Avec ses 5 incubateurs stratégiquement répartis à travers le Sénégal et la Gambie, Teranga Tech Incub offre, en plus d’un espace de travail équipé, des programmes et des événements pour stimuler l’innovation et accompagner les jeunes entrepreneurs dans leur voyage vers le succès.
Teranga Tech Incub est un réseau d’incubateurs créé par l’ambassade de France au Sénégal et en Gambie. Composé de cinq incubateurs répartis sur l’ensemble des deux pays, il les accompagne dans leur ambition de promouvoir et d’accompagner l’entrepreneuriat, en particulier dans le secteur du numérique, chez les jeunes.
Le réseau, à travers ses cinq incubateurs implantés à Dakar, Saint-Louis, Kaolack Ziguinchor et Banjul, propose deux principales activités. La première est un programme d’accompagnement de six mois conçu pour aider les entrepreneurs à structurer leur projet. Chaque année, grâce aux deux cohortes organisées par chaque incubateur, environ 70 projets entrepreneuriaux sont accompagnés.
La deuxième activité est l’organisation d’événements pour la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat pour tous. Le réseau accueille aussi différents événements ou programmes d’accompagnement portés par d’autres structures ne disposant pas d’implantation sur le territoire sénégalo-gambien.
Teranga Tech Incub propose aussi, dans chacun de ses incubateurs, un espace équipé et connecté et des espaces propices à la création et aux échanges. Il mobilise un réseau d’experts locaux et internationaux afin de renforcer l’écosystème. Il organise des sessions de sensibilisation au parcours entrepreneurial, des événements mobilisant des experts sur l’économie bleue, l’agritech et l’audiovisuel, entre autres.
Parmi les entreprises accompagnées par le réseau, on peut citer Boutique Sénégal, une plateforme regroupant les boutiques faisant de la vente en ligne, Kucibok qui est spécialisée dans le secteur du Web3 en Afrique, et O’Connect, une entreprise qui développe des solutions technologiques pour la sécurité maritime.
Le réseau a noué plusieurs partenariats pour mener à bien sa mission. Entre autres, ses partenaires sont Polaris Asso, Concree, Jokkolabs et Simplon.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Sénégalais Abdou C. Dieng accompagne les PME dans leur communication commerciale en ligne
Il a travaillé pendant des années dans de grandes entreprises comme Ericsson, Oracle et Microsoft aux Etats-Unis. En 2021, il fonde sa propre start-up et met en place un réseau de distribution automatisé intégrant l’offre bancaire, le mobile money et les fintechs.
Mika Diol (photo) est un ingénieur système sénégalais titulaire de plusieurs certificats techniques obtenus de Microsoft et Dell, entre autres. Il est un cofondateur et le président-directeur général d'Outsource Monetic Group, une start-up fintech basée aux Etats-Unis et opérant en Afrique.
Outsource Monetic Group, fondée par Mika Diol et Ibrahima Diedhiou, a pour mission de transformer l’accès aux services financiers en Afrique de l’Ouest et centrale francophone. En 2021, la start-up développe des guichets automatiques multifournisseurs, dénommés KaliSpot, intégrant l’offre bancaire, le mobile money et les fintechs.
« Les fintechs réaliseront vite que l’absence d’infrastructures physiques constitue un sérieux obstacle dans leur conquête de ces marchés jeunes et prometteurs », explique Mika Diol en 2023. Ainsi, la start-up veut combler le fossé entre l’accès physique et l’écosystème financier numérique dynamique de la région.
Les dispositifs KaliSpot opèrent via une connexion 3G et incluent un logiciel capable de reconnaître le fournisseur de services de l’utilisateur, ce qui permet d’adapter le système d’exploitation au service financier approprié. Cette solution efficace contribue à résoudre les problèmes de longues files d’attente devant les institutions bancaires.
Avant Outsource Monetic Group, Mika Diol a été embauché en 2006 par N-SOCITECH, une entreprise de services numériques ivoirienne, en tant que directeur national. En 2007, il rejoint Ericsson, aux Etats-Unis, au poste de chef de projet. En 2010, il devient responsable de la vente de services à Microsoft. Quatre ans plus tard, c’est Oracle qui l’embauche en tant que directeur commercial territorial. En 2013, il rejoint l’entreprise informatique sénégalaise Servitech Group comme directeur des ventes et du marketing.
Melchior Koba
Lire aussi:
En fusionnant les mondes de l’industrie et de l’académie, cet incubateur dynamique propulse la recherche, l’apprentissage pratique et l’entrepreneuriat vers de nouveaux sommets.
AUC Innovation Hub (AUC iHub), une initiative de l’université américaine du Caire (AUC), connecte l’industrie au monde universitaire pour catalyser l’innovation. Il favorise les collaborations industrielles, la recherche interdisciplinaire et l’apprentissage pratique, créant ainsi un écosystème dynamique propice à l’émergence de nouvelles idées et technologies.
L’iHub offre aux partenaires industriels un accès privilégié aux perspectives novatrices des membres du corps professoral et aux jeunes talents les plus prometteurs de l’AUC. Dans ce cadre collaboratif, les industriels peuvent façonner et exploiter la recherche universitaire pour développer et valider des produits et des services, ouvrant ainsi de nouvelles voies vers l’innovation.
A travers des stages et des projets en classe, les étudiants les plus créatifs et entreprenants de l’AUC interagissent avec les pionniers de l’industrie, se confrontant ainsi aux défis concrets des entreprises.
Par le biais de collaborations entre le monde universitaire et l’industrie, les enseignants transforment les fruits de la recherche en innovations commercialisables et en nouvelles technologies. Cela répond non seulement aux besoins, mais aussi aux désirs changeants de la nouvelle génération de consommateurs à travers le globe.
Les anciens étudiants de l’AUC désireux de faire éclore leur entreprise créative bénéficient d’un accès prioritaire en tant que membres de l’iHub. Cela leur ouvre les portes vers un réseau varié d’entreprises internationales, de start-up, d’enseignants chevronnés de l’AUC, et un réservoir foisonnant de talents parmi les étudiants, offrant ainsi un terreau fertile pour la croissance et l’innovation.
AUC iHub organise aussi des séries d’événements collaboratifs comme Innovation in Action, dont la prochaine conférence aura lieu le mercredi 14 février 2024. La conférence accueillera Sally Asaad, une figure de la fintech Balad.
AUC Innovation Hub a lancé aussi plusieurs autres initiatives comme le Design Thinking Challenge, en partenariat avec Mountain View et le Center for Learning and Teaching. Il est aussi l’initiateur d'Innovation Sprint, un défi pour les entrepreneurs lancé en partenariat avec Wuzzuf, un site de recrutement en ligne d’Egypte, et Klickit, une plateforme de gestion des paiements et de recouvrement numérique.
Melchior Koba
Lire aussi:
Entrepreneur marocain spécialisé en technologie, il apporte une perspective unique sur le déplacement des personnes à travers l'entreprise Seiki. En fournissant des données précises et des analyses approfondies, il éclaire les décisions stratégiques dans divers secteurs.
Jaafar Elalamy (photo) est un entrepreneur en série marocain spécialisé en technologie. Il est un cofondateur et le directeur général de Seiki, une société spécialisée dans la Mobility Intelligence ou la data relative à la mobilité des individus.
Fondée en France en 2022, Seiki est une filiale de LaTour Media Group (LMG), un groupe de communication présent en France, en Belgique, en Italie et au Royaume-Uni. L’entreprise a été fondée suite à un constat : « la mobilité des personnes est difficile à prévoir et à évaluer avec précision : savoir précisément qui se déplace, où, quand, comment et pour quel motif. Pourtant, posséder une compréhension fine du trafic et de la dynamique de déplacement réelle des populations est essentiel pour de nombreuses industries », affirme Jaafar Elalamy en 2023.
