Pour l’exportation de leurs produits, les PME de l’industrie agricole et alimentaire se doivent de faire des vérifications de conformité. En Afrique du Sud, Nneile Nkholise facilite l’accès à tous les besoins d’audit et de vérification de la conformité en matière de biosécurité.
Nneile Nkholise (photo) est une entrepreneure et ingénieure sud-africaine, fondatrice et directrice générale de Thola, une plateforme de commerce B2B qui facilite l’exportation de produits agricoles africains vers le monde entier.
Née en Afrique du Sud, Nneile Nkholise a étudié à l’université de Witwatersrand où elle a obtenu un bachelor en physique et informatique. Elle est aussi titulaire d’un master en génie mécanique obtenu à l’niversité de technologie centrale.
Fondée en 2021, Thola propose aux petites et moyennes entreprises une automatisation de la conformité dans l’industrie agricole et alimentaire, afin d’accélérer leur accès à une certification de conformité abordable permettant d’accéder au commerce et à l’exportation de marchandises à l’échelle mondiale en toute transparence.
Entrepreneure en série, on lui doit la création de plusieurs autres start-up. En 2015, Nneile Nkholise a fondé iMed Tech, une entreprise qui utilise la conception assistée par ordinateur (CAO) pour fabriquer des prothèses dentaires et mammaires externes, en particulier pour les femmes ayant subi une ou des mastectomies après un cancer du sein. En 2018, elle a cofondé 3DIMO, une entreprise qui se spécialise dans l’analyse des données et le suivi des bêtes d’élevage pour surveiller leur santé.
Actuellement boursière du programme Millennium du Atlantic Council et fondatrice en résidence de la Northeastern University, l’ancienne technologue en génie mécanique de Dihlase Consulting Engineers (2015-2016) a été une membre de la classe Harambe Entrepreneurship 2018.
Nneile Nkholise a reçu plusieurs prix et distinctions durant sa carrière entrepreneuriale. En 2016, elle a été reconnue comme la meilleure femme innovatrice d’Afrique par le Forum économique mondial. En 2017, le bureau de la présidence lui a décerné le titre de jeune Sud-Africaine de l’année. En 2018, elle a été nommée Forbes Africa’s 30 under 30, a été reconnue parmi les 100 meilleurs jeunes Africains par l’Africa Youth Council, et a reçu le prix de l’industriel de l’année en Afrique australe à l’occasion des All Africa Business Leaders Awards. En 2021, lors des journées de la femme digitale, elle a été récompensée par le Prix Margaret Entrepreneur Afrique.
Melchior Koba
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Ingenious City est une plaque tournante où les entrepreneurs en RD Congo peuvent se connecter et construire ensemble des solutions impactantes. Elle a déjà incubé plus d’une centaine de projets et continue de promouvoir l’entrepreneuriat.
Ingenious City est un incubateur congolais qui forme aux compétences entrepreneuriales, promeut l’esprit d’entreprise et connecte les acteurs de l’écosystème en RD Congo. Fondé en 2018 par Alexis Indenge et François Ngenyi, il s’est donné la mission de favoriser la collaboration entre entrepreneurs pour construire des solutions impactantes.
De façon concrète, l’incubateur organise des modules de formation centrés sur l’entrepreneuriat et adaptés à l’écosystème congolais. Il offre des éléments d’orientation et des conseils pour une meilleure performance des idées innovantes.
Ingenious City dispose d’un espace physique de travail de 1 200 m² bien aménagé pour les entrepreneurs afin de promouvoir le réseautage et la coopération. A travers son service d’incubation d’entreprise, il facilite le lancement des start-up en leur fournissant un espace de travail professionnel et un accès aux ressources qui leur sont indispensables, y compris le financement.
En somme, il identifie les projets qui proposent des solutions réelles aux problèmes de la société et leur apportent un soutien logistique et un coup de pouce financier afin qu’ils puissent fonctionner et se développer. Il accompagne les projets qui évoluent dans les domaines de la technologie, de l’agroalimentaire, de l’industrie et des services.
Avec l’aide de son réseau de plus de 150 experts et mentors, Ingenious City a incubé plus de 100 projets depuis son lancement. Il est soutenu par plus de 25 partenaires et sponsors, dont la banque RAWBANK.
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Bien qu’il ait fait des études en administration des entreprises et en comptabilité et finance, c’est dans les domaines de la communication et du numérique qu’il se spécialise. Avec son équipe, il a développé une application pour faciliter la gestion de flotte.
Loic Kapitho (photo) est un entrepreneur gabonais expérimenté dans les secteurs de la communication et du numérique. Il est un cofondateur de POZI App, une application de tracking créée pour faciliter la vie des propriétaires de véhicules et des gestionnaires de flotte.
L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en administration des entreprises obtenu en 2008 à ICN Business School et d’un master 1 en comptabilité et finance obtenu la même année à l’institut national des sciences de gestion du Gabon. Il a cofondé POZI App en 2020, avec Thomas Leluc, dans le but de permettre aux propriétaires de véhicules et gestionnaires de flotte de contrôler, d’analyser et d’optimiser leur activité.
Spécialisée dans le tracking de véhicule et la gestion de flotte, POZI App analyse la performance des déplacements de ces utilisateurs et identifie les risques et opportunités liés aux opérations sur l’ensemble de leurs véhicules.
« Notre application présente trois spécificités. Tout d’abord, nous proposons la cartographie la plus précise et la plus locale du marché. Ensuite, nous proposons une expérience utilisateur moderne et innovante avec, par exemple, la possibilité de disposer en temps réel de notifications contextualisées des incidents sur son smartphone et de recevoir des rapports analytiques générés automatiquement. Notre interface est très “user friendly”, accessible, et tient compte de la mobilité croissante des utilisateurs », a déclaré l’entrepreneur en 2021.
L’ambition de POZI App est de devenir d’ici 2024 le leader sur le marché gabonais. La start-up a déjà atteint la barre symbolique de 1 000 véhicules actifs, se positionnant comme une application référence pour les entreprises et semi-professionnels.
Loic Kapitho est le fondateur et le directeur général de TOUCH Innovative, une agence de communication digitale et une régie digitale créée en 2016. Il est aussi le président de TECH 241, syndicat des entreprises technologiques du Gabon qui rassemble les entreprises majeures et les professionnels du digital et de la technologie.
La carrière professionnelle de l’entrepreneur a commencé en 2008 à Trade & Services, une PME gabonaise spécialisée dans le design et la création graphique, où il était directeur. Entre 2011 et 2015, il a travaillé à JTC Consulting au Gabon au poste de responsable de stratégie et communication.
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Grâce à ses divers programmes et activités, TechBuzz Hub soutient les jeunes entrepreneurs et promeut l’innovation sur le continent. Avec des prix internationaux à son actif, il poursuit son ascension, impactant l’Afrique.
TechBuzz Hub est un incubateur de start-up et un espace de coworking ougandais qui a pour mission d’aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en entreprises durables. Fondé en 2016 par Keneth Twesigye, qui en est aussi le président-directeur général, il a mis en place une série d’activités et de programmes visant à soutenir les start-up en phase de démarrage dirigées par des jeunes âgés de 18 à 35 ans.
Parmi ces services, on trouve des espaces de coworking inclusifs, des programmes d’incubation de start-up et des séminaires. TechBuzz Hub offre également des services de développement commercial tels que le mentorat, la consultation et la mise en réseau. Ces efforts ont permis à de nombreux entrepreneurs de réaliser leurs rêves et de concrétiser leurs idées.
TechBuzz Hub a mis en place un réseau d’espace virtuel nommé Offisa qui joue un rôle de bureau à distance qui permet aux entrepreneurs d’accéder à leur fonction professionnelle. Il organise aussi des rencontres pour mettre en relations différents entrepreneurs, start-up, et propriétaires d’entreprises pour qu’ils interagissent, partagent leurs expériences de travail et de vie, suivent les progrès de leur entreprise et bénéficient du soutien d’experts.
L’incubateur organise aussi des ateliers bimensuels appelés Fortnyt Series pour fournir une assistance technique de mentor à entrepreneur et de pair à pair. De plus, il a initié le programme Young Professionals Programs pour soutenir les jeunes diplômés et ceux qui viennent d’entrer sur le marché du travail. Il s’agit d’un programme de préparation à l’emploi qui dote les jeunes de compétences et de pratiques très utiles sur le marché du travail.
