A travers ses programmes, activités et événements, IncuBooster accompagne les entrepreneurs et les porteurs de projets à transformer leurs idées d’entreprises en projets à succès.
Fondé en 2022 à Fès au Maroc, par des entrepreneurs, dont Khnata El Kadiri, IncuBooster est un incubateur et un accélérateur dédié au soutien des start-up. Son objectif principal est d'accompagner les entrepreneurs et les porteurs de projets dans leur croissance et leur réussite au sein d'un marché concurrentiel.
Au cœur d'IncuBooster, les start-up bénéficient de programmes complets et pertinents qui englobent l'apprentissage, le renforcement des compétences personnelles et managériales, ainsi que des sessions pratiques. Ces programmes sont conçus pour rendre chaque start-up autonome et favoriser leur développement jusqu'à atteindre un niveau de maturité avancé. Les axes d'intervention de l'incubateur sont la sensibilisation à l'entrepreneuriat, l'incubation, l'accompagnement et le mentorat.
L’incubateur a mis en place la compétition entrepreneuriale FEZ STARTUP CHALLENGE. Cet événement vise à promouvoir la création d’entreprises et de développer l’esprit entrepreneurial chez les jeunes de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). La phase finale de la première édition qui a eu lieu en avril 2023 a vu la participation de 12 projets, dont plusieurs ont déjà pu se concrétiser grâce à l’accompagnement offert par l’incubateur.
IncuBooster a organisé d’autres événements comme SHE’S A BOSS, pour la promotion de l’entrepreneuriat chez les femmes, et After Work au cours duquel des discussions sont animées sur plusieurs sujets. Les autres programmes et activités de l’incubateur sont MRE Business, Innova Green, Social Business Boost, Innov Summet Camp et Women Positive Impact.
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En outre, IncuBooster offre un espace de travail pour les équipes de projet, des formations et workshops, des accompagnements personnalisés, des opportunités de networking, de réseautage et de financement.
Melchior Koba
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Il cumule plus de 30 années d’expérience dans la gestion de projets informatiques en France et en Tunisie. Il est à la tête de plusieurs entreprises technologiques, dont Keeplyna qui développe des solutions healthtech pour faciliter l’inclusion médicale en Afrique.
Imed Elabed (photo) est un informaticien tunisien titulaire d’un diplôme d’ingénieur en sciences informatiques, de l’information, et services apparentés obtenu en 1990 à Télécom Paris. Il est le fondateur et le président-directeur général de Keeplyna, une start-up spécialisée dans la conception et le développement de solutions de technologie médicale.
Fondée en 2018, Keeplyna est l’entreprise éditrice de la plateforme de santé numérique et de consultation médicale à distance Tobba.tn. Cette dernière connecte les patients de tous les pays du monde aux médecins tunisiens par appels vidéo. Elle gère la prescription d’ordonnance numérique et permet l’échange de documents comme les résultats d’analyse et de radiographie dans un espace sécurisé de la plateforme.
Tobba.tn possède son propre espace privé pour gérer des dossiers médicaux numériques. Elle offre la réalisation d’analyses médicales à domicile et au bureau. La plateforme propose également un réseau social médical où les patients peuvent poster des publications et des questions et interagir avec une communauté. Via son espace de santé SantéLyna, elle permet aux utilisateurs de profiter d’une banque d’information de santé.
Imed Elabed a aussi fondé, en 2008, la start-up Weentime. Cette dernière propose une solution de gestion de congés et de l’activité des employés pour les entreprises, que ce soit les retards, les absences ou les sorties.
Actuellement, Imed Elabed est le directeur général d'IT SERV, un groupe numérique actif dans l’ingénierie logicielle et dans le conseil. Il est aussi le président d’INFOTICA, le patronat officiel des entreprises de services numériques en Tunisie, et de Get’IT, un groupement d’intérêt économique (GIE) dans le numérique en Afrique.
La carrière professionnelle de l’entrepreneur a commencé en 1989 dans l’entreprise technologique Capgemini où il occupait le poste de chef de projet. En 1994, il rejoint l’entreprise informatique ST2i comme chef de projet informatique. En 1997, il y a été promu au poste de directeur associé. En 2009, il devient le secrétaire général adjoint d’ATUGE (Association des Tunisiens des grandes écoles), un réseau de plus de 4 000 personnes. Il y a travaillé jusqu’en 2011.
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A travers ses programmes, ideiaLab offre un soutien précieux aux entrepreneurs et contribue à la croissance économique du Mozambique. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions qui prouvent son impact en Afrique.
Fondé en 2010, ideiaLab est une entreprise mozambicaine qui a pour mission d’inspirer les entrepreneurs, de soutenir le développement des start-up, d’accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises et de promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation.
Les cofondatrices de ideiaLab, Sara Fakir (photo, à gauche) et Tatiana Pereira (photo, à droite), ont créé cette entreprise avec l’objectif de tirer parti de l’entrepreneuriat pour un développement et une croissance inclusifs. Aujourd’hui, Tatiana Alves Pereira est la présidente de l’organisation.
ideiaLab est une plateforme innovante qui favorise les idées à fort impact, donne du pouvoir aux entrepreneurs et renforce les entreprises. Elle donne aux entrepreneurs, un accès à une communauté dynamique de personnes partageant les mêmes idées, à des ressources et à un soutien pour donner vie à leur vision.
ideiaLab propose une variété de programmes pour soutenir les entrepreneurs à chaque étape de leur parcours. Parmi ces programmes, on trouve Academia Boost, une académie spécialisée dans la formation des cadres pour soutenir le développement des compétences de gestion et de leadership, ainsi que pour stimuler le talent et la croissance des cadres, des entrepreneurs, des équipes et des entreprises.
On distingue aussi Acredita Emprega, un programme qui vise à accroître la productivité et les revenus des jeunes Mozambicains, et Agora Emprega, un concours national qui confronte plusieurs plans d’affaires.
L’entreprise a également mis en place des programmes spécifiques pour soutenir les femmes entrepreneurs, comme « FemTech », un programme d’accélération d’entreprise pour les femmes de plus de 25 ans. En outre, ideiaLab a lancé « iCreate », un programme de renforcement des entreprises conçu pour aider les équipes de PME à faire face aux phases difficiles.
Depuis sa création, l’entreprise a formé 13 500 entrepreneurs, 3 829 femmes, renforcé 8 129 idées commerciales et soutenu 4 923 entreprises actives. En reconnaissance de son travail exceptionnel, ideiaLab a reçu, en 2019, le prix du meilleur lieu de travail et de la meilleure culture organisationnelle. Elle a aussi remporté le prix du meilleur programme d’accélération et d’incubation lors de la première édition des Innovation Awards en 2022. Cet accomplissement témoigne de l’impact significatif d'ideiaLab sur l’écosystème entrepreneurial en Afrique.
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Elle a travaillé pendant plusieurs années pour des détaillants de produits de mode. Elle lance ensuite sa propre entreprise pour permettre aux Sud-Africains de revendre les vêtements qu’ils n’utilisent plus.
Phumi Körber (photo) est la fondatrice de la plateforme d’e-commerce WiSi-Oi Resell Fashion App. Elle est titulaire d’un diplôme national supérieur en somatologie obtenu à l’université de Johannesburg et d’un diplôme en gestion de communication et communication de marque obtenu en 2007 à Vega School of Branding.
Son application WiSi-OI Resell Fashion App, lancée en 2020, est une plateforme sociale de revente de vêtements d’occasion basée sur la vidéo, qui permet aux vendeurs de téléverser facilement leurs vêtements d’occasion par le biais de vidéos de courte durée. Faisant des analyses en temps réel, elle aide les vendeurs à gérer leur boutique comme s’il s’agissait de leur entreprise en ligne, ce qui leur permet de gagner un revenu supplémentaire.
