En tant qu’entrepreneur expérimenté, il a démontré ses compétences et son expertise dans le secteur des technologies de l’information et des services. Il a mené des projets ambitieux et apporte des solutions innovantes aux défis actuels de l’Afrique.
Chisepo Chirwa (photo) est un informaticien et un entrepreneur zambien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Bosso, une start-up qui utilise la technologie pour faciliter la construction.
Créée en 2022, Bosso propose une plateforme en ligne où les futurs propriétaires peuvent trouver tous les produits et services nécessaires à la construction de leur maison. En collaborant avec des fabricants, des quincailleries, des promoteurs et des entrepreneurs, Bosso vise à rendre le logement plus abordable en Afrique.
La société travaille également avec des institutions financières pour aider ses clients à obtenir des financements. Elle propose plusieurs options, comme l’approche « acheter maintenant, payer plus tard », les prêts hypothécaires classiques et l’approche « épargner maintenant, construire plus tard ».
Avant Bosso, il a cofondé en 2016 l’application mobile Z’POS qui permet à ses utilisateurs d’enregistrer leurs transactions commerciales afin de connaître facilement les performances de leur entreprise. D’abord directeur des opérations de la start-up, il a, de 2018 à 2019, été son président-directeur général.
Chisepo Chirwa est diplômé de l’université de Greenwich, à Londres, où il a obtenu en 2012 un bachelor en informatique. Bénéficiaire de la Bourse Mandela Washington en 2021, il a effectué une formation en gestion d’entreprise à la Clark Atlanta University.
Entre 2012 et 2015, l’entrepreneur était un professionnel du marketing de réseau chez Forever Living Products International Company. Au sein de cette entreprise, il a mis en place des équipes de distribution et de vente dans toute l’Afrique australe pour divers produits de consommation dans l’industrie de la santé et de la beauté.
Melchior Koba
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Il est passionné par l’utilisation de l’IA et de la robotique pour stimuler la croissance des entreprises et des institutions en Afrique et au-delà. Sa start-up, eWaati, est née de cette passion.
Fousseyni Dembele (photo) est un entrepreneur malien et un expert en intelligence artificielle et en robotique. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’eWaati, une start-up spécialisée dans les technologies d’IA et de la robotique. Sa « mission est de créer des solutions intelligentes et interconnectées qui favorisent la croissance des entreprises privées dans tous les secteurs à l’échelle mondiale », peut-on lire sur son compte LinkedIn.
Fondée en 2019, eWaati propose des technologies de reconnaissance faciale et d’analyse de données, destinées à divers secteurs tels que la sécurité publique, la gestion d’entreprise, la finance, l’éducation et le marketing. L’objectif de l’entreprise est de transformer la vie quotidienne des entreprises, des institutions et des services publics au Mali et en Afrique.
La solution phare d’eWaati est un système numérique de gestion de la présence et du temps de travail du personnel, équipé d’une technologie de reconnaissance faciale. Ce dispositif, portant le nom de la start-up, vise à améliorer la ponctualité et la sécurité au sein des entreprises et des institutions. De plus, eWaati propose eSchool, une solution numérique complète pour la gestion scolaire.
Avant eWaati, Fousseyni Dembele a fondé, en 2018, Heat Decision, une start-up spécialisée dans les solutions informatiques. Son objectif était d’aider les chefs d’entreprises, directeurs et autres dans leur prise de décisions.
Fousseyni Dembele est titulaire d’un master en applications informatiques obtenu en 2017 à l’université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbés en Algérie. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2017 à 2019 pour NG System Technology, une entreprise développant des solutions web et mobiles, où il occupait le poste de développeur de logiciels.
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Logisticien de formation, il veut faciliter le transport de marchandises en Afrique. Après avoir accumulé plusieurs années d'expérience au sein de diverses entreprises et structures de transport, il fonde sa propre start-up, Buur Logistics.
Amadou Dieng (photo) est un logisticien et un entrepreneur sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Buur Logistics, une start-up qui évolue dans le secteur du transport et de la logistique.
Créée en 2019, Buur Logistics offre des services de mise en relation et d’optimisation du transport de marchandises à travers l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. L’entreprise collabore avec plus de 3 000 prestataires africains et propose un système de suivi permettant de localiser les camions et les marchandises en temps réel.