Seiki analyse les données de mobilité afin de fournir des informations précieuses aux enseignes, aux transporteurs, aux commerces, et à bien d’autres acteurs. Elle aide à comprendre les mouvements des consommateurs afin d’optimiser l’expansion des réseaux. Elle prévoit les mouvements de la population pour concevoir des villes intelligentes, signale les taux de congestion et établit des profils de mobilité.
Par ailleurs, Jaafar Elalamy a rejoint le groupe LMG en 2019 en tant que membre du comité exécutif où il a occupé les postes de directeur de la technologie, directeur du produit et directeur de la data d’Adriver, la régie média du groupe.
Avant de rejoindre le groupe, l’entrepreneur a cofondé trois entreprises. La première est PeersUp, une solution technologique qui aide les responsables de ressources humaines à simplifier l’accès à l’information pour leurs équipes. La seconde est Street4Fit, une entreprise qui organise des sessions de sport pour les grands groupes et start-up. La dernière est Bonapart, une société qui met en relation des propriétaires de maison avec des locataires.
Jaafar Elalamy est titulaire d’un master en informatique et data science obtenu en 2016 à l’université de technologie de Compiègne. Il est aussi diplômé de HEC Paris où il a obtenu en 2017 un master en études entrepreneuriales. Sa carrière professionnelle a commencé en 2012 à Hermès où il était un stagiaire en ingénierie.
En 2014, il a été embauché par Référence One, un cabinet de conseil en marketing et communication, en tant qu’assistant du directeur au Maroc. Entre janvier et août 2015, il était un ingénieur logiciel stagiaire à Siemens avant de rejoindre, en novembre, Amadeus IT Group, une entreprise technologique spécialisée dans la gestion des voyages, en tant que responsable de l’innovation et stagiaire en data science.
Jaafar Elalamy figurait parmi les 30 personnalités de moins de 30 ans qui ont impacté l’année 2020 en entrepreneuriat/innovation, selon le classement de Forbes France. En 2023, il a été cité par le magazine Ceux qui font l’Afrique parmi les jeunes de moins de 30 ans qui font l’Afrique à l’international.
Melchior Koba
Lire aussi:
Botlhale Village, un centre technologique situé en Afrique du Sud, se positionne comme un moteur d’innovation et de progrès dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
Botlhale Village est un lieu de création et de partage de connaissances créé par Belgium Campus pour faire progresser les technologies de l’information et de la communication et l’innovation en Afrique du Sud. Son but est de renforcer les communautés grâce à la technologie.
Le centre est aussi un incubateur où les étudiants chercheurs s’engagent avec des entreprises en phase de démarrage. Les projets qui sortent du centre conduisent à la création de nouvelles start-up qui ajoutent de la valeur aux connaissances acquises et aux systèmes développés.
Botlhale Village propose plusieurs services. Il fournit des services de développement de logiciels personnalisés aux clients qui recherchent des solutions sur mesure pour répondre à leurs besoins professionnels. Il propose aussi un programme de stage qui offre, aux entreprises d’Afrique du Sud, un assistant spécialisé qui les aide à répondre à leurs exigences.
L’incubateur du centre offre un soutien, un mentorat et des ressources aux entreprises en phase de démarrage. Il met aussi à la disposition des jeunes entrepreneurs des bureaux, un accès aux possibilités de financement, une aide à la planification d’entreprise, des événements de réseautage et des contacts avec des clients ou des investisseurs potentiels.
Les étudiants de Botlhale Village s’engagent aussi dans l’organisation de conférences dynamiques dans le but de promouvoir leurs succès académiques et leurs projets de développement novateurs. Ces rassemblements attirent un large éventail de participants, notamment des universitaires, des représentants du monde des affaires et de l’industrie, des responsables gouvernementaux et des bénéficiaires potentiels.
En outre, ces conférences fournissent une plateforme collaborative où les idées sont échangées, les collaborations sont forgées et les opportunités de croissance et de partenariat sont explorées pour le bénéfice mutuel de tous les intervenants.