WiSi-Oi (« wee-see-owe-eye ») est l’acronyme de WEAR IT. SELL IT. OWN IT. Elle propose des systèmes de paiements fiables par le biais desquels les clients peuvent effectuer des achats de leurs marques préférées à des prix réduits et en toute sécurité. Elle vise à réduire l’impact des déchets de la mode en prolongeant la durée de vie d’un vêtement et en promouvant une mode circulaire durable.
« L’objectif est de prolonger la durée de vie des vêtements qui sont déjà en circulation et de réduire la nécessité d’acheter de nouveaux vêtements tout le temps. L’entreprise offre également un facteur d’autonomisation, où les vendeurs peuvent générer un revenu simplement en vendant des vêtements qui sont suspendus dans leurs placards », a déclaré Phumi Körber à Disrupt Africa en 2022.
Avant WiSi-Oi, Phumi Körber a travaillé comme responsable de la catégorie « soins capillaires » du détaillant de produit de santé, de beauté et de bien-être Clicks en 2014. En 2018, elle a rejoint The Foschini Group, un détaillant de mode, où elle a occupé le poste de responsable du commerce électronique et du marketing.
En 2023, l’accélérateur AfricArena a désigné la start-up de Phumi Körber comme étant la meilleure start-up femtech (technologie pensée pour les femmes).
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Beehive Incubator & Coworking se positionne comme un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial au Cameroun. Il offre des opportunités d’incubation et de coworking aux start-up, entrepreneurs et travailleurs indépendants.
Fondé en 2019, Beehive Incubator & Coworking est un incubateur de start-up et un espace de travail pour les entrepreneurs au Cameroun et en Afrique. Dirigé par Solange Majolaine Tchato, il est dédié à l’accompagnement des start-up et des entrepreneurs indépendants, en leur offrant un environnement propice à l’innovation et à la croissance.
Beehive Incubator & Coworking propose une gamme de services adaptés aux besoins des start-up. Son programme d’incubation accompagne les porteurs de projets dans tout leur processus de développement, de la rédaction d’études de marché à la conception de leur business model. De plus, il offre des formations orientées vers les réflexions stratégiques et pratiques, couvrant des thèmes essentiels tels que la gestion d’une start-up, le marketing, la communication, la finance, la comptabilité, le droit et l’intelligence économique.
En tant qu’incubateur, Beehive Incubator & Coworking permet aux entrepreneurs de prouver leur concept en acquérant leurs premiers clients payants. Il organise des rencontres, dont le StartUp MeetUp consacré aux fondateurs de start-up camerounais et africains. L’incubateur propose aussi des espaces ouverts, des bureaux privés. Il fournit des services de domiciliation et de secrétariat pour les entreprises.
Reconnaissant que le financement est souvent le premier défi rencontré par les start-up, Beehive Incubator & Coworking soutient également les entrepreneurs dans leur recherche de financement à chaque étape de l’évolution de leur projet. En outre, il aide les start-up dans leur stratégie d’expansion à l’international, en recherchant de potentiels partenaires.
L’incubateur a un impact significatif sur le paysage technologique en Afrique. Il incube actuellement une multitude de start-up. Parmi elles, on distingue Light qui est spécialisée dans les objets connectés et solutions intelligentes, Beauty House qui est un service en ligne de coiffure à domicile, ainsi que med-sync qui offre un service de secrétariat médical 100 % en ligne.
Melchior Koba
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Grâce à ses programmes d’incubation et d’accélération, il stimule l’innovation et soutient les entrepreneurs sur le continent. Il a accompagné plus de 1 000 start-up et créé des milliers d’emplois directs et indirects.
Fondée en 2014, xHub Addis est un centre d’incubation et d’accélération où des entrepreneurs enthousiastes sont formés, encadrés et coachés. Basé à Addis-Abeba, en Ethiopie, il a été créé par l’entrepreneur Tewodros Tadesse, qui en est également le président-directeur général actuel.
xHub Addis est un espace ouvert pour les entrepreneurs en informatique, les innovateurs, les technologues, les investisseurs, les entreprises technologiques et les codeurs en Ethiopie. Il offre une gamme de services pour les start-up, y compris le développement de logiciels sur mesure, les services gérés en informatique, la formation, le conseil en stratégie informatique et le développement web.