Buur Logistics dispose d’une flotte de plus de 3 500 camions géolocalisables et mobilisables à tout moment. L’entreprise possède également des entrepôts agréés pour le stockage des marchandises et prend en charge la manutention pour ses clients. À ce jour, elle a servi 3 200 clients répartis sur 120 zones différentes.
En 2021, Amadou Dieng a été lauréat du programme Orange Corners et a reçu le soutien de l’accélérateur Orange Fab en 2022 au Sénégal. Il participera au GITEX AFRICA, qui se tiendra du 29 au 31 mai 2024 à Marrakech, au Maroc.
Amadou Dieng est diplômé du Conservatoire national des arts et métiers, où il a obtenu un diplôme de technicien supérieur en logistique et management portuaire en 2018, suivi d’une licence en commerce et développement logistique international en 2019. Il a commencé sa carrière professionnelle en mars 2018 au sein du Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA) en tant qu’agent d’escale.
En novembre 2018, il a rejoint DHL Global Forwarding, qui propose des services d’expédition de fret aérien, maritime et terrestre, comme agent déclarant. En 2019, il a intégré Kemtar, une plateforme digitale facilitant la mise en relation entre transporteurs et clients professionnels ou particuliers en Afrique de l’Ouest, où il était le logisticien responsable des opérations logistiques.
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Elle a étudié la communication et a acquis de l'expérience dans des entreprises du secteur au Maroc. Conscientes des défis de communication entre les professionnels de santé et les patients, elle et son équipe ont développé une application pour simplifier ces échanges.
Sabrine Zahroubane (photo) est une experte en marketing et en communication marocaine. Titulaire d’un master en marketing obtenu en 2016 à l’ESCA, l’école de management de Casablanca, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de SehaLink, une healthtech.
SehaLink, initialement lancée sous le nom Ta7alil.ma en 2020 et rebaptisée en mai 2024, a été créée par Sabrine Zahroubane et Maryem Renaja pour faciliter les échanges entre médecins, patients et laboratoires. Leur initiative vise à résoudre les problèmes de temps et d'énergie associés à la récupération des rapports d'analyse.
L'application SehaLink propose plusieurs fonctionnalités. Il s’agit notamment de la prise de rendez-vous en ligne avec des professionnels de santé, la digitalisation et l'archivage des dossiers médicaux, la réception des résultats et des comptes rendus d'analyses, ainsi que la gestion des demandes de dons de sang.
SehaLink a été sélectionnée parmi les start-up qui exposeront au GITEX Africa qui se tiendra du 29 au 31 mai 2024 à Marrakech.
En plus de son rôle chez SehaLink, Sabrine Zahroubane est directrice associée de Digital & Creativity, une agence de communication digitale fondée en 2017 avec Maryem Renaja. Elle préside également l'association Lueur d’espoir Casablanca, qui œuvre dans les domaines humanitaire et médical.
La carrière professionnelle de l’entrepreneure a commencé en septembre 2016 à Bonzai Agency, une entreprise de conception et d’entretien de la marque des entreprises, où elle a occupé le poste de chef de projet. En septembre 2017, elle est devenue chef de publicité chez Klem, une entreprise marocaine spécialisée dans la communication.
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Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur et accumulé trois ans d'expérience en recherche et développement, Marwa Moula décide de se consacrer à l'entrepreneuriat. En 2020, elle fonde sa première entreprise pour révolutionner l'industrie de l'e-commerce en Afrique.
Marwa Moula (photo) est une ingénieure DevOps, une spécialiste en marketing digital et une entrepreneure tunisienne. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’IleyCom, une marketplace sociale qui propose des produits fabriqués par des entrepreneurs basés principalement en Afrique.
Fondée en 2020, IleyCom offre aux artisans africains une plateforme omnicanale pour vendre leurs créations artisanales, y compris des produits faits main, des vêtements berbères et traditionnels, ainsi que des spécialités gastronomiques. Sa mission est de « réinventer l'e-commerce équitable de manière à créer un monde plus épanouissant et durable, et nous nous engageons à utiliser le pouvoir des entreprises pour renforcer les communautés ».
En plus de sa marketplace, IleyCom propose un programme d’incubation pour jeunes entrepreneurs sociaux, les aidant à développer des projets à impact positif et à valoriser leurs produits.