Hormis Belgium Campus, Botlhale Village bénéficie du soutien de plusieurs autres institutions et entreprises. Entre autres, il s’agit de Ericsson, Altron Healthtech, Vodacom et Cape Town Creative Academy.
Melchior Koba
Lire aussi:
En Afrique du Sud, Innovate Durban promeut un écosystème d’innovation inclusif
Ingénieur électrique de formation, l’entrepreneur conçoit et développe des solutions technologiques à fort impact social. Il a fondé une entreprise de technologie éducative qui fournit à ses clients le soutien et les compétences nécessaires pour s’affirmer sur le marché de l’emploi.
Allan Mushabe est un entrepreneur passionné par le développement de solutions et de services à fort impact social. Originaire d’Ouganda et vivant en Afrique du Sud, il est le fondateur et le président-directeur général de Lightbulb EdTech, une start-up de technologie éducative.
Fondée en 2015 et basée en Afrique du Sud, Lightbulb EdTech a pour objectif de rendre ses clients autonomes en leur fournissant le soutien et les compétences dont ils ont besoin pour garantir des opportunités d’emploi durables. Ces clients sont des entités corporatives qui cherchent à former leur personnel, ainsi que des écoles et universités qui répondent aux besoins de leur apprenant.
Lightbulb EdTech est un système et un service de gestion de l'apprentissage géré, personnalisé, mobile et basé sur le cloud qui vise à fournir aux utilisateurs un accès en ligne à des experts et à leurs ressources. Elle conçoit et gère des environnements d’apprentissage virtuel personnalisés et engageants dans le but de combler le fossé entre ses utilisateurs et l’emploi durable. Aujourd’hui, la plateforme edtech compte plus de 30 000 utilisateurs actifs.
Allan Mushabe est aussi, depuis 2012, le directeur de Vargatex, une entreprise qui développe et gère le déploiement de solutions clés en main en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC) pour les entreprises et établissements d'enseignement. Entre autres, ces services sont le développement de logiciels, l'optimisation des processus d'entreprise et l'approvisionnement, la configuration et le déploiement de matériel TIC.
Titulaire d’un master en ingénierie électrique obtenu en 2009 à l’université du Cap, l’entrepreneur a commencé sa carrière professionnelle à Telkom où il était développeur de produits techniques. En 2011, il a rejoint Internet Solutions et y a occupé le poste de consultant en développement commercial.
Melchior Koba
Lire aussi:
A travers une application mobile, il simplifie l’identification et la localisation précise des domiciles, des sièges sociaux d’entreprises et des points de vente. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Forbes Afrique du « Startuper de l’année ».
Brandon Wanguep (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de FindMe, une solution qui, à travers une application mobile, permet de générer une adresse postale normalisée de son domicile. Originaire du Cameroun, sa solution est basée à Dakar et projette de s'étendre dans d’autres capitales africaines.
FindMe est née en 2020 afin de résoudre la difficulté à trouver une adresse en Afrique. Fondée par Brandon Wanguep, Romaric Takam, Hyacinthe Sambou et Duplex Eric Kamgang, elle facilite l’identification et la géolocalisation d’un domicile, du siège social d’une entreprise et d’un point de vente.
« Un de mes amis a vécu un calvaire lors d’un voyage au Congo, passant plus de 45 minutes à chercher l’ambassade du Cameroun avec Google Maps. J’ai rencontré une amie qui a perdu son père parce que l’ambulance n’a pas pu trouver son domicile à temps, malgré toutes les indications fournies. Je voulais créer un projet innovant qui aurait un impact majeur et positif sur la société », a déclaré Brandon Wanguep, en janvier 2024, sur les raisons qui ont motivé la création de FindMe.
Entrepreneur Schoolab et STATION F entre 2020 et 2021, Brandon Wanguep a reçu, grâce à FindMe, plusieurs prix et distinctions. Lauréat du Hackathon Dakar Innovation Days 2023, il a été nominé au dernier classement Forbes Afrique Top 30 under 30. L’entrepreneur a reçu, le 14 décembre 2023, le prix Forbes Afrique du « Startuper de l’année ».
Brandon Wanguep est titulaire d’un master 1 en conception mécanique et calculs de structures obtenu en 2017 à l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala. Il est diplômé de Mines Paris, où il a obtenu un master en sciences et génie des matériaux en 2019, et possède un diplôme en entrepreneuriat et innovation obtenu en 2021 à l'Université PSL à Paris.
Sa carrière professionnelle a commencé, en 2018, au centre des matériaux de Mines Paris où il était assistant-ingénieur. En 2019, il a également travaillé comme assistant-ingénieur R&D (recherche et développement) de GE Renewable Energy, en France.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Camerounais Ifriky Tadadjeu conçoit des missions et des systèmes spatiaux
i-kiotahub est un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial en RD Congo. Il offre des services techniques et managériaux pour soutenir les entreprises à fort potentiel de croissance, tout en fournissant un espace de co-working propice à la collaboration et à l’innovation.
i-kiotahub est un accélérateur de start-up congolais affilié au Centre de recherche et d’expertise scientifique (CRES), un centre qui encourage les entrepreneurs à innover et les chercheurs à entreprendre. Le promoteur de l’accélérateur est Rekha Kasienene, un spécialiste des affaires civiles à la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo.
Né sous forme d’un programme du CRES, i-kiotahub est devenu un hub à part entière en 2022. Il offre des prestations techniques et managériales permettant aux entreprises d’améliorer leurs performances sur le marché et leur rapprochement avec les structures de financement. Il accompagne les entreprises à fort potentiel de croissance dans les domaines du low tech (agriculture, mine, manufacture) et du high tech (agritech, edtech et fintech).
« Notre objectif est de créer des opportunités d’emplois pour les jeunes. Nous voulons contribuer et être dans l’écosystème entrepreneurial pour soutenir les jeunes, hommes et femmes, pour mettre en valeur leurs potentiels, de ce fait améliorer leur niveau de vie », explique le promoteur de l’accélérateur.
i-kiotahub fournit aussi un espace de co-working pour permettre aux entrepreneurs de réaliser leurs projets et de rencontrer des gens passionnés comme eux. L’espace, doté d’une connexion Internet haut débit, est composé de bureaux, d’une salle de réunion, d’une bibliothèque et d’un espace de brainstorming.
L’accélérateur met son expertise à la disposition des entreprises, les aidant à rationaliser, moderniser la gestion et les préparer aux investissements et à l’expansion. Il débloque l’accès aux capitaux au profit des entreprises congolaises porteuses de projets innovants et durables. i-kiotahub cultive une ouverture d’esprit en matière d’entrepreneuriat, de paix et d’investissement en RD Congo.
Melchior Koba
Lire aussi:
Standard Chartered Women in Technology Incubator, à travers son programme d’incubation, favorise l’inclusion des femmes africaines dans l’entrepreneuriat et l’innovation technologique.
Standard Chartered Women in Technology Incubator est un programme d’incubation basé au Kenya et destiné aux start-up dirigées par des femmes. Elle promeut la diversité dans la technologie et l’entrepreneuriat, offrant plus d’opportunités aux femmes.
Le programme, fruit de la collaboration entre Standard Chartered et le centre d'incubation iBiz Africa de l'université de Strathmore, allie un accompagnement de qualité mondiale des start-up à une approche à la fois locale et internationale. Son objectif est de proposer un programme d'incubation complet, mettant l'accent sur l'apprentissage immersif, le mentorat, le coaching, le financement initial et les partenariats interentreprises. Ce dispositif vise à soutenir les start-up à fort potentiel engagées dans la résolution des défis les plus urgents du continent.
Standard Chartered Women in Technology Incubator sélectionne des entrepreneures qui développent des start-up technologiques ou qui s’appuie sur des technologies émergentes, dont l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle, la robotique, la réalité augmentée et virtuelle, l’impression 3D et 4D, le big data, la blockchain et la biométrie. Ces entreprises doivent avoir de trois mois à moins de deux ans d’activité.
Le programme offre aux cinq incubés les plus performants un soutien post-incubation de neuf mois afin de les aider à se lancer sur le marché et à passer à l’échelle. Sa première cohorte a été lancée en 2018 et six cohortes ont été déjà organisées. Plusieurs entreprises technologiques ont donc été incubées grâce au programme.
Parmi les entreprises accompagnées par le programme, on distingue l’entreprise de technologie juridique InstructKE, la start-up de technologie éducative Know Learning Ltd, et Rhea Soil Health Management Ltd qui permet aux petits exploitants agricoles d'accéder à des services d'analyse des sols et de vulgarisation agricole.
Melchior Koba
Lire aussi:
Ethiopien réfugié en Ouganda, il vient en aide à tous les réfugiés dans son pays d’accueil, leur permettant d’acquérir des compétences en informatique et en anglais pour une meilleure insertion.
Binyam Meles (photo) est un entrepreneur vivant en Ouganda, diplômé de l’université d’Addis-Abeba où il a obtenu en 2019 un bachelor en génie logiciel. Originaire d’Ethiopie, il est le fondateur d’Aspire Digital Hub, un centre de formation numérique qui vise à motiver, former et équiper les réfugiés en Ouganda.
Réfugié Ethiopien en Ouganda, Binyam Meles a choisi de mettre ses compétences en informatique au service des autres réfugiés du pays. Il a donc fondé, en 2022, Aspire Digital Hub qui favorise l’autonomisation des jeunes, des réfugiés et des communautés d’accueil en Ouganda, grâce aux technologies de l’information.
Aspire Digital Hub propose des cours d’anglais et d’informatique pour aider les réfugiés à surmonter les obstacles linguistiques et techniques auxquels ils sont confrontés en Ouganda. Son objectif est d’éradiquer l’analphabétisme, l’oisiveté et l’absence d’opportunités. Il organise aussi des ateliers de développement personnel et de santé mentale pour aider les réfugiés à se remettre de leurs traumatismes, à s’attaquer à leurs mentalités négatives et à libérer leur véritable potentiel.
Boursier de The Amahoro Coalition, une initiative africaine qui rassemble des acteurs multisectoriels de toute la région, Binyam Meles a commencé sa carrière en 2018 en tant que concepteur et développeur web de Need Nutritional Products and Services en Ethiopie. Il travaille ensuite pour EthERNet et Ethiopian Airlines comme ingénieur logiciel stagiaire de 2018 à 2019.
En 2020, l’entrepreneur rejoint l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) en tant que mentor pour l’entrepreneuriat et le développement web. En 2021, LeHem Nutrition Counseling l’embauche au poste de concepteur et développeur web. Arrivé en Ouganda, il devient, en 2022, consultant en littératie numérique de FLIP Africa qui connecte les jeunes chômeurs et sous-employés à des millions d’opportunités de travail à court terme.
Melchior Koba
Lire aussi:
L’Ethiopienne Mellena Haile fournit des informations commerciales pertinentes aux entreprises
Elle propose son expertise en matière de TIC aux entreprises. Elle siège au conseil d’administration de plusieurs entreprises africaines et a reçu plusieurs prix et distinctions.
Ethel Cofie (photo) est une entrepreneure ghanéenne qui a fondé Edel Technology Consulting, une entreprise de conseil en technologie de l’information en Afrique de l’Ouest et en Europe. Elle est une consultante en matière de croissance technologique dans les marchés émergents.
L’entrepreneure, présidente-directrice générale d’Edel Technology Consulting, est diplômée de la Valley View University du Ghana où elle a obtenu, en 2005, un bachelor en informatique. Elle est titulaire d’un master en systèmes de distribution obtenu en 2007 à l’université de Brighton et d’un diplôme exécutif en leadership, affaires et entrepreneuriat obtenu en 2014 à la Yale School of Management. Elle a fondé Edel Technology Consulting en 2010.
