En tant que centre technologique, son objectif est de rendre les compétences numériques accessibles à tous. Situé dans le nord du Bénin, le centre a déjà formé des milliers de personnes.
Guerra Tech Hub est un centre d’innovation numérique situé à Parakou, dans le nord du Bénin. Fondé en 2018, il est dirigé par Vidjinnangni Grégory Thoto, un entrepreneur et gestionnaire de projet d’innovation béninois, qui en est le président.
Guerra Tech Hub se « consacre à la mise en place d’environnements qui serviront de catalyseurs pour la construction de l’Afrique de demain : disruptive, collaborative et inclusive ». Il est composé d’une communauté de passionnés, incluant des développeurs, des designers et des entrepreneurs. Le centre met l’accent sur le renforcement des compétences pratiques, la collaboration et la résolution de problèmes.
En six ans, Guerra Tech Hub a conçu et développé plusieurs programmes, dont Hack Her_, son initiative phare. Ce programme est destiné aux femmes sans emploi âgées de 18 à 30 ans. Par cohortes de 30, il les initie aux métiers du numérique, à la culture technologique et aux bases du code.
Parmi les autres programmes notables figurent Guerra Impulse, Keoubougou Pi et ImpalaEdTech – Parakou. Guerra Impulse accompagne les entrepreneurs dans l’élaboration et le développement de leur projet d’entreprise. D’une durée de 12 mois, ce programme cible les entrepreneurs en phase d’amorçage, sélectionnant cinq startups ou projets par cohorte pour y participer.
Keoubougou Pi vise à inspirer les jeunes écoliers du nord Bénin en les familiarisant avec l’informatique, les préparant ainsi à devenir des citoyens numériques. ImpalaEdTech – Parakou a pour objectif de couvrir à long terme tous les aspects des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement. Pour atteindre cet objectif, le centre promeut l’enseignement et l’utilisation des TIC dans les écoles et crée des opportunités d’emploi pour les jeunes, en particulier les filles, dans le domaine des TIC.
A ce jour, Guerra Tech Hub a formé plus de 120 jeunes femmes, plus de 500 éducateurs technologiques et plus de 15 000 personnes dans le nord du pays grâce à ses programmes. Il a également investi plus de 175 000 USD dans l’écosystème tech béninois.
Melchior Koba
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Il veut révolutionner l’accès aux talents pour toutes les organisations, en particulier les PME du monde entier. Il utilise l’intelligence artificielle et ses compétences technologiques pour atteindre son but.
Amine Khayatei Houssaini (photo) est un entrepreneur technologique marocain. Fondateur et président-directeur général de Kwiks, il ambitionne de créer le premier marché africain de chasseurs de têtes indépendants.
Kwiks a vu le jour en 2014 au Maroc, initialement conçu pour fournir rapidement des CV aux entreprises françaises. Aujourd’hui, Kwiks est devenue une plateforme numérique de recrutement dédiée aux entreprises, soutenue par une communauté d’experts indépendants en recrutement en Afrique. Grâce à l’intelligence artificielle, elle propose un processus de recrutement efficace, offrant une visibilité en temps réel sur la performance du recrutement.
L’objectif de Kwiks est de démocratiser l’accès aux services de chasseurs de têtes pour les petites et moyennes entreprises à travers le monde. La plateforme permet de réduire les coûts de recrutement et d’optimiser le suivi post-intégration des talents. A ce jour, Kwiks compte plus de 450 recruteurs spécialisés dans divers domaines.
Outre son travail chez Kwiks, Amine Khayatei Houssaini est également le fondateur et associé gérant de Pronatlas. Lancée en France lors de l’Euro 2016, Pronatlas offre aux entreprises une plateforme en ligne facilitant les pronostics sportifs entre collègues. En tant que consultant NoCode en freelance, il utilise ses compétences pour mettre en place des processus automatisés à l’aide d’outils NoCode.
Le Marocain est titulaire d’un diplôme d’ingénieur MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) option audit des systèmes d’information obtenu en 2008 à l’université de Bordeaux. Sa carrière professionnelle débute la même année chez ALTEN, une société informatique, où il occupe le poste de chef de projet.
En 2011, il rejoint le cabinet de conseil AdWay Conseil, où il travaille jusqu’en 2013, occupant successivement les postes de consultant en gestion et de gestionnaire d’entreprise. En 2018, il devient membre de la commission des start-up de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
En 2019, Amine Khayatei Houssaini est nommé partenaire commercial de la branche marocaine de BABEL, une multinationale technologique espagnole. Entre 2020 et 2022, il était un membre du bureau de la Fédération des technologies d’information, de télécommunication et de l’offshoring (Apebi) du Maroc.
Melchior Koba
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Analyste financier de formation, il a acquis une précieuse expérience au sein de banques d’investissement et d’entreprises technologiques. Aujourd’hui entrepreneur, il utilise la technologie pour révolutionner la finance et offrir aux Egyptiens la possibilité d’investir facilement.
Ahmad Hammouda (photo) est un entrepreneur égyptien spécialisé en technologie financière. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Thndr, une plateforme d’investissement numérique conçue pour simplifier l’investissement dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
Fondée en 2020, Thndr vise à démocratiser l’accès aux outils et ressources nécessaires pour atteindre la liberté financière. Avec une licence en courtage délivrée par l’Autorité de régulation financière (FRA) d’Egypte, l’entreprise offre des services de courtage en valeurs mobilières.
« L’idée de Thndr a germé en 2016 alors que je conseillais la vente d’une banque. J’ai réalisé à quel point les produits financiers étaient inaccessibles à la population générale. C’est alors que j’ai décidé de faire de l’investissement accessible à tous la mission de ma vie », déclare Ahmad Hammouda en 2020.
Pour soutenir ses plus de 3 millions d’utilisateurs, l’entreprise a lancé Thndr Learn, une plateforme éducative qui enseigne tout ce qu’il faut savoir sur la gestion de l’argent. Thndr propose également Thndr Claps, une newsletter facile à comprendre, livrée quotidiennement dans la boîte de réception de ses utilisateurs.
Ahmad Hammouda est diplômé de l’université américaine du Caire où il a obtenu en 2009 un bachelor en finance et économie. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’analyste financière agréé obtenu en 2011 à la CFA Institute.
Sa carrière a débuté en 2009 chez Ernst & Young Egypt, une société d’audit, de conseil, de fiscalité et de droit, où il était stagiaire. Il a ensuite été consultant chez The Advisors, un cabinet de conseil en finance et en gestion. En 2012, il rejoint la société d’investissement Pharos Holding for Financial Investments en tant qu’analyste en banque d’investissement.
En 2013, il devient le vice-président du groupe financier CI Capital. En 2017, il est embauché par la société Uber en Egypte. Il y a successivement occupé les postes de directeur des opérations et de la logistique et de directeur général.
Melchior Koba
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Elle veut aider les entreprises et institutions financières à atteindre leurs objectifs. Elle propose des solutions intelligentes et basées sur les données pour les accompagner dans leur processus de décisions.
Tebogo Mokwena (photo) est une entrepreneure sud-africaine et une passionnée de technologie. Cofondatrice d’Akiba Digital en 2018, elle dirige la start-up depuis 2020, aidant les institutions financières à prendre de meilleures décisions.
Akiba Digital est une place financière qui utilise l'intelligence artificielle et les données pour démocratiser l'accès aux opportunités financières. L'entreprise permet aux petites et moyennes entreprises ainsi qu'aux consommateurs d'atteindre leurs objectifs financiers.
L’entreprise veut « rendre le crédit plus accessible aux clients qui ont longtemps été exclus par les bureaux de crédit et le crédit invisible, y compris les petites entreprises et les clients non bancarisés ou sous-bancarisés », explique Tebogo Mokwena en 2023.
En tant qu'agrégateur de données, Akiba Digital aide les institutions financières à créer des profils uniques de leurs clients pour améliorer leurs décisions. Grâce à des outils avancés d'analyse de données et d'évaluation des risques, l'entreprise automatise les processus de vérification des clients. Ce qui permet aux prestataires de services financiers de détecter et d'atténuer les activités frauduleuses, protégeant ainsi leurs opérations et leurs clients.
