Il a acquis une riche expérience en marketing digital en travaillant pour plusieurs entreprises au Canada. Entrepreneur depuis quelques années, il simplifie le processus d’échange de vêtements d’occasion entre les acheteurs et les vendeurs.
Salim Ammara (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Dirideal, une plateforme de commerce électronique spécialisée dans les vêtements d’occasion. Lancée en 2022, Dirideal facilite l’achat et la vente de vêtements depuis chez soi.
Dirideal a instauré une véritable communauté circulaire, avec un service de livraison porte-à-porte sans papier et un portefeuille numérique intégré. La plateforme agit comme un intermédiaire entre vendeurs et acheteurs : un livreur récupère les colis chez les vendeurs et les livre aux acheteurs, partout en Algérie. Dirideal compte déjà 150 000 utilisateurs actifs à travers le pays, propose 17 000 articles et enregistre 700 nouveaux membres chaque jour.
En plus de son engagement chez Dirideal, Salim Ammara est également un directeur marketing à temps partiel pour des start-up en phase de démarrage. Son expertise consiste à analyser les comportements d’achat, à développer l’image de marque et à optimiser la promotion des ventes pour améliorer la rentabilité et la position de ces entreprises sur le marché.
Salim Ammara est diplômé en marketing de l’université de Sherbrooke, au Québec, où il a obtenu en 2014 un bachelor en marketing. Sa carrière professionnelle a débuté en 2013 chez Ludis Media à Sherbrooke en tant que stratège marketing digital. En 2015, il a rejoint SherWeb, un distributeur cloud québécois, comme stratège marketing.
En 2018, Salim a intégré Datavalet Technologies, une entreprise éditrice de logiciels au Canada, en tant que directeur du marketing numérique. L’année suivante, il est devenu consultant en automatisation du marketing chez Incloud Solutions d’Affaires. Parallèlement, il a enseigné le marketing numérique au Montreal College of Information Technology. De 2020 à 2021, il a occupé le poste de responsable marketing chez Bopper, une société aidant les artistes à obtenir leurs licences.
Grâce à son parcours riche et diversifié, Salim Ammara continue de contribuer de manière significative à l’innovation technologique et au développement du commerce électronique en Algérie.
Melchior Koba
Lire aussi:
Experte en finance, elle utilise la technologie pour créer des solutions adaptées aux besoins financiers des PME et des populations rurales. Son engagement contre l'exclusion financière lui a valu de nombreux prix et distinctions.
Ethel Mupambwa (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de MoneyMart Finance. Originaire du Zimbabwe, elle a pour ambition de garantir l'inclusion financière de chacun de ses concitoyens grâce à sa start-up.
Fondée en 2014, MoneyMart Finance est une fintech dont la mission est de promouvoir une transformation positive universelle via l'accès aux services financiers numériques. Elle propose des crédits adaptés aux activités des entreprises informelles et des petites et moyennes entreprises (PME). La start-up offre également des solutions de micro-assurance pour les particuliers, incluant des plans de financement pour les obsèques.
MoneyMart Finance combat diverses formes d'exclusion responsables de la pauvreté, notamment l'exclusion énergétique. En effet, elle est aussi un distributeur de systèmes solaires hors réseau qui desservent les familles et les petites entreprises ayant besoin d’énergie fiable, durable et propre.
Depuis sa création, MoneyMart Finance a servi plus de 6 000 microentreprises et a octroyé plus de 5 millions de dollars en prêts. Elle a également financé plus de 1 300 systèmes solaires. Parmi ses clients, 70 % sont des femmes et 50 % sont des jeunes, reflétant ainsi une politique de développement axée sur ces groupes.
Ethel Mupambwa siège au conseil d’administration de l’Association des institutions de microfinance du Zimbabwe (ZAMFI). Elle est aussi l'administratrice fondatrice de l'Association des praticiens de la finance numérique du Zimbabwe (DFPAZ).
Titulaire d'un bachelor en finance obtenu en 2008 à l'université nationale des sciences et de la technologie du Zimbabwe, Ethel a entamé sa carrière en 2006 comme stagiaire chez EY. Entre 2009 et 2011, elle a été directrice financière de Rockshade Car Rentals and Tours, un prestataire de services de location d'autocars et de voitures de luxe.