Edel Technology Consulting propose des services de développement de logiciels, de conseil et de formation. L’entreprise fournit des solutions technologiques. Elle dispose d’une équipe expérimentée ayant déjà réalisé plusieurs projets au Ghana, en Sierra Leone, au Nigeria et en Gambie.
Ethel Cofie est également la fondatrice de Women in Tech Africa, un groupe de femmes dans le domaine de la technologie en Afrique, avec des membres dans plus de 30 pays du continent. Elle est aussi la présidente du Conseil des compétences du secteur des TIC de Commission for TVET Ghana, régulateur et promoteur des compétences du pays.
L’entrepreneure siège au conseil d’administration de plusieurs entreprises comme Old Mutual Ghana, Worldreader et Partech Technologies. Elle est une conseillère stratégique du PDG de la fintech KudiGo et une administratrice de STAR Ghana Foundation, une fondation qui promeut la citoyenneté active pour le changement.
Ethel Cofie a reçu plusieurs prix et récompenses. Sélectionnée pour le prix GEM Tech des Nations unies en 2014, elle est désignée par CEO Global comme la femme d’affaires la plus influente d’Afrique dans le secteur des TIC en 2016. En 2020, elle a été récompensée dans le cadre du prix de l’excellence technologique lors de la remise des prix des femmes de l’année de Glitz Africa Ghana.
Melchior Koba
Lire aussi:
Adelaide Abbiw-Williams : lauréate du prix du leadership technologique de l’année 2023 au Ghana
Incubateur de start-up, Createam, à travers ses programmes d’incubation et de pré-incubation, accueille et accompagne les porteurs de projets et les entreprises dans les domaines des TIC, des énergies renouvelables, de l’environnement et de l’agrobusiness.
Createam est une structure d’accompagnement et de renforcement de la performance des entreprises. Fondée en 2017, elle veut donner un coup de main aux jeunes entreprises maliennes, accompagner et favoriser la création et le développement d’entreprises innovantes dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), des énergies renouvelables, de l’environnement et de l’Agrobusiness.
Dirigé par Souleymane Drave, directeur général, l’incubateur offre des services d’hébergement, de conseil et de mise en relation lors des premières étapes de la vie d’une entreprise. Il se définit comme un centre révélateur et un accélérateur de talents d’entreprises au Mali. Il propose un programme de pré-incubation, un programme d’incubation et un espace de co-working.
Le programme de pré-incubation de Createam dure quatre mois et s’adresse aux porteurs de projets. Il va leur permettre de valider le potentiel de leur idée, tester et collecter les retours clients pour atteindre une adéquation optimale entre le produit ou la solution et le marché. A travers ce programme, la structure aide les entrepreneurs à la formalisation de leur business model et à l’étude du marché.
Le programme d’incubation s’adresse aux entreprises existantes réalisant déjà un chiffre d’affaires et désireuses de se développer, croître, mais rencontrant quelques freins. Durant trois ans au maximum, il offre des services d’hébergement et un suivi personnalisé. Le programme fournit aussi des conseils en gestion comptable et fiscale, un soutien pour la levée de fonds et l’accès aux financements, des opportunités de réseautage, de mise en relation et de développement de partenariat, entre autres.
La structure a déjà accompagné plusieurs start-up maliennes. Parmi elles, on peut citer Sani-fere.com, une plateforme d’e-commerce, Nextbus, une plateforme de réservation de billets de bus en ligne, Cat Digital, une agence web, et Suruku, un site web qui propose des bons de réductions aux consommateurs.
Createam bénéficie du soutien de plusieurs partenaires pour accomplir sa mission. Il s’agit, entre autres, d'Orange Mali, Allianz Mali Assurances, l’Agence française de développement (AFD), Total Mali, l’institut des hautes études en management (IHEM), Entreprendre Mali, Mercy Corps et Diop Fall Associés.