Avant Akiba Digital, Tebogo Mokwena a fondé Pach-it en 2014, une start-up de développement web et mobile dirigée par des femmes. Leur premier produit, Funda Nathi, est une application éducative visant à aider les étudiants sud-africains défavorisés à réaliser leur potentiel académique.
L’entrepreneure est diplômée de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) où elle a obtenu en 2014 un bachelor en génétique. En 2015, elle a obtenu un bachelor en informatique, génétique et biochimie après trois ans d’études à l’université du Cap. Elle détient aussi un master machine learning obtenu en 2019 à l’université de la Suisse italienne.
Tebogo Mokwena était entre 2014 et 2017 la présidente de World Merit, une communauté pour les acteurs du changement mondial. Associée à iXperience en 2015, une entreprise technologique sud-africaine, elle a travaillé en 2016 comme développeuse logicielle à Allan Gray Proprietary, une société privée de gestion d'investissements. De 2016 à 2017, elle a travaillé comme consultante numérique de McKinsey & Company.
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Sam Clarke automatise les tâches des commerciaux sur le terrain
Son objectif est de booster l’efficacité des équipes de ventes des entreprises sur le terrain. Il propose des technologies mobiles, aidant ces derniers à atteindre leurs objectifs.
Sam Clarke (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Skynamo. Originaire d’Afrique du Sud, il met la technologie au service des équipes de vente de son pays, leur fournissant les informations, analyses et libertés nécessaires pour atteindre et surpasser les objectifs de leurs entreprises.
Créée en 2012, Skynamo propose une application mobile de vente destinée aux fabricants, grossistes et distributeurs qui emploient des représentants sur le terrain. Cette application automatise les tâches administratives répétitives qui ralentissent et ennuient les commerciaux, leur permettant ainsi de gagner du temps, de renforcer les relations avec les clients et d’augmenter les ventes.
Skynamo offre également aux chefs d’entreprise et aux directeurs commerciaux un meilleur contrôle et une plus grande transparence. Grâce à un tableau de bord en temps réel, ils peuvent suivre toutes les activités de vente sur le terrain et analyser les résultats obtenus.
L’application Skynamo s’intègre à divers progiciels de gestion intégrés et logiciels de comptabilité, permettant aux commerciaux d’accéder aux informations actualisées sur les prix, les clients et les stocks, même lorsqu’ils sont sur la route. L’entreprise gère près de 500 000 visites de clients, 3 millions de relations clients, 2 millions de produits et a enregistré 130 000 commandes d’une valeur de plus de 70 millions de dollars pour ses clients.
En plus de son rôle chez Skynamo, Sam Clarke est un philanthrope engagé. Il siège au conseil d’administration d’Anna Foundation, une organisation qui soutient les écoles et communautés défavorisées en leur offrant un appui scolaire, social et environnemental, ainsi que des compétences essentielles pour les enfants.
L'entrepreneur est diplômé de la Stellenbosch University où il a obtenu en 2002 un master en électromagnétisme computationnel. Il est aussi titulaire d’un master en entrepreneuriat obtenu en 2007 à l’université du Cap.
M. Clarke a accumulé une vaste expérience professionnelle en travaillant pour diverses entreprises technologiques sud-africaines. De 2008 à 2012, il a été directeur général de Magus, la première entreprise qu’il a cofondée. Entre 2015 et 2019, il a été directeur non exécutif de Sazo Labs, spécialisée dans le développement de logiciels de réalité virtuelle et augmentée, et d’Alchemy-A, un accélérateur d’entreprises dans les domaines des logiciels et de l’électronique.
Melchior Koba
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Formé en Allemagne, cet ingénieur logiciel a, avec ses amis, créé une plateforme de messagerie instantanée. Leur objectif ambitieux est de surpasser WhatsApp en Afrique.
Alain Ekambi (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique camerounais. Cofondateur et directeur de Dikalo, il conçoit des technologies qui permettent aux gens de se connecter à leurs amis et à leur famille, de trouver des communautés et de développer leurs activités.
Dikalo, fondé en 2017 par Alain Ekambi, Daniel Agnéro, Bitoa Pedenkil et Kate Awanka, est un réseau social dont la mission est de devenir le meilleur d’Afrique. Sa priorité est de connecter les gens tout en protégeant leur vie privée. Dikalo vise également à stimuler la croissance des entreprises, à créer des emplois et à renforcer l’économie locale.
La start-up a intégré une fonction de paiement mobile appelée Hoka, permettant d'envoyer et de recevoir de l'argent instantanément sans compte bancaire.
« Dikalo se focalise sur l’Afrique avec des fonctionnalités et services adaptés au continent et au public africains (stickers, émojis afros, transfert d’argent, e-commerce, etc.). Nous sommes authentiquement africains, ce que WhatsApp ne sera jamais. Nous avons besoin d’avoir nos propres outils de communication, car notre révolution à nous est plus idéologique que technologique », affirme Alain Ekambi en 2019.
En 2014, avec le Togolais Elom Amouh, l’entrepreneur a fondé Ahomé Innovation Technologies. Cette dernière est une entreprise de consulting informatique basée en Allemagne.
Alain Ekambi est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2010 à l’Ecole supérieure Wilhem Büchner. Après ses études, il a travaillé comme architecte logiciel à jambit, un fournisseur allemand de services logiciels. Entre 2010 et 2014, il était ingénieur logiciel à NTT Data Germany, innovateur en matière de services commerciaux et technologiques.
Melchior Koba
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Serial entrepreneur, il possède une riche expérience dans la technologie. A la tête d’un incubateur, il aide les jeunes Congolais à devenir des tech entrepreneurs à succès.
Jean-François (Max) Bonbhel (photo) est un entrepreneur congolais. Fondateur et président-directeur général de Yekolab, il fournit des services d’incubation de start-up et soutient les jeunes tech entrepreneur congolais.
Créé en 2014, Yekolab est à la fois un incubateur de start-up et un centre d’excellence en formation aux nouvelles technologies et aux métiers émergents. En exploitant la puissance des TIC, il encourage l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois au Congo et en Afrique.
En plus de l’incubation, il sélectionne et accompagne les entrepreneurs technologiques prometteurs, renforçant leurs compétences techniques et managériales. L’incubateur offre également des services d’accélération aux petites et moyennes entreprises (PME) locales et régionales, en mettant l’accent sur la technologie, afin de les aider à augmenter leur part de marché et à devenir des leaders dans leurs domaines respectifs.
Max Bonbhel est aussi le fondateur et président d’Africa Java User Groups, un réseau de coordination pour les groupes d’utilisateurs du langage de programmation Java en Afrique. En outre, il a fondé et dirige JCertif International, une organisation créée en 2009 qui fournit gratuitement du matériel de formation et des conférenciers, et favorise la collaboration entre les groupes d’utilisateurs de technologies sur le continent africain.
Depuis 2011, Max Bonbhel travaille comme rédacteur technique indépendant chez Oracle. Il est aussi un cofondateur et le directeur technique d’Access EMI, une entreprise américaine créée en 2014, qui met en relation les entreprises technologiques avec les communautés technologiques.
Diplômé de l’université Evry Paris-Saclay où il a étudié de 2000 à 2002, l’entrepreneur a travaillé pendant plusieurs années à Fujitsu Canada. De 2004 à 2014, il y a été consultant et formateur Java et chef de projet.
Melchior Koba
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Elle incarne l’excellence et l’innovation dans le domaine du numérique au Kenya. En soutenant les entreprises et les institutions de son pays, elle les aide à réussir leur transformation digitale et à prospérer dans un monde de plus en plus technologique.
Brendah Mwirichia (photo) est une entrepreneure kényane reconnue dans les secteurs du numérique, de la technologie et du marketing. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Peak and Dale Solutions, une agence créative et numérique.
Créée en 2009, Peak and Dale Solutions se distingue par ses solutions numériques innovantes, conçues pour aider les entreprises à démarrer, fonctionner et se développer. L’agence offre une gamme complète de services, incluant le marketing numérique, la gestion des médias sociaux, la conception et le développement de sites web, les systèmes de gestion de contenu (CMS), les solutions de commerce électronique et l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO).