Depuis le mercredi 22 mai 2024, Marwa Moula représente sa start-up au salon VivaTech, qui se termine le samedi 25 mai.
En parallèle de ses activités chez IleyCom, Marwa Moula est la présidente de l’association « La Tunisie De Demain » depuis 2020. Cette association œuvre pour l'instauration de l'économie sociale et solidaire (ESS) en Tunisie.
Marwa Moula est diplômée de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon, où elle obtient un master en génie mécanique en 2016, suivi d'un doctorat en science des matériaux en 2020. En 2021, elle décroche un diplôme d’ingénieure DevOps de l'Ib Cegos, filiale du groupe Cegos, spécialisée dans la formation des professionnels de l’informatique.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Marwa a acquis une riche expérience en France. En 2014, elle était ingénieure FAO (fabrication assistée par ordinateur) chez STELIA Aerospace, fabricant de composants pour l’industrie aéronautique et aérospatiale. En 2015, elle rejoint LaMCoS, un laboratoire de mécanique, en tant qu’ingénieure de simulation numérique. En 2021, elle devient ingénieure en recherche et développement à l’université de Lille.
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Expert en technologie avec plus de 15 ans d’expérience, il a travaillé dans des entreprises internationales. Depuis 2016, il se consacre à faciliter l’accès à l’énergie pour tous les Africains.
Abdala Dissa (photo) est un expert en télécommunications et un entrepreneur burkinabè. Il est un cofondateur et le directeur général d’AliothSystem, une start-up de conception et d’innovation dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Fondée en 2016, AliothSystem a mis en place une unité d’assemblage de système solaire domestique (SHS) pour vulgariser l’accès à l’énergie solaire et promouvoir les énergies renouvelables en Afrique. La start-up permet, grâce au système Pay-as-you-go, de payer selon leur consommation, aidant ainsi les habitants des zones rurales à accéder rapidement à une énergie propre, abordable et fiable.
Les produits d’AliothSystem sont commercialisés sous la marque « téréBox » au Burkina. Aujourd’hui, l’entreprise a déjà déployé plus de 3500 systèmes solaires domestiques pour le compte du ministère de l’Energie et de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) pendant les deux dernières années. Elle vise à installer un million de SHS d’ici 2030.
Depuis le 13 mai 2024, l’entreprise participe à la troisième saison d’Orange Fab organisé par Orange Digital Center. Représentée par son directeur général, elle participe au salon VivaTech qui se tient à Paris depuis le mercredi 22 mai 2024.
Abdala Dissa est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en télécommunications et réseaux obtenu en 2009 à l’école du numérique Télécom Saint-Etienne. Sa carrière professionnelle a commencé en 2008 chez N-SOFT, une entreprise technologique, où il a occupé les postes d’ingénieur support technique et chef de projet pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.
En 2012, il devient ingénieur principal du réseau central de l’entreprise de télécommunications et de technologie SFR. L’année suivante, il rejoint Ericsson, toujours au poste d'ingénieur principal du réseau central. En 2014, il intègre Hub One, un opérateur de technologies digitales, où il travaille comme ingénieur d’exploitation senior du réseau central vocal, puis comme architecte de réseau central VoIP/ToIP de 2017 à 2020.
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Développeur web, il est passionné par la création de solutions innovantes pour régler les problèmes de ses clients. Il a déjà développé des dizaines de projets numériques.
Mamadou Dieye (photo) est un développeur web, consultant en informatique et entrepreneur sénégalais. Il a fondé Peelo, une start-up spécialisée dans les chatbots pour l'e-commerce et les institutions financières. Ces chatbots aident à augmenter les ventes en ligne et à automatiser le support client.
Peelo vise à révolutionner le commerce et la communication avec ses chatbots WhatsApp intelligents et sans code, facilitant ainsi les interactions avec un public plus large. Les chatbots de Peelo permettent aux e-commerçants et aux institutions financières de répondre facilement aux messages et commentaires de leurs clients, augmentant ainsi le taux de conversion et collectant des données pour personnaliser l’expérience utilisateur.
Le 21 mai 2024, Mamadou Dieye a présenté Peelo lors de l’événement Orange Fab Demo en France. Depuis le 22 mai, il participe également au salon VivaTech, organisé par le groupe Les Echos-Le Parisien.
