Architecte de formation et passionné de technologie, il a accumulé une expertise solide dans le domaine numérique. Aujourd’hui, il dirige trois entreprises technologiques, dont Room.et, axée sur la gestion immobilière.
Natnael Mekonnen Tsehay (photo) est un entrepreneur technologique éthiopien. Fondateur et président-directeur général de Room.et, il offre un service de réservation en ligne de chambre d’hôtel, d’appartements et de guest house. Son objectif est de changer la façon dont les gens séjournent en Afrique.
Fondée en 2021, la start-up Room.et propose un agrégateur d’hôtels en ligne, offrant un marché virtuel pour les chambres d’hôtels disponibles. Avec un site web et une application dédiée, la plateforme permet aux utilisateurs de découvrir et de réserver des chambres d’hôtel en fonction de critères tels que le prix, le type de chambre et les services recherchés, tout en offrant des solutions de paiement variées.
Natnael Mekonnen Tsehay est connu comme entrepreneur en série. En plus de Room.et, il a fondé en 2018 WAKANDA Technologies, une entreprise spécialisée dans le conseil en informatique, les services d’externalisation et les technologies de l’information, aidant les entreprises à atteindre leurs objectifs grâce à des solutions numériques modernes.
En 2019, il a lancé l’Ethiopian Business Daily, dont il est le directeur général. Le média diffuse quotidiennement des informations sur le monde des affaires en Éthiopie, couvrant les actualités sur les start-up, les entreprises, la réglementation commerciale et la technologie.
Natnael Mekonnen Tsehay est titulaire d’un bachelor en architecture obtenu en 2019 à l’Ethiopian Institute of Architecture, Bulding construction and City development (EIABC). Il détient aussi un certificat en gestion immobilière obtenu à l’université d’Addis-Abeba.
Melchior Koba
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Entrepreneur technologique, il développe des solutions innovantes pour améliorer l’accès aux soins de santé. Son engagement envers la santé publique en Afrique a été maintes fois salué.
Brian Turyabagye (photo) est un entrepreneur technologique ougandais diplômé de l’université de Makerere où il a obtenu en 2023 un master en ingénierie des télécommunications. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2023 à la Valar Institute, il est un cofondateur et le président-directeur général de MamaOpe Medicals, une healthtech.
Fondée en 2017, MamaOpe Medicals veut faciliter l’accès à des soins de qualité, en particulier dans les régions à faibles ressources. Elle se concentre sur la détection et la gestion des infections respiratoires grâce à des outils numériques innovants.
Le dispositif médical développé par cette start-up permet la détection précoce des signes vitaux des maladies respiratoires, tels que la fréquence respiratoire, les anomalies pulmonaires et la fréquence cardiaque, en analysant les différentes positions des poumons. Intégrant une plateforme cloud, cet outil offre aux professionnels de santé un moyen simple et rapide de poser un diagnostic précis, améliorant ainsi les chances de traitement efficace des patients.
La carrière professionnelle de Brian Turyabagye a commencé en 2013 au sein de la Commission des communications de l’Ouganda où il était stagiaire. L’année suivante, il a également fait un stage à iLabs@MAK, un projet de recherche du College of Engineering, Design, Art and Technology.
Après son stage, iLabs@MAK l’a embauché en tant que chef d’équipe adjoint. En 2015, il y a été nommé consultant en développement de logiciel. Parallèlement, il a rejoint la NCBA Group, un groupe bancaire siégeant au Kenya, comme responsable des systèmes informatiques. Il y a travaillé jusqu’en 2018, avant de se consacrer entièrement à MamaOpe Medicals.
Reconnu pour sa contribution au développement du secteur médical, Turyabagye a reçu plusieurs distinctions, notamment le prix africain de l’innovation en ingénierie décernée par la Royal Academy of Engineering en 2016 et une mention parmi les innovateurs les plus brillants d’Afrique lors du Next Einstein Forum en 2018.
En 2022, MamaOpe a été récompensée lors du concours ISHOW Kenya de l’ASME (American Society of Mechanical Engineers), confirmant ainsi l’impact significatif de cette entreprise dans le domaine de la santé.
