Pendant ses études en informatique, il a effectué plusieurs stages pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il met à profit ses compétences en intelligence artificielle, Internet des objets et vision par ordinateur pour créer des solutions innovantes dans l’industrie aquacole.
Mohamed Ben Ahmed (photo) est un entrepreneur et un informaticien tunisien spécialisé en computer vision et développement en intelligence artificielle (IA). Cofondateur et président-directeur général d’Aquadeep, il utilise la technologie pour révolutionner le secteur de l’aquaculture.
Fondée en 2021 par Mohamed Ben Ahmed et Youssef Chahed, Aquadeep est une start-up technologique qui facilite l’aquaculture. Elle développe des solutions basées sur l’IA et la vision par ordinateur pour permettre aux aquaculteurs de compter les larves et les poissons dans leurs bassins. Elle fournit également des outils d’extraction de données basés sur l’Internet des objets pour un meilleur contrôle du processus d’élevage.
« Nous développons des solutions basées sur l’intelligence artificielle et le computer vision. C’est une technique d’intelligence artificielle qui consiste à permettre aux ordinateurs de voir et d’interpréter les images et vidéos de la même manière que le font les humains », explique Mohamed Ben Ahmed en juillet 2024.
Les solutions de l’entreprise aident les pêcheries à mieux contrôler leurs rendements, assurant ainsi un élevage de poissons plus sains et une gestion plus efficace des coûts et des stocks. Aquadeep propose un compteur de poissons au stade larvaire et un compteur de poissons juvéniles entièrement industriel. Elle offre aussi une application mobile basée sur l’IA qui facilite les tâches quotidiennes des employés de la pêche.
Mohamed Ben Ahmed est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en sciences informatiques, obtenu en 2021 à la South Mediterranean University, en Tunisie. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en 2018 comme stagiaire ingénieur en matériel informatique chez Cloud Temple en France. En 2020, il a effectué un stage de développeur full stack en Tunisie chez Think-it, une organisation d’ingénierie logicielle.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il est passionné par l'utilisation de la technologie pour résoudre les problèmes des entreprises. À travers son entreprise, il aspire à rendre Internet plus sûr pour tous.
Sam Hutchinson (photo) est un informaticien et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Sendmarc, une start-up qui automatise la protection des entreprises contre l’usurpation d’identité et les attaques de phishing.
Fondée en 2018 par Sam Hutchinson, Sacha Matulovich et Keith Thompson, Sendmarc vise à rendre Internet plus sûr pour tous. La société offre une plateforme qui aide les entreprises et leurs partenaires à protéger leurs données, générer des revenus, se former et se développer. Les solutions de Sendmarc protègent les entreprises contre les cyber-menaces telles que le phishing, le spoofing et l’usurpation d’identité.
Avant Sendmarc, Sam Hutchinson a cofondé Music Industry Online en 1999, un portail fournissant des informations sur l’industrie musicale en Afrique du Sud. En 2003, il a fondé Prefix Technologies, où il a été architecte logiciel en chef jusqu’en 2013. Cette holding gère deux produits : Everlytic et Preditor.
Everlytic, fondé en 2010, est une plateforme d’email, de SMS et de marketing social qui permet aux entreprises d’envoyer, de délivrer et de suivre leurs communications numériques. Preditor est un système de gestion de contenu, aujourd’hui gérer par Grenade Technologies, une agence numérique qui propose des solutions de contenu innovantes aux éditeurs des marchés émergents.
Sam Hutchinson est diplômé de l’université de Witwatersrand, où il a obtenu en 2002 un bachelor en mathématiques et informatique. De 2012 à 2016, il a été directeur non exécutif de Grenade Technologies.
Melchior Koba
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Il dispose d’une vaste expertise en planification et optimisation des transports publics, ainsi que dans la gestion de projets technologiques. Il est à la tête d’une entreprise qui propose des solutions avancées pour la gestion de flottes.
Justin Coetzee (photo) est un ingénieur civil de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de GoMetro, une start-up technologique visant à améliorer les opérations des flottes commerciales. La start-up a son siège au Royaume-Uni, un bureau de développement en Afrique du Sud et des bureaux de vente aux Etats-Unis et en Amérique latine.
