement axée sur les secteurs de l’agriculture, des ressources et des services financiers.
Ancien bénéficiaire du programme Google for Startups Accelerator Africa, Lebeko Mphelo est un exemple de réussite entrepreneuriale et de contribution au développement économique et social de son pays.
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Au cœur de Kinshasa, en République démocratique du Congo, se trouve un centre d’innovation numérique connu sous le nom de Lumumba Lab. Il s’engage à combler la fracture numérique et à favoriser l’innovation en Afrique.
Lumumba Lab, ou LLab, est un lieu culturel, citoyen et de médiation numérique situé à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Créé en 2012 par Filip Kabeya et Idriss Mangaya et dirigé par ce dernier, ce laboratoire d’innovation s’est donné la mission de lutter contre la fracture numérique et de permettre aux Congolais de trouver ou de créer du travail grâce au numérique.
Le LLab propose des activités et des programmes variés autour de l’usage et de la fabrication des outils numériques, avec une attention particulière portée aux femmes, aux personnes vivant avec un handicap et aux habitants des territoires marginalisés. Parmi ces activités, on peut citer La Mine, un programme de formation, destiné aux femmes, pour acquérir des compétences numériques en vue de créer une entreprise ou d’exercer un métier.
Handihack est un autre programme du centre. Il vise à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées grâce à des formations axées sur le numérique. La Villa Digitale, quant à elle, est un espace collaboratif qui encourage l’innovation citoyenne dans une communauté donnée et s’engage dans des actions durables pour soutenir ses initiatives.
Chaque année, il touche la vie de plus de 6 000 personnes, organise au moins 30 formations. En 2019, il a organisé les Lumumba Lab Tech Awards pour encourager les champions qui ont marqué l’écosystème numérique en République démocratique du Congo.
Le LLab s’inspire de la phrase de Patrice Lumumba, héros national congolais, qui disait dans sa dernière lettre à son épouse « qu'un jour, l’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité ». Le LLab veut ainsi contribuer à écrire l’histoire du numérique en Afrique, en mettant en avant les innovations qui ont un impact social et en s’inscrivant dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD).
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Il est un développeur de logiciels expérimenté qui a fait ses preuves dans plusieurs entreprises. Sa société Comparoshop utilise l’IA pour optimiser les services d’e-commerce au Cameroun et en Afrique.
Didier Tagne (photo) est cofondateur de Comparoshop, une entreprise qui utilise l’intelligence artificielle pour améliorer l’e-commerce en Afrique. Il est né au Cameroun et a commencé ses études supérieures en 2018 à l’université de Douala en informatique avant d’abandonner pour se consacrer pleinement à sa passion : le codage.
En 2022, il lance le projet de Comparoshop et propose des solutions business to business (b2b) et business to consumer (b2c). Pour les consommateurs, l’entreprise a développé un moteur de recherche pour organiser les sites web spécialisés dans le commerce électronique. Son objectif est de faciliter l’accès aux informations sur les produits et les services disponibles en ligne, en permettant aux utilisateurs de comparer les prix, les caractéristiques et les avis des clients. La solution n’est disponible qu’au Cameroun et en Algérie pour le moment.
Aux e-commerçants, Comparoshop offre la possibilité de disposer d’un site de vente prêt à l’emploi. Elle leur permet d’automatiser la mise en ligne des catalogues produits, d’améliorer l’expérience utilisateur et le taux de conversion du panier d’achats, de suivre les tendances du marché et la concurrence en temps réel. Elle aide aussi les marchands à mener des campagnes marketing en utilisant une approche de ciblage.
Actuellement, Didier Tagne est le spécialiste en grattage de données de la société de cybersécurité égyptienne Buguard, un développeur de logiciels de la structure financière camerounaise Malea Investment et du SAMU ATC. Son parcours professionnel a commencé en 2020 chez Net Africa SARL, une entreprise informatique, où il a été développeur full-stack jusqu’en 2022.
Il a aussi travaillé à distance pour plusieurs autres sociétés. Il a notamment été développeur web Python pour des entreprises telles que HBC (2021-2022), une société qui fournit des services aux entreprises tels que la gestion des ressources humaines, et Cyberzone (2021), une start-up de cybersécurité. D’août 2022 à janvier 2023, il a été un développeur web de l’agence numérique FBK-COMPANY au Cameroun.
Bénéficiaire du programme Africa by IncubMe en 2022, Didier Tagne a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux. Toujours en 2022, il a été lauréat du Douala Hackathon organisé par KELMASS SARL, du TechStars AI émis par l’African Artificial Intelligence Society et du Cybersecurity Challenge de QuickDo Canada.
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Fondé par une équipe de passionnés, iRise Hub est le premier espace de travail collaboratif de Mogadiscio, en Somalie. Avec Abdihakim Ainte, président-directeur général, à sa tête, le centre veut devenir le premier hub d’échange d’idées et de solutions nouvelles susceptibles de créer un écosystème durable pour la Somalie et au-delà.