Ethel Mupambwa a été récompensée à de nombreuses reprises pour son parcours entrepreneurial. En 2020, elle a remporté le WIA54 (Women in Africa) dans la catégorie fintech et a été nommée parmi les Africa’s Business Heroes. En 2021, elle a été reconnue comme femme d'affaires de l'année par les Zimbabwe National Business & Leadership Awards. La même année, elle a reçu un doctorat honorifique en lettres humaines de l’Institut de philanthropie des femmes (WIP) et un autre en leadership commercial et entrepreneuriat de l'International Women's University (IWU).
Melchior Koba
Lire aussi:
Il veut transformer la Gambie en un pays où chacun peut accéder à des soins de santé abordables. Pour y parvenir, il propose une gamme complète de services, incluant la télémédecine, la vente de produits pharmaceutiques et la gestion des établissements de santé.
Ismail D. Badjie (photo) est un pharmacien de formation et un entrepreneur gambien. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Innovarx Global Health (IGH), une entreprise qui allie technologie et santé pour offrir des services innovants tant aux entreprises (B2B) qu’aux consommateurs (B2C).
Fondée en 2014, Innovarx Global Health est une start-up spécialisée dans les technologies de la santé (healthtech). Elle vise à combler le fossé entre les solutions de soins de santé modernes et leur accessibilité économique au niveau local, permettant ainsi à tous les Gambiens, et progressivement aux autres pays ouest-africains, de bénéficier de soins de qualité à des prix abordables.
IGH est « née de la vision du fondateur d’une Gambie où l’accès à des soins de santé de qualité n’est pas un privilège, mais un droit pour tous. Une Gambie où les gens investissent continuellement dans leur santé par le biais de dépistages réguliers et d’une sensibilisation accrue, car il s’agit de notre forme de richesse la plus précieuse », peut-on lire sur le site de la start-up.
La start-up offre une gamme diversifiée de services. Elle propose la gestion des médicaments et des thérapies pour les maladies, réalise des tests sur les lieux de soins pour les maladies non transmissibles, et fournit des services de télémédecine, de tourisme médical, de physiothérapie, ainsi que la vente en ligne de produits pharmaceutiques. De plus, elle offre des conseils pour l’amélioration des processus des systèmes de santé.
Ismail D. Badjie est titulaire d’un bachelor en chimie obtenu 2008 à la Tennessee State University. Il est aussi diplômé de l’université de Purdue, aux Etats-Unis, où il a obtenu en 2013 un doctorat en pharmacie. Après son doctorat, il a travaillé à Walgreens, une société de pharmacie, de santé et de beauté. Entre 2013 et 2019, il a successivement été pharmacien salarié et responsable de la pharmacie.
Melchior Koba
Lire aussi:
En Gambie, Beran Dondeh Gillen incube, forme et fournit un espace de coworking aux entrepreneurs
Avec plus de 23 ans d’expérience professionnelle à son actif, elle élabore des stratégies et des solutions innovantes pour aider les prestataires de services à surmonter leurs défis financiers.
Elly Roimen Mathenge (photo) est une informaticienne de formation et une entrepreneure kényane. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de m-tip, une start-up qui a pour mission de « transformer le paysage financier pour les prestataires de services, en veillant à ce qu’ils disposent des outils et des ressources nécessaires pour prospérer dans un monde en constante évolution ».
Fondée en 2021, m-tip vise à autonomiser les prestataires de services en révolutionnant leur gestion des revenus. La start-up propose des solutions financières accessibles permettant la stabilité financière, l’accès au micro-financement, l’assurance, et ouvrant ainsi la voie à un avenir meilleur.
Grâce à leur tableau de bord, les utilisateurs peuvent accéder en temps réel à leur flux de transactions. De plus, m-tip permet de recevoir des pourboires et le retrait d’argent directement sur M-Pesa, le service d’argent mobile de Safaricom au Kenya. Les services m-tip sont accessibles sur tout appareil mobile via l’application USSD en composant *682#.
Elly Roimen Mathenge est également mentor chez GERMAN X, une organisation aidant les entreprises et start-up allemandes à se développer à l’échelle mondiale dans des écosystèmes d’innovation dynamiques. Elle travaille en freelance comme maîtresse de cérémonie en entreprise et siège au conseil d’administration de Presta, une fintech kényane.
L’entrepreneure a fait ses études supérieures et ses débuts professionnels aux Etats-Unis. Elle est diplômée de la Metro State University où elle a obtenu un bachelor en administration des affaires. Elle détient aussi un master en administration et gestion des technologies de l’information obtenu à la Capelle University. Sa carrière professionnelle a commencé en 2002 à Fairview Health Services, où elle était analyste commerciale.
En 2005, elle rejoint Allina Hospitals & Clinics où elle occupe successivement les postes d’analyste principal du service d’assistance informatique et d’analyste commercial. En 2009, elle devient la gestionnaire des programmes et opérations informatiques de la compagnie énergétique Xcel Energy. Au Kenya, elle a travaillé pour plusieurs autres grandes entreprises, notamment Oracle, où elle était responsable du développement stratégique de 2018 à 2022.
Melchior Koba
Lire aussi:
Brendah Mwirichia, la solution pour une transformation numérique réussie
A seulement 19 ans, elle lance sa première start-up et participe à la lutte contre le chômage grâce à des programmes de formation innovants. Son entreprise rencontre un immense succès, et elle reçoit de nombreux prix et distinctions.
Matina Razafimahefa (photo) est une entrepreneure célèbre dans le domaine technologique à Madagascar. Elle est surtout connue pour avoir fondé, avec sa maman Nirina Rahoeliarivahy, la start-up de technologie éducative Sayna, dont elle la présidente-directrice générale. L’objectif de l’entreprise est de rendre l’éducation accessible aux Africains à travers des formations gamifiées en ligne.
Fondée en 2018, Sayna est une plateforme d’edtech et de crowdsourcing, permettant à ses utilisateurs d’acquérir des compétences technologiques. Les étudiants qui réussissent ces formations peuvent ensuite accéder à des micro-tâches rémunérées proposées par des entreprises, ce qui contribue à réduire le chômage.
En plus de Sayna, Matina Razafimahefa a cofondé et copréside French Tech Antananarivo, une communauté lancée en 2019. Celle-ci regroupe des fondateurs de start-up, des investisseurs, des institutions et d’autres acteurs clés de l’écosystème technologique malgache. French Tech Antananarivo se veut un laboratoire d’innovation, d’expérimentation technologique et de soutien aux talents.
Née en Côte d’Ivoire et ayant grandi à Madagascar, l’entrepreneure a poursuivi ses études à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en France, où elle a obtenu une licence en sciences politiques en 2020. Entre 2018 et 2019, elle a occupé le poste de responsable des engagements solidaires chez Maltem Consulting Group. En 2023, elle a été membre du comité scientifique des Assises de la transformation digitale en Afrique.
En 2020, Matina Razafimahefa a été finaliste du concours The Anzisha Prize, récompensant les meilleurs jeunes entrepreneurs d’Afrique. En 2022, elle a été nommée parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans qui façonnent l’avenir de l’Afrique par Forbes Afrique. Lors de Vivatech 2022, Sayna a remporté le challenge « Faire de la flexibilité du travail une réalité » organisé par ManpowerGroup, une entreprise spécialisée dans les solutions de recrutement.
Melchior Koba
Lire aussi:
La Malgache Josceline Andriamiarintsoa initie les femmes au numérique
Fort de plus de 15 ans d'expérience dans l'industrie technologique, cet informaticien utilise son expertise pour former les jeunes aux compétences de développement web et mobile. Son objectif est de rendre ces compétences accessibles à tous.
Jean-Patrick Ehouman (photo) est un architecte logiciel et un entrepreneur social ivoirien. Il est un cofondateur et le président d’Akendawa, une organisation non gouvernementale (ONG) et centre d’innovation technologique qui promeut l’entrepreneuriat par l’utilisation des technologies.
Fondée en 2009, Akendewa a pour objectif de dynamiser l’industrie de l’internet et du mobile en soutenant les start-up, amateurs, passionnés, travailleurs indépendants et entrepreneurs. L’organisation regroupe des passionnés et professionnels qui œuvrent pour le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Parmi les initiatives d’Akendewa, on trouve AllDevCamp, un programme intensif destiné à former des développeurs d’applications prolifiques. Ce programme offre un cadre idéal pour la conception, le développement et la distribution d’applications web et mobiles en Afrique.
Jean-Patrick Ehouman est également cofondateur et directeur de SheIsTheCode, un programme lancé en 2015 qui forme et accompagne les femmes africaines dans les domaines des technologies et de l’entrepreneuriat. Ce programme leur permet d’acquérir des compétences en informatique, de développer leur leadership professionnel et de contribuer à la digitalisation des entreprises, ONG et administrations.
Avant Akendewa, Jean-Patrick a fondé en 2008 AllDenY, une start-up spécialisée dans les technologies web et mobiles. AllDenY aide les entreprises à identifier les technologies et stratégies adaptées à leurs besoins, développe des solutions technologiques et propose des formations dispensées par ses experts. Il a été PDG de l’entreprise jusqu’en 2016.
Jean-Patrick Ehouman est titulaire d’un diplôme universitaire de technologie en génie électronique et informatique industrielle obtenu en 2004 à l’université de Poitiers. Il détient aussi une licence professionnelle en systèmes informatiques et logiciels obtenue en 2005 à Aix-Marseille Université. En 2014, il suit une formation en business et entrepreneuriat à l’université du Texas.
Il a commencé une carrière de développeur logiciel en 2006. En 2015, il devient codirecteur de Founder Institute, un accélérateur mondial de start-up technologiques, en Côte d’Ivoire.
En 2013, Jean-Patrick a remporté le premier prix de l’UNESCO pour l’entrepreneuriat des jeunes et la culture de la paix en Afrique. En 2014, il a été sélectionné parmi les 500 jeunes leaders africains du programme Young African Leaders Initiative (YALI).
Melchior Koba
Lire aussi:
L’Ivoirien Wilfried Dabire simplifie l’expédition de marchandises en Afrique
Il a une expérience de travail diversifiée qui s’étend sur plus d’une décennie. Il veut créer un monde dans lequel l’autonomisation financière est accessible à tous, sans aucune barrière.
Ousmane Seidy Diallo (photo) est un développeur de logiciels expérimenté et un entrepreneur technologique d’origine guinéenne. Il est le fondateur et le président-directeur général de MuduPay, une entreprise qui révolutionne le secteur des paiements mobiles en Afrique et au-delà.
Fondée en 2021, MuduPay propose une plateforme de paiement mobile innovante qui simplifie les transactions financières en Afrique. La solution permet aux utilisateurs d’effectuer des paiements, des transferts d’argent et des achats en ligne via leurs téléphones mobiles, même sans compte bancaire traditionnel. L’objectif est d’inclure les populations non bancarisées en leur offrant un moyen simple et sûr de gérer leurs finances. Grâce à des protocoles de sécurité avancés, MuduPay garantit des transactions fiables.
MuduPay propose également deux autres solutions pour répondre aux besoins de ses clients. La première, MuduBiz, est une solution de gestion d’entreprise destinée aux professionnels. Elle offre des fonctionnalités telles que la gestion des stocks, le traitement des paiements et la gestion des employés.
La seconde, MuduExpress, est conçue pour les membres de la diaspora souhaitant envoyer de l’argent en Afrique. Elle permet des transferts d’argent sécurisés et sans tracas, et est disponible dans plusieurs pays, dont la Guinée, le Ghana, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, l’Ethiopie, et la Côte d’Ivoire.
Ousmane Seidy Diallo est titulaire d’un diplôme en sécurité réseau obtenu en 2012 au centre de formation américain Training SOL. Après avoir travaillé trois ans comme ingénieur logiciel freelance, il a rejoint en 2014 la start-up eHealth Africa en tant que développeur de logiciels. En 2018, il est devenu ingénieur en chef chez Ocean Nexus, une société de développement de logiciels.
En 2019, il a travaillé comme consultant chez Andela et développeur de logiciels chez Venzee Technologies, une société canadienne spécialisée dans les solutions pour le commerce. Il a ensuite rejoint Easer Solar, une entreprise fournissant de l’énergie renouvelable en Afrique de l’Ouest, en tant que chef de la technologie.
Melchior Koba
Lire aussi:
Barry Abdoulaye, un architecte guinéen de solutions financières innovantes
En tant que centre technologique, son objectif est de rendre les compétences numériques accessibles à tous. Situé dans le nord du Bénin, le centre a déjà formé des milliers de personnes.
Guerra Tech Hub est un centre d’innovation numérique situé à Parakou, dans le nord du Bénin. Fondé en 2018, il est dirigé par Vidjinnangni Grégory Thoto, un entrepreneur et gestionnaire de projet d’innovation béninois, qui en est le président.
Guerra Tech Hub se « consacre à la mise en place d’environnements qui serviront de catalyseurs pour la construction de l’Afrique de demain : disruptive, collaborative et inclusive ». Il est composé d’une communauté de passionnés, incluant des développeurs, des designers et des entrepreneurs. Le centre met l’accent sur le renforcement des compétences pratiques, la collaboration et la résolution de problèmes.
En six ans, Guerra Tech Hub a conçu et développé plusieurs programmes, dont Hack Her_, son initiative phare. Ce programme est destiné aux femmes sans emploi âgées de 18 à 30 ans. Par cohortes de 30, il les initie aux métiers du numérique, à la culture technologique et aux bases du code.
Parmi les autres programmes notables figurent Guerra Impulse, Keoubougou Pi et ImpalaEdTech – Parakou. Guerra Impulse accompagne les entrepreneurs dans l’élaboration et le développement de leur projet d’entreprise. D’une durée de 12 mois, ce programme cible les entrepreneurs en phase d’amorçage, sélectionnant cinq startups ou projets par cohorte pour y participer.
Keoubougou Pi vise à inspirer les jeunes écoliers du nord Bénin en les familiarisant avec l’informatique, les préparant ainsi à devenir des citoyens numériques. ImpalaEdTech – Parakou a pour objectif de couvrir à long terme tous les aspects des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement. Pour atteindre cet objectif, le centre promeut l’enseignement et l’utilisation des TIC dans les écoles et crée des opportunités d’emploi pour les jeunes, en particulier les filles, dans le domaine des TIC.
A ce jour, Guerra Tech Hub a formé plus de 120 jeunes femmes, plus de 500 éducateurs technologiques et plus de 15 000 personnes dans le nord du pays grâce à ses programmes. Il a également investi plus de 175 000 USD dans l’écosystème tech béninois.
Melchior Koba
Lire aussi:
Bénin : Hadjara Ahouantchede forme aux compétences numériques
Il veut révolutionner l’accès aux talents pour toutes les organisations, en particulier les PME du monde entier. Il utilise l’intelligence artificielle et ses compétences technologiques pour atteindre son but.
Amine Khayatei Houssaini (photo) est un entrepreneur technologique marocain. Fondateur et président-directeur général de Kwiks, il ambitionne de créer le premier marché africain de chasseurs de têtes indépendants.
Kwiks a vu le jour en 2014 au Maroc, initialement conçu pour fournir rapidement des CV aux entreprises françaises. Aujourd’hui, Kwiks est devenue une plateforme numérique de recrutement dédiée aux entreprises, soutenue par une communauté d’experts indépendants en recrutement en Afrique. Grâce à l’intelligence artificielle, elle propose un processus de recrutement efficace, offrant une visibilité en temps réel sur la performance du recrutement.
L’objectif de Kwiks est de démocratiser l’accès aux services de chasseurs de têtes pour les petites et moyennes entreprises à travers le monde. La plateforme permet de réduire les coûts de recrutement et d’optimiser le suivi post-intégration des talents. A ce jour, Kwiks compte plus de 450 recruteurs spécialisés dans divers domaines.
Outre son travail chez Kwiks, Amine Khayatei Houssaini est également le fondateur et associé gérant de Pronatlas. Lancée en France lors de l’Euro 2016, Pronatlas offre aux entreprises une plateforme en ligne facilitant les pronostics sportifs entre collègues. En tant que consultant NoCode en freelance, il utilise ses compétences pour mettre en place des processus automatisés à l’aide d’outils NoCode.
Le Marocain est titulaire d’un diplôme d’ingénieur MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) option audit des systèmes d’information obtenu en 2008 à l’université de Bordeaux. Sa carrière professionnelle débute la même année chez ALTEN, une société informatique, où il occupe le poste de chef de projet.
En 2011, il rejoint le cabinet de conseil AdWay Conseil, où il travaille jusqu’en 2013, occupant successivement les postes de consultant en gestion et de gestionnaire d’entreprise. En 2018, il devient membre de la commission des start-up de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
En 2019, Amine Khayatei Houssaini est nommé partenaire commercial de la branche marocaine de BABEL, une multinationale technologique espagnole. Entre 2020 et 2022, il était un membre du bureau de la Fédération des technologies d’information, de télécommunication et de l’offshoring (Apebi) du Maroc.
Melchior Koba
Lire aussi:
Avec Foodeals, Bentaleb Yassine lutte contre le gaspillage alimentaire
Analyste financier de formation, il a acquis une précieuse expérience au sein de banques d’investissement et d’entreprises technologiques. Aujourd’hui entrepreneur, il utilise la technologie pour révolutionner la finance et offrir aux Egyptiens la possibilité d’investir facilement.
Ahmad Hammouda (photo) est un entrepreneur égyptien spécialisé en technologie financière. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Thndr, une plateforme d’investissement numérique conçue pour simplifier l’investissement dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
Fondée en 2020, Thndr vise à démocratiser l’accès aux outils et ressources nécessaires pour atteindre la liberté financière. Avec une licence en courtage délivrée par l’Autorité de régulation financière (FRA) d’Egypte, l’entreprise offre des services de courtage en valeurs mobilières.
« L’idée de Thndr a germé en 2016 alors que je conseillais la vente d’une banque. J’ai réalisé à quel point les produits financiers étaient inaccessibles à la population générale. C’est alors que j’ai décidé de faire de l’investissement accessible à tous la mission de ma vie », déclare Ahmad Hammouda en 2020.
Pour soutenir ses plus de 3 millions d’utilisateurs, l’entreprise a lancé Thndr Learn, une plateforme éducative qui enseigne tout ce qu’il faut savoir sur la gestion de l’argent. Thndr propose également Thndr Claps, une newsletter facile à comprendre, livrée quotidiennement dans la boîte de réception de ses utilisateurs.
Ahmad Hammouda est diplômé de l’université américaine du Caire où il a obtenu en 2009 un bachelor en finance et économie. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’analyste financière agréé obtenu en 2011 à la CFA Institute.
Sa carrière a débuté en 2009 chez Ernst & Young Egypt, une société d’audit, de conseil, de fiscalité et de droit, où il était stagiaire. Il a ensuite été consultant chez The Advisors, un cabinet de conseil en finance et en gestion. En 2012, il rejoint la société d’investissement Pharos Holding for Financial Investments en tant qu’analyste en banque d’investissement.
En 2013, il devient le vice-président du groupe financier CI Capital. En 2017, il est embauché par la société Uber en Egypte. Il y a successivement occupé les postes de directeur des opérations et de la logistique et de directeur général.
Melchior Koba
Lire aussi:
L’Egyptien Ahmed Nassef simplifie la diffusion d'annonces immobilières sur les réseaux sociaux
Elle veut aider les entreprises et institutions financières à atteindre leurs objectifs. Elle propose des solutions intelligentes et basées sur les données pour les accompagner dans leur processus de décisions.
Tebogo Mokwena (photo) est une entrepreneure sud-africaine et une passionnée de technologie. Cofondatrice d’Akiba Digital en 2018, elle dirige la start-up depuis 2020, aidant les institutions financières à prendre de meilleures décisions.
Akiba Digital est une place financière qui utilise l'intelligence artificielle et les données pour démocratiser l'accès aux opportunités financières. L'entreprise permet aux petites et moyennes entreprises ainsi qu'aux consommateurs d'atteindre leurs objectifs financiers.
L’entreprise veut « rendre le crédit plus accessible aux clients qui ont longtemps été exclus par les bureaux de crédit et le crédit invisible, y compris les petites entreprises et les clients non bancarisés ou sous-bancarisés », explique Tebogo Mokwena en 2023.
En tant qu'agrégateur de données, Akiba Digital aide les institutions financières à créer des profils uniques de leurs clients pour améliorer leurs décisions. Grâce à des outils avancés d'analyse de données et d'évaluation des risques, l'entreprise automatise les processus de vérification des clients. Ce qui permet aux prestataires de services financiers de détecter et d'atténuer les activités frauduleuses, protégeant ainsi leurs opérations et leurs clients.
Avant Akiba Digital, Tebogo Mokwena a fondé Pach-it en 2014, une start-up de développement web et mobile dirigée par des femmes. Leur premier produit, Funda Nathi, est une application éducative visant à aider les étudiants sud-africains défavorisés à réaliser leur potentiel académique.
L’entrepreneure est diplômée de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) où elle a obtenu en 2014 un bachelor en génétique. En 2015, elle a obtenu un bachelor en informatique, génétique et biochimie après trois ans d’études à l’université du Cap. Elle détient aussi un master machine learning obtenu en 2019 à l’université de la Suisse italienne.
Tebogo Mokwena était entre 2014 et 2017 la présidente de World Merit, une communauté pour les acteurs du changement mondial. Associée à iXperience en 2015, une entreprise technologique sud-africaine, elle a travaillé en 2016 comme développeuse logicielle à Allan Gray Proprietary, une société privée de gestion d'investissements. De 2016 à 2017, elle a travaillé comme consultante numérique de McKinsey & Company.
Melchior Koba
Lire aussi:
Sam Clarke automatise les tâches des commerciaux sur le terrain
Son objectif est de booster l’efficacité des équipes de ventes des entreprises sur le terrain. Il propose des technologies mobiles, aidant ces derniers à atteindre leurs objectifs.
Sam Clarke (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Skynamo. Originaire d’Afrique du Sud, il met la technologie au service des équipes de vente de son pays, leur fournissant les informations, analyses et libertés nécessaires pour atteindre et surpasser les objectifs de leurs entreprises.
Créée en 2012, Skynamo propose une application mobile de vente destinée aux fabricants, grossistes et distributeurs qui emploient des représentants sur le terrain. Cette application automatise les tâches administratives répétitives qui ralentissent et ennuient les commerciaux, leur permettant ainsi de gagner du temps, de renforcer les relations avec les clients et d’augmenter les ventes.
Skynamo offre également aux chefs d’entreprise et aux directeurs commerciaux un meilleur contrôle et une plus grande transparence. Grâce à un tableau de bord en temps réel, ils peuvent suivre toutes les activités de vente sur le terrain et analyser les résultats obtenus.
L’application Skynamo s’intègre à divers progiciels de gestion intégrés et logiciels de comptabilité, permettant aux commerciaux d’accéder aux informations actualisées sur les prix, les clients et les stocks, même lorsqu’ils sont sur la route. L’entreprise gère près de 500 000 visites de clients, 3 millions de relations clients, 2 millions de produits et a enregistré 130 000 commandes d’une valeur de plus de 70 millions de dollars pour ses clients.
En plus de son rôle chez Skynamo, Sam Clarke est un philanthrope engagé. Il siège au conseil d’administration d’Anna Foundation, une organisation qui soutient les écoles et communautés défavorisées en leur offrant un appui scolaire, social et environnemental, ainsi que des compétences essentielles pour les enfants.
L'entrepreneur est diplômé de la Stellenbosch University où il a obtenu en 2002 un master en électromagnétisme computationnel. Il est aussi titulaire d’un master en entrepreneuriat obtenu en 2007 à l’université du Cap.
M. Clarke a accumulé une vaste expérience professionnelle en travaillant pour diverses entreprises technologiques sud-africaines. De 2008 à 2012, il a été directeur général de Magus, la première entreprise qu’il a cofondée. Entre 2015 et 2019, il a été directeur non exécutif de Sazo Labs, spécialisée dans le développement de logiciels de réalité virtuelle et augmentée, et d’Alchemy-A, un accélérateur d’entreprises dans les domaines des logiciels et de l’électronique.
Melchior Koba
Lire aussi:
Formé en Allemagne, cet ingénieur logiciel a, avec ses amis, créé une plateforme de messagerie instantanée. Leur objectif ambitieux est de surpasser WhatsApp en Afrique.
Alain Ekambi (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique camerounais. Cofondateur et directeur de Dikalo, il conçoit des technologies qui permettent aux gens de se connecter à leurs amis et à leur famille, de trouver des communautés et de développer leurs activités.
Dikalo, fondé en 2017 par Alain Ekambi, Daniel Agnéro, Bitoa Pedenkil et Kate Awanka, est un réseau social dont la mission est de devenir le meilleur d’Afrique. Sa priorité est de connecter les gens tout en protégeant leur vie privée. Dikalo vise également à stimuler la croissance des entreprises, à créer des emplois et à renforcer l’économie locale.
La start-up a intégré une fonction de paiement mobile appelée Hoka, permettant d'envoyer et de recevoir de l'argent instantanément sans compte bancaire.
« Dikalo se focalise sur l’Afrique avec des fonctionnalités et services adaptés au continent et au public africains (stickers, émojis afros, transfert d’argent, e-commerce, etc.). Nous sommes authentiquement africains, ce que WhatsApp ne sera jamais. Nous avons besoin d’avoir nos propres outils de communication, car notre révolution à nous est plus idéologique que technologique », affirme Alain Ekambi en 2019.
En 2014, avec le Togolais Elom Amouh, l’entrepreneur a fondé Ahomé Innovation Technologies. Cette dernière est une entreprise de consulting informatique basée en Allemagne.
Alain Ekambi est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2010 à l’Ecole supérieure Wilhem Büchner. Après ses études, il a travaillé comme architecte logiciel à jambit, un fournisseur allemand de services logiciels. Entre 2010 et 2014, il était ingénieur logiciel à NTT Data Germany, innovateur en matière de services commerciaux et technologiques.
Melchior Koba
Lire aussi:
Cameroun : Pyrrus Koudjou fabrique et vend des kits d’analyses des sols
Serial entrepreneur, il possède une riche expérience dans la technologie. A la tête d’un incubateur, il aide les jeunes Congolais à devenir des tech entrepreneurs à succès.
Jean-François (Max) Bonbhel (photo) est un entrepreneur congolais. Fondateur et président-directeur général de Yekolab, il fournit des services d’incubation de start-up et soutient les jeunes tech entrepreneur congolais.
Créé en 2014, Yekolab est à la fois un incubateur de start-up et un centre d’excellence en formation aux nouvelles technologies et aux métiers émergents. En exploitant la puissance des TIC, il encourage l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois au Congo et en Afrique.
En plus de l’incubation, il sélectionne et accompagne les entrepreneurs technologiques prometteurs, renforçant leurs compétences techniques et managériales. L’incubateur offre également des services d’accélération aux petites et moyennes entreprises (PME) locales et régionales, en mettant l’accent sur la technologie, afin de les aider à augmenter leur part de marché et à devenir des leaders dans leurs domaines respectifs.
Max Bonbhel est aussi le fondateur et président d’Africa Java User Groups, un réseau de coordination pour les groupes d’utilisateurs du langage de programmation Java en Afrique. En outre, il a fondé et dirige JCertif International, une organisation créée en 2009 qui fournit gratuitement du matériel de formation et des conférenciers, et favorise la collaboration entre les groupes d’utilisateurs de technologies sur le continent africain.
Depuis 2011, Max Bonbhel travaille comme rédacteur technique indépendant chez Oracle. Il est aussi un cofondateur et le directeur technique d’Access EMI, une entreprise américaine créée en 2014, qui met en relation les entreprises technologiques avec les communautés technologiques.
Diplômé de l’université Evry Paris-Saclay où il a étudié de 2000 à 2002, l’entrepreneur a travaillé pendant plusieurs années à Fujitsu Canada. De 2004 à 2014, il y a été consultant et formateur Java et chef de projet.
Melchior Koba
Lire aussi:
La Congolaise Gisèla Van Houcke numérise le secteur de la beauté