Le centre aide à développer des entreprises et des services dans les domaines des technologies de l’information, de l’agroalimentaire, de la communication, de la santé, du transport, de l’ingénierie, de l’art, du design et de l’éducation.
xHub Addis a mis en place différents programmes d’incubation et d’accélération, des ateliers, des événements et des opportunités de réseautage afin d’intégrer le leadership et l’entrepreneuriat pour un large éventail d’industries. Ces efforts visent à produire des innovateurs prospères.
Parmi les programmes d’incubation et d’accélération de xHub Addis, on distingue Waka Tech Project. Ce dernier dure 3 à 5 mois et invite les entreprises spécialisées dans la technologie, l’éducation, le climat, les solutions durables, la fintech et plus encore. Le centre a aussi accompagné, en tant que consultant, le programme Tifter Ethiopia du ministère de l’Innovation et de la Technologie et du PNUD. Ce dernier a été conçu pour trouver et soutenir les innovateurs qui créent des solutions permettant de prévenir, de détecter et de contrôler la Covid-19.
En matière d’impact, la xHub Addis a incubé 1 500 entreprises et diplômé 1200 start-up. Il a créé 5 000 emplois indirects et 300 emplois directs. Il est soutenu par plusieurs institutions, dont le PNUD, Mastercard, le British Council, Rotary International, Amref Health Africa et Reach for Change.
Melchior Koba
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Après ses études et plusieurs années d’expérience obtenues en travaillant pour des entreprises en Angleterre, elle revient dans son pays d’origine, le Kenya, pour mettre son expérience au service de l’Afrique. Elle cofonde Ndovu, une plateforme d’investissement numérique.
Radhika Bhachu (photo) est une entrepreneure kényane diplômée de l’université de Nottingham où elle a obtenu, en 2011, un bachelor en mathématiques. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Ndovu, une start-up qui permet aux Africains d’épargner et d’investir en toute simplicité.
Fondée en 2020, Ndovu est une plateforme d’investissement numérique qui a pour but de rendre les investissements sur les marchés financiers plus sûrs et plus abordables. Elle fournit à ses clients des conseils financiers experts adaptés à leurs besoins et à leurs objectifs uniques.
La start-up a pour vision d’être reconnue comme un leader régional dans la fourniture de solutions d’investissement financier en Afrique. Elle veut également créer un monde où les Africains utilisent sa plateforme d’investissement financier pour assurer leur avenir.
Afin d’accomplir sa vision et d’atteindre ses objectifs, Ndovu propose plusieurs produits. Parmi eux, Ndovu Sure donne aux utilisateurs un moyen sûr de gagner de l’argent en fonction de leur profil de risque d’investissement et de la période d’investissement prévue. Cette solution est idéale pour diversifier les portefeuilles d’investissement, établir des produits à rendement d’urgence ou maintenir le capital.
Avec Ndovu Goal-based Saving, la start-up aide ses clients à accroître leur patrimoine en construisant un portefeuille personnalisé selon leurs objectifs financiers. Elle propose aussi une API de gestion de patrimoine appelée Ndovu Embedded Wealth Management API qui permet, en tant que partenaire, d’offrir des produits d’investissement et d’épargne personnalisés.
La carrière professionnelle de Radhika Bhachu a commencé en 2008 chez le britannique HSBC, un groupe bancaire et financier, où elle était stagiaire. En 2011, elle est embauchée par Deloitte Consulting en tant que consultante senior. En 2015, elle rejoint BlackRock, un gestionnaire d’actifs et un fournisseur de technologies, comme gestionnaire des relations.
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Olotu Square est un centre dédié à la construction de success stories dans le domaine de la technologie et de l’entrepreneuriat. Avec son équipe dévouée et ses programmes innovants, il soutient les jeunes entrepreneurs dans la création de leur entreprise.