Mamadou Dieye est aussi le fondateur de Mojay.pro. A travers sa start-up fondée en 2022, il accompagne des entreprises établies ou start-up dans leur processus de transformation digitale en leur proposant des solutions technologiques adaptées aux problématiques auxquelles elles font face au quotidien. Il a déjà mené à bien plus de 50 projets.
Le Sénégalais est diplômé de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar. En 2016, il a été embauché par Agence 3W, une agence digitale qui propose des solutions innovantes de communication à ses clients, en tant qu’analyste programmeur. En 2019, il rejoint l’incubateur Impact Hub Dakar comme développeur d’entreprise. En 2021, il devient instructeur en développement web au sein de Go My Code, une start-up qui forme aux compétences numériques.
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Diplômé en gestion, il a acquis plus de huit ans d’expérience en travaillant dans plusieurs entreprises et organisations. Entrepreneur à succès, il a été maintes fois récompensé pour son esprit créatif et son leadership.
Thomas Belibi Fotso (photo) est un entrepreneur camerounais, fondateur et président-directeur général de Bookbookshop, une start-up innovante dans le domaine éducatif.
Créée en 2019, Bookbookshop vise à simplifier l’accès aux livres en offrant un service de commande et de livraison d’ouvrages, tout en accompagnant les parents durant les rentrées scolaires. Grâce à sa plateforme web, particuliers, écoles et entreprises peuvent obtenir les livres nécessaires sans se déplacer. De plus, Bookbookshop soutient les organisations dans leurs initiatives sociales de dons de livres et de matériel.
En parallèle, Thomas Belibi Fotso est le directeur exécutif de Youth Touch, une organisation non gouvernementale dédiée au développement des communautés défavorisées ou vulnérables. A la tête de cette organisation depuis 2015, il supervise le programme de volontariat, le développement stratégique et la gestion des ressources.
Thomas Belibi Fotso est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des TIC du Cameroun, où il a obtenu une licence en management des télécommunications et gestion des entreprises en 2015. Il détient également une maîtrise en sciences économiques et gestion, obtenue en 2018 à l’université de Yaoundé II.
Mentor du programme de mentorat de la Tony Elumelu Foundation en 2023, sa carrière professionnelle a commencé en 2013 à Campost, la poste nationale du Cameroun, où il était stagiaire. Il a ensuite travaillé comme assistant administratif et commercial chez Proluxe à Yaoundé entre 2016 et 2017, avant de devenir manager et gérant de Massa Judith Corporation, une start-up de services, de 2019 à 2023.
Reconnu pour son engagement et son impact, Thomas Belibi Fotso a remporté le Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) en 2020. La même année, il a été lauréat du challenge des 1000 entrepreneurs lors du sommet France-Afrique.
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Son objectif est d’aider les entreprises et particuliers à booster leur business. Afin d’atteindre son but, il a lancé plusieurs initiatives, dont une plateforme de freelance.
Boubacar Diallo (photo) est un ingénieur en informatique et entrepreneur d’origine guinéenne. Il est le fondateur et président-directeur général de Jamaa, une start-up qui aide entreprises et particuliers à recruter les meilleurs talents africains du numérique pour mener à bien leurs projets.
Créée en 2021, Jamaa est une marketplace qui met en relation des entreprises et des prestataires compétents à la demande, offrant des services dans divers domaines du digital. On y trouve des professionnels du graphisme et design, du marketing digital, de la téléprospection, de la rédaction et traduction, de la démonstration logicielle et de la programmation.
La start-up organise également des événements tels que le Jamaa Summit, un salon réunissant investisseurs et entrepreneurs. Cette année, le sommet se tiendra les 25 et 26 mai en France, avec près de 1 000 participants attendus, dont 20 fonds d’investissement, 70 intervenants, 16 start-up et 50 exposants.
Avant Jamaa, Boubacar Diallo a cofondé Tutorys, où il a été directeur technique jusqu’en 2015. Créée en 2010, cette entreprise propose via son site web des formations à l’utilisation d’applications web comme Twitter, Mailchimp et Blogger. En 2015, il a fondé AfrikaTech, une plateforme promouvant les start-up africaines et de la diaspora. En 2020, il a cofondé Business Africa, un salon réunissant l’entrepreneuriat africain le temps d’un week-end, où il a été directeur marketing.
Diplômé de l’école du numérique EFREI où il a obtenu un master en ingénierie informatique en 2009, Boubacar Diallo a commencé sa carrière en 2005 au centre de formation Effor, où il a été commercial et formateur avant d’en devenir président en 2007. En 2006, il a travaillé comme développeur de bases de données chez Bouygues, puis comme développeur Java chez Infotel en 2008.
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Après des études en ingénierie biomédicale et électrique, elle s’intéresse à l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, elle compte parmi les figures les plus influentes du domaine de l’IA à l’échelle mondiale.
Pelonomi Moiloa (photo) est une entrepreneure sud-africaine. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Lelapa AI, elle se consacre au développement de produits d’intelligence artificielle.
Fondé en 2022, Lelapa AI est un laboratoire de recherche en intelligence artificielle axé sur l’Afrique. En créant cette entreprise, Pelonomi Moiloa, convaincue que les pays en développement doivent disposer de leurs propres modèles linguistiques, utilise l’IA pour aider au traitement du langage naturel des langues africaines.
« Les modèles linguistiques créés ailleurs ne comprennent pas le contexte local. Ils peuvent contenir des perspectives qui peuvent être préjudiciables aux communautés qui les utilisent. Si quelqu’un doit bénéficier des profits générés par une langue, un héritage culturel, c’est bien les personnes à qui cette langue appartient », explique Pelonomi Moiloa.
L’une des innovations de Lelapa AI est Vulavula, une application qui effectue des transcriptions pour faciliter la lecture et permet une analyse rapide du ton émotionnel des messages vocaux. Des fonctionnalités de traduction sont en cours de développement pour enrichir la plateforme.
En plus de ses responsabilités chez Lelapa AI, Pelonomi Moiloa est directrice de The Ungovernable NPC, une organisation qui propose des programmes et des projets pour repenser l’entrepreneuriat. Elle est diplômée de l’université de Witwatersrand, où elle a obtenu en 2015 un diplôme en ingénierie électrique, et de l’université de Tohoku au Japon, où elle a obtenu en 2019 un master en ingénierie biomédicale.
Pelonomi Moiloa a travaillé au Council for Scientific and Industrial Research (CSIR), entre 2014 et 2016, où elle a été stagiaire en data science. Entre 2019 et 2022, elle était data scientist et chef d’équipe au sein de la Nedbank à Johannesburg.
En reconnaissance de ses réalisations, Pelonomi Moiloa a été citée par le magazine Time en 2023 parmi les 100 personnes les plus influentes dans le domaine de l’IA à l’échelle mondiale.
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Elle est une entrepreneure dotée de plus de sept ans d’expérience dans le digital. Elle a mis en place plusieurs entreprises, principalement axées sur l’éducation.
Hadjara Ahouantchede (photo) est une formatrice et une entrepreneure béninoise. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Mara Academy, elle veut créer des emplois décents et durables pour les jeunes en Afrique.
Fondée en 2021, Mara Academy offre aux Africains les compétences nécessaires pour décrocher des emplois de qualité. L’académie propose divers programmes, dont le Youth Employment Accelerator (YEA) et le SHIFT. Le programme YEA, d’une durée de 52 semaines, s’adresse aux jeunes de 18 à 35 ans en quête de leur première opportunité professionnelle. Le programme SHIFT, qui dure six mois ou plus, est conçu pour les professionnels en reconversion.
Dans le cadre du programme YEA, Mara Academy forme ses étudiants en marketing digital, gestion des réseaux sociaux et design UX/UI. Pour le programme SHIFT, l’académie enseigne également la sécurité informatique et prépare ses étudiants à obtenir des certifications reconnues en gestion de projet digital.
« Nous sommes très axés sur les métiers d’avenir et toutes nos formations ont pour objectif principal d’aider les jeunes à trouver de l’emploi. Nous formons nos étudiants pour qu’ils aient les compétences et aptitudes nécessaires pour trouver un bon emploi », déclare Hadjara Ahouantchede en 2022.
En tant que formatrice, Hadjara Ahouantchede intervient au Centre d’employabilité francophone (CEF) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et à l’African Design School, à Ecole229. Elle est également ambassadrice de Future Females, un mouvement inspirant et soutenant les femmes entrepreneurs.