TechBuzz Hub fournit des formations en modélisation d’entreprise, facilitation de l’élaboration de feuilles de route et de stratégies, gestion de projet, planification d’entreprise, conception graphique, conception de sites web, applications informatiques et projections financières. Ces formations, ouvertes et personnalisées, visent à renforcer les capacités des entreprises.
En 2023, l’incubateur a remporté le prix du meilleur espace de coworking lors des Global Startup Awards Africa. Membre du réseau AfriLabs, il est soutenu par Mastercard Foundation et Startup Uganda, entre autres.
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En Afrique, le secteur de la fintech est en plein essor, levant plus de 2,7 milliards USD entre juillet 2021 et juin 2023. Au Kenya, le jeune Collins Kathuli appartient à cette jeune génération d'entrepreneurs qui œuvre pour l’inclusion financière en Afrique.
Collins Kathuli (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique kényan spécialisé dans le secteur de la finance. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kyanda, une start-up dont la vision est de fournir des services financiers abordables et de réduire le nombre de personnes non bancarisées ou sous-bancarisées en Afrique.
Fondée en 2019, Kyanda veut fournir un accès sûr et facile à des services financiers et connexes, simultanément, de manière abordable, efficace et transparente pour tous et à tout moment. Grâce à sa plateforme, elle permet à ces utilisateurs d’effectuer des transferts d'argent, des paiements et de régler des factures depuis le confort de chez soi.
Aux particuliers, la solution permet de rationaliser les finances et pour les chefs d’entreprise, elle optimise les opérations financières. Elle a déjà satisfait plus de 10 000 utilisateurs kényans et s’est récemment étendue à l'Afrique du Sud, permettant principalement aux Sud-Africains de créer ou de rejoindre un groupe pour économiser de l’argent ensemble afin d’atteindre un objectif commun.
Collins Kathuli est diplômé de la KCA University où il a obtenu en mars 2023 un bachelor en génie logiciel. Il est depuis 2021 un mentor au Techstars Startup Weekend Nairobi, des événements de 54 heures conçus pour offrir une formation expérientielle de qualité supérieure aux entrepreneurs techniques et non techniques.
Le lauréat du Anzisha Prize 2022 a reçu plusieurs prix et distinctions au cours de sa carrière entrepreneuriale. En 2020, il a reçu au FOYA Awards le prix du fondateur fintech de l’année en Afrique de l’Est et en 2021 la première récompense au prix mondial de l’entrepreneuriat étudiant. En 2022, son entreprise a été élue meilleure fintech au Kenya et il a obtenu, à l’Africatech Festival, le prix de l’innovateur fintech de l’année.
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Après des années d’études en agroéconomie et en médecine vétérinaire en Chine, il revient au Bénin, son pays, pour y entreprendre. Il a lancé une plateforme d’e-commerce qui permet aux entreprises africaines d’avoir accès aux marchés mondiaux.
Yarou Bao Sero Razack (photo) est un médecin vétérinaire et un agroéconomiste béninois. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Ahiyoyo, une start-up qui permet aux entreprises de simplifier leurs processus d’approvisionnement, de distribution et de paiement, en leur faisant gagner du temps et de l’argent.
Ahiyoyo est née en 2019 afin de connecter les entreprises aux fournisseurs internationaux et aux consommateurs locaux. Son but est d’aider ces entreprises à économiser sur les coûts d’approvisionnement, à étendre leurs activités dans plusieurs pays africains et à simplifier les transactions avec les fournisseurs mondiaux, renforçant ainsi leur rentabilité.
Interrogé par We Are Tech Africa sur ses objectifs pour l’avenir d’Ahiyoyo, Yarou Bao Sero Razack a affirmé : « en dehors du Bénin, nous avons récemment déployé des membres de notre équipe en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso. Les plans d’Ahiyoyo pour l’avenir comprennent une expansion géographique avec des entrepôts et des agences, une diversification des services, des partenariats stratégiques et une innovation constante. Nos objectifs concrets d’ici décembre 2025 incluent la réalisation de 25 000 transactions, la génération de 3 millions de dollars de revenus et l’enregistrement de 1 000 entreprises sur notre plateforme ».