Fondée en 2014, GoMetro propose à ses clients GoMetro Bridge, une plateforme logicielle centralisant des données exploitables de tous les véhicules qu’ils souhaitent suivre. Cette plateforme permet d’optimiser les opérations et de réaliser des économies sur la planification des itinéraires, la durée de vie des pneus et la gestion des cargaisons.
GoMetro Bridge intègre toutes les données télématiques de la flotte d’un opérateur et de ses sous-traitants, quel que soit le fournisseur de télématique. La start-up propose également des capteurs télématiques ConnecTyre, montés sur les jantes, qui envoient des mises à jour constantes de l’état des pneus à la plateforme Bridge. Cela permet une surveillance proactive des pneus, évitant ainsi les accidents et les temps d’arrêt.
En 2020, GoMetro s’associe à l’opérateur international de bus Ascendal Group pour fonder GoAscendal, dont Justin Coetzee est le directeur jusqu’en 2023. L’entreprise, rebaptisée BetterRides.ai, offre une gamme d’outils et de solutions destinés à aider les opérateurs de bus et de trains à automatiser les enquêtes de satisfaction des clients et les rapports d’engagement des passagers.
Justin Coetzee est titulaire d’un bachelor en génie civil obtenu en 2007 à l’université de Pretoria. Il détient aussi un master en ingénierie des transports obtenu en 2011 à la Stellenbosch University.
Entre 2010 et 2012, il travaille comme ingénieur et planificateur des transports publics chez Aurecon, une société de conception, d’ingénierie et de conseil. En 2012, il rejoint Element Consulting Engineers, une société d’ingénierie, où il est entrepreneur en résidence jusqu’en 2014.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il s’engage dans le secteur de la beauté et du bien-être. Il a créé une application de gestion destinée à aider les professionnels de la beauté à numériser toute leur chaîne de valeur.
El Hadji M. Diagne (photo) est un entrepreneur en série et un ingénieur informatique sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Kiliya.co, une entreprise de logiciels qui fournit un outil de gestion pour les instituts de beauté et les spas.
Lancée en 2015 sous forme de plateforme de réservation de soins de beauté et bien-être en ligne, la start-up a évolué en Kiliya.co en 2023. Elle propose désormais un logiciel de gestion tout-en-un pour les professionnels de la beauté. Que ce soit pour les salons de coiffure, les instituts de beauté, les ongleries ou les spas, ce logiciel offre une multitude de services.
Kiliya permet à ses utilisateurs de gérer, fidéliser et attirer de nouveaux clients. Il facilite l’encaissement rapide des clients, la gestion des produits, des rendez-vous et des stocks, ainsi que toutes les tâches administratives d’un salon. De plus, il propose des outils de marketing pour augmenter la visibilité en ligne des salons. Grâce à ces fonctionnalités, la start-up aide ses clients à gagner du temps, maximiser leurs revenus et augmenter leur productivité.
Avant de créer Kiliya.co, El Hadji M. Diagne a cofondé Sun Telecom en 2013, une société de services informatiques. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en systèmes d’information et réseaux informatiques obtenu en 2012 à l’Ecole des hautes études en ingénierie des systèmes d’information (HEISI) au Maroc.
Entre 2014 et 2016, El Hadji M. Diagne a dirigé le lancement de la plateforme « My Health Line », un programme de la division santé d’Orange en Afrique de l’Ouest (Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo). Sa mission était de connecter médecins et patients pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles.
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Il est passionné par l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, la robotique, les systèmes embarqués et l’automatisation industrielle. Il conçoit des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité et la sécurité au sein des entreprises.
Jeslone Lukisa (photo) est un inventeur et entrepreneur congolais, cofondateur et président-directeur général de Smaraf, une entreprise technologique. Fondée en 2018, Smaraf se spécialise dans l’ingénierie, avec un fort accent sur les systèmes de sécurité et l’intégration technologique.
Smaraf offre une gamme variée de services : vente, installation et maintenance de vidéosurveillance, contrôle d’accès, alarmes, systèmes anti-incendie, traceurs GPS, clôtures électriques, drones, informatique, télécommunications et Internet des objets. L’entreprise propose également des formations dans ses domaines d’expertise.