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Passionné par la transformation numérique, Mouhamadou Taha Thioye s’applique à développer des solutions qui facilitent la vie de tous les Sénégalais. Sa dernière solution est un agrégateur de paiement.
Mouhamadou Taha Thioye (photo) est un entrepreneur technologique sénégalais. Fondateur et président-directeur général de Keyzen, il facilite aux Africains la gestion de leurs opérations de paiement.
Fondée en 2023, Keyzen est une fintech qui centralise les services de cartes prépayées Visa, de mobile money et toutes autres transactions financières au sein d’une application mobile unique. Cette solution permet d’acheter et de recharger ses cartes Visa plus facilement, tout en offrant une gestion aisée des différents canaux de paiement.
A travers Keyzen, les Sénégalais peuvent également commander leur carte Visa et bénéficier d’une livraison en un jour. L’entreprise affiche déjà un volume de transactions dépassant les 250 millions FCFA, soit plus de 400 000 USD.
Mouhamadou Taha Thioye est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en télécommunications obtenu en 2004 à l’institut national des postes et télécommunication (INPT) du Sénégal. Sa carrière professionnelle a commencé en 2004 à M2T (Maroc traitement de transactions) où il était ingénieur d’études et de développement.
En 2008, il rejoint la société de technologie spécialisée dans la fourniture de services financiers ATPS SA en tant que directeur au Sénégal. En 2018, il a été promu au poste de président-directeur général de la holding et de ses filiales. Il a contribué à la mise en place et au développement des filiales de l’entreprise sans la zone UEMOA.
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Il cumule plus de vingt ans d’expérience dans le domaine de l’investissement en Afrique et au-delà. Devenu entrepreneur, il veut démocratiser l’accès au crédit pour tous les Africains.
Chijioke Dozie (photo) est un entrepreneur et un investisseur nigérian. Avec son frère Ngozi Dozie, il fonde en 2012 Carbon dont il est le président-directeur général. La start-up veut faciliter l’accès au crédit à tous les Africains.
La mission de Carbon est d’offrir à chaque individu l’accès financier nécessaire à une vie digne et prospère. Proposant des services de crédit et donnant accès à des solutions de paiement, à des opportunités d’investissement à haut rendement et à des outils de gestion financière conviviaux, la start-up s’engage à autonomiser ses utilisateurs.
Basée à Lagos, Carbon compte plus de 90 employés et opère aussi bien au Nigeria qu’au Ghana. Sous la marque OneFi, l’entreprise a déjà mis en place plusieurs services de prêt, notamment l’application mobile de prêt à la consommation Paylater. À ce jour, Carbon a servi plus de 3 millions de personnes.
Chijioke Dozie est diplômé de l’université d’East Anglia, au Royaume-Uni, où il a obtenu en 1999 un bachelor en économie. En 2000, il a obtenu un master en finance à l’université de Reading. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2008 à la Harvard Business School.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Chijioke Dozie a travaillé entre 2001 et 2004 pour le gestionnaire d’investissement Zephyr Management comme associé en investissement. En 2004, il a rejoint la Société financière internationale (IFC) en tant qu’analyste en investissement. En 2008, il devient un partenaire de Kaizen Venture Partners, une société de capital-investissement basée à Lagos au Nigeria. De 2021 à 2022, il était le président du conseil d’administration de la société médiatique Pulse.
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Avec plus de huit ans de pratique dans le domaine agro-technique, cet entrepreneur offre des solutions technologiques aux professionnels de l’agriculture en Egypte.
Fady Ibrahim (photo) est un entrepreneur technologique égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Cropsa, il facilite les échanges commerciaux entre les vendeurs, les entreprises agricoles et les agriculteurs.
Fondée en 2021 par Fady Ibrahim et Abanob Gamal, Cropsa facilite le processus d’achat et de vente d’intrants et de matières premières agricoles, tout en cherchant à réduire les pertes de production et à soutenir les agriculteurs locaux. La plateforme offre aux fournisseurs et aux commerçants du secteur agricole la possibilité de mener leurs transactions en ligne, offrant ainsi une plus grande accessibilité et efficacité dans leurs opérations commerciales.