Depuis sa création en 2016, iRise Hub a mis en place une série d’initiatives visant à renforcer et à construire un écosystème local durable. Ces initiatives vont de la gouvernance locale à l’école de codage Rise Academy, qui vise à investir dans la prochaine génération d’ingénieurs logiciels. Chaque initiative offre une solution unique qui allie innovation et impact social.
iRise Hub a pour mission principale d’accroître l’accès à l’information en utilisant la technologie et l’innovation. Il travaille avec tous les acteurs de la communauté, quelle que soit leur condition économique ou sociale. Il adopte une approche de personne à personne et construit un partenariat. Il conçoit ensuite des programmes personnalisés qui permettent à chaque start-up de se lancer immédiatement sur le marché.
Parmi les initiatives du centre, on distingue le Mogadishu Tech Summit, un événement annuel qui a pour but de mettre en valeur les talents locaux dans le domaine de la technologie et de reconnaître les mérites de la technologie.
Le Kobciye Program est également une initiative du centre. Il s’agit d’un programme de mentorat de 10 semaines conçu pour les idées d’entreprise ou les start-up en phase de démarrage. Son but est d’aider ces dernières à lancer leur entreprise et à gagner en traction grâce à l’engagement profond d’un mentor, à des cycles d’itération rapides et à la préparation à la collecte de fonds.
En matière de réalisation, iRise Hub a rendu autonome plus de 3 000 jeunes, a incubé plus de 100 entrepreneurs, a organisé plus de 50 événements et plus de 10 programmes, et a impacté plus de 150 start-up.
Il a su rallier à sa cause l’UNFPA, Liquid Intelligent Technologies, le ministère somalien de l’Education, de la Culture et des Etudes supérieures, Funzi et SOS Children’s Villages Somalia.
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Elle a plus de 20 ans d’expérience dans les domaines des technologies de l’information et de la sécurité de l’information. Elle met son expérience au service de l’Afrique en aidant les organisations à protéger leurs données contre les cyberattaques.
Betsy Mugo Bevilacqua (photo) est une cofondatrice et la responsable de la stratégie commerciale de Tabiri Analytics, une entreprise de cybersécurité basée au Rwanda. Née au Kenya, elle a déménagé aux Etats-Unis pour poursuivre ses études supérieures. Elle a obtenu un bachelor en systèmes d’information et une maîtrise en administration des affaires au Canisius College (université).
En 2018, elle a cofondé Tabiri Analytics avec Edwin Kairu, Victor Kagimu et Savannah Kadima. La société vise à fournir une surveillance abordable et efficace de la cybersécurité pour les organisations des marchés mal desservis, notamment en Afrique. Elle utilise des capteurs matériels, des agents logiciels libres et le cloud computing pour détecter et répondre rapidement aux menaces cybernétiques qui pourraient autrement être ignorées par le personnel informatique concentré sur d’autres tâches.
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— Tabiri Analytics, Inc. (@tabirianalytics) January 24, 2022
En plus d’être une cofondatrice et la responsable de la stratégie commerciale chez Tabiri Analytics, Betsy Mugo Bevilacqua est, depuis janvier 2020, la vice-présidente de la sécurité de l’information chez Chainalysis Inc., une entreprise qui fournit des solutions d’analyse et d’enquête sur la blockchain aux gouvernements et aux institutions financières du monde entier.
Par ailleurs, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé pour l’entreprise de commerce en ligne eBay entre 2011 et 2014. Elle y a été la responsable de la gestion des risques liés à la sécurité de l’information. Elle a ensuite été embauchée par Facebook où elle a successivement occupé les postes de gestionnaire de la politique de sécurité de l’information et des risques et de chef des programmes et opérations de sécurité de l’information entre 2014 et 2018.
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Son parcours entrepreneurial témoigne de son engagement envers l’innovation sociale. Ses réalisations ont été reconnues au niveau national et international, faisant de lui une figure emblématique dans le domaine de l’entrepreneuriat social.
Kelvin Ogholi (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Cotrust Equity, une entreprise de finance et de crédit qui propose des plans de crédit uniques aux petites et moyennes entreprises rurales et périurbaines, bancarisées ou non, au Nigeria et en Afrique subsaharienne.
Originaire du Nigeria, Kelvin Ogholi a commencé son parcours académique à l’université d’Etat d’Abia où il a obtenu en 2012 un bachelor en statistiques. Il a ensuite suivi une formation à l’entrepreneuriat social et au développement communautaire entre 2015 et 2016 à l’université de Cambridge, en Angleterre.
En 2021, Kelvin Ogholi a cofondé Cotrust Equity avec ses partenaires Alero Sandra et James Okeiyi. L’entreprise évalue la solvabilité des clients et leur offre des solutions de crédit adaptées à leurs besoins et à leur culture. Cotrust Equity a pour objectif de donner à plus de 40 millions d’entreprises africaines les moyens financiers de développer leurs activités.