En l’espace de 15 ans, Peak and Dale Solutions a collaboré avec une diversité de clients, allant des petites et moyennes entreprises (PME) aux grandes sociétés, en passant par les organismes publics et les organisations non gouvernementales. Grâce à ses solutions personnalisées et centrées sur l’utilisateur, l’agence a aidé ces entités à prospérer et à devenir plus compétitives sur leurs marchés respectifs.
L’entreprise a également été reconnue à plusieurs reprises pour son excellence. Aux Kenya eCommerce Awards, elle a été élue agence e-commerce de l’année en 2021, 2022 et 2023, et a reçu la médaille de bronze pour l’agence de référencement e-commerce de l’année 2023. Cette année, Peak and Dale Solutions est nominée dans trois catégories, confirmant ainsi sa position de leader dans le secteur.
Brendah Mwirichia possède une solide formation académique. Elle est diplômée de l’université de Sunderland, en Angleterre, où elle a obtenu en 2004 un bachelor en informatique de gestion. Elle est aussi titulaire d’un bachelor en mathématiques obtenu en 2006 à l’université de Nairobi. Entre 2021 et 2022, elle a suivi le Stanford Seed Transformation Program de la Stanford University Graduate School of Business, renforçant ainsi ses compétences en gestion et en leadership.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2004 chez Celtel Kenya (devenu Airtel Kenya) en tant que responsable informatique. En 2006, elle a rejoint Edgenet Ltd, une entreprise technologique kényane, en tant que développeuse logiciellprincipale. De 2014 à 2018, elle a occupé le poste de vice-présidente du conseil d’administration de la Domain Registrars Association of Kenya, une organisation indépendante à but non lucratif promouvant Internet.
Melchior Koba
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Informaticienne de formation, elle se distingue par son expertise et son innovation dans le domaine des drones. Elle utilise ses compétences dans ce secteur pour résoudre divers besoins dans son pays.
Marang Mbaakanyi (photo) est une informaticienne et une entrepreneure botswanaise. Elle est la fondatrice et directrice générale de Drones for Africa, une entreprise spécialisée dans l'utilisation des drones pour résoudre divers défis sur le continent africain.
Fondée en 2019, Drones for Africa se positionne comme une start-up offrant un guichet unique pour la vente de tous les types de drones. En 2023, l'entreprise a commencé à concevoir, construire et exploiter des drones pour divers services, incluant la livraison de fournitures médicales et la collecte de données. Elle propose également des services agricoles de dernier kilomètre, forme des pilotes de drones et offre des services de réparation et de maintenance.
L’entreprise possède aussi un centre de recherche et de développement pour contribuer au développement de la technologie des drones au Botswana. « Nous avons un centre de recherche et de développement où nous continuons à chercher de nouvelles approches pour étudier et développer le marché des drones et nous travaillons avec différentes parties prenantes pour voir comment nous pouvons développer au mieux l'espace des drones au Botswana et éventuellement être en mesure de fabriquer et d'assembler des drones localement », déclare Marang Mbaakanyi en 2023.
La Botswanaise est diplômée de l’université de Sunderland, en Angleterre, où elle a obtenu en 2014 un bachelor en ingénierie des systèmes informatiques. Elle est titulaire d’un master en informatique obtenu en 2021 à la Botswana International University of Science and Technology.
Après ses études, Marang Mbaakanyi a acquis une riche expérience en travaillant pour plusieurs entreprises et institutions au Botswana. De 2015 à 2018, elle a occupé le poste de responsable informatique au Botswana Institute for Technology Research and Innovation (BITRI). Parallèlement, de 2016 à 2023, elle a été assistante de recherche à la Botswana International University of Science and Technology. Entre 2021 et 2023, elle a également servi comme directrice générale adjointe du Drone Technology Centre dédié au développement de solutions innovantes dans le domaine.
Melchior Koba
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Il souhaite démocratiser l’accès aux services financiers en Afrique. Pour y arriver, il utilise la technologie, offrant des solutions innovantes qui simplifient les transactions financières pour les populations.
