Après ses études en médecine, il travaille pendant plusieurs années aux Etats-Unis dans une entreprise médicale. Cependant, c’est dans la fintech qu’il décide d’entreprendre, créant une solution de paiement par QR code.
Ibrahima Kane (photo) est un médecin et un entrepreneur sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Kalpay, une fintech qui simplifie les processus de paiement en Afrique.
Fondé en 2019, Kalpay a conçu et développé une application éponyme de paiement rapide qui utilise la technologie du QR code. La plateforme intègre une multitude de services innovants pour les utilisateurs, les commerces et les entreprises et accepte le paiement de tous les opérateurs. Elle est composée de deux produits que sont Kalpay Wallet et Kalpay Business.
Kalpay Wallet est un portefeuille électronique qui permet à ses utilisateurs de régler tous les achats quotidiens à partir de leur mobile, de transférer de l’argent, de payer les factures et même d’acheter du crédit téléphonique. Kalpay Business, quant à lui, fournit aux commerçants, aux entreprises et aux institutions financières des solutions numériques pour émettre ou recevoir des paiements numériques et générer des revenus supplémentaires grâce aux opérations de dépôt et de retrait, tout en assurant une meilleure gestion des affaires.
« Dès que le client arrive, il va scanner le QR code (imprimé sur une feuille blanche). Son téléphone lui montre ensuite le nom et la photo du marchand, il peut alors procéder au paiement », explique M. Kane en 2019.
Ibrahima Kane est titulaire d’un doctorat en médecine obtenu en 2012 à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès au Maroc et d’un master en santé publique obtenu en 2015 à l’université George Washington. Il est également diplômé de l’université Johns Hopkins aux Etats-Unis où il a obtenu un master en administration des affaires.
Avant Kalpay, il a travaillé, entre 2012 et 2018, comme vice-président exécutif chargé des opérations et du développement de Metro Spine PC. Cette dernière est une entreprise qui offre des services médicaux aux adultes.
Melchior Koba
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A travers ses programmes et activités, Innovate Durban promeut un écosystème dans lequel l’innovation est au cœur du développement.
Innovate Durban est une société à but non lucratif qui vise à stimuler l’innovation dans la région de Durban, en Afrique du Sud. Elle a été créée par la municipalité d’eThekwini en 2013 et son objectif est de soutenir et de promouvoir l’entrepreneuriat en créant des plateformes qui construiront et développeront l’écosystème de l’innovation dans la région.
Innovate Durban « nourrira, coordonnera et facilitera un écosystème d’innovation inclusif en utilisant la quatrième révolution industrielle pour la croissance économique et la création d’emplois, en mettant l’accent sur l’industrie, les personnes exclues ou marginalisées sur le plan spatial, le secteur public et les PME », peut-on lire sur le site web de la société.
Née sous la forme d’un forum réunissant les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation, dont les entrepreneurs, les entreprises, les universités, le gouvernement et la société civile, Innovate Durban a été officiellement établie comme société à but non lucratif en 2017. Sa présidente-directrice générale est Aurelia Albert, une économiste sud-africaine.
Innovate Durban propose plusieurs services et programmes personnalisés. Entre autres, elle offre un espace de bureau virtuel et un espace de coworking. Elle équipe aussi les entrepreneurs de machines spécialisées comme les imprimantes 3D et des découpeuses laser et vinyle.
Parmi les programmes de l’entreprise, on distingue The Start Up Support Program. Ce dernier est un programme de soutien à la création d’entreprise et de mentorat accéléré qui permet aux innovateurs de passer de la conceptualisation à la phase de commercialisation. Il dure 12 mois et comprend l’apport de compétences commerciales et techniques aux innovateurs, la facilitation du financement de prototypes pour les participants et la mise en relation des innovateurs avec des investisseurs providentiels.
Innovate Durban organise des ateliers de réflexion sur la conception et propose des programmes de formation par l’intermédiaire d'Innovation Co-Lab. Ses programmes peuvent être personnalisés afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Innovation Co-Lab est un centre d’innovation qui vise à donner accès à des outils, des informations et des ressources liés à l’innovation. Il est conçu pour permettre aux gens de devenir plus innovants dans la résolution de problèmes, de créer des opportunités pour de nouvelles entreprises, de créer des emplois et de s’attaquer à des problèmes sociaux dans leur communauté.
Innovate Durban bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont Open Cities Lab, Standard Bank, Ubuntu, la Durban University of Technology, Aspen Network of Development Entrepreneurs et la Durban Chamber of Commerce and Industry.
Melchior Koba
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Après ses études, il a acquis plusieurs années d’expérience en test logiciel en travaillant pour plusieurs entreprises américaines et françaises. Connaissant l’impact de la technologie, il fonde Expert Team Tunisie pour former les jeunes aux compétences numériques.
Salah El Amami (photo) est un entrepreneur tunisien et un ingénieur informatique formé à l’école nationale d’ingénieurs de Sfax (ENIS) en Tunisie. Il est le fondateur d’Expert Team Tunisie (ETT), un centre de formation continue et de certifications professionnelles.
Fondée en 2010, ETT propose un panel de formations de haute qualité couvrant tous les domaines des technologies de l’information et de la gestion d’entreprises. L’objectif de la start-up est de booster la carrière des jeunes et de leur garantir un emploi stable pour l’avenir. Elle offre déjà plus de 180 thèmes dans 8 domaines de formation. A ce jour, elle compte 3 660 clients certifiés, 352 sessions de formation animées, 3 956 clients satisfaits et 8 448 heures de formations dispensées.
ETT a également développé une plateforme de révisions en ligne appelée Expertest. La plateforme est destinée aux professionnels qui désirent s'entraîner pour passer des certifications et tester leurs compétences pour garantir leur réussite. Expertest fournit une panoplie d’examens blancs et d’exercices corrigés sous forme de pack disponible pour chaque niveau.
Hormis ETT, l’entrepreneur est également le fondateur d’Improve Software en 2016. La start-up est spécialisée dans les tests logiciels. Basée en France, elle propose aussi un service de formation en mode présentiel ou à distance dans le métier de testeur logiciel.
Avant de fonder sa propre entreprise, Salah El Amami a travaillé en tant que responsable qualification chez Orange (2011-2012). Il a aussi été test manager dans plusieurs entreprises comme QuickPlay Media, une entreprise technologique américaine, Solocal Group, une entreprise de marketing digital française, et SeLoger, une marketplace des portails immobiliers en France.
Melchior Koba
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Depuis quelques années, le gouvernement béninois, à travers l’OCRC, a fait de la lutte contre la cybercriminalité une priorité. Dans le souci d’améliorer leurs résultats, un nouveau centre a été créé avec Ouanilo Medegan Fagla à sa tête.
Ouanilo Medegan Fagla (photo) est un informaticien béninois. Expert en Cybersécurité, il est dorénavant le directeur général du Centre national d’investigations numériques (CNIN) du Bénin. La décision a été rendue publique lors du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024.
🚨🚨📢 Point de presse du Conseil des Ministres de ce Mercredi 24 janvier 2024
— Gouvernement du Bénin 🇧🇯 (@gouvbenin) January 24, 2024
🌐 Retrouvez sur ce lien en lecture et en téléchargement libre, l'audio intégral du Point de presse du Conseil des Ministres de ce mercredi 24 janvier 2024 => https://t.co/YQJtrBi0Hf
La création du CNIN a été décidée par le gouvernement béninois le 29 novembre 2023 dans le but de poursuivre la lutte contre la cybercriminalité. Le centre reprend donc les attributions de l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) et absorbera les missions relatives à la cybercriminalité de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN).
Avant cette nomination, Ouanilo Medegan Fagla était le directeur du pôle « sécurité numérique » de l’ASIN. Gestionnaire de la sécurité de l’information certifié par l’association ISACA, il est titulaire d’un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en mathématiques et informatiques appliquées aux sciences obtenu en 2004 à l’université d'Orléans. Il possède aussi un master en informatique obtenu en 2007 à Epitech.
Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 2005 à Epitech où il était un professeur assistant. En 2006, il devient chercheur expert en rétro-ingénierie au sein de Neuf Telecom, un fournisseur d’accès à Internet français. En 2008, il rejoint Bizanga Labs, une société de sécurité de la messagerie et du courrier électronique, en tant qu’ingénieur logiciel. Il a occupé le même poste à Cloudmark, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité.
Ancien directeur pédagogique d’Epitech (2011-2016), le Béninois a cofondé en 2015 iNNERSHiP, une entreprise qui propose des programmes de développement sur mesure aux entreprises. De 2019 à 2023, il était le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
En 2021, Ouanilo Medegan Fagla a été nommé officier de l’Ordre national du Bénin par le président de la République.
Melchior Koba
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Le changement climatique exerce une influence croissante sur le secteur agricole en, affectant la disponibilité de l’eau, la fertilité des sols et la santé des cultures. Pour faire face à ses problèmes, Tafadzwa Chikwereti propose aux agriculteurs des outils numériques pour s’y adapter.
Tafadzwa Chikwereti (photo) est un jeune entrepreneur zimbabwéen diplômé de la National University of Science and Technology où il a obtenu en 2022 un bachelor en « quantity surveying ». Il est le fondateur de l’agritech Murimi Electronic Agriculture (eAgro).
Fondée en 2020, la société eAgro veut renforcer la résilience climatique des agriculteurs. Ainsi, elle donne aux petits exploitants agricoles les moyens de s’adapter au changement climatique, d’améliorer leurs moyens de subsistance et de pratiquer une agriculture plus durable. Elle offre une suite d’outils numérique pour les agriculteurs intelligents face au climat, notamment l’analyse de données, l’intelligence artificielle (IA), l’imagerie satellite, Cropfix, un outil d’agronomie intelligent, ainsi qu’un système de notation de crédit.
Par le biais de Credfarm, l’entreprise facilite l’accès à des services financiers abordables pour les agriculteurs intelligents face au climat, les collectifs d’agriculteurs et les entreprises agroalimentaires. Elle fournit aux institutions financières un modèle d’évaluation du risque de crédit adapté à l’agriculture et basé sur des données pour évaluer le risque et développer des prêts qui répondent aux besoins de petits exploitants agricoles.
eAgro met également à la disposition des agriculteurs sa plateforme d’agriculture intelligente, Cropfix. Cette dernière utilise l’IA, l’imagerie satellitaire et le traitement du langage naturel pour fournir des conseils agronomiques personnalisés aux agriculteurs via des textes, le service USSD et WhatsApp. Cet outil aide aussi les exploitants agricoles à détecter et à gérer les parasites et les maladies.
En 2021, Tafadzwa Chikwereti a été l’un des finalistes de l’Anzisha Prize. En 2022, il a remporté le prix Startupper of the Year émis par Total Energies. En 2023, il a fait partie des finalistes du Global Student Prize. Il a aussi été nommé parmi les 12 finalistes de la GoGettaz Agripreneur Competition organisée par Africa Food Systems Summit en Tanzanie.
Melchior Koba
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Technipole Sup Valor est un hub dynamique de l'innovation entrepreneuriale. Axé sur le développement socio-économique, cet incubateur se distingue en identifiant et accompagnant les porteurs de projets novateurs.
Technipole Sup Valor est un incubateur d’entreprises fondé en 2010 par l’école nationale supérieure polytechnique de l’université de Yaoundé au Cameroun. Sa mission principale est « de contribuer au développement socio-économique du pays, à travers l’identification et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets économiques innovants ou à fort potentiel de croissance », peut-on lire sur son site.
L’incubateur accompagne les entrepreneurs en leur offrant une formation en entrepreneuriat, des services de conseil et de coaching et un financement. Il fournit aussi aux entreprises en création un hébergement.
Les incubés bénéficient de locaux pour leurs travaux d’entreprise, d’une salle de réunion, d’une salle d’informatique avec ordinateurs, d’imprimantes et d’une connexion Internet haut débit. Technipole Sup Valor met à leur disposition des experts qualifiés pour les former et les accompagner. Il organise plusieurs activités pour leur permettre de créer un réseau et de mieux comprendre leur marché cible.
L’incubateur a également conçu et développé Technipedia, un site web que les entrepreneurs en herbe peuvent consulter pour rechercher une idée de projet ou des informations concernant leur projet.
Les entrepreneurs incubés par le centre sont hébergés pendant deux ans, dont trois mois en incubateur et 21 mois maximum en pépinière. Orienté vers le numérique, Technipole Sup Valor conseille aussi les jeunes entrepreneurs de tout autre secteur. Il a déjà incubé plusieurs start-up au Cameroun. Parmi les plus connues, on distingue Himore Medical d’Arthur Zang, GiftedMom d’Alain Nteff et Caysti d’Arielle Kitio.
Melchior Koba
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Ifriky Tadadjeu se distingue en tant que visionnaire de l’industrie spatiale. Fondateur et PDG de Nanosatellite Missions Design, il conçoit des missions et des systèmes spatiaux novateurs, contribuant ainsi au développement du secteur au Cameroun.
Ifriky Tadadjeu (photo) est un informaticien et un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le président-directeur général de l’entreprise Nanosatellite Missions Design (NMD) qui conçoit des missions et des systèmes spatiaux axés sur des projets de nanosatellites.
Fondée en 2021, NMD est une société de technologie spatiale qui, en plus d’innover dans la conception des missions spatiales permettant de détecter des objets et des situations comme les catastrophes naturelles, contribue à faire progresser l’autonomie des satellites embarqués. Elle est dirigée par une équipe d’experts cumulant plus de 20 ans d’expériences dans plusieurs domaines, dont la gestion de projets, les drones à intelligence artificielle, les voitures autonomes, la robotique, la détection d’objets sur le web et bien d’autres encore.
NMD fournit aussi des services dans les domaines de l’agriculture, de la gestion de l’environnement, de l’administration civile, de la défense, des finances, de l’éducation et de la recherche. Les cours dispensés par l’entreprise sont conçus pour tous les niveaux d’expertise. A leur issue, les individus seront en mesure d’intégrer une agence ou une mission spatiale et d’assumer des rôles de gestion, d’administration et techniques.
Ifriky Tadadjeu est également le propriétaire de Ifriky Ltd, une entreprise qu’il a créée en 2014 pour héberger ses projets entrepreneuriaux. L’entreprise a développé TellMee, une plateforme d’évaluation des clients, et MyLogz qui fournit des cartes d’identité et des carnets de route numériques.
Titulaire d’un bachelor en physique en 2007 à l’université de Buea, Ifriky Tadadjeu a obtenu en 2012 un master en ingénierie des systèmes satellitaires à l’école de l’innovation technologique ESIEE Paris. Il est aussi titulaire d’un doctorat en génie électrique obtenu en 2016 à la Cape Peninsula University of Technology.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, le Camerounais a travaillé, entre 2013 et 2015, comme point de contact national du Conseil consultatif de la génération spatiale en soutien au Programme des Nations unies sur les applications spatiales. En 2016, il a rejoint la Cape Peninsula University of Technology comme chercheur postdoctoral. En 2018, il devient analyste des missions spatiales du Centre spatial universitaire de Montpellier. Il y travaille jusqu’en 2020.
Melchior Koba
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Afin d’aider les entrepreneurs à faire évoluer leurs start-up vers des entreprises prospères et évolutives, Ennovate Ventures offre des programmes d’incubation, une venture studio et des opportunités de financement.
Ennovate Ventures est une entreprise de capital-risque panafricain et un microfonds qui accompagne et finance les innovateurs africains. Basée en Tanzanie, elle aide les entreprises technologiques émergentes à intégrer les innovations disruptives et la durabilité au sein de leurs activités commerciales.
Lancée en 2018, Ennovate Ventures est fondée par Francis Omorojie, un entrepreneur et ingénieur pétrolier qui en est un partenaire en capital-risque. Son objectif est d’aider ses clients à atteindre des performances commerciales optimales.
A travers son centre, Ennovate Hub, l’entreprise gère des programmes d’incubation qui constituent un pipeline de start-up pour son fonds de capital-risque. Les start-up qui prennent part au programme d’incubation d’Ennovate Hub sont soutenues pour créer des entreprises informées du marché et centrées sur les données, qui sont suffisamment fluides pour évoluer et qui créent clairement une proposition de valeur unique pour le marché auquel elles sont destinées.
Parmi les programmes proposés par Ennovate Ventures, on distingue Ennovate UniSpark Project qui rassemble des innovateurs de différentes universités et écoles supérieures pour qu’ils travaillent ensemble au sein d’une équipe dans le cadre d’une activité de sprint de conception d’une durée d’une semaine.
Plusieurs autres programmes ont été initiés par Ennovate Ventures. Girls TechSpire, l’un des projets de l’entreprise, vise à équiper, former et aider les jeunes filles défavorisées des écoles secondaires à acquérir des compétences en matière de technologies numériques. Le projet Digify-Tech, une autre initiative de l’entreprise, fournit une formation au renforcement des capacités numériques, un mentorat et un accès à des emplois en ligne aux jeunes Tanzaniens.
Ennovate Ventures dispose aussi d’un venture studio appelé Venture Studio qui offre aux entrepreneurs la possibilité de cofonder et de diriger des start-up technologiques à forte croissance. Elle propose aussi une plateforme numérique conçue pour accélérer les transactions d’investissement entre les start-up et les investisseurs. Appelée VentureRoom, cette dernière fait tout le travail initial de repérage des start-up les plus prometteuses, effectue les vérifications préalables et répertorie les start-up en fonction de leur secteur, de leur stade de maturité, de leur lieu d’implantation et de leur tour de table.
Depuis sa création, l’entreprise a supporté plus de 1 000 entrepreneurs numériques et a investi 100 000 USD pour les start-up en phase de démarrage en Afrique de l’Est. Avec plus de 20 partenaires, elle a effectué 11 investissements dans les technologies à forte croissance.
Parmi les start-up soutenues par Ennovate Ventures, on retrouve Farm Noksi, une société de commerce électronique interentreprises axée sur l’agriculture, Gigs Afrika, une plateforme qui ouvre la voie à l’économie de l’emploi dans toute l’Afrique, et Kikundi, une fintech qui permet aux utilisateurs de gérer leur épargne, leurs prêts, leurs investissements et leurs groupes d’épargne.
Melchior Koba
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Entrepreneur en série, il est à la tête de plusieurs entreprises. Avec A-Trader, il permet aux Tanzaniens d’investir sur plusieurs marchés africains et d’épargner de l’argent plus simplement.
Andrew Tesha (photo) est un entrepreneur et un informaticien tanzanien diplômé de la Southern Cross University où il a obtenu un bachelor en technologie de l’information en 2008. Il est le fondateur et le président-directeur général de A-Trader Tanzania, une start-up qui numérise les marchés de capitaux africains, permettant aux investisseurs, débutants et experts, d’acheter et de vendre des actions sur les bourses africaines.
Fondée en 2016, la plateforme intelligente alimentée par l’IA A-Trader permet aux utilisateurs d’accéder aux opportunités d’investissement à partir de n’importe quel appareil mobile. La plateforme fournit des services d’épargne et d’investissement, ainsi que des recommandations d’investissement automatisées.
La mission de A-Trader est de renforcer la capacité de la population locale à générer des revenus passifs et de planter les graines d’une culture de l’épargne et de l’investissement en Tanzanie et dans toute l’Afrique. Elle permet aux personnes de la classe moyenne d’atteindre leurs objectifs financiers et d’investissement.
Lors de la septième édition de l’AfricArena Grand Summit qui s’est tenue en décembre 2023, l’entreprise a remporté le prix de la meilleure jeune pousse. Cela prouve la pertinence de sa solution et son impact en Afrique.
Entrepreneur en série, Andrew Tesha est un cofondateur et le directeur de Place Listed, une plateforme née en 2018 qui facilite la découverte de lieux de restauration, d’hébergement et de voyage pour les utilisateurs locaux et internationaux. En 2008, il a fondé The Green Thumb Initiative, une entreprise qui dote les agriculteurs des connaissances, outils et de l’expertise nécessaires pour produire des cultures biologiques, accéder à la chaîne de valeur et contribuer de manière significative au revenu de leur ménage et à la productivité agricole dans la région.
En 2010, il a cofondé Mpakasi, un portail en ligne destiné aux entrepreneurs et gestionnaires africains basés en Afrique. En 2016, il a aussi fondé Andrea Consulting, une société de conseil en affaires et en technologies de l’information qui développe des stratégies commerciales et des marchés pour les start-up impliquées dans des solutions technologiques et mobiles innovantes, ainsi que pour les entreprises orientées vers l’agro-industrie.
Melchior Koba
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Le Tanzanien Evans Makundi fournit des solutions de paiements aux entreprises et organisations
A travers ses programmes de formation, ses conseils et ses solutions technologiques, Innovations Hub Liberia aide les particuliers à atteindre leur objectif et les entreprises à franchir une nouvelle étape dans leur processus de développement.
Innovations Hub Liberia (iHub Liberia) est une société qui a pour objectif de fournir des formations et des services de premier ordre pour aider les individus et les institutions à prospérer à l’ère du numérique. Fondée en 2019, elle est dirigée par l’informaticien Philip Bargin qui en est le directeur exécutif.
Innovations Hub Liberia est une entreprise de formation et de conseil en entrepreneuriat social qui veut améliorer le paysage numérique au Liberia et en Afrique. Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise propose des formations en entreprise et des formations professionnelles, pour permettre aux individus d’acquérir les compétences nécessaires pour lancer leur carrière dans des domaines à forte croissance tels que les technologies de l’information et la collecte de données.
« Nous veillons à ce que les participants disposent d’une communauté d’apprentissage simple et complète où ils peuvent partager leurs idées, poser des questions et se mettre au défi avec les nouveaux outils appris au cours de la formation. Nous utilisons WhatsApp comme plateforme d’interaction et d’autres plateformes de réunion telles que Google Meets, Zoom et Microsoft Teams pour les cours et les sessions en direct », peut-on lire sur le site de l’entreprise.
Innovations Hub Liberia offre souvent des événements dédiés pour sensibiliser aux avantages de la technologie pour les entreprises, mettre en relation les étudiants et les experts de l’industrie… Elle organise des séminaires d’entreprises, des camps d'entraînement et de conseil en technologies de l’information et de communication (TIC).
En outre, iHub Liberia fournit des services de conception graphique, de branding, de conception et refonte de sites web, de réseaux informatiques, de développement de bases de données et d’assistance informatique.
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A la tête d’une néobanque, il aide les entrepreneurs à développer leur activité en leur donnant accès à des prêts commerciaux sans garantie et à plusieurs moyens de paiements innovants.
Samuel Eze (photo) est un innovateur et un entrepreneur nigérian. Il est le président-directeur général et le fondateur de OurPass Business Banking, une néobanque mondiale qui fournit aux entreprises de toutes tailles un accès à tous les outils bancaires, de paiement et de gestion d’entreprise dont elles ont besoin pour démarrer, croître et développer leurs activités.
Lancée en 2021 comme une plateforme de paiement en un clic pour éliminer le problème des paniers abandonnés chez les entreprises en ligne, OurPass est aujourd’hui une entreprise qui offre des solutions de bout en bout qui aident les entrepreneurs à développer tous les aspects de leur activité. Sa mission est de créer un monde sans frontières d’entreprises prospères. Elle est soutenue par plusieurs investisseurs, dont Techstars, Tekedia Capital, Berrywood Capital et Volition Capital.
Titulaire d’une licence bancaire de microfinance délivrée par la Banque centrale du Nigeria, OurPass Business Banking permet aux entreprises d’accéder à des prêts commerciaux sans garantie. Elle donne la possibilité aux commerçants de générer des liens de paiements par e-mail et SMS afin d’être payé instantanément. L’entreprise fournit aussi des moyens hors ligne pour collecter les paiements avec des terminaux de point de vente.
Samuel Eze est titulaire d’un bachelor en ingénierie électrique et électronique obtenu à l’université d’Ilorin au Nigeria. En 2019, il a suivi un cours sur l’innovation à l’université de Leeds à Londres. Il est le fondateur de Parkcrowdy, une application de stationnement dont il a été le PDG de 2019 à 2020.
L’entrepreneur a commencé sa carrière en 2015 à Acti-Tech Ltd où il était stagiaire en ingénierie informatique. En 2016, il a travaillé comme stagiaire en technologie de l’information à Huawei West Africa. De 2017 à 2018, il était le gestionnaire des grands comptes de Procter & Gamble, une entreprise de biens de consommation.
En 2019, Samuel Eze a remporté plusieurs prix et concours. Il a notamment été, avec Parkcrowdy, le lauréat du Digital Africa Conference and Exhibition de Digital Africa et du Wennovation Hub Demo Day. Parkcrowdy a également été dans le top 10 des meilleures start-up africaines dans le domaine de la mobilité à l’occasion du Bosch Demo Day organisé par Founders Factory Africa.
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Dz Hadina Tech est un acteur clé dans le domaine de l’innovation en Algérie et en Afrique. Grâce à ses programmes et à son soutien aux start-up, il contribue à la relance économique de son pays et à la promotion de l’entrepreneuriat numérique.
Dz Hadina Tech est un incubateur numérique né avec l’objectif de promouvoir l’innovation dans de nombreux domaines en Algérie. Il se concentre en particulier sur les jeunes porteurs de projets innovants, en les orientant lors de leurs démarrages ou lors du développement de leurs start-up.
L’incubateur a été fondé par Chaouche Adlane, Benamar Abdelfatah et Abdelkarim Chelali. Ce dernier, gérant actuel de Dz Hadina Tech, est un diplômé de l’école des hautes études commerciales de Koléa option finance et comptabilité. Il est également un cofondateur et le directeur des finances et responsable de la communication de la Fondation algérienne pour la promotion de l’entrepreneuriat et l’appui aux start-up (AFPESS).
Dz Hadina Tech offre aux start-up un soutien technique, des formations, des conseils, ainsi que des mentors qui orientent les nouvelles entreprises et leur permettent d’éviter les erreurs courantes. Parmi les programmes principaux de l’incubateur, on trouve le Dz Excellence Camp et l’Open Innovation Program.
Le Dz Excellence Camp est un programme national pour les jeunes porteurs de projets, les développeurs et les concepteurs. Il est axé sur l’innovation, la créativité et l’originalité dans plusieurs domaines et secteurs en Algérie.
L’Open Innovation Program est un programme qui connecte et crée des relations de travail et de business entre les innovateurs, les entreprises et les grands groupes. A travers des challenges, il soutient et accompagne les projets innovants et accélère les efforts de recherche et développement des entreprises.
Selon les statistiques disponibles, l’incubateur a reçu plus de 300 candidatures, a réussi à lancer plus de 8 start-up, a créé plus de 20 opportunités professionnelles, et a actuellement plus de 15 entreprises incubées. Ces résultats sont le témoignage de son impact en Algérie et en Afrique.
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Entrepreneure en série, elle est à l’origine d’une start-up qui aide les organisations à concevoir, lancer et gérer des initiatives innovantes comme des hackathons et des concours créatifs.
Sabrine Assem (photo) est une entrepreneure égyptienne qui promeut l’innovation dans les pays d’Afrique et les petites organisations. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’Untap, une entreprise éditrice de solutions d’innovation et de découverte de talents.
Sabrine Assem est diplômée de l’université allemande du Caire où elle a obtenu en 2010 un bachelor en gestion de l’innovation et systèmes d’information. Elle est également titulaire d’un master en système d’information et innovation numérique obtenu en 2018 à la Warwick Business School en Angleterre.
En 2016, elle a fondé Untap pour permettre aux organisations de planifier, lancer, gérer, promouvoir et évaluer diverses initiatives telles que des plateformes d’innovation, d’engagement citoyen, des défis d’innovation ouverte, des hackathons, des programmes de démarrage, des concours créatifs, des subventions, des bourses et des concours étudiants. L’objectif est de découvrir des solutions, des idées et des talents novateurs.
« Nous avons créé un logiciel qui permet aux organisations de planifier, de lancer et de gérer facilement et rapidement des défis d’innovation en ligne, des concours créatifs, des hackathons, des subventions, des bourses d’études et, en fait, tout ce qui nécessite le traitement d’une demande », a déclaré la PDG en 2022. En outre, le logiciel intègre des fonctionnalités de communauté et de collaboration, des modules de recherche et d’idéation, et plus encore.
Avant Untap, Sabrine Assem a cofondé SolverMine, dont elle a été la présidente-directrice générale jusqu’en 2015. Cette dernière est une plateforme en ligne pour l’innovation ouverte, principalement axée sur le Moyen-Orient. Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à l’université allemande du Caire où elle était assistante d’enseignement des systèmes d’information.
En 2013, elle a travaillé comme consultante en gestion au sein de Nutty Scientists, une entreprise qui propose des méthodes d’apprentissage des sciences aux enfants. Elle a été embauchée dans la même année à eSpace, une start-up qui facilite la digitalisation des entreprises et des organisations, en tant que responsable de développement commercial. De 2014 à 2016, elle était une consultante et une chercheuse en entrepreneuriat à la German-Arab Chamber of Industry and Commerce (AHK Egypt).
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Softstart BTI offre un écosystème complet de soutien incluant mentorat, conseils et opportunités de mise en réseau. Il favorise le développement d’entreprises numériques innovantes à l’échelle internationale.
Fondé en 2006, Softstart Business and Technology Incubator (Softstart BTI) est un incubateur de start-up technologique basé à Johannesburg en Afrique du Sud. Il est né de la fusion de Softstart Trust et Bodibeng Technology Incubator et ambitionne de devenir le leader dans la fourniture de services d’incubation d’entreprises technologiques aux entrepreneurs numériques.
Les institutions fondatrices de l’incubateur sont le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), l’université de Pretoria (UP), l’université de technologie de Tshwane (TUT) et l’Agence de développement des petites entreprises (SEDA). Son conseil d’administration est dirigé par Dick Sono, un ingénieur électrique.
L’objectif de Softstart BTI est de contribuer au processus de création d’entreprises numériques innovantes et compétitives à l’international. Il propose une gamme complète et intégrée de services de soutien aux entreprises, notamment un espace d’incubation, des services de conseil et de mentorat, ainsi que des opportunités de regroupement et de mise en réseau.
Les services de l’incubateur incluent le mentorat, le coaching, la formation, la gestion financière et le financement, les ressources humaines, la communication et le marketing. Les entreprises en phase de démarrage au sein de Softstart BTI sont entourées d’individus partageant les mêmes idées et ont accès à toutes les ressources offertes par l’incubateur pour développer leur entreprise jusqu’à ce qu’elle atteigne son plein potentiel commercial.
L’incubateur abrite, dans son centre, plus de 60 entreprises diverses appartenant à des Noirs, et plus de 100 entreprises hors campus et virtuelles figurent dans ses bases de données. Il bénéficie du soutien et du parrainage du programme technologique SEDA (STP), un programme relevant de l’agence de développement des petites entreprises d’Afrique du Sud.
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