Avant Cotrust Equity, Kelvin Ogholi a cofondé AgroVie, dont il a été le PDG de 2017 à 2018 et membre non exécutif du conseil d’administration les trois années suivantes. AgroVie est une entreprise sociale qui recycle les déchets alimentaires des brasseries, des organisations de restauration et des exploitations agricoles pour les transformer en aliments pour animaux et en bio-engrais à faible coût.
Kelvin Ogholi est reconnu comme un jeune leader influent et innovant du continent africain. En 2015, il a été l’un des lauréats du Queens Young Leaders Award, faisant de lui l’un des jeunes visionnaires ayant un impact sur la vie dans les pays du Commonwealth. En 2020, son entreprise AgroVie a été l’une des 7 start-up finalistes du concours Elevator Pitch Contest organisé par UNITLIFE et Sight and Life.
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IncubMe est un acteur majeur de l’innovation en Algérie et en Afrique. Il contribue à la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique, diversifié et inclusif. Il accompagne les porteurs de projets sur le parcours entrepreneurial et les aide à transformer leurs idées en réalité.
IncubMe est un incubateur panafricain. Fondé en 2018 par des entrepreneurs algériens, dont Adel Amalou, Khaled Belahcene et Kamel Oumnia, il soutient les porteurs de projets en leur offrant un environnement idéal pour concrétiser leurs idées et créer leurs entreprises. Il s’agit du meilleur incubateur d’Algérie en 2022, selon le ministère des Start-up, des Micro-entreprises et de l’Economie de la connaissance.
IncubMe propose des services d’incubation personnalisée qui permettent aux porteurs de projets de bénéficier de conseils, d’orientations, de recommandations et d’expériences nouvelles, formatrices et inspirantes. Il propose des programmes de croissance et d’accélération pour booster la performance des start-up et les aider à se développer sur le marché national et régional.
Parmi ces programmes, on trouve le Summer Break Challenge, une compétition qui rassemble divers clubs universitaires de tous les coins du pays pour relever un défi. Il y a aussi l’Africa By IncubMe, un programme d’incubation de 3 à 6 mois conçu pour les start-up en début de développement et avancées de plusieurs pays. Ce programme offre du mentorat, des opportunités de collaboration et de financement tout en permettant l’accès au marché algérien et africain.
L’incubateur offre également des opportunités de financement afin d’aider les start-up à réaliser leurs projets et à les faire passer à l’échelle. Il dispose d’un fonds d’investissement dédié aux start-up africaines et d’un réseau de partenaires financiers.
IncubMe dispose également d’un réseau régional, une plateforme qui permet aux start-up de se connecter avec d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial africain. Il organise des événements et hackathons, offrant ainsi des occasions de rencontrer, d’échanger et de collaborer avec d’autres entrepreneurs, innovateurs, experts et acteurs du secteur. IncubMe organise régulièrement des événements thématiques, des ateliers, des formations et des compétitions. IncubMe a déjà accompagné plus de 42 start-up et organisé plus de 20 événements.
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Il utilise la biométrie faciale afin de déjouer les tentatives d’usurpation d’identité et de garantir un haut niveau de sécurité et de confidentialité. Il a plusieurs fois été récompensé pour son innovation.
Yassine Mountacif (photo), un jeune entrepreneur d’origine marocaine, est le président-directeur général et le fondateur de Unissey. Il a commencé ses études au Maroc, où il a fini ses classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) en 2011.
Il a ensuite intégré l’Ecole nationale supérieure des mines de Nancy, où il a obtenu un diplôme en ingénierie des matériaux en 2013. En 2017, il obtient un diplôme d’ingénieur à l'Ecole Polytechnique. Il est également passé par l’université de Californie à Berkeley aux Etats-Unis, où il a obtenu un master en programme d’entrepreneuriat et d’innovation.
En 2017, il décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et crée sa propre entreprise, Unissey. Il propose une solution d’authentification par biométrie faciale qui permet à chacun d’accéder de manière unique et intuitive aux services de son quotidien, grâce à son visage.
Unissey s’appuie sur des algorithmes de pointe qui combinent la détection du vivant et la comparaison faciale, afin de déjouer les tentatives d’usurpation d’identité et de garantir un haut niveau de sécurité et de confidentialité.
Unissey se positionne comme un acteur majeur de la biométrie faciale en France et à l’international. La start-up compte parmi ses clients des entreprises de renom dans les secteurs de la banque, de l’assurance, de l'e-commerce ou encore de la santé.
Le succès de Unissey repose sur une équipe talentueuse et passionnée, composée d’experts. Yassine Mountacif dirige cette équipe avec vision et ambition, tout en restant très attaché à son pays d’origine.
Ancien ingénieur recherche et développement (2015) de Valeo, un équipementier automobile français, Yassine Mountacif a été récompensé pour son parcours et son innovation par plusieurs prix et distinctions. Il a notamment été cité en 2019 dans le classement Forbes 30 under 30 de France.
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