Barry Abdoulaye (photo) est un informaticien et un entrepreneur guinéen qui œuvre pour la transformation numérique de l’Afrique. Il est le fondateur et le président-directeur général de YMO, une start-up qui construit des solutions technologiques pour répondre aux défis de l’inclusion financière en Afrique.
« En 2022, 1,3 milliard d’Africains sont exclus du système financier classique. Notre conviction, c’est qu’il est possible d’avoir un compte, de recevoir de l’argent, d’en émettre sans tenir du cash. C’est ce que nous proposons », déclare Barry Abdoulaye en 2022.
Lancée en 2019, YMO se donne pour mission de révolutionner les paiements en Afrique et pour la diaspora africaine. L’entreprise développe des solutions numériques accessibles à tous, permettant aux citoyens africains d’effectuer des transactions financières instantanées, que ce soit au sein du continent ou à l’international. Pour la diaspora, YMO offre des moyens simples et abordables d’envoyer de l’argent et d’investir sur le continent.
L’ambition ultime de YMO est de devenir la première néo-banque panafricaine, ouverte à tous. Dans cette optique, la start-up noue des partenariats avec des établissements de crédit afin de faciliter l’accès au crédit via les téléphones portables. Basée en France, YMO compte déjà plus de 500 000 utilisateurs dans plus de 30 pays en Europe et en Afrique.
Avant de se lancer dans l’aventure YMO, Barry Abdoulaye avait déjà fait ses preuves en tant qu’entrepreneur. En 2017, il a fondé Yitoo Technology, un cabinet spécialisé dans l’architecture et le développement de logiciels, qu’il a dirigé jusqu’en 2020.
Ingénieur informaticien de formation, avec un master obtenu en 2010, Barry Abdoulaye a également suivi des formations complémentaires de haut niveau. En 2018, il décroche la certification Certified Scrum Product Owner (CSPO), témoignant de sa maîtrise des méthodologies agiles. En 2020, il suit une formation sur les technologies blockchain au prestigieux MIT Sloan School of Management.
Son parcours professionnel est tout aussi riche, avec des expériences dans des entreprises de renom telles que l’agence de communication Isobar, le média TF1, l’opérateur télécoms SFR Business, AXA Tech et Prisma Media, où il a occupé des postes de développeur.
Melchior Koba
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Son objectif est de faire prospérer les commerçants en Afrique et à travers le monde. Pour ce faire, elle exploite la technologie afin de simplifier les transactions entre divers acteurs impliqués dans les processus d’achat et de vente.
Anu Adedoyin Adasolum (photo) est une entrepreneure nigériane. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Sabi, elle utilise la technologie pour aider les commerçants à développer leurs activités.
Née en 2021, Sabi est une start-up novatrice qui tire parti de la technologie pour bâtir une infrastructure solide au service de la distribution de biens physiques et de marchandises. Grâce à sa plateforme numérique, elle offre aux agents, commerçants, grossistes, agrégateurs, distributeurs et fabricants les outils nécessaires pour développer leurs capacités et faire prospérer leurs entreprises.
Cette infrastructure numérique facilite l’accès à l’exécution des commandes, à la logistique, aux outils de gestion d’entreprise, à une place de marché business to business (b2b), aux données et aux services financiers. En somme, Sabi est devenue un guichet unique pour tous ceux impliqués dans l’achat et la vente de biens.
En seulement trois ans, Sabi a connu une croissance exponentielle, témoignant de la pertinence de son modèle d’affaires. Avec 250 000 utilisateurs enregistrés et 15 000 commandes mensuelles facilitées, l’entreprise a su s’imposer comme un acteur incontournable au Nigeria, son principal marché. Forte de ce succès, Sabi a étendu ses activités en Afrique du Sud et nourrit l’ambition de reproduire cette réussite dans d’autres pays comme la Tanzanie et le Sénégal.
Anu Adedoyin Adasolum est diplômée de la SOAS University of London où elle a obtenu en 2009 un bachelor en économie et politique. Elle possède aussi un master en gestion, organisation et gouvernance obtenu à la London School of Economics and Political Science.