Melchior Koba
Lire aussi:
En partenariat avec des acteurs locaux et internationaux, Factory 619 offre un écosystème dynamique et des programmes sur mesure pour soutenir les entrepreneurs en Tunisie.
Factory 619 est un centre d’innovation et de technologie situé à Tunis et opérant dans le monde entier. Fondé en 2017, il a pour objectif de créer et de cofonder des entreprises dans les domaines de la santé électronique, du jeu, de la blockchain et de la transformation numérique.
Factory 619 propose une gamme diversifiée d’activités et de programmes, comprenant des hackathons, des challenges, des événements de réseautage et des workshops. Avec à sa tête Mehdi Nakouri et Hédi Michau, les associés fondateurs, le centre travaille à travers les divisions The Studio, The Foundry, The Forge et The Garage.
The Studio est la première division créée par le centre. Il promeut l’innovation technologique en se concentrant sur la validation des idées commerciales et leur conversion en start-up technologiques évolutives. Le studio a déjà créé sept start-up dont 4Labs, un produit SaaS d’aide à la vente pour les industries pharmaceutiques.
The Foundry aide les entrepreneurs à fonder des start-up et construire des entreprises. Elle accompagne les PDG en prenant en charge le processus de développement de leur produit et apporte son soutien aux efforts commerciaux. Par ailleurs, elle propose son soutien au directeur technique en s’occupant de la croissance et de la stratégie d’entrée sur le marché de leur entreprise.
The Forge, quant à elle, offre aux entrepreneurs des services sur mesure dans les domaines de la technologie, de la création de produits et des programmes d’innovation. En ce qui concerne la division The Garage, elle crée un écosystème entrepreneurial propice et renforce les start-up. La division organise des programmes et événements de pré-incubation, ainsi que des programmes de pré-accélération.
Factory 619 a signé plusieurs partenariats pour mettre ses entrepreneurs dans les meilleures conditions. Parmi ses partenaires, on peut citer la radio tunisienne Express FM, Mediterranean Development Initiative, Nextera et Athens Lifelong Learning Institute.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Tunisien Salah El Amami forme les jeunes et les professionnels au secteur de la technologie
La problématique du stationnement anarchique est de plus en plus récurrente en Algérie. Afin de résoudre ce problème, Oudda Abbes a développé une plateforme qui permet de connecter les automobilistes aux parkings disponibles.
Oudda Abbes (photo) est un entrepreneur algérien titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en génie civil option ouvrage d’art obtenu à l’université des sciences et de la technologie d’Oran - Mohamed Boudiaf. Il est le fondateur et le président-directeur général de Garini, une plateforme mobile de réservation des places de parking.
Fondée en 2017, la start-up Garini travaille avec les promoteurs immobiliers, les parkings privés et les groupes hôteliers pour optimiser la rentabilité de leurs parcs de stationnement. Sa vision, à travers sa solution de parking mutualisé pour les promoteurs et aménageurs, est de devenir un acteur incontournable de l’économie.
Au fil des années, la start-up est devenue une référence en Algérie. En 2020, elle a remporté la première place au Tunisian Hackathon organisé par Manouba Technopark Tunisia. En 2021, elle était la lauréate du premier prix dans la catégorie logistique au Startup Challenge Algeria.
Lauréate algérienne du bootcamp Emerging Mediterranean, en 2022, elle a remporté l’année suivante la deuxième place du GEC + Africa Regional Pitch Event. Toujours en 2023, l’entreprise a reçu du ministre algérien de l’onomie de la connaissance, des Start-up, et des mico-entreprises, à l’occasion du Greentech Challenge, le premier prix dans la catégorie « Villes durables ».
Actuellement, Oudda Abbes est le propriétaire gérant du grand parking d’Oran et de l’entreprise immobilière Oudda Isjane Immobilier. Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2010 à l’Organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) où il est ingénieur de contrôle. En 2016, il rejoint Ace Architecture, en tant que gérant principal.
Melchior Koba
Lire aussi: