Formé en Allemagne, cet ingénieur logiciel a, avec ses amis, créé une plateforme de messagerie instantanée. Leur objectif ambitieux est de surpasser WhatsApp en Afrique.
Alain Ekambi (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique camerounais. Cofondateur et directeur de Dikalo, il conçoit des technologies qui permettent aux gens de se connecter à leurs amis et à leur famille, de trouver des communautés et de développer leurs activités.
Dikalo, fondé en 2017 par Alain Ekambi, Daniel Agnéro, Bitoa Pedenkil et Kate Awanka, est un réseau social dont la mission est de devenir le meilleur d’Afrique. Sa priorité est de connecter les gens tout en protégeant leur vie privée. Dikalo vise également à stimuler la croissance des entreprises, à créer des emplois et à renforcer l’économie locale.
La start-up a intégré une fonction de paiement mobile appelée Hoka, permettant d'envoyer et de recevoir de l'argent instantanément sans compte bancaire.
« Dikalo se focalise sur l’Afrique avec des fonctionnalités et services adaptés au continent et au public africains (stickers, émojis afros, transfert d’argent, e-commerce, etc.). Nous sommes authentiquement africains, ce que WhatsApp ne sera jamais. Nous avons besoin d’avoir nos propres outils de communication, car notre révolution à nous est plus idéologique que technologique », affirme Alain Ekambi en 2019.
En 2014, avec le Togolais Elom Amouh, l’entrepreneur a fondé Ahomé Innovation Technologies. Cette dernière est une entreprise de consulting informatique basée en Allemagne.
Alain Ekambi est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2010 à l’Ecole supérieure Wilhem Büchner. Après ses études, il a travaillé comme architecte logiciel à jambit, un fournisseur allemand de services logiciels. Entre 2010 et 2014, il était ingénieur logiciel à NTT Data Germany, innovateur en matière de services commerciaux et technologiques.
Melchior Koba
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