Avant de fonder Sabi, Anu Adedoyin Adasolum a occupé divers postes de responsabilité au sein d’entreprises renommées. En 2011, elle a commencé comme planificatrice d’opérations à Dangote Industries Ltd. En 2012, elle rejoint la société KPMG Nigeria comme analyste commerciale.
En 2014, elle est embauchée par la start-up de commerce électronique Jumia au Nigeria, où elle a occupé les postes de cheffe de l’approvisionnement et des achats internes, de responsable de l’acquisition des fournisseurs et de vice-présidente de JForce, la branche de Jumia spécialisée dans les ventes directes. Entre 2018 et 2021, elle a travaillé à Rensource Energy, un fournisseur d’énergie solaire, où elle a successivement été directrice générale et directrice des opérations.
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Diplômée en informatique, elle aide activement les jeunes à créer des solutions technologiques innovantes. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions pour son influence positive en Afrique.
Clarisse Iribagiza (photo) est une informaticienne rwandaise. Avec le Legatum Center for Entrepreneurship and Development du Massachusetts Institute of Technology, dont elle est une membre, elle a fondé DeepTechAfrica, un studio et fonds d’investissement.
Créé en 2022, DeepTechAfrica vise à développer des écosystèmes inclusifs et durables axés sur l'innovation. L'organisation se concentre sur la commercialisation de la recherche, fournit des services de conseil et propose des programmes éducatifs. Elle investit principalement dans des start-up de deep tech en Afrique.
Clarisse Iribagiza siège également au conseil d’administration de l’Allan and Gill Gray Philanthropy en Afrique de l’Est, qui soutient l’écosystème entrepreneurial via des subventions et l’incubation d’entreprises sociales ciblées. Elle est aussi membre du conseil d’administration de l’Africa Climate Foundation, un organisme stratégique africain se concentrant sur le changement climatique et le développement. De plus, elle fait partie du groupe consultatif présidentiel pour la jeunesse de la Banque africaine de développement.
Avant de lancer DeepTechAfrica, Clarisse Iribagiza a fondé la start-up HeHe en 2010. HeHe utilise la technologie pour créer un service logistique efficace, facilitant la connexion entre les fabricants, distributeurs, détaillants et consommateurs finaux, tout en ouvrant l'accès à une variété de biens et services à la demande.
Clarisse Iribagiza est diplômée du Collège des sciences et technologies de l'université du Rwanda, où elle a obtenu un bachelor en ingénierie informatique en 2011. Elle détient également un master en leadership organisationnel obtenu à la School of Business de l’African Leadership University, obtenu en 2018.
Son influence et ses réalisations ont été largement reconnues. Elle a été nommée parmi les 20 personnalités les plus influentes d'Afrique lors du sommet des chefs d'entreprise du continent en 2012. En 2013, elle a reçu le prix « Celebrating Young Rwandan Achievers » (CYRWA) de la fondation Imbuto. En 2015, Forbes l'a nommée parmi les jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs de moins de 30 ans.
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Il souhaite aider les agriculteurs à maximiser leur production. Pour cela, il développe des dispositifs intelligents qui les accompagnent tout au long de leur culture. Grâce à sa solution innovante, il a remporté plusieurs prix, tant au niveau national qu’international.
Pyrrus Koudjou (photo) est un tech entrepreneur camerounais spécialisé dans le domaine de l’agronomie. Il est le fondateur et le président-directeur général de Clinic Agro, une start-up conçue pour aider les agriculteurs à réduire les pertes de cultures.
Fondée en 2021, Clinic Agro se consacre à l’amélioration de l’agriculture et de l’élevage. Son objectif est d’optimiser la rentabilité des exploitations, d’augmenter la productivité et la qualité des aliments, tout en gérant mieux les ressources. Elle fabrique et commercialise des kits d’analyses des sols connectés à son application éponyme.
Le produit phare de Clinic Agro, appelé Kit Clinicsol, est un outil intelligent et connecté qui mesure divers paramètres du sol, tels que l’acidité, le taux de NPK (azote, phosphate et potassium), la température, l’humidité et la salinité. Composé d’un boîtier, d’un capteur et d’une source d’alimentation, il aide également à identifier les cultures les plus adaptées au sol, à déterminer le moment optimal pour les semis, et à évaluer la qualité de l’eau pour l’irrigation.
En plus de Clinic Agro, Pyrrus Koudjou a fondé Promagric en 2016, un marché virtuel reliant directement ou indirectement les agriculteurs et les acheteurs de produits agricoles pour faciliter les transactions de vente.
Pyrrus Koudjou dirige aussi plusieurs autres projets, tels que Buntou, AwaData et Tchossa IA. Buntou vise à sécuriser les transactions de vente, d’achat et d’investissement à distance pour les particuliers et les professionnels. AwaData est un projet de M & T Consulting, une société de services et de conseil en informatique. Tchossa IA est un agent conversationnel intelligent.
Diplômé du groupe universitaire ISEM-IBCG, aujourd’hui connu sous le nom d’Institut Universitaire des Leaders (USL), l’entrepreneur a obtenu en 2014 une licence professionnelle en gestion de logiciels, administration de bases de données, et administration réseau et système.
En 2019, Pyrrus Koudjou a remporté le prix Orange de l’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Cameroun. Il a également gagné le prix « Cultivez en numérique » du Hacklab Afrique de Société Générale et un grand prix dans la catégorie « Espoir » à l’Agri Startup Summit. En 2022, il a obtenu la deuxième place à l’ICT Innovation Challenge organisé par le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun. Il a aussi été lauréat d’Orange Fab Cameroun.
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Informaticien passionné, il utilise la technologie pour résoudre les problèmes des populations vulnérables en Afrique. Il a développé plusieurs solutions innovantes et a reçu de nombreux prix.
Djibril Sagna (photo) est un informaticien et un entrepreneur sénégalais. Il est le directeur général d’Impact Solution, une start-up créée en 2018 qui propose des solutions technologiques innovantes dans divers domaines tels que la santé, le transport, le commerce, l’éducation et la gestion.
Sous la direction de Djibril Sagna, Impact Solution a développé plusieurs solutions innovantes. L’une des plus remarquables est Kereya, une plateforme de dossier médical électronique conçue pour améliorer l’accès aux soins de santé et les résultats pour les patients, notamment dans les zones rurales d’Afrique. Cette plateforme vise à améliorer la coordination des soins, réduire les erreurs médicales et renforcer les capacités du personnel de santé, tout en éliminant les inefficacités liées à la gestion manuelle des dossiers papier.
Impact Solution est également à l’origine de iTRANS-Voyagel, une plateforme qui modernise les transports urbains en permettant aux usagers de planifier et de payer leurs déplacements en transports publics. En mai 2024, l’entreprise a remporté le prix de l’innovation du Conseil exécutif des transports urbains durables du Sénégal, sponsorisé par Orange Business Sénégal.
Par ailleurs, Impact Solution a créé l’Impact Digital Center, un centre d’information et d’accompagnement pour les étudiants et les porteurs de projets digitaux. Le centre propose des programmes innovants et intensifs, où une équipe d’experts collabore avec les bénéficiaires pour identifier et résoudre leurs problématiques.
En plus de ses rôles chez Impact Solution, Djibril Sagna est responsable informatique du Réseau santé, sida et population (RESSIP) de la plateforme des organisations non gouvernementales européennes au Sénégal (CONGAD) depuis 2016, où il gère la base de données des ONG de la santé. Il est également développeur web pour Conception sans Frontière.
Djibril Sagna est diplômé de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu un master en droit en 2015. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie logiciel obtenu en 2017 à l’IAM Tech, l’école des technologies de l’Institut africain de management (IAM). Entre 2018 et 2020, il a travaillé comme directeur informatique pour AFRICKONCEPT, une entreprise internationale spécialisée dans le développement des TIC en Afrique.
En 2022, lors de l’Africa Entrepreneur Summit à Paris, Djibril Sagna a reçu le prix Impact pour Kereya. Il a également remporté le prix Santé Disrupt Senegal Contest décerné par Free au Sénégal.
Melchior Koba
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