Smaraf a mis en place plusieurs solutions, notamment Smaraf Asset Checking Table, Fuel Management System et Driver Monitoring System. Smaraf Asset Checking Table est un système avancé qui aide les entreprises à suivre et vérifier leurs ordinateurs portables. Utilisant la technologie d’identification par radiofréquence, il optimise la gestion des actifs informatiques.
Fuel Management System est conçu pour contrôler et améliorer l’utilisation des carburants, ce système permet une surveillance et une optimisation efficaces, aidant les industries à accroître leur efficacité et leur rentabilité. Driver Monitoring System, quant à lui utilise la vision et l’intelligence artificielle, pour surveiller et analyser le comportement des conducteurs en temps réel, prévenant les accidents dus à la somnolence, la distraction et autres pratiques dangereuses.
Jeslone Lukisa est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électromécanique obtenu à l’université de Kolwezi en 2020. Depuis 2021, il fait représenter son entreprise au Pan-African Robotic Competition. Son équipe, Smaraf Eduk, a obtenu la deuxième place en 2021 et 2022, avant de remporter la compétition en 2023. Elle participe actuellement à la phase finale de l’édition 2024 qui a commencé à Dakar le lundi 22 juillet et prendra fin le samedi 27 juillet.
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Il s’engage activement dans la résolution des défis environnementaux en Afrique. Informaticien de formation, il met à profit ses compétences technologiques pour connecter des éboueurs indépendants aux entreprises et ménages.
Martin Tumusiime (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique ougandais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Yo-Waste, une entreprise innovante de gestion des déchets basée sur la technologie. Fondée en 2018, la start-up a pour mission de transformer la collecte et la gestion des déchets en Afrique grâce à des solutions novatrices.
Yo-Waste propose une application qui met en relation les clients résidentiels et professionnels avec des éboueurs locaux. L’application permet de trouver rapidement un collecteur de déchets à proximité. Une fois les déchets récupérés, Yo-Waste collabore avec un réseau de partenaires pour les éliminer ou les recycler, les réutiliser et les convertir en énergie.
« Nous avions des gens qui ramassaient nos déchets, mais cela prenait au moins une semaine. Maintenant, avec Yo-Waste, cela ne prend que trois jours. L’efficacité de l’application permet non seulement d’éliminer les déchets en temps voulu, mais aussi d’éviter qu’ils ne soient dispersés par le vent et les vautours, ce qui favorise la propreté de notre environnement », explique Martin Tumusiime.
En plus de Yo-Waste, Martin Tumusiime a fondé UgTechMag, un magazine technologique. Ce dernier offre des guides et des conseils sur les produits et services technologiques pour les Ougandais, les Kényans, les Nigérians, et bien d’autres.
Martin Tumusiime est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2020 à l’université de Makerere. Entre 2022 et 2023, il a travaillé comme consultant de l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
Melchior Koba
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Elle a travaillé pour des entreprises internationales de renom dans les télécommunications et les médias audiovisuels... Elle offre des solutions innovantes en fintech, en éducation financière et en apprentissage en ligne.
La Kényane Nancy Matimu (photo) est une entrepreneure et une professionnelle chevronnée dans les secteurs de la fintech et des affaires. En 2018, elle a fondé Serrari Group, une entreprise dédiée à promouvoir la croissance et la liberté financière en Afrique. Présidente-directrice générale depuis 2023, elle pilote l’innovation et les opérations du groupe.
Serrari Group est une plateforme technologique visant à dynamiser la croissance en Afrique grâce à la fintech et l’edtech. L’entreprise développe des solutions pour aider les particuliers et les professionnels à atteindre leurs objectifs à travers l’éducation en ligne, la culture financière, la planification et la gestion financière de qualité, ainsi que des outils de création, de croissance, de préservation et de gestion de la succession du patrimoine.