En plus de ses fonctionnalités de base, Cropsa propose un service de publicité, Cropsa Business, permettant aux utilisateurs de promouvoir leurs produits ou services via un tableau de bord personnalisé. Ce service offre des outils de ciblage d’audience et de création de campagnes publicitaires pour atteindre les clients potentiels de manière efficace.
Par ailleurs, Cropsa offre un service de recrutement aux entreprises agricoles, les aidant à trouver les meilleurs talents pour répondre à leurs besoins spécifiques. Grâce à sa plateforme de recrutement, les utilisateurs peuvent évaluer et comparer les candidats les plus qualifiés, simplifiant ainsi le processus d’embauche.
Fady Ibrahim est titulaire d’un bachelor en agriculture obtenu en 2019 à l’université Ain Shams, en Egypte. Il détient aussi un diplôme en marketing obtenu en 2019 à l’université Harvard. En 2021, il a obtenu à l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport un master en affaires et gestion agricoles.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 à Mazr3ty, une plateforme de services marketing spécialisée dans le domaine de la production animale, avicole et piscicole, où il était le responsable marketing. Il a occupé le même poste à Central Food Safety Laboratory, un laboratoire de sécurité alimentaire, entre 2017 et 2018.
En 2018, Fady Ibrahim rejoint le fournisseur d’aliments et d’articles ménagers Spinneys Egypt en tant que superviseur de la recherche et du développement. Entre 2021 et 2022, il était le responsable de l’agriculture de Lychee qui fournit des produits naturels et frais tels que les produits laitiers et les jus de fruits à ses clients.
En reconnaissance de ses réalisations, Fady Ibrahim a été nommé parmi les 30 personnalités de moins de 30 ans les plus influentes dans la catégorie « commerce et finance » par Forbes Middle East en 2023.
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Fort d’une expérience de plus de 20 ans en tant qu’entrepreneur à succès, il a créé et géré plusieurs entreprises dans le domaine numérique et technologique. Sa dernière entreprise se consacre à aider d’autres jeunes à progresser dans leur parcours entrepreneurial.
Taoufik Aboudia (photo), cofondateur et président-directeur général d’Emerging Business Factory, est un entrepreneur marocain. Avec son entreprise, il soutient et promeut la croissance des jeunes entrepreneurs technologiques dans son pays.
Fondé en 2015, Emerging Business Factory est un incubateur privé technologique. Revendiquant être le premier écosystème de start-up dans la région de Marrakech-Safi, il accompagne les start-up innovantes dans leur croissance en leur offrant non seulement un financement, mais aussi un environnement propice à l’échange d’expertise, à l’innovation et au réseautage.
En plus de ses programmes d’incubation, Emerging Business Factory propose un espace de coworking où les entrepreneurs peuvent travailler et collaborer. Il fournit un hub créatif pour stimuler la créativité de ses résidents et concrétiser leurs idées. Par le biais de son école du digital, l’incubateur offre également des formations régulières pour aider les entreprises à mieux comprendre les enjeux numériques et à numériser leurs activités.
Outre ses activités avec Emerging Business Factory, Taoufik Aboudia est aussi directeur général de Tamwil, une plateforme numérique de recherche de financement pour les entrepreneurs marocains. De plus, il préside l’instance consultative chargée des questions relatives aux jeunes du conseil régional de Marrakech-Safi.
Taoufik Aboudia est titulaire d’un diplôme d’études supérieures appliquées (DESA) en histoire des sciences obtenu en 2005 à l’université Mohammed 5 – Agdal Rabat.
Entrepreneur en série, le Marocain a cofondé plusieurs autres start-up comme Ayour.net en 1999, Webpick en 2009 et Wideonet en 2016. Ayour.net est un ancien site d’information marocain et Wideonet est un générateur de vidéos personnalisées en fonction de données. Webpick, quant à elle, est une agence digitale spécialisée dans la création de supports web et mobiles.
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Il veut aider les entreprises en Ethiopie à recevoir plus facilement leur argent. Il met ses compétences numériques acquises en Chine au service de cette cause et développe la fintech Chapa.
Nael Hailemariam (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Chapa. Originaire d’Ethiopie, il veut, à travers son entreprise, faciliter les transactions financières entre les sociétés et leurs clients.
Créée en 2021, Chapa agit comme une passerelle de paiement, offrant aux entrepreneurs, aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux grandes entreprises la possibilité d’accepter les paiements numériques de manière fluide. La plateforme intégrée de Chapa rassemble diverses méthodes de paiement, allant des transferts bancaires aux transactions par carte de débit en passant par les paiements numériques.
L’objectif de Chapa est de réduire les frais de transaction, d’augmenter les revenus et d’optimiser l’efficacité opérationnelle des entreprises. En répondant à une multitude de besoins en matière de paiement, la start-up simplifie les opérations financières et favorise l’émergence de nouveaux modèles commerciaux innovants.
Outre son rôle de PDG chez Chapa, Nael Hailemariam siège au conseil d’administration d’Innovative Finance Lab Ethiopia, une organisation œuvrant à faciliter l’accès au financement pour les PME et les start-up en Ethiopie. Cette dernière est une initiative conjointe de la Banque nationale d’Ethiopie et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Nael Hailemariam est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2014 à l’université d’Addis-Abeba. Il détient aussi un bachelor en ingénierie électronique et de l’information obtenu en 2018 à l’université d’aéronautique et d’astronautique de Pékin. En 2021, il a obtenu un master en data science et informatique à l’université de Tsinghua en Chine.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Nael Hailemariam a acquis une expérience précieuse en tant que professeur assistant en informatique à l’université d’aéronautique et d’astronautique de Pékin de 2017 à 2018. De 2019 à 2020, il a occupé le poste de directeur du Design + Space Laboratory de l’université de Tsinghua, un laboratoire de conception et un espace de travail dédié aux étudiants.
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Elle a fait ses études universitaires en informatique à Londres. De retour en Gambie, elle œuvre désormais pour le développement de son pays en encourageant l’entrepreneuriat et l’innovation technologique.
Beran Dondeh Gillen (photo) est une entrepreneure et une informaticienne gambienne. Cofondatrice et présidente directrice générale de The Hub, un incubateur et un hub technologique fondé en octobre 2019, elle s'efforce de combler les lacunes existantes dans le paysage entrepreneurial de la Gambie.
The Hub s'engage à accompagner les entrepreneurs dans leur croissance en offrant des programmes d'incubation, de formation et d'accélération, ainsi que des sessions de mentorat et de coaching, tout en fournissant des espaces de travail collaboratifs et modernes.
En accueillant une diversité d'entrepreneurs, de jeunes hommes et femmes âgés entre 18 et 35 ans, The Hub aspire à impacter 1500 individus d'ici 2025. À ce jour, l'incubateur a soutenu plus de 194 entrepreneurs, avec plus de 953 bénéficiaires de ses programmes, organisant plus de 37 événements. Le centre a déjà dispensé plus de 30 formations.
Parallèlement à son rôle au sein de The Hub, Beran Dondeh Gillen occupe la fonction de directrice chez Morem Consulting and Advisory Services, un cabinet de conseil financier et technique. De plus, elle préside l'Information Technology Association Of The Gambia.
L’entrepreneure est diplômée de l’université de Middlesex, à Londres, où elle a obtenu en 2006 un master en réseaux informatiques. Sa carrière professionnelle a commencé en 2002 à De La Rue, une entreprise de sécurité informatique, où elle était cheffe de projet. En 2007, elle a rejoint la fintech EazyPAY en tant que directrice des opérations.
En octobre 2023, lors de l'ICT Expo en Gambie, Beran Dondeh Gillen a été honorée du titre « d'Icone TIC de l'année », une reconnaissance méritée de son engagement et de ses contributions à l'avancement de la technologie et de l'entrepreneuriat en Gambie.
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Teranga Tech Incub : un réseau d’incubateurs réparti sur l’ensemble du territoire sénégalo-gambien
Après des études en diplomatie aux Etats-Unis, elle revient au Congo-Brazzaville et se lance dans la communication digitale. Ses réalisations professionnelles lui ont valu une récompense nationale de la part de son pays.
Cindy Gamassa (photo) est une entrepreneure congolaise. Fondatrice et directrice générale de Numerika, elle aide les entreprises et les marques à communiquer de façon efficace. Le 18 avril 2024, à l’occasion des assises du numérique au Congo-Brazzaville, elle a obtenu le prix de la meilleure start-up numérique fondée par une femme.
Numerika, fondée en 2020, offre à ses clients une gamme complète de services allant de la stratégie de communication à sa mise en œuvre opérationnelle, dans le but de maximiser l’impact des entreprises. Les domaines d’expertise de Numerika englobent le marketing et la communication digitale, la gestion des communautés en ligne ainsi que le développement web.
Cette distinction représente une reconnaissance significative de l’engagement et du dévouement de Cindy Gamassa envers son travail par son propre pays. « La valeur d’un individu ne se mesure que lorsque c’est sa propre patrie, son propre pays qui la récompense pour ses efforts et son travail acharné ! Alors pour cet appui, je remercie le comité d’organisation des assises du numérique dont la Banque mondiale via le projet PATEN, Deloitte, la Banque européenne, l’ONG Pratic et le ministère des Postes et Télécoms », déclare Cindy Gamassa.
En parallèle de Numerika, Cindy Gamassa occupe depuis juin 2022 le poste de chargée de mission au ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. En outre, elle est également à l’origine de Sisterhood Network, un réseau visant à créer une communauté de femmes soutenant mutuellement leurs ambitions personnelles et professionnelles.
Cindy Gamassa est titulaire d’une licence en droit obtenu en 2014 à l’université catholique de Lyon en France. Elle détient aussi un bachelor en affaires et relations internationales obtenu à l’université Oglethorpe des Etats-Unis en 2019.
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Elle incarne l'esprit de l'innovation et de l'engagement envers un avenir plus durable en Afrique. En seulement un an d'existence, sa start-up a déjà reçu une reconnaissance nationale.
Cynthia Umutoniwabo (photo) est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Loopa. Originaire du Rwanda, elle veut, à travers sa start-up, participer à la création d’une Afrique plus propre et intelligente.
Lancée en 2023 dans le cadre du programme Jasiri Talent Investor à Kigali, Loopa se positionne comme un acteur majeur dans le domaine de la technologie climatique, visant à transformer la gestion des déchets grâce à des solutions d'économie circulaire.
Ciblant les déchets organiques, Loopa utilise un procédé technologique innovant pour convertir les déchets en engrais organiques riches en nutriments, accessibles et abordables pour les petits exploitants agricoles en Afrique. La startup exploite la puissance de l'IoT (Internet des objets) pour optimiser ce processus de conversion, offrant ainsi une solution efficace et durable.
Depuis septembre 2022, Cynthia Umutoniwabo est l’administratrice adjointe de Cornwine, une société de production audiovisuelle rwandaise. Titulaire d’un diplôme en génie logiciel obtenu en 2021 à Moringa School, elle détient également une certification en tourisme et excellence du service de l'université Cornell.
Entre 2012 et 2018, elle a travaillé dans le salon de coiffure américain Abby Hair Salon en tant que responsable des opérations. En janvier 2022, elle a rejoint l’agence créative rwandaise Dutch Tembo au poste de responsable des ventes et du marketing. Elle y a travaillé pendant 7 mois.
Son engagement envers l'innovation lui a valu d'être récompensée en décembre 2023 par le président rwandais Paul Kagame du prix de l'Innovateur de l'année, témoignant ainsi de sa contribution exceptionnelle au développement de solutions durables en Afrique.
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Elle veut combler le fossé sanitaire pour les femmes. Son leadership et l’impact de son entreprise lui a permis de recevoir quelques prix et distinctions.
Berabose Aline Joyce (photo) est une entrepreneure technologique rwandaise. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Luna, une start-up qui propose des services numériques de santé et de bien-être pour les femmes en Afrique.