Olotu Square est un hub d’innovation technologique basé à Port Harcourt, au Nigeria. Fondé en 2016 par Bruce Lucas, Olotu Square est dirigé par Aima Atigari, qui occupe actuellement le poste de président-directeur général.
Depuis sa création, Olotu Square, qui a commencé comme une simple entreprise de technologie logicielle, a mis en place une série de programmes et d’activités visant à renforcer les capacités des jeunes dans le domaine des technologies innovantes et à favoriser l’employabilité et l’entrepreneuriat, en particulier dans la région du delta du Niger au Nigeria.
Parmi ces initiatives, citons la formation en STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), les visites de campus, la formation industrielle, les événements de formation, les cours intensifs sur l’employabilité, le programme de soutien à l’emploi, l’externalisation des compétences (locales et internationales), la formation à l’entrepreneuriat, l’incubation de start-up, et la mise en place d’un laboratoire d’innovation.
Le centre dispose également d’un espace de coworking favorisant la collaboration entre entrepreneurs. Il fournit aussi un soutien commercial, un mentorat et un réseau d’affaires précieux pour aider les entrepreneurs tout au long de leur parcours de création d’entreprise.
Olotu Square est l’un des partenaires de l’Africa Netpreneur Prize Initiative (ANPI) pour l’Afrique de l’Ouest. L’ANPI est un concours qui cherche à découvrir des entrepreneurs africains dont les histoires inspirent le continent. Les 10 finalistes ont l’occasion de présenter leur pitch à des juges pour tenter de remporter un prix de 1 million de dollars.
Olotu Square a également établi des partenariats avec des investisseurs providentiels et des sociétés de capital-risque pour financer les start-up. En outre, ils ont collaboré avec des partenaires gouvernementaux pour renforcer leur impact. Membre du réseau AfriLabs, le centre est soutenu par Coworkers, Google et VC4A (Venture Capital for Africa), entre autres.
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Cheffe d’entreprise, elle cumule plusieurs années d’expérience dans les secteurs des télécommunications, des produits de grande consommation et de la télédiffusion par satellite. En décembre 2023, elle a remporté le prix du leadership technologique de l’année au Ghana.
Adelaide Abbiw-Williams (photo) est la présidente-directrice générale de SES HD PLUS Ghana Ltd., une filiale du fournisseur mondial de solutions de connectivité de contenu SES. En décembre 2023, elle a remporté le Technology Leadership Award lors de la cinquième édition des National Communications Awards du Ghana.
Le prestigieux prix lui a été décerné pour récompenser son engagement continu envers l’innovation, le leadership et l’autonomisation des femmes et des jeunes dans le domaine médiatique et technologique. Par la même occasion, l’entreprise qu’elle dirige a reçu le prix Innovation in Digital Solutions of the Year.
« Je suis reconnaissante de recevoir le Technology Leadership Award of the Year lors des National Communications Awards 2023, et fière que SES HD PLUS GH ait également obtenu le prix Innovation in Digital Solutions of the Year. Bravo à l’équipe HD+ et à nos partenaires pour avoir rendu cela possible. Cette victoire est pour nous tous ! Nous sommes impatients de collaborer avec d’autres parties prenantes afin de repousser les limites et d’inspirer le changement dans le monde de la technologie de la télévision par satellite », a déclaré Adelaide Abbiw-Williams.
Elle a rejoint la société SES en 2020 en tant que responsable marketing de SES Video en Afrique de l’Ouest. A la tête de SES HD PLUS Ghana depuis janvier 2023, elle a créé en juin le LeadHERS Lean-In Circle ainsi que la plateforme HD+ LeadHERS Xperience de l’entreprise afin de favoriser la collaboration entre des femmes leaders partageant les mêmes idées. En octobre de la même année, elle a lancé un programme spécial de formation à l’installation de satellites destiné aux gardiennes de prison ghanéennes.
La Ghanéenne est titulaire d’un bachelor en mathématiques et statistique obtenu en 2006 à l’université de Cap Coast et d’un master en administration des affaires obtenu en 2021 à la Lancaster University. Sa carrière professionnelle a commencé en 2007 à Nestlé Purina North America où elle était analyste régionale des ventes.
En 2009, elle a rejoint Nestlé Ghana et a travaillé en tant que spécialiste du développement des ventes. En 2011, elle est embauchée par Vodaphone Ghana où elle a occupé les postes de responsable de la fidélisation des détaillants et des relations avec les partenaires, de responsable des campagnes clients et de responsable du développement des canaux de distribution. Elle a quitté l’entreprise en 2020.
Adelaide Abbiw-Williams a également remporté le prix Outstanding Women in Leadership Award lors de la cérémonie des Women’s Choice Awards Africa de 2023 organisés par Global Ovations Ltd.
Melchior Koba
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Préoccupée par l’épanouissement des femmes, Nomndeni Sethole Mdakhi développe la plateforme Agenda Woman. Cette dernière sert à connecter les femmes entre elles pour s’entraider et collaborer.
Nomndeni Sethole Mdakhi est une entrepreneure en série spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication. Titulaire d’un diplôme en marketing obtenu en 2004 à l’université de Johannesburg, elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’Agenda Woman.
Fondée en 2018, Agenda Woman est une plateforme en ligne destinée aux femmes qui cherchent à se connecter avec d'autres femmes partageant les mêmes idées et du contenu qui les aide à évoluer dans leur vie personnelle et professionnelle. La start-up organise aussi des événements hors ligne et a pour but de rassembler la prochaine génération de femmes créatives, entrepreneurs et leaders pour susciter la conversation autour des sujets qui les passionnent, de la création d’entreprise au développement personnel.
Interrogée sur les raisons de la création d’Agenda Woman, Nomndeni Sethole Mdakhi a déclaré : « je me suis séparée de mon ex-mari en 2016 après 13 ans de vie commune. Cette transition m’a fait réaliser que je n’avais personne comprenant mon point de vue et à qui je puisse parler. Maintenant, j’ai ce besoin désespéré de rassembler les femmes et de créer un espace où elles peuvent avoir des conversations sur des problèmes communs auxquels elles sont confrontées. J’avais l’impression qu’il n’existait pas d’espace authentique où cela se passait déjà et d’une manière qui permette aux gens de s’ouvrir facilement ».
Avant Agenda Woman, Nomndeni Sethole Mdakhi a cofondé, en 2009, Fuse Academy for Girls, une école créée pour donner les ressources nécessaires aux jeunes femmes intéressées par une carrière dans l’industrie du divertissement.
Toutefois, sa carrière professionnelle a commencé en 2006 dans l’entreprise de divertissement MultiChoice où elle était la représentante du service clientèle. En 2007, elle a rejoint Discovery Holdings en tant que responsable des relations avec la clientèle pour les professionnels de la santé. Entre 2011 et 2021, elle a occupé le poste de directrice générale au sein d’Edits Communications.
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Entrepreneur en série, il tire parti de la technologie pour proposer des plateformes et solutions innovantes qui résolvent des problèmes d’ordre social en Afrique. Sa dernière start-up, PricePally, propose des produits frais et des aliments emballés au Nigeria.
Luther Lawoyin (photo) est un entrepreneur nigérian diplômé de l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en gestion et administration des affaires. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PricePally, une plateforme d'e-commerce.
Fondée en 2019 par Luther Lawoyin, Deepak Bansal, Mosun Lawoyin et Jummai Abalaka, PricePally propose une gamme de produits alimentaires frais en collaboration avec des agriculteurs et partenaires de confiance afin de répondre aux besoins de la population dans les villes africaines. Son objectif est de résoudre les problèmes de coûts alimentaires, assurer la disponibilité et maintenir la prévisibilité des prix face aux pénuries et à l’inflation.
La start-up propose aussi, par sous-traitance, un service de livraison rapide des produits commandés par le biais de ses canaux numériques, notamment l’application et son chatbot WhatsApp. Elle dispose d’un réseau de centres d’exécution dans les villes telles que Lagos, Abuja, Port Harcourt et Ibadan.
En novembre 2023, PricePally a reçu un financement de 1,3 million de dollars. Ces fonds seront utilisés pour se développer au-delà des villes qu’elle dessert actuellement au Nigeria et pour réintroduire l’achat groupé afin de tenir sa promesse de permettre aux consommateurs d’acheter de la nourriture à un prix abordable.
Depuis 2021, Luther Lawoyin est membre du conseil d’administration de Motherland, un orchestrateur d’écosystème qui réunit des communautés et des start-up sélectionnées pour résoudre les problèmes des communautés et libérer le pouvoir du développement durable de manière systémique.
Entrepreneur en série, il a fondé en 2013 Pass Exam Ventures, une plateforme de test électronique innovante conçue pour préparer les étudiants à l’examen JAMB (Joint Admissions and Matriculation Board). En 2015, il a fondé Lucy.ng, un magasin de cadeaux en ligne pour les saisons, les occasions et les événements, et y a été le PDG jusqu’en 2019.
Luther Lawoyin est un ancien boursier du programme Alibaba efounders Followship, de la Westerwelle Foundation, du Miller Center for Social Entrepreneurship et du MassChallenge Switzerland. Il participe aussi au programme SOSV MOX, un accélérateur de la société de capital-risque Orbit Startups.
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Dans un milieu comme la technologie où les femmes sont encore peu représentées, Diyé Dia représente un exemple à suivre. Elle est à la tête d’Aristarc qui propose notamment des services de conseil en transformation numérique, de développement web et mobiles et de formation.
Diyé Dia (photo) est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’Aristarc, une entreprise sénégalaise de développement d’applications web et mobiles qui permet à ses clients de profiter des nombreuses possibilités offertes par le digital, ceci afin d’évoluer en phase avec les exigences du nouveau monde numérique.
Originaire du Sénégal, elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique et modélisation obtenu en 2011 à l’Institut supérieur d’informatique, de modélisation et de leurs applications. Elle est aussi diplômée de l’université Blaise Pascal de France où elle a obtenu en 2016 un doctorat en informatique, data mining, e-commerce, machine learning, intelligence artificielle.
Aristarc, fondée en 2017, offre des services de conseil et de développement web design. Elle propose aussi des formations dans le domaine de la tech et offre des solutions en rapport avec les données et l’IA.
Aristarc a conçu et développé deux solutions technologiques. La première, Gabi, est une application mobile, qui permet de trouver le distributeur automatique de billets le plus proche de soi. La seconde, Scorapp, est une application web destinée aux banques, fonds d’investissement et institutions de microfinance et qui permet de dématérialiser une demande de crédit et de noter le dossier de crédit pour une meilleure maîtrise du risque.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Diyé Dia a été enseignante à temps partiel à l’université Blaise Pascal entre 2012 et 2014. Parallèlement, elle a travaillé comme ingénieur en recherche et développement pour Almerys, une plateforme technologique et de gestion, au service de l’écosystème de l’assurance santé et prévoyance. En 2016, elle a rejoint Performances Group, une compagnie qui s’est donnée la mission d’accompagner la transformation des économies africaines, comme gestionnaire des projets de données jusqu’en 2018.
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Il dispose de plus de 10 ans d’expérience dans des domaines comme la robotique, l’IA, la vision artificielle et la transformation numérique. Entrepreneur en série, il est à la tête de DevisionX, une entreprise qui œuvre dans l’industrie de l’IA.
Mahmoud AbdelAziz (photo) est un entrepreneur égyptien diplômé de la Zagazig University où il a obtenu en 2011 un bachelor en électricité, électronique et communications. Il est un cofondateur et le président-directeur général de DevisionX, une start-up spécialisée dans l’industrie de l’intelligence artificielle.
Fondée en 2016 par Mahmoud AbdelAziz et Samar Hamdy, DevisionX permet aux fabricants et entreprises d’appliquer l’IA et la vision artificielle à la résolution de leurs problèmes quotidiens. Elle est l’entreprise éditrice de Tuba.ai, un outil no-code qui automatise le processus d’apprentissage automatique, permettant d’étiqueter, d’entrainer les données et de déployer des applications AI-Vision via un processus organisé et modulaire, sans aucune expérience en matière d’intelligence artificielle et de codage.
Conçu pour être accessible à tous les niveaux d’expertise, Tuba.ai permet de créer des applications de vision par ordinateur directement à travers une interface sans codage ou d’utiliser des kits de développement logiciel pour une programmation personnalisée.
Hormis son poste à DevisionX, Mahmoud AbdelAziz est le responsable du développement des affaires de Stream Controls, une entreprise qui permet aux intégrateurs de systèmes de disposer de produits logiciels modernes. Membre de la communauté Future of SaaS et de l’association des spécialistes AI Guild, il est un consultant de Management & Training Corporation, une société américaine qui gère des contrats de développement de la main-d’œuvre dans les domaines de l’administration pénitentiaire et la médecine au service des populations défavorisées.
En 2011, il a cofondé MATE Egypt Regional ROV Competition, un concours régional annuel organisé à l’académie arabe des sciences, des technologies et du transport maritime (AASTMT) pour les étudiants de premier cycle. En 2013, il a fondé QEYE, une start-up égyptienne qui vise à améliorer la qualité de la production dans de nombreuses industries telles que le textile, le plastique, le papier, l’emballage et bien d’autres.
Entrepreneur en série, il a également cofondé EG Robotics, une entreprise spécialisée dans la robotique, en 2015 et Digified, une startup fintech égyptienne qui fournit des solutions de vérification de l’identité numérique, en 2018.
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OceanHub Africa est une organisation qui soutient et investit dans les entreprises qui développent des solutions dans divers secteurs de l’économie bleue. Elle a reçu des prix nationaux et internationaux qui témoignent de son impact sur l’écosystème océanique en Afrique.
OceanHub Africa est une organisation panafricaine qui soutient, connecte et investit dans l’écosystème de l’impact océanique en Afrique. Sa mission est de mettre en relation, d’inspirer et de soutenir les entrepreneurs, les investisseurs, les chercheurs, les entreprises et les autres parties prenantes de l’économie bleue afin d’accélérer le développement et l’adoption de nouvelles solutions durables pour les océans à travers l’Afrique.
OceanHub Africa a été fondée en 2019 par Alexis Grosskopf (photo, au centre), également président-directeur général de l’organisation, et Stéphanie Canac pour accélérer le développement et l’adoption d’innovations axées sur l’océan et libérer le pouvoir des innovateurs africains dans le domaine.
OceanHub Africa est surtout connue pour son programme d’accélération. Ce programme offre un développement personnel, de produit et d’entreprise pour la préparation au marché des start-up. En plus du programme d’accélération, OceanHub Africa offre également du soutien en matière de développement de l’économie bleue et de l’entrepreneuriat en Afrique. Elle a accueilli trois éditions du sommet de l’innovation océanique en Afrique.
En 2022, OceanHub Africa a été nommée meilleur accélérateur de start-up à impact en Afrique du Sud par les MEA Business Awards. Lors de la COP 28, elle a remporté un prix d’or aux Africa Grows Green Awards dans la catégorie recherche, éducation et formation sur le climat.
Depuis son lancement, OceanHub Africa a soutenu, à travers ses 4 cohortes, 24 entrepreneurs africains dans divers secteurs de l’économie bleue. Ces secteurs comprennent l’aquaculture, les pêcheries, la construction navale, les énergies marines renouvelables et les biotechnologies, le tourisme côtier et les sports océaniques, la sensibilisation et l’éducation, l’exploration des données et l’économie circulaire des plastiques océaniques.
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