La mission de Serrari Group est « de créer la plateforme d’éducation en ligne la plus facile, la plus simple et la plus polyvalente, une plateforme d’éducation financière et un super agrégateur de services financiers numériques, une place de marché et une plateforme de paiement utilisant un réseau de plateformes pour l’investisseur intelligent (particuliers, groupes d’investissement, PME, familles et diaspora) », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Serrari Group opère sous les marques Serrari FinEd, Serrari Fintech, Serrari Advisory et Serrari Media.
Nancy Matimu est titulaire d’un bachelor en études environnementales option planification et gestion obtenu en 1998 à l’université Kenyatta. Elle détient un diplôme d’études supérieures en marketing obtenu en 2009 à The Chartered Institute Marketing. Elle est diplômée de l’université de Strathmore où elle a obtenu en 2011 un master en gestion stratégique.
Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé dans plusieurs organisations de renommée mondiale. Entre 2008 et 2017, elle a occupé divers postes chez Safaricom, notamment elle a été directrice de Safaricom Home and Content, directrice du département Consumer Products and Services, directrice du département Internet and Content, et directrice du département Enterprise Products and Innovation.
En 2018, elle a été nommée directrice du numérique et du marketing chez HFC Kenya, une institution de services financiers. En 2019, elle est devenue vice-présidente et responsable du développement du marché pour l’Afrique subsaharienne chez MasterCard. De 2020 à 2023, elle a occupé le poste de directrice générale pour le Kenya chez MultiChoice Africa.
Melchior Koba
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Il cumule plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie du numérique. Il a initié plusieurs projets d’investissement, soutenu les PME et développé des solutions de paiement en ligne.
Eric Ntonfo (photo) est un expert en économie numérique et un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le directeur de Kwendoo, une start-up innovante dans le domaine des services de paiement en ligne, couvrant plusieurs secteurs.
Créée en 2014, Kwendoo propose une plateforme de cagnotte en ligne qui permet aux utilisateurs de collecter des fonds, de cotiser pour des cadeaux, de contribuer à des événements familiaux et de réaliser divers projets.
Kwendoo a également lancé Kwendoo Tickets, une plateforme de billetterie événementielle en ligne acceptant les paiements en euros et en FCFA, par carte bancaire et via mobile money. Une autre solution de l’entreprise, Kwendoo Payments, est dédiée aux professionnels et marchands de la diaspora africaine, facilitant le paiement de services à distance.
En 2015, Eric Ntonfo a créé Fiatope, dont il est le directeur. Cette structure de financement participatif par dons soutient les petites entreprises innovantes et à fort impact social en Afrique de l’Ouest et centrale, les aidant à obtenir les fonds nécessaires pour leur développement.
Il est aussi à l’origine de Fiatope Digital Solutions, fondée en 2017, qui accompagne les petites et moyennes entreprises africaines dans leur transformation numérique.
Eric Ntonfo est membre du conseil d’administration de l’Université des Montagnes au Cameroun et président d’OrbitAfrica, une organisation promouvant l’implication des diasporas dans des initiatives sociales et économiques en faveur de l’Afrique, présente en France, au Cameroun, au Bénin et au Sénégal.
Eric Ntonfo est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Internet et télécommunications obtenu en 2001 à l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs de Caen. Il est aussi titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2007 à l’école universitaire de management IAE de Poitiers. Il détient également un master en économie numérique obtenu en 2013 à Telecom Paris.
Il a commencé sa carrière professionnelle en 2002 chez Orange, où il a occupé plusieurs postes. Il a notamment été ingénieur en recherche et développement, chef du département de recherche, anticipation et évaluation des performances 3G/4G, directeur national de l’innovation en France et directeur de produit.
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Il est un entrepreneur passionné par la robotique. Il est l’inventeur d’un célèbre robot de jeu et a développé une plateforme technologique qui aide les scientifiques à collecter les données de leurs expériences et autres activités.
Silas Adekunle est un inventeur et un entrepreneur technologique nigérian renommé dans le domaine de la robotique. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Reach Industries, une entreprise qui vise à aider les scientifiques et à rendre les laboratoires plus efficaces pour résoudre rapidement les défis mondiaux.
Fondée en 2020, Reach Industries, basée au Royaume-Uni, fournit des services technologiques avancés aux entreprises STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). L’une des innovations de cette start-up est Lumi, une plateforme intelligente utilisant la vision par ordinateur, la reconnaissance vocale et l’apprentissage automatique pour capturer et analyser les données opérationnelles.
Lumi agit comme un véritable assistant à toutes les étapes du développement des sciences de la vie, de la recherche à la production. Elle automatise la collecte des données issues des expériences, des observations et de l’utilisation du matériel, et offre bien plus encore. Cela permet de gagner un temps précieux, laissant les scientifiques se concentrer sur la science et sur des enjeux plus importants, tout en augmentant la reproductibilité des résultats.
Silas Adekunle est également le fondateur d’Awarri, une entreprise qui exploite l’intelligence artificielle et la robotique pour offrir des outils éducatifs et développer des solutions technologiques durables pour l’Afrique. Cette start-up a pour objectif de créer un écosystème préparant les jeunes à l’avenir du travail.
Avant ces deux sociétés, l’entrepreneur a cofondé Reach Robotics en 2013, connue pour avoir inventé MekaMon, un robot de jeu, associé à une plateforme d’éducation STEM. En 2017, Apple a été séduit par ce produit et a signé un contrat de distribution exclusif avec l’entreprise.
Silas Adekunle est titulaire d’un bachelor en technologie de la robotique, obtenu en 2014 à l’université de l’Ouest de l’Angleterre. Pendant ses études (2012-2014), il a conçu et lancé des séances de robotique extrascolaires.
Pour acquérir de l’expérience en robotique, le Nigérian a commencé en 2011 comme stagiaire bénévole chez RustySquid, une entreprise spécialisée dans la robotique. En 2012, il est devenu stagiaire en ingénierie de vérification chez Infineon Technologies, un fabricant de semi-conducteurs. En 2013, il a travaillé comme stagiaire en logiciel chez GE Aerospace, un fabricant de composants pour l’industrie aéronautique et aérospatiale.
En 2018, Silas Adekunle a été nommé sur la liste du Financial Times des 100 meilleures personnalités issues de minorités ethniques dans le domaine de la technologie au Royaume-Uni. La même année, il a été sélectionné pour la liste Forbes 30 Under 30 Europe dans la catégorie technologie.
Melchior Koba
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Analyste financier, il dirige une entreprise innovante qui utilise la technologie pour promouvoir l’inclusion financière en Egypte. Son entreprise facilite l’accès au crédit pour les consommateurs en collaborant directement avec les commerçants.
Amr Sultan (photo) est un expert en finance et un entrepreneur égyptien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Blnk, une société de technologie financière dont la mission est de permettre l’inclusion par le biais du financement au point de vente.
Fondée en 2021, Blnk est une fintech spécialisée dans les crédits à la consommation, ciblant les populations sous-desservies. En d’autres termes, Blnk permet à tous les consommateurs d’obtenir instantanément un crédit auprès de leurs commerçants préférés et de payer en plusieurs fois, jusqu’à 36 mois. L’achat à crédit via Blnk nécessite seulement une carte d’identité nationale.
Avant de fonder Blnk, Amr Sultan a cofondé Akanar Partners en 2009. En tant que directeur général jusqu’en 2016, il a dirigé cette société de conseil en financement d’entreprises et en fusions et acquisitions. Akanar Partners offrait des services de financement d’entreprise, de conseil en fusions et acquisitions, de levée de fonds, et de financement structuré. La société a été acquise par Arqaam Capital, une banque d’investissement institutionnelle.
Amr Sultan est titulaire d’un bachelor en administration des affaires obtenu en 1998 à l'université américaine du Caire. Il est aussi un analyste financier agréé par le CFA Institute en 2001.
Il a débuté sa carrière professionnelle en 2000 chez HC Securities & Investment, une banque d’investissement, en tant qu’associé responsable de la recherche sur les actions. Entre 2003 et 2009, il a occupé le poste de coresponsable de banque d’investissement chez Beltone Financial, un prestataire de services financiers.
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Il souhaite améliorer l’éducation en dotant la jeune génération de compétences technologiques. Pour cela, il conçoit des programmes éducatifs destinés aux écoles, visant à former les enfants de manière innovante et efficace.
Yaakoub Benarab (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Snai3i, une entreprise qui veut façonner l’éducation dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA).
Fondée en 2019, Snai3i est une start-up innovante qui développe des programmes éducatifs simplifiant les technologies de pointe pour les enfants. Elle propose aux écoles des cours de programmation mobile, d’intelligence artificielle, de Python, de modélisation 3D et de mécatronique, spécifiquement conçus pour les jeunes apprenants.
L’entreprise met ses programmes immédiatement utilisables à disposition des écoles et forme les enseignants aux méthodes pédagogiques et à la conception de programmes. Snai3i offre également aux experts la possibilité de créer et de publier leurs propres cours sur sa plateforme. À ce jour, la start-up a formé 872 élèves.
En plus de son rôle chez Snai3i, Yaakoub Benarab est instructeur en technologie de l’information à la Higher Institute of Sciences (HIS), une université privée algérienne pluridisciplinaire reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est aussi ambassadeur de One Young World, une communauté mondiale de jeunes leaders.
Yaakoub Benarab est diplômé de la National Polytechnic School où il a obtenu en 2019 un master en systèmes de contrôle. Il est également titulaire d’un master en conception et technologies de l’apprentissage obtenu en mai 2024 à l’université d’Etat de l’Arizona.
En juin 2019, il était un délégué de The European Wergeland Centre, un centre de recherche européen sur l’éducation à la compréhension interculturelle, aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique. En octobre 2019, il devient le directeur de KnowLab, un espace de coworking. En 2020, il était un spécialiste de la technologie et de l’innovation d’Africa Crisis Hub, un hub qui élabore des conseils en matière de santé publique.
Melchior Koba
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Il possède plus de 8 ans d’expérience dans l’industrie des jeux et plus de 10 ans dans l’industrie technologique. Il est à la tête d’une des plus grandes entreprises de développement de jeux vidéo en Afrique.
Thomas Shiva (photo) est un entrepreneur en série rwandais, actif dans l’industrie des jeux vidéo. Il est le fondateur et le président-directeur général de Digital Realm Entertainment, une entreprise de technologie spécialisée dans les logiciels de divertissement interactif.
Fondée en 2019, Digital Realm Entertainment est une start-up éditrice de logiciels de divertissement interactif. Elle offre aux Africains un accès facile à des jeux vidéo qui reflètent l’identité culturelle, l’héritage et les intérêts du continent. L’entreprise propose des jeux dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la culture, fournissant des solutions immersives et personnalisées pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients.
En parallèle, Thomas Shiva occupe plusieurs autres postes. Depuis 2019, il est le fondateur et directeur exécutif de la Rwanda Game Developers Association, une organisation qui sensibilise les communautés rwandaises de joueurs et de développeurs à l’industrie du jeu. L’association participe et organise divers événements de l’industrie à travers le monde.
Depuis 2020, Thomas Shiva est également PDG de Neo-Troniks Systems, une entreprise visant à offrir à l’Afrique un accès local aux dernières technologies de pointe. En mai 2024, il est devenu le responsable local pour le Rwanda de la NASA International Space Apps Challenge, un concours international d’exploration spatiale se déroulant sur 48 heures dans différentes villes du monde.
Le Rwandais est également l’organisateur régional au Rwanda de The Global Game Jam, une compétition internationale de création de jeux vidéo. En 2015, il a fondé l’Open Source Collective Association, et en 2020, il a lancé Neo-Realm Aerospace, une start-up de technologie spatiale au Rwanda.
Thomas Shiva est titulaire d’un diplôme d’ingénieur logiciel obtenu à l’University of the People, une université en ligne basée en Californie, aux Etats-Unis. Il est aussi diplômé de la SAE Institute Germany où il a obtenu un bachelor en conception de jeux et de médias interactifs.
Conférencier international et pionnier du développement des écosystèmes technologiques africains locaux, Thomas Shiva a participé à de nombreuses conférences et événements. Depuis 2021, il est mentor à l’International Game Developers Association et, en 2022, il a été jury pour diverses compétitions des Global Startup Awards.
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Il souhaite réduire le temps de prise en charge des patients par les prestataires de soins de santé. Pour ce faire, il a mis au point un chatbot WhatsApp qui connecte les deux acteurs.
Blessing Museki (photo) est un informaticien et entrepreneur zimbabwéen renommé. Fondateur de Cloomi, une start-up technologique innovante, il connecte les populations aux prestataires de soins de santé.
Lancée en 2023, Cloomi propose un chatbot WhatsApp qui met anonymement en relation les Zimbabwéens avec divers prestataires de soins, comme des pharmacies, des laboratoires médicaux et des centres d’imagerie diagnostique. Grâce à cette application, les patients peuvent vérifier la disponibilité des services et comparer les prix. Ils reçoivent également l’adresse physique des prestataires, une carte de localisation et le numéro de WhatsApp de l’entreprise sélectionnée.
« Nous avons réalisé plus de 10 000 rencontres réussies depuis le lancement, les utilisateurs recevant des réponses en quelques minutes dans la journée, les jours ouvrables », a déclaré Blessing Museki en juillet 2024.
La plateforme compte actuellement plus de 230 pharmacies, plus de 20 laboratoires médicaux et centres d’imagerie diagnostique, ainsi qu’une base de données de plus de 700 praticiens de santé enregistrés dans tout le Zimbabwe.
Blessing Museki est aussi un développeur de chatbot pour la banque BNP Paribas. Avant Cloomi, l’entrepreneur a cofondé Joblock en 2019. Cette plateforme permet aux demandeurs d’emploi de gérer et de partager leurs références professionnelles de manière sécurisée.
En 2020, il a cofondé SwiftLog et Freshslate.app. SwiftLog est une plateforme facilitant l’enregistrement des relevés de compteurs d’eau et d’électricité via smartphone, tandis que Freshslate.app permet de stocker et partager les résultats des tests covid-19.
Blessing Museki est diplômé de l’université du Zimbabwe où il a obtenu en 1999 un bachelor en mathématiques et informatique. Il est aussi titulaire d’un master en marchés financiers avec systèmes d’information obtenu en 2007 à la London Metropolitan University. Il a acquis de l’expérience en travaillant pendant plusieurs années comme développeur pour des entreprises comme Econet Wireless, London Stock Exchange Group, Transport for London et M & G Investments.
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Il souhaite aider les petites et moyennes entreprises à gérer leur comptabilité de manière plus efficace. Pour cela, il a développé une solution technologique innovante qui automatise la gestion financière.
Fabrice Koffi (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur ivoirien. Il est le cofondateur et président-directeur général de Keiwa, une start-up qui aide les entrepreneurs africains en leur fournissant des outils de gestion adaptés à leur réalité.
Lancée en 2018 par Fabrice Koffi, Bertrand Dago et Terrence Kondou, Keiwa est une application de comptabilité simplifiée qui favorise l’inclusion financière des entreprises. Elle offre des services de gestion financière et de gestion de stocks adaptés à tous types d’activités, répondant ainsi aux besoins de suivi des opérations quotidiennes des entreprises.
Concrètement, Keiwa permet de créer des devis et des factures, d’enregistrer automatiquement les ventes et les dépenses, de gérer les stocks et les crédits, et d’accéder à des rapports financiers en temps réel. L’application facilite également l’archivage des pièces justificatives et des documents importants, permettant de les retrouver facilement. Keiwa est présente au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
L’application est un projet de la start-up Dathan Group, une entreprise fondée en 2015 qui accompagne les petites et moyennes entreprises dans la gestion de leurs activités. Grâce à Keiwa, Dathan Group a été nommé coup de cœur du jury de l'hackathon « L’Arbre à Palabres » organisé par le Lab Innovation Afrique de la Société Générale en 2017.
Fabrice Koffi est diplômé de l’université marocaine Sup’Management où il a obtenu en 2017 une licence en comptabilité et finance. En 2013, il a travaillé comme comptable chez Société d’expertise comptable et de conseil (SECC) en Côte d’Ivoire. En 2015, il devient associé et cogérant de Cabinet UTC, un cabinet d’assistance et d’appui au développement des PME. En 2016, il devient responsable de la comptabilité chez AgriTecno, une société de fabrication de biostimulants et de nutriments pour les plantes.
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