Récemment, au Togo, l’entrepreneur a participé au programme L’Afrik De Demain (ADD) d’Ocean’s News et a été récompensée du prix du deuxième meilleur entrepreneur africain. Content de sa récompense, il a affirmé à We Are Tech : « la récompense obtenue lors du programme L’Afrik De Demain d’Ocean’s News représente pour moi une reconnaissance significative de mes efforts en tant qu’entrepreneur africain. Etre classé deuxième meilleur entrepreneur africain lors de cette conférence annuelle est une immense fierté et une validation du travail accompli avec Ahiyoyo ».
Yarou Bao Sero Razack est titulaire d’un diplôme de médecin vétérinaire obtenu en 2018 à la Hunan Agricultural University.
Membre du conseil d’administration de l’edtech Yasiri et mentor d’entreprise au sein de VC4A (Venture Capital for Africa), il a travaillé en Chine chez HIMANX, une entreprise chinoise expérimentée dans l’industrie du tabac, dont il était un spécialiste du développement de la marque de 2019 à 2020.
Hormis le prix obtenu à l’issue du programme ADD, l’entrepreneur a reçu plusieurs autres distinctions en 2023. Membre de la communauté ForbesBLK, il a fait partie du top 25 des fondateurs sélectionnés au Young Founders Programme de la Westerwelle Foundation. Il fait aussi partie des boursiers de FAST Accelerator.
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Elle a intégré le centre d’innovation technologique CcHub en 2021 en tant que cofondatrice et associée directrice de Creative Economy Practice. Sa nomination à la tête du centre est une conséquence de son leadership dans ces précédents postes.
Ojoma Ochai (photo) est une experte en économie créative nigériane. Titulaire d’un diplôme de spécialisation en ingénierie des réseaux obtenu en 2005 au NIIT Abuja Centre, elle est la nouvelle directrice générale de Co-creation Hub, l’un des plus grands centres d’innovation dédiés à l’accélération de l’application du capital social et de la technologie. La nouvelle a été rendue publique le jeudi 14 décembre 2023.
Au poste de directrice générale, Ojoma Ochai succède au cofondateur et désormais ministre de la Communication, de l’innovation et de l’économie numérique du Nigeria, Bosun Tidjani. Elle est désormais chargée de diriger la stratégie et l’équipe de Co-creation Hub Africa, y compris CcHub Design Lab Rwanda, CcHub Namibia, CcHub Syndicate, Creative Economy Practice at CcHub et iHub Kenya.
« Je suis fier du travail accompli par CcHub depuis 2010 et c’est un grand honneur pour moi de faire un pas de plus vers CcHub en tant que directrice générae », peut-on lire sur son compte LinkedIn. « Je me tiens sur les épaules des géants Dr. Bosun Tijani, Femi Longe et Adetunji Eleso et des précédents dirigeants et managers de CcHub qui ont construit une organisation africaine phénoménale que j’ai maintenant l’honneur de diriger », ajoute-t-elle.
Avant cette nomination, la Nigériane était l’associée directrice de Creative Economy Practice, une cellule de CcHub qui a pour mission de stimuler l’innovation et l’application de la technologie pour le développement de l’économie créative en Afrique.
Ojoma Ochai siège à plusieurs conseils d’administration, dont celui de ₿trust, soutenu par les leaders de l’industrie technologique et créative Jack Dorsey et Jay Z pour soutenir le développement de Bitcoin Open Source dans les pays du Sud. Elle est aussi, depuis 2012, membre du groupe d’experts de l’UNESCO. Entre 2010 et 2021, elle a travaillé pour British Council. Elle y a successivement occupé les postes de directrice des arts au Nigeria (2010-2017) et en Afrique de l’Est (2017-2018), de directrice des programmes dans la région d’Afrique subsaharienne (2018-2020) et de directrice régionale des programmes pour les arts et l’économie créative en Afrique subsaharienne (2020-2021).
Pour son travail et son dévouement, Ojoma Ochai a été citée, par Y Naija Magazine, parmi les 10 personnalités de moins de 40 ans les plus influentes dans le domaine des arts et de la culture au Nigeria en 2014, ainsi que parmi les 100 Nigérians les plus influents et les 100 femmes les plus inspirantes du Nigeria en 2015.
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Durant six mois, Afkar Incubator accompagne les entreprises à l’étape d’idéation dans leur processus de création d’entreprise. En trois éditions, son programme d’incubation a soutenu plus de 200 projets en Tunisie.
Fondé en 2015, Afkar Incubator est un incubateur basé à Tunis, en Tunisie. Il est actuellement dirigé par le duo Walid Hached et Houssem Aouidi, co-présidents et directeurs généraux.
Afkar Incubator se consacre à catalyser les individus ayant de nouvelles idées pour le changement social. Il soutient les innovateurs sociaux en les aidant à devenir des catalyseurs de changement, les créateurs de contenu et les acteurs de la société civile qui seront les leaders du changement de demain. L’incubateur se concentre sur les projets en phase d’idéation qui répondent de manière créative à un problème.
Le programme d’incubation d’Afkar est un programme gratuit de six mois. Il offre un environnement d’intelligence collaborative, d’environnement amical et de diversité d’expériences. Les entrepreneurs incubés travaillent principalement à formuler leur proposition de valeur, à expérimenter, à tester et à valider leurs hypothèses, à construire leur plan d’affaires, à développer une preuve de concept et un produit minimum viable (MVP), à développer leur marque et à accroître leur notoriété.
Egalement préoccupé par l’inclusion des femmes dans le secteur entrepreneurial, l’incubateur a lancé un programme appelé Afkar Mubadirat. Ce dernier propose aux femmes des opportunités de réseautage dans les régions du pays. Cette année, le programme a été lancé dans les régions de Jendouba et Sidi Bouzid.
En matière d’impact, Afkar Incubator a déjà soutenu 264 projets et 450 boursiers, dont 56 % étaient des hommes et 44 % des femmes. Il a également financé 54 projets et compte 42 entrepreneurs incubés dans des hubs régionaux d’innovation répartis sur 7 régions de la Tunisie. Grâce à lui, 131 start-up ont vu le jour et 63 start-up ont été labellisées.
Parmi les entreprises technologiques qu’il a accompagnées, on peut citer JTKids, une série de jeux de construction technologique pour enfants favorisant l’expérience créative et l’apprentissage ludique, ODIOFIL, une plateforme proposant du contenu audio varié, allant de podcasts radio à des audiobooks, IDARA, un guide en ligne qui facilite l’accès aux procédures administratives en Tunisie, et JAM, une application de matchmaking d’artistes et réservation d’espace de création.
Afkar Incubator a obtenu ces résultats avec l'aide de ses partenaires, dont la Caisse des dépôts et consignations, Expertise France, l’Agence française de développement, l’Union européenne, GIZ, ProGreS Migration et Faster Capital.
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Docteur en ingénierie biomédicale, il travaille à l’amélioration des services de radiologie. Avec Intixel qui utilise l’intelligence artificielle, il permet aux radiologues de réduire les erreurs de diagnostic, d’augmenter leur production et de diminuer le risque de progression des maladies.
Né au Caire en Egypte en 1986, Mustafa Elattar (photo) est un expert du génie biomédical, de l’analyse d’images, de l’imagerie médicale et de l’intelligence artificielle. Il est le fondateur et président-directeur général d’Intixel, une entreprise spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle pour l’imagerie médicale.
Mustafa Elattar est titulaire d’un master en communication et technologie de l’information obtenu en 2010 à la Nile University et d’un doctorat en ingénierie biomédicale et physique obtenu en 2016 à l’université d’Amsterdam.
Fondée en 2018, Intixel permet aux entreprises d’imagerie médicale d’exploiter la puissance de l’intelligence artificielle pour améliorer leurs produits. Grâce à elle, fonctionnant comme un second œil, les radiologues détectent plus vite les anomalies, réduisant ainsi les erreurs de diagnostic.
Aussi, Intixel aide les radiologues à se concentrer sur les patients à haut risque, boostant leur productivité. En augmentant la productivité, elle leur permet d’analyser plus de patients par jour et de réduire le risque de progression des maladies dû aux longues listes d’attente.
Assistant professeur à la Nile University depuis 2017, Mustafa Elattar a travaillé comme assistant de recherche et doctorant à l’Academic Medical Center entre 2012 et 2016. En 2016, il est devenu boursier postdoctoral du Netherlands Cancer Institute. Entre 2017 et 2018, il était le chef de la recherche de Myocardial Solutions Inc., une société de technologie médicale qui s’efforce de transformer le continuum des soins cardiaques et cancéreux.
Mustafa Elattar est l’auteur de plus de 68 articles de journaux et publications de conférences, diffusant ses idées et ses innovations en matière de recherche. En 2019, il a remporté le pitch deck et le prix de meilleure start-up Health-tech au Takeoff Istanbul International Startup Summit. Il a reçu le prix Fareed Bader au Forum mondial des entrepreneurs et des investissements (WEIF).
Son entreprise était dans le top 5 des start-up au Young Business Hub Entrepreneurship Investment Summit de Bahreïn. En 2022, il a reçu le prix de l’impact IVLP décerné par le département d’Etat américain pour un projet de hackathon d’intelligence artificielle qu’il a lancé pour le compte de la Nile University.
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Dans le but de faire de son royaume une référence en matière de technologie, le roi Mswati III a initié le Royal Science & Technology Park. Ce dernier promeut la science, la technologie et l’innovation dans le royaume d’eSwatini.
Le Royal Science & Technology Park (RSTP) est un parc scientifique et technologique créé en 2007 au royaume d'eSwatini, pour favoriser la conception d’inventions et renforcer les liens entre les différents éléments du cluster de recherche et développement. Il s’agit d’une entreprise publique qui a vu le jour grâce à la vision du roi Mswati III, exprimée dans la loi sur le Royal Science & Technology Park de 2012.
Dirigé par Vumile Dlamini, le RSTP a pour mission de promouvoir la science, la technologie et l’innovation dans le royaume d’eSwatini, en offrant un environnement propice à la recherche, au développement et à l’entrepreneuriat. Le parc est composé de deux sites qui utilisent une superficie estimée à 317,17 hectares de terrain : le Nokwane Site et le Phocweni Site.
Le Phocweni Site est le site dédié aux services et produits liés aux technologies de l’information. Il propose un centre de formation appelé Advanced School of IT et affilié à Aptech un fournisseur mondial de solutions de formation pour le commerce de détail et les entreprises.
Il dispose aussi d’un incubateur d’entreprise qui a pour objectif de faciliter l’innovation dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, de la biotechnologie, de l’agriculture et de l’alimentation, du climat et de l’environnement, y compris la gestion des déchets (solutions vertes) et les systèmes de connaissances indigènes.
Le site fournit aussi un centre national de contact et un centre national de données. Ce dernier s’efforce de fournir des services TIC sûrs, efficaces et fiables aux entreprises, tout en contribuant au développement de l’administration en ligne et en promouvant l’inclusion numérique au sein du royaume d’eSwatini.
Le second site, Nokwane Site, abrite une unité de recherche qui sert de plateforme polyvalente pour la recherche et le développement dans le domaine des technologies liées à la biotechnologie, de la production, du marketing des produits et du commerce.
Dans le cadre de la loi de 2018 sur les zones économiques spéciales (ZES) du royaume, le Royal Science & Technology Park a été désigné comme zone économique spéciale.
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Depuis plus de 19 ans, il essaie de réduire, via Silulo Ulutho Technologies, la fracture numérique et d’améliorer la qualité de vie de ses concitoyens. Il a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales.
Luvuyo Rani (photo) est un entrepreneur sud-africain et le président-directeur général de Silulo Ulutho Technologies, une entreprise qui fournit des magasins et des centres de formation en informatique dans les bidonvilles et les communautés rurales d’Afrique du Sud, créant des opportunités d’emploi pour des milliers de jeunes sans-emploi.
Luvuyo Rani a fait ses études supérieures à la Cape Peninsula University of Technology où il a obtenu, en 2002, un bachelor en commerce et éducation et, en 2004, un bachelor en administration des affaires. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’associé en gestion obtenu en 2007 à la Graduate School of Business de l’université du Cap, et d’un certificat en leadership pour le changement de système délivré en 2018 par la Harvard Business School Executive Education.
L’entrepreneur a fondé Silulo Ulutho Technologies en 2004 avec son frère Lonwabo Rani. L’entreprise fournit aux populations des bidonvilles et des milieux ruraux une infrastructure accessible, un réseau de soutien, des services de développement des compétences et une connectivité numérique par le biais de ses centres de carrière et d’affaires centrés sur la communauté.
Luvuyo Rani est depuis 2021 membre du conseil d’administration d’Entrepreneurs’ Organization, un réseau de soutien de haute qualité qui regroupe plus de 18 000 fondateurs et propriétaires d’entreprises. Avant la fondation de Silulo Ulutho Technologies, il a enseigné la comptabilité et l’économie d’entreprise à la KwaMfundo Secondary School de 2001 à 2004.
Luvuyo Rani a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales pour son parcours entrepreneurial et son impact social. En 2007, il a reçu le prix de l’entrepreneur de l’année Cape Times/KPMG. En 2008, il a été le deuxième finaliste du prix SAB Kick-Start dans la province du Cap-Occidental. En 2011, il a été sélectionné comme entrepreneur mondial Endeavour et a remporté le prix national de la productivité. En 2014, il a été nommé comme l’une des « dix personnes exceptionnelles de l’année » par la Junior Chamber International. En 2015, il a reçu un diplôme honorifique de Tsiba Education. En 2016, il a été nommé entrepreneur social de l’année par la Fondation Schwab.
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Depuis plus de 15 ans, I&F Entrepreneuriat aide les entrepreneurs avec une idée d’entreprise innovante dans leur processus de création. Par le biais de ses programmes et activités, elle a déjà accompagné plus de 1 000 entrepreneurs.
I&F Entrepreneuriat est une organisation qui soutient les entrepreneurs en République démocratique du Congo. Fondée en 2007 sous l’accompagnement conjoint de l’Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat (Ile Maurice), de l’université de Bordeaux (France) et de l’Incubateur régional d’Aquitaine (France), son directeur général est l’entrepreneur Val Masamba.
Ses activités comprennent la formation, l’incubation, le mentorat et le financement des porteurs de projets innovants et à fort impact social. Avec plus de 15 ans d’expérience, elle est riche de 1 456 entreprises incubées, dont 803 créées par des jeunes de moins de 35 ans, composés de jeunes filles à 39 %. Les entreprises exercent dans divers secteurs tels que l’agro-industrie, la haute technologie, la production de matériaux de construction et les technologies de l’information et de la communication.
« I&F Entrepreneuriat a pour mission de transférer la technologie, promouvoir et développer, au sein d’une structure commune d’incubation et de pépinière, une démarche systématique de détection, d’évaluation, et de validation économique et d’accompagnement aussi bien de projets de création d’entreprises innovantes ou d’entreprises existantes ayant un lien ou pas avec la recherche scientifique », peut-on lire sur le site de l’organisation.
Le programme d’incubation de l’organisation dure 12 à 18 mois selon la progression de chaque projet. Il accueille les personnes qui disposent des idées de projet d’entreprise et leur propose un hébergement physique et juridique, un accompagnement, un coaching et un tutorat, une formation entrepreneuriale et managériale, un stage de perfectionnement. Il aide les entrepreneurs à construire leur business model et plan, les ajoute dans des réseaux d’affaires et leur offre un suivi post création d’entreprise.
I&F Entrepreneuriat offre également, dans la phase post-création d’entreprise, un soutien complet à travers une pépinière. Celle-ci accompagne les nouveaux entrepreneurs dans l’installation et le lancement de leur entreprise, la réalisation des premiers recrutements, l’établissement de relations avec les premiers clients et fournisseurs, la gestion de la comptabilité, les négociations avec les acteurs du marché, la gestion des comptes bancaires, la participation à des foires et des conférences pour la promotion de leurs produits, ainsi que la mise en place de stratégies marketing, entre autres activités.
Le dernier service de la chaîne d’incubation de l’organisation est le quartier industriel pour petites et moyennes industries. Son rôle est d’accueillir les entrepreneurs incubés sortis de la pépinière en vue de leur offrir un cadre propice à leur développement. L’ensemble de ces étapes a pour but de créer des entreprises à fort impact et durables en RD Congo.
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Sa carrière dans l’industrie pharmaceutique lui a permis d’acquérir une expertise précieuse dans l’économie de la santé. En 2019, il fonde une application pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les personnes défavorisées en Afrique.
Brice Kitio Dschassi (photo) est un pharmacien et économiste de la santé avec plus de 15 ans d’expérience. Il est le fondateur et le président-directeur général de WiiQare, une start-up congolaise qui a pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes en Afrique en connectant les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs.
C’est en 2020 qu’il fonde WiiQare, une solution innovante de paiement et d’épargne santé basée sur la fidélité et les récompenses. Cette dernière permet aux gens de prendre le contrôle de leurs soins de santé grâce à des moyens faciles et amusants de constituer une épargne santé, et donne aux hôpitaux un moyen transparent de recevoir les paiements des patients.
WiiQare vise à répondre aux besoins des populations qui n’ont pas accès à une couverture sociale ou à une assurance santé, ou qui font face à des difficultés financières pour se soigner. La plateforme permet également de réduire les risques de corruption ou de détournement des fonds envoyés par les expatriés.
Brice Kitio Dschassi est titulaire d’un doctorat en pharmacie obtenu en 2001 à l’université Claude Bernard Lyon 1 et d’un master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance obtenu à l’université de Bordeaux en 2005. Il est aussi diplômé de l’université Paris-Sud où il a obtenu en 2005 un master en santé publique (MPH) spécialisé en méthodologie et statistiques.
Entre 2005 et 2009, il était chargé de cours en pharmaco-épidémiologie à l’université Claude Bernard Lyon 1. Parallèlement, il a été le chef de projet de la Haute autorité de santé, une autorité publique française indépendante à caractère scientifique qui développe la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social.
En 2009, il a rejoint l’entreprise pharmaceutique Sanofi et y a travaillé pendant six ans. En 2016, il devient le directeur chargé de l’économie de la santé mondiale et de recherche sur les résultats de Lundbeck. Lundbeck est une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les maladies du cerveau.
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Depuis sa création, elle s’est engagée à permettre aux jeunes de libérer leur plein potentiel grâce à divers programmes. Elle fournit un espace communautaire propice que les jeunes utilisent pour entre autres se rencontrer, travailler en réseau et apprendre.
Swahilipot Hub est une organisation à but non lucratif kényane fondée en 2016 par Mahmoud Noor, avec des programmes et des activités axés sur la technologie et l’innovation. Devenue une organisation non gouvernementale connue sous le nom de Swahilipot Hub Foundation en 2017, elle a ajouté l’art à son portefeuille afin d’autonomiser les jeunes.
Swahilipot Hub Foundation forme des jeunes en matière de collecte et d’analyse de données grâce à son programme Data and Research. Elle offre aussi des programmes visant à améliorer les compétences numériques des jeunes et à leur permettre de s’épanouir dans l’espace numérique.
Grâce à son programme d’attachement industriel, les participants acquièrent une expérience pratique dans des domaines comme le développement web, la mise en réseau et des compétences non techniques telles que le travail avec les jeunes et la communication efficace.
Son programme d’entreprise, connu sous le nom de « Pitching Thursday », fournit une plateforme aux jeunes pour présenter leurs idées ou leurs projets. Il offre une visibilité et sert de catalyseur pour la croissance et le développement.
Swahilipot Hub Foundation fournit un espace où ses communautés, artistiques et technologiques, construisent des projets durables. En 2018, elle a accueilli la première édition de la Pwani Innovation Week (PIW), son activité axée sur la promotion de la technologie. L’organisation a aussi lancé, en 2022, un événement dans le domaine du patrimoine. Nommé Modern Heritage of Africa (MoHoA) et organisé dans un format hybride (en présentiel et virtuel), l’atelier a rassemblé des intervenants et des participants du monde entier.
A ce jour, Swahilipot Hub Foundation a formé plus de 100 jeunes en collecte et analyse de données et plus de 150 jeunes ont acquis des compétences numériques. Elle a soutenu plus de 10 entreprises à ce jour, les aidant dans leur parcours entrepreneurial.
Plus tôt dans l’année 2023, l’organisation a été certifiée comme étant l’équivalent d’une organisation caritative publique certifiée aux Etats-Unis d’Amérique. Cela signifie que les organismes subventionnaires américains peuvent la financer directement.
Melchior Koba
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