Luna, telle que décrite par Berabose Aline Joyce en 2023, est « une plateforme communautaire sûre où les femmes peuvent avoir accès à des produits et services vérifiables et sûrs ». Fondée en 2022, elle permet aux femmes d’échanger anonymement avec d’autres femmes et des experts sur des sujets cruciaux tels que la santé mentale, la santé sexuelle et menstruelle, et la maternité. Son ambition est de faciliter l’accès des femmes à des spécialistes de la santé de confiance.
Les services principaux de Luna comprennent Luna Health, une plateforme de consultations avec des médecins vérifiés, et Luna Shop, une plateforme d’e-commerce proposant des produits essentiels à la santé et au bien-être des femmes.
Avant Luna, Berabose Aline Joyce a cofondé African Dream Movement en 2016, une organisation panafricaine axée sur le développement durable et le bien-être des populations. Elle y a occupé le poste de directrice des programmes jusqu’en 2019.
Berabose Aline Joyce est diplômée de la Kigali Independant University où elle obtient un bachelor en affaires et relations internationales en 2023. Elle est aussi titulaire d’un diplôme en études de genre, équité menstruelle, hygiène et gestion obtenu en 2021 à la Clinton Global Initiative University.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2017 à l’AC Group Rwanda, un fournisseur de solutions informatiques intelligentes et interactives, où il était responsable marketing. En 2020, il devient consultant de l’incubateur Westerwelle Startup Haus Kigali powered by Evonik Stiftung. Son parcours professionnel varié l’a vue évoluer dans de divers domaines. En 2021, elle est nommée responsable de la stratégie de Right Venture Creative, une agence de création et de communication.
Parallèlement, elle travaille à Kunda Eco — Arts Space, une entreprise de création et de promotion d’objets d’art et d’artisanat recyclés au Rwanda, en tant que directrice générale. En 2022, elle est membre de Simbuka Technological Innovation, une entreprise sociale spécialisée dans les technologies et solutions en faveur de l’eau.
Reconnue pour son leadership exceptionnel, Berabose Aline Joyce a été citée parmi les 32 femmes changemakers du Rwanda en 2023 ; elle a remporté en 2024 le prestigieux prix Women in Leadership (WIL Award) dans la catégorie santé et bien-être.
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Après ses études au Canada, il revient en Côte d’Ivoire avec pour objectif de révolutionner le secteur de l’agriculture en Afrique. Il a reçu quelques prix et distinctions pour ses innovations technologiques en faveur de ce secteur.
Aboubakar Karim (photo) est un agroéconomiste et un entrepreneur ivoirien. Cofondateur et président-directeur général d’Investiv Group, il se consacre au développement de solutions novatrices pour soutenir les petits exploitants agricoles en Côte d’Ivoire et dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Fondée en 2017, Investiv Group se spécialise dans l’agriculture de précision et l’utilisation de drones dans le domaine agricole. « Avec Investiv, nous voulons contribuer à bâtir le futur de l’agriculture africaine en misant sur la transformation digitale et sur les outils d’agriculture de précision », déclare Aboubakar Karim.
Les services de la start-up sont diversifiés : cartographie, diagnostic phytosanitaire, pulvérisation aérienne, le tout assuré par des drones. Elle propose également des solutions informatiques sur mesure à ses clients. Son objectif est clair : aider les exploitants agricoles à réduire les pertes dues aux problèmes phytosanitaires, à surveiller avec précision l’état et la taille de leurs terres, et à mener des études techniques essentielles pour leurs projets agricoles.
Parallèlement à son engagement entrepreneurial, Aboubakar Karim est le fondateur et le directeur du Côte d’Ivoire Flying Lab, une initiative affiliée à We Robotics Organization. Cette communauté promeut l’utilisation des drones, de la robotique et des STEM pour le développement et l’autonomisation des jeunes.
L’entrepreneur est diplômé de l’université Laval au Canada où il a obtenu en 2016 un bachelor en économie agricole. Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec où il était un agroéconomiste au service de commercialisation agroalimentaire et de développement régional. Entre 2021 et 2022, il a travaillé comme analyste d’affaires à la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) au Canada.
Le parcours d’innovation et d’entrepreneuriat d’Aboubakar Karim lui a valu plusieurs distinctions, dont le troisième prix de l’African Startup Competition organisé par l’Ecole Polytechnique de Paris en 2018, et une place dans le top 10 des Africa’s Business Heroes en 2020.
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Après avoir quitté son poste dans une banque au Ghana, elle a choisi de consacrer son énergie à l’entrepreneuriat. Elle est animée par une vision égalitaire d’accès à la technologie pour tous, hommes et femmes confondus.
Regina Honu (photo), née Agyare, est une informaticienne et entrepreneure sociale ghanéenne. Fondatrice et présidente-directrice générale de Soronko Academy, elle a lancé la start-up en 2017 pour initier les femmes et les jeunes filles aux rouages de la technologie.
Cette académie, véritable centre de développement technologique, propose des formations spécialisées dans le codage et les compétences numériques, avec une attention particulière portée aux femmes et aux filles. Son objectif principal est de réduire l’écart de représentation entre les sexes dans le domaine des technologies en Afrique. A ce jour, Soronko Academy a formé plus de 20 000 femmes et filles et a élargi son champ d’action pour inclure des garçons, des hommes et des enfants handicapés.
Soronko Academy est un projet de la Fondation Soronko, une organisation à but non lucratif née en 2012. Elle a été créée pour soutenir le développement des initiatives comme Tech Needs Girls. Cette dernière est un programme de mentorat de la fondation qui vise à enseigner le codage et la création de technologies aux filles défavorisées âgées de 6 à 18 ans.
L’académie propose une gamme de cours techniques, notamment en informatique, en développement web et applications mobiles. En plus des compétences techniques, elle offre également une formation en entrepreneuriat, en leadership et en techniques de présentation, entre autres compétences non techniques.
Regina Honu est diplômée de l’université d’Ashesi, au Ghana, où elle obtient en 2005 un bachelor en informatique. Après ses études, elle a travaillé comme responsable du management du système d’information et directrice de la recherche de la banque Fidelity Bank Ghana entre 2008 et 2012.
Regina Honu a été reconnue pour son engagement et son innovation à plusieurs reprises. Elle a été listée par le média BBC parmi les 100 femmes les plus inspirantes et innovantes en 2017. En 2022, elle a reçu le prix de la femme ghanéenne de l’année pour son excellence dans le domaine de la technologie.
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Convaincu du développement du commerce électronique en Afrique, il réfléchit à un moyen de participer à l’émergence de ce secteur. Avec ses amis, il met en place une solution technologique pour faciliter la vie aux e-commerçants.
Walid Laribi (photo) est le président-directeur général de Maystro Delivery. Originaire de l’Algérie, il aide, avec sa start-up, les entreprises de commerce électronique à atteindre leurs objectifs en prenant en charge leur logistique de bout en bout.
Fondée en 2019 par Walid Laribi, Lagrid Abdelhalim et Hebbar Walid Choukri, Maystro Delivery est une plateforme numérique qui met en relation les propriétaires de boutiques e-commerce avec les livreurs. Son objectif est de gérer la livraison pour les entreprises en partenariat avec elle, les permettant de se concentrer sur leur activité.
Avec des bureaux en Algérie et en Tunisie, l’entreprise emploie une équipe de plus de 500 personnes et dispose de 16 entrepôts à travers la région. Soutenue par des équipes de recherche et développement, l’entreprise vise à devenir le leader de la logistique pour le commerce électronique dans la région. Plus de 2000 entreprises ont déjà adopté sa solution pour leurs besoins de livraison.
Walid Laribi est titulaire d’un diplôme en systèmes d’information obtenu en 2013 à l’Ecole nationale supérieure d’informatique en Algérie. Pour acquérir de l’expérience, il a effectué des stages chez Inode, une société algérienne spécialisée dans les solutions Linux, et chez GPCdz, une entreprise spécialisée dans le traitement de données géographiques.
En 2012, il devient le directeur du Google Developer Group à Alger. En 2014, il rejoint Nokia en tant qu’ingénieur de centre d’opérations réseau (NOC) avant de passer ingénieur prévente l’année suivante. En 2017, il est promu responsable des solutions de vente au sein de la même entreprise. En juin 2020, il décide de se consacrer pleinement à Maystro Delivery, abandonnant ainsi son poste chez Nokia.
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