Avant Mara Academy, Hadjara Ahouantchede a cofondé en 2016 Mentorat Club, une communauté de mentors pour booster les entreprises africaines. L’année suivante, elle a cofondé Sewema, une plateforme éducative.
Diplômée de l’école supérieure de gestion, d’informatique et de sciences (ESGIS) où elle a obtenu en 2016 un master en architecture logicielle, elle a commencé sa carrière professionnelle en 2015 à Cdiscussion où elle était assistante ingénieur informatique. En 2016, elle a travaillé comme développeuse web à TEKXL.
En 2017, Hadjara Ahouantchede a rejoint l’entreprise informatique RINTIO en tant que consultante en développement de logiciels. Elle est une ancienne consultante de l’entreprise de soutien aux entrepreneurs TechnoServe et de l’agence belge de développement Enabel.
En 2019, l’entrepreneure a reçu le prix Femme Digitale 229, décerné par le ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin.
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Il cumule plus de 20 ans d’expérience dans les technologies de l’information et les paiements. Il met ses compétences au service du développement des fintech et de la technologie en Afrique.
Martin Warioba (photo), entrepreneur et investisseur originaire de Tanzanie, est le fondateur et le directeur associé de Warioba Ventures, une entreprise de conseil et d’investissement établie à Dar es Salaam en 2022.
L’objectif principal de Warioba Ventures est de créer et de soutenir un écosystème propice aux fintech et aux start-up, qui s’attaquent aux défis majeurs de l’Afrique grâce à la technologie. Ses services englobent l’investissement, le développement des fintech et des start-up, la stratégie d’entreprise, les paiements et le conseil technologique.
En mettant l’accent sur l’Afrique de l’Est, l’entreprise fournit non seulement des fonds aux entrepreneurs, mais également une expertise technique, une connaissance approfondie du marché et un accompagnement. Elle se concentre principalement sur les start-up en phase précoce et d’amorçage, dotées de modèles commerciaux novateurs, de revenus en croissance, d’une solide base économique et d’un potentiel de développement à travers l’Afrique.
En dehors de son rôle chez Warioba Ventures, Martin Warioba occupe le poste de directeur non exécutif chez Dawa Mkononi, une entreprise pharmaceutique dédiée à l’amélioration de l’accès aux médicaments en Tanzanie et dans toute l’Afrique. Il préside également le conseil d’administration de la CRDB Bank Foundation.
Martin Warioba est titulaire d’une licence en informatique et en mathématiques obtenue en 2003 à l’université de l’Etat de Louisiane, ainsi que d’une maîtrise en gestion de l’information de la W. P. Carey School of Business de l’université de l’Etat d’Arizona, obtenue en 2007. Avant de fonder Warioba Ventures, il a cofondé, en 2011, WS Technology Consulting, une entreprise technologique et de conseil.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2004 à la Banque centrale de Tanzanie, où il a travaillé en tant qu’analyste et programmeur informatique. En 2006, il a été promu chef de projet chez CVS Health, une entreprise spécialisée dans les solutions de santé. En 2007, il a rejoint Deloitte en tant que consultant en intégration technologique. De 2009 à 2013, il a occupé le poste d’analyste technologique et chef de projet à la Banque centrale de Tanzanie.
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Tanzanie : John Haule facilite la comptabilité et les paiements numériques
Animé par la vision d’un avenir numérique prospère pour les entreprises africaines, il développe des outils technologiques sur mesure qui répondent aux besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises.
John Haule (photo), originaire de Tanzanie, est le fondateur et le président-directeur général de Swahilies. L’entreprise, lancée en 2020, développe des solutions de paiement numérique pour les entreprises en Afrique.
Swahilies propose des outils numériques pour autonomiser les entreprises africaines en leur fournissant des outils financiers et opérationnels de pointe. Son but est de simplifier la comptabilité, permettre les paiements numériques et débloquer des solutions bancaires. Elle fournit une panoplie de solutions pour permettre aux entreprises de rester organisées et performantes.
L’entreprise dispose d’une plateforme qui facilite le suivi des ventes et des dépenses, permettant aux entreprises de connaître exactement leurs performances à tout moment. Elle propose un système de gestