Elle est une entrepreneure tech avec plus de 10 ans d’expérience. Fondatrice de deux entreprises, elle développe des solutions technologiques utiles et adaptées au marché africain. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son esprit entrepreneurial et d’innovation.
Olajumoke Oduwole (photo) est une entrepreneure et une informaticienne nigériane diplômée de l’université de Lagos où elle a obtenu en 2015 un master en ingénierie des systèmes avec spécialisation en intelligence artificielle. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up de technologies financières Alajo.
Lancée en 2021, l’application éponyme de l’entreprise numérise les opérations d’épargne et de crédit par le biais d’une infrastructure USSD. Conçue pour les commerçants, les entreprises à croissance rapide et les personnes non bancarisées ou sous-bancarisées, elle a déjà aidé à épargner plus de 373 millions de nairas (443 600 euros).
« Opportunément, les personnes sous-bancarisées et non bancarisées ont désormais accès aux produits financiers, aux services et aux opportunités des entreprises grâce aux données analysées de leurs transactions », a déclaré Olajumoke Oduwole en avril 2023.
Cette année, l’entreprise a permis à Olajumoke Oduwole et Eniola Oladeinde, cofondatrice d’Alajo, de participer au programme Google for Startup Accelerator : Women Founders.
https://www.linkedin.com/posts/olajumokeoduwole_congratulations-to-eniola-oladeinde-and-i-activity-7065707600742371330-SsGb?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
En 2014, Olajumoke Oduwole a fondé KJK Africa, une entreprise spécialisée dans la conception et le développement de logiciels. La société crée des produits logiciels durables et propose des services visant à accroître l’efficacité des entreprises, à renforcer leurs liens avec la clientèle, à accroître la visibilité de leurs opérations et à augmenter leur chiffre d’affaires.
Avant Alajo, Olajumoke Oduwole a travaillé pour Bethel Group of Companies en tant que responsable du service informatique entre 2012 et 2013. Elle a également dirigé les départements de marque, informatique et numérique de RegCharles Finance & Capital de 2013 à 2014. En 2018, elle fut consultante en communication du Conseil présidentiel pour un environnement économique favorable, Nigeria (PEBEC-EBES).
Elle a reçu plusieurs distinctions et prix pour son travail. En 2018, elle a été dans le top 10 des finalistes au Rising Tech Entrepreneur du Seyi Tinubu Empowerment Program. En 2020, elle a fait partie du Forbes Africa 30 Under 30.
Melchior Koba
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Depuis plus de 10 ans, Nailab soutient l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois dans les secteurs technologiques au Kenya. Il fournit un environnement propice à la croissance des start-up et encourage les jeunes entrepreneurs à poursuivre leurs idées novatrices.
Nailab est un centre d’innovation basé au Kenya qui œuvre à rendre la connaissance et le financement plus accessibles aux entrepreneurs sur l’ensemble du continent africain. Son objectif principal est de soutenir la création d’entreprises viables et pérennes qui s’emploient à résoudre les défis spécifiques de l’Afrique en tirant parti de l’innovation et de la technologie.
Nailab a été fondé en 2011 par Sam Gichuru qui en est également le président-directeur général. Il offre, en collaboration avec ses partenaires tels que la fondation Jack Ma, Alibaba Business School et l’UNFPA, des programmes de formation et d’accélération ainsi que des services de mentorat.
Le programme The Next Economy est l’une des initiatives mises en place par Nailab. Il se concentre sur le développement d’entreprises ou la formation de jeunes issus de milieux défavorisés, âgés entre 18 et 30 ans. Son objectif est de les préparer de manière adéquate pour le marché du travail ou de les aider à créer des entreprises durables et prospères.
Pendant une période de trois mois, le programme The Next Economy propose une formation approfondie aux entrepreneurs participants. Ces derniers acquièrent des connaissances commerciales pointues, se lancent dans des exercices pratiques, et bénéficient d’un accompagnement individuel pour développer avec succès leur entreprise. A ce jour, le programme a déjà formé plus de 600 personnes aux compétences essentielles de la vie quotidienne et 190 personnes dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Nailab met également à la disposition des entrepreneurs une plateforme éducative virtuelle appelée Mwanzo. Il organise des défis pour faciliter l’accès au financement de démarrage afin de permettre aux entrepreneurs de faire passer leurs idées au niveau supérieur.
Parmi les challenges qu’organise le centre on peut citer The Africa Netpreneur Prize Initiative, qui partage 1 million de dollars entre les 10 meilleurs entrepreneurs sélectionnés chaque année, et le Mombasa : Swahili Tech Women Innovation Challenge qui cible les femmes techno-entrepreneurs et les hommes entrepreneurs avec des innovations destinées aux femmes.
Toutes ses initiatives sont la preuve du gros travail que Nailab effectue pour le développement de l’écosystème technologique au Kenya.
Melchior Koba
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Informaticienne, elle est passionnée par le développement de solutions technologiques pour résoudre les problèmes de la société. Elle a déjà plusieurs plateformes à son actif et a reçu plusieurs récompenses en Côte d’Ivoire et à l’international.
Rukayatou Saka (photo) est une entrepreneure ivoirienne. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2012 à l’école de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA) et d’un master en ingénierie data obtenu en 2021 à l’ISM Paris, elle est la fondatrice et la directrice générale de Paiement Pro.
Créée en 2019, Paiement Pro est une plateforme en ligne qui offre à ses utilisateurs la possibilité d’accepter des paiements via des solutions de mobile money (comme Orange Money) ou par carte de crédit. Cette plateforme sécurisée permet de vendre en ligne et aide à développer toute activité en ligne. Elle est disponible en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au Mali et au Sénégal.
Paiement Pro est une solution née d’Amira Global Technologie, dont Rukayatou Saka est la fondatrice et la cheffe de la création de richesse. Fondée en 2008, Amira Global Technologie est une société de conseil en transformation numérique, de conception et de développement de solutions digitales. Hormis Paiement Pro, l’entreprise a développé les plateformes Doumgba Marché et Liste de Mariage.
Liste de Mariage est une plateforme Web qui permet aux futurs époux de digitaliser leur liste de mariage et de permettre aux amis et connaissances de leur offrir des cadeaux en ligne, sans se déplacer, par carte de crédit VISA et Mastercard ou mobile money (Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Mali).
Doumgba Marché est une plateforme web qui permet d’améliorer la chaîne de valeur dans la production et la vente des produits agricoles. Elle connecte la productrice au transporteur le plus proche pour l’acheminement du produit, permettant ainsi d’écouler la production en ligne.
Amira Global Technologie, c’est 1 175 projets réalisés et plus de 8 plateformes grands publiques développées. En 2021, elle a été classée parmi les 50 meilleures entreprises africaines par la fondation Jack Ma. Grâce à elle, Rukayatou Saka a reçu le prix national d’excellence de la meilleure initiative numérique féminine de l’année. Toujours en 2021, elle a fait partie des 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes.
Melchior Koba
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A travers ses programmes d’incubation, ses compétitions et ses événements, The Hub Innovation façonne le paysage tech en Afrique du Sud jouant ainsi un rôle essentiel dans la transformation numérique du continent.
Comme l’indique son nom, The Innovation Hub est un centre d’innovation et un parc scientifique et technologique. Basé dans la province du Gauteng, en Afrique du Sud. Fondé et dirigé par l’Agence de croissance et de développement de la province, il promeut le développement économique et la compétitivité du Gauteng en encourageant l’innovation et l’esprit d’entreprise.
En tant que hub d’innovation, il propose plusieurs programmes d’incubation dans les domaines de la bioéconomie (agroalimentaire et pharmaceutique), des industries intelligentes, dont les technologies de l’information et de la communication (TIC), et enfin dans la fabrication de pointe et l’économie verte (purification de l’eau, gestion des déchets et énergies renouvelables).
Aussi, The Innovation Hub gère une série de programmes de développement des entreprises, des compétences et d’encouragement de l’innovation, à la fois dans le parc scientifique et dans l’ensemble de la région de Gauteng.
Parmi les programmes d’incubation du hub, on peut citer le Maxum Business Incubator Entrepreneurs, le Climate Innovation Centre South Africa (CICSA) qui soutient le développement des jeunes pousses de l’économie verte du pays et le mLab Southern Africa qui encourage l’innovation et l’esprit d’entreprise dans le domaine de la téléphonie mobile.
La GAP Innovation Competition, qui recherche des créateurs, des chercheurs et des entrepreneurs qui travaillent sur de nouvelles technologies susceptibles d’améliorer l’efficacité des services publics, d’accroître la compétitivité de l’économie locale et d’améliorer la qualité de vie des citoyens ordinaires, est également une initiative de The Innovation Hub. D’ailleurs, l’édition 2023 du challenge a déjà été lancée et les inscriptions prendront fin le 7 août 2023.
Selon le programme qu’il organise, The Innovation Hub travaille avec des institutions partenaires comme la Research Institute for Innovation and Sustainability (RIIS), la Technology Innovation Agency (TIA) de l’Afrique du Sud, l’Emory University Business School d’Atlanta (Géorgie, USA), Tshwane Automotive Special Economic Zone (Tasez), la Banque mondiale et la Banque de développement de l'Afrique australe (DBSA), entre autres.
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Elle est une informaticienne talentueuse qui s’est spécialisée dans la conception et le développement de solutions technologiques pour l’éducation. Elle dispose déjà de deux systèmes innovants et son esprit créatif a été salué à maintes reprises.
Khadija Mohamed Elbedweihy (photo) est une informaticienne égyptienne diplômée de l’université de Sheffield où elle a obtenu en 2014 un doctorat en informatique. Elle est la fondatrice de PraxiLabs, une entreprise de technologie éducative qui a pour but de faciliter l’enseignement et l’apprentissage des sciences dans les universités.
Fondée en 2016, l’entreprise a mis sur pied des laboratoires scientifiques virtuels en 3D dans lesquels les élèves peuvent s’immerger tout en acquérant une compréhension et des connaissances plus avancées grâce à des contenus enrichis. PraxiLabs noue des partenariats avec des écoles, des établissements d’enseignement supérieur, et des institutions impliquées dans le système éducatif.
« PraxiLabs est une plateforme fournissant des laboratoires scientifiques en ligne interactifs et immersifs en 3D pour les étudiants universitaires, non seulement pour améliorer la pratique, mais aussi pour permettre des expériences qui ne sont généralement pas réalisables en raison de contraintes d’argent, de temps ou de sécurité », a déclaré l’Egyptienne en 2021.
L’entreprise dispose d’un catalogue très varié de simulations scientifiques en 3D pour aider à améliorer l’expérience d’apprentissage des étudiants en biologie, en physique et en chimie. Environ 500 000 de passionnés de sciences utilisent PraxiLabs comme laboratoire de simulation en ligne dans 10 branches scientifiques.
Hormis PraxiLabs, l’entrepreneure a également fondé en 2016 Skolera. Cette dernière est une plateforme d’apprentissage unifiée orientée vers l’utilisateur. Elle fournit une suite d’outils pour les cinq acteurs impliqués dans le processus éducatif (chef de département, enseignant, élève, parents, administrateur de l’école) afin de permettre la numérisation complète et la distribution des ressources, l’évaluation, la collaboration et la communication, le suivi et la supervision et enfin le reporting.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Khadija Mohamed Elbedweihy a travaillé à la faculté d’informatique et d’information de l’université du Caire comme assistante d’enseignant de 2009 à 2010 et comme maîtresse de conférences entre 2014 et 2016.
Khadija Mohamed Elbedweihy a été à plusieurs reprises récompensée pour son travail dans le secteur de l’éducation et de la technologie. En 2021, elle a été lauréate de l’Africa’s Business Heroes.
Melchior Koba
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Son but est de stimuler l’innovation et la croissance dans le domaine des énergies renouvelables. Il offre des services tels que le mentorat, le développement commercial, l’accès au financement et aux marchés.
SAREBI (The South African Renewable Energy Business Incubator) est un incubateur de start-up sud-africain qui travaille avec des petites et moyennes entreprises viables dans le secteur des technologies propres. Fondé en 2012, il offre aux start-up une série d’ateliers d’idéation et de planification d’entreprise afin de les aider à développer des modèles commerciaux et financiers viables.
SAREBI offre aux entreprises commerciales un programme d’accélération qui vise à renforcer leur capacité à obtenir un financement. Ce programme se concentre sur l’amélioration de leur gouvernance et de leurs finances, ainsi que sur l’établissement de systèmes opérationnels robustes. Grâce à des séances de coaching financier personnalisées, l’incubateur assiste les entreprises en les aidant à identifier le type de financement le mieux adapté à leurs besoins et à effectuer les démarches appropriées pour l’obtenir.
Son programme d’incubation d’entreprises Sarebi Start vise à former de jeunes entrepreneurs aux compétences essentielles pour développer leur entreprise. Il leur enseigne comment élaborer des modèles d’entreprise solides, présenter clairement leur proposition de valeur et tester la faisabilité financière de leur idée.
Grâce à ce programme, les entrepreneurs acquièrent une compréhension approfondie de tous les aspects de leur entreprise et comprennent comment les modifications apportées à leur idée peuvent impacter les différentes composantes de leur modèle d’entreprise. Cela leur donne les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées et prometteuses dans leur parcours entrepreneurial.
Sous le nom de « Business Savvy », SAREBI propose des ateliers destinés aux entrepreneurs en herbe qui se trouvent dans la phase pré-revenu. Ces ateliers se composent de sessions d’apprentissage en petits groupes, conçues comme des séances interactives entre pairs. Ils utilisent une méthodologie de salle de classe électronique pour faciliter l’enseignement et l’engagement des participants.
SAREBI propose plusieurs autres services comme son logiciel de gestion tout-en-un, Odoo, qui comprend des applications de gestion de relation avec la clientèle (CRM) et des applications pour le commerce électronique, la comptabilité, l’inventaire, la gestion de projet et la planification des besoins matériels (MRP).
Sarebi sponsorise également d’autres initiatives comme le GreenPitch Challenge 2023, organisé par GreenCape et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom, qui invite les innovateurs et entrepreneurs verts à présenter leurs idées d’entreprises économiquement viables.
En encourageant et en soutenant les entreprises du secteur des énergies renouvelables, SAREBI contribue à accélérer la transition vers des sources d'énergie plus propres et durables en Afrique du Sud, tout en stimulant le développement économique local.
Melchior Koba
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Diplômé en sciences actuarielles, il a pour objectif d’augmenter la productivité et les revenus des pisciculteurs des milieux ruraux du Kenya. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses idées innovantes.
Dave Okech est le fondateur et le président-directeur général d’AquaRech Ltd, une entreprise qui a pour but d’améliorer la productivité, d’augmenter les revenus et de créer une entreprise inclusive pour les petits pisciculteurs.
Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en sciences actuarielles, analyse des investissements et des risques obtenu en 2009 au Digital Advisory and Learning Centre du Kenya. Il dispose aussi d’un certificat en développement d’entreprise aquacole obtenu en 2020 à la Wageningen University and Research.
Son entreprise AquaRech, née en janvier 2018, a pour objectif d’améliorer la production de poissons grâce à de bonnes pratiques, de connecter les pisciculteurs aux commerçants, de mettre en relation les fournisseurs d’intrants et les agriculteurs et de réduire, voire d'éliminer le commerce de poisson à des fins sexuelles.
Tous ces objectifs de l’entreprise sont atteignables grâce à son application Aquarech App. Cette dernière est un système de base de données qui relie les principaux acteurs de la chaîne de valeur de l’aquaculture, que ce soit les agriculteurs, les négociants et les fournisseurs d’intrants.
Elle offre des informations cruciales sur la production, notamment la quantité d’aliments distribués, la croissance quotidienne moyenne, le rendement du poisson, le prix de vente du poisson et le coût de l’alimentation. Grâce à son système de régime alimentaire intégré, l’application effectue automatiquement le calcul précis de la quantité d’aliments à fournir aux poissons, en prenant en compte des facteurs tels que la température de l’eau, la taille des poissons et la population totale.
Avant AquaRech Ltd, Dave Okech a fondé en 2011 Sare Millers Ltd, une entreprise manufacturière qui utilise l’agro-industrie comme un moyen pour autonomiser les agriculteurs sur le plan social et économique. En 2016, il a cofondé Rio Fish Kenya, une entreprise sociale qui fournit des moyens de subsistance durables et améliore la sécurité alimentaire, dont il a été le PDG jusqu’en 2019.
Cependant, avant l’entrepreneuriat, il a travaillé entre 2008 et 2011 en tant que data analyst de United Millers, une entreprise de production alimentaire. Son travail a été reconnu par la Mandela Washington Fellowship en 2016, Acumen Fellow en 2019, Global Farmer Network Fellow en 2020, Africa Food Systems Fellow et Obama Foundation Leaders Africa en 2021. Il a également été sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2023.
Melchior Koba
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L’accélérateur La Startup Station joue un rôle crucial dans le développement de l’innovation et de l’entrepreneuriat au Maroc. Favorisant la collaboration entre les start-up et les grandes entreprises, il crée des opportunités pour les entrepreneurs et les start-up locales.
La Startup Station est un accélérateur de start-up technologiques basé au Maroc. Fondé en 2017 sous le nom de La Startup Factory, il a pour mission de promouvoir l’esprit start-up au sein des grandes institutions publiques et privées afin de démocratiser la culture de l’innovation technologique et de l’esprit d’entreprise.
L’accélérateur est dirigé par Mehdi Alaoui qui en est aussi le fondateur. Il met en place plusieurs programmes pour accompagner l’innovation et la transformation digitale. Il propose un plan d’accélération personnalisé pour les start-up quel que soit le niveau de maturité (idéation, prototypage ou lancement).
Ainsi, le hub technologique aide les entrepreneurs en herbe à tester la validité de leur idée pour la transformer en un projet prometteur. Il accompagne ceux qui disposent déjà d’une entreprise dans la structuration de l’accès au marché, la validation de leur preuve de concept, la mise en place du produit minimum viable (MVP) et la recherche de financement.
La Startup Station aide aussi les entrepreneurs à développer leurs activités et à changer d’échelle grâce à la mise en œuvre d’une stratégie de croissance qui comprend l’accès à des solutions de financement appropriées.
Hormis ses programmes d’accélération, il a également mis sur pied La Startup School, un programme entièrement numérique et gratuit au cours duquel sont menés des ateliers, des interventions d’experts, d’entrepreneurs et de formateurs en entrepreneuriat et prodigués des conseils et bonnes pratiques.
L’accélérateur organise aussi plusieurs événements comme la Global Industry 4.0 Conference qui aura lieu le 26 juillet 2023. L’événement réunira des entreprises et acteurs qui œuvrent dans le domaine de l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IoT), le big data, la robotique et l’automatisation.
A ce jour, La Startup Station a déjà soutenu 5 000 start-up établies et financé 65 start-up. Grâce à ses partenaires investisseurs, 14 start-up ont déjà réalisé au moins une levée de fonds. L’accélérateur a lancé plus de 50 programmes d’innovation ouverte avec de grandes entreprises, sensibilisé plus de 100 000 employés, managers et cadres supérieurs à l’innovation et à la collaboration avec les start-up et a permis le déploiement de plus de 29 solutions numériques innovantes au sein des entreprises.
Les entreprises partenaires avec qui travaille La Startup Station sont entre autres Facebook, Sanofi, Société Générale, la Banque mondiale, GIZ, BNP Paribas, Leoni, LafargeHolcim, Bymaro, Vinci Energies et BMCE Capital.
Melchior Koba
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Après les études universitaires, plusieurs apprenants se retrouvent au chômage ou avec un emploi sous payé. Afin de remédier à ce problème, Ayman Bazaraa a lancé Sprints afin de garantir un emploi décent aux jeunes qu’il forme à travers ses programmes d’apprentissage personnalisés.
Ayman Bazaraa (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Sprints, une entreprise de technologie éducative. Originaire d’Egypte, il a fréquenté à l’université du Caire où il a obtenu en 2004 un bachelor en électronique et communication avant de se faire former, en 2014, en leadership, marketing, finance et management à l’European Centre for Executive Development.
Son entreprise est née en 2019 avec pour mission de révéler le potentiel de 100 millions d’apprenants curieux en les aidant à développer les compétences essentielles à l'ère de l'intelligence artificielle. Pour atteindre ce but, Sprints évalue les talents qui s’inscrivent à son programme afin de leur proposer un parcours d’apprentissage personnalisé.
A la fin de la période de formation, la start-up garantit un emploi bien rémunéré dans des entreprises technologiques prestigieuses d’Egypte et du monde à ses élèves et soutient la croissance de leur carrière. Sprints a valu à Ayman Bazaraa une sélection parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2023. Il a également remporté les qualifications finales de la compétition télévisée pour les start-up « El Forsa with Lamees El Hadidi ».
https://www.linkedin.com/posts/ayman-bazaraa-5a750517_we-did-it-and-won-in-the-final-qualifiers-activity-7088123564515635200-8H1C?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Hormis Sprints, Ayman Bazaraa a cofondé MicroDoers en 2012. Cette entreprise fournit des solutions innovantes de réalité augmentée, à une large base de clients aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. En 2015, il a également cofondé la start-up Avelabs, un fournisseur de solutions et de services intégrés pour l'industrie automobile.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé, à partir de décembre 2004, pour Orange Egypte en tant qu’ingénieur logiciel. En 2005, il rejoint IBM, d’abord au poste de concepteur de logiciels embarqués avant de devenir chef d’équipe de plus de 20 ingénieurs logiciel. En 2011, il devient le directeur de l’équipementier automobile Valeo, en Egypte, et y fonde le département d’experts en logiciels qui soutient aujourd’hui tous les projets de l’entreprise dans le monde.
Melchior Koba
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L’écosystème technologique kényan est l’un des écosystèmes à la croissance la plus rapide en Afrique. Parmi les institutions actives responsables de ce progrès du pays, on retrouve l’incubateur iBiz Africa.
iBiz Africa est un incubateur de start-up qui veut offrir un environnement stimulant aux jeunes qui développent des solutions dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et aux entreprises qui œuvrent pour le bien de la société.
Fondé en 2011 et établi à l’université de Strathmore au Kenya, iBiz Africa est le centre d’incubation d’entreprises et d’innovation de iLabAfrica. Il offre aux entreprises l’opportunité de développer, d’entretenir et d’échanger leurs idées novatrices. Il fournit un soutien complet aux start-up en phase de démarrage, incluant des financements d’amorçage, des conseils juridiques, une expertise financière, une formation adaptée et des ressources matérielles.
iBiz Africa fournit également des installations d’incubation d’entreprises et établit des liens avec d’autres centres d’incubation dans le pays et dans le monde afin de proposer les meilleurs services aux entrepreneurs. A travers son événement Pitch Friday qui a lieu les derniers vendredis de chaque mois, il permet à tous ceux qui ont une idée ou une innovation commerciale intéressante de présenter leur produit à un public de mentors, d’investisseurs et d’entrepreneurs.
Récemment, l’incubateur a lancé le programme Whitebox-Strathmore Bootcamp pour aider les entrepreneurs à faire passer leur entreprise à l’échelle supérieure. Les chefs d’entreprise ont jusqu’au 7 août 2023 pour s’inscrire au programme au cours duquel ils pourront booster leurs stratégies de marketing et de vente, améliorer leurs opérations et la gestion de leurs projets et maîtriser la gestion financière et la légalité.
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En plus de 10 ans d’existence et avec le soutien de plusieurs partenaires précieux comme la fondation IDEA en Norvège, CIO East Africa et Deloitte, entre autres, iBiz Africa a déjà soutenu plus de 300 entreprises. Parmi elles, on distingue Purpink, une boutique en ligne de cadeaux personnalisés, M-Ledger, une solution innovante de rapports et d’analyse pour les utilisateurs de M-Pesa, et Lynk Jobs, une place de marché et un réseau pour les travailleurs informels qualifiés et vérifiés.
Melchior Koba
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Il est un expert dans le domaine de la banque et des paiements mobiles avec plus de 15 d’expériences dans la finance. Il est à la tête d’une entreprise qui a pour but d’améliorer l’inclusion financière en Afrique.
Andrew Takyi-Appiah (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise ghanéen diplômé de l’université de Hull où il a obtenu en 2002 un bachelor en management des affaires. Egalement titulaire d’un diplôme d’études supérieures en management obtenu en 2005 à l’UCLA et du même diplôme en programme fintech obtenu en 2021 à la Saïd Business School de l’université d’Oxford, il est un cofondateur et le directeur général de Zeepay.
Fondée en 2016, Zeepay est une start-up de technologie financière qui a pour but d’améliorer l’inclusion financière et de faire du monde un lieu où il fait bon vivre. Grâce à son partenariat avec des opérateurs de transfert d’argent, elle permet de réaliser des transferts de fonds internationaux et des retraits d'argent par distributeurs automatiques de billets.
Aussi, elle permet aux détenteurs de cartes prépayées ou de débit VISA de recevoir de l’argent directement sur leurs cartes en quelques minutes. Zeepay a déjà réalisé plus de 1 000 000 de transactions à travers 23 pays répartis en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique et va bientôt être lancée en Côte d’Ivoire.
En mars 2023, Andrew Takyi-Appiah a, pour la seconde fois successivement, reçu le prix du leader fintech de l’année en Afrique au CEO Summit, témoignant de son rôle déterminant dans la croissance et l’avancement du paysage économique de l’Afrique subsaharienne. Plus récemment, il est sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes.
« Chez Zeepay, nous sommes prêts à apporter notre soutien et nos conseils et à investir dans toute idée de fintech innovante qui a beaucoup de potentiel et qui vise à bénéficier à l’Africain ordinaire. Zeepay est pour l’Afrique et nous nous réjouissons de grandir avec l’Afrique. Nous continuerons à exploiter les ressources humaines et les innovations africaines pour stimuler la croissance », a déclaré l’entrepreneur, toujours tourné vers l’avenir, en 2022.
Avant Zeepay, il a travaillé dans plusieurs institutions financières comme la GTBank, où il était responsable de la banque d’entreprise, en 2007 et Ecobank Transnational Incorporated de 2007 à 2011. Entre 2011 et 2013, il était un employé de l’entreprise comptable PwC et entre 2013 et 2016, il a travaillé pour l’UT Bank Ghana.
Melchior Koba
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Au Kenya, les populations des milieux ruraux manquent de formation pratique dans les domaines des technologies de l’information et de la communication. C’est à ce problème que remédie Sote Hub qui soutient également les entreprises en démarrage.
Sote Hub est un centre d’innovation kényan qui forme les jeunes, les micro, petites et moyennes entreprises des zones rurales et les pauvres des zones urbaines aux compétences numériques. Il permet à ces derniers de se lancer avec succès sur les marchés ou d’y prendre de l’ampleur.
Fondé en 2015 par David Ogiga qui en est le directeur, Sote Hub propose aux jeunes, aux entreprises en démarrage, aux incubateurs et à toute la communauté kényane un espace de travail collaboratif équipé et moderne. En tant que centre de soutien et fonctionnant comme un incubateur, il présélectionne des entreprises à qui il octroie un capital de départ, une admission de 12 mois à son programme et les ressources nécessaires à leur développement.
Haut lieu d’opportunités et de réseautage, il soutient les start-up qui évoluent dans les domaines de l’agriculture climato-intelligente, de l’économie bleue et de la numérisation à travers ses programmes Go Blue, Cashew Nut Project, Voices for Climate Action, No Code Projet, Internet Safe Kenya, entre autres.
Dans le cadre du projet No Code, qui est l’un de ses programmes phares, une académie a été mise en place pour permettre de former les jeunes à l’art du développement informatique NoCode, du marketing numérique et des médias sociaux, de la conception graphique, et plus encore.
A travers ses programmes d’incubation et de soutien à l’esprit d’entreprise, Sote Hub a déjà travaillé avec plus de 800 entreprises et offert des possibilités d’emploi et de stage à près de 800 femmes. Œuvrant en milieu rural, il a fourni des services de développement d’entreprises agricoles et un soutien à plus de 18 000 exploitants agricoles.
Plusieurs partenaires, à la fois locaux et internationaux, ont adhéré au combat de Sote Hub. Il s’agit, entre autres, de GIZ, UK Kenya Tech Hub, UKaid, AgriFi, Gratitude Network, Google et Impact Amplifier. Le centre de soutien est également membre d’AfriLabs, de la Kenyan National Chamber of Commerce and Industry et de l’Association of Countrywide Innovation Hubs.
Melchior Koba
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L’industrie pharmaceutique en Afrique est souvent confrontée aux problèmes d’accès et de disponibilité des médicaments. Afin d’y remédier, Joseph Paul, un jeune médecin, développe des solutions basées sur la technologie pour améliorer la chaîne d’approvisionnement.
Joseph Paul (photo) est un médecin tanzanien diplômé de la Muhimbili University of Health and Allied Science. En 2020, il fonde la start-up Dawa Mkononi, dont il est le président-directeur général, avec pour vision de construire la plus grande chaîne de franchise africaine pour la chaine d’approvisionnement pharmaceutique business to business (B2B).
La mission de Dawa Mkononi est de favoriser l’accès et la disponibilité des médicaments dans les communautés africaines. Mettant donc l’accent sur l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique, elle se base sur les données et facilite les transactions de gros avec divers acteurs, tels que les pharmacies, les points de vente automatisés de médicaments (ADDO) et les établissements de santé comme les hôpitaux et les cliniques, et ce, grâce à son application dédiée.
En octobre 2022, la start-up de Joseph Paul, déjà membre d’Ennovate Hub et de FWD Accelerator, a été sélectionnée pour rejoindre le programme PesaTech Accelerator, un programme d’accélération fintech conçu pour les entreprises tanzaniennes.
Joseph Paul shares with us how Dawa Mkononi seeks to solve inefficiencies within conventional pharmaceutical procurement channels.
— PesaTech Accelerator (@PesaTechAfrica) October 3, 2022
An e-commerce application enabling accredited drug outlets to purchase pharmaceutical products online#PesaTechStartup @UNCDFdigital pic.twitter.com/U4p6BV9LDU
La start-up est également représentée aux Africa’s Business Heroes 2023 avec la sélection de Kilalo Mjema, cofondatrice et responsable des ressources humaines de Dawa Mkononi, parmi les 50 finalistes.
Avant Dawa Mkononi, Joseph Paul a fondé en 2018 Daktari Mkononi, un système qui permet aux gens de communiquer avec des professionnels de la santé par simple appel. Assistant de recherche de l'USAID en 2013, le médecin fut, entre 2017 et 2018, le coordinateur de projet de l’association humanitaire Rotaract.
En 2018, il rejoint Orbeat, une healthtech qui résout les problèmes d’obésité et de surpoids, en tant que conseiller médical. Entre 2019 et 2022, il a travaillé en tant que médecin dans les hôpitaux Muhimbili National Hospital et Shree Hindu Mandal Hospital avant de se consacrer pleinement à sa carrière au sein de Dawa Mkononi.
Melchior Koba
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Il est un médecin expérimenté avec des compétences en matière de planification stratégique, de pratique médicale et de technologies de l’information dans le domaine de la santé. Afin de simplifier les procédures chirurgicales dans la région MENA, il fonde une place de marché pour les chirurgiens.
Ahmed Elawady (photo) est un chirurgien ophtalmologiste égyptien diplômé de l’université du Caire, où il a obtenu en 2011 son bachelor en médecine, et de l’Al-Azhar University où il a fini en 2014 ses études de troisième cycle en ophtalmologie. Il est le président-directeur général et le fondateur de BokDoc.
Ahmed Elawady a fondé BokDoc en 2018 avec Mohamed Aldmohy, Ali Galal et Kareem Sallam. L’entreprise est la première place de marché pour les chirurgiens dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Elle permet de réserver les procédures chirurgicales rapidement et sans tracas. Via sa plateforme, les patients ont la possibilité de comparer les chirurgiens, poser des questions, télécharger des documents médicaux et programmer des examens et des procédures.
Le réseau de BokDoc est constitué de plus de 70 hôpitaux et centres médicaux, ainsi que de plus de 1 500 chirurgiens et médecins. Elle a déjà été l’intermédiaire de plus de 2 000 chirurgies et traite plus de 30 spécialités médicales. Pour toutes les chirurgies ou procédures, la start-up offre un service de paiement échelonné amortissable sur une période allant jusqu’à 60 mois afin de permettre à tous les patients de payer selon leur moyen. L’entreprise a fait partie, en 2022, du top 45 des meilleures start-up des AfricaTech Awards.
Ahmed Elawady a également fréquenté, entre 2012 et 2014, l’université américaine du Caire où il a étudié l’administration et la gestion hospitalière. En 2013, il devient un spécialiste certifié par l’International Council of Ophthalmology, une organisation sise à Londres qui œuvre pour l’amélioration de l’enseignement de l’ophtalmologie et l’accès à des soins oculaires de la plus haute qualité.
En 2014, il est embauché en tant qu'ophtalmologue de l’Al Oyoun Al Dawli Hospital du gouvernorat du Caire, en Egypte. De 2016 à 2017, il travaille pour High Care Hospital de l’Arabie saoudite au poste de directeur médical.
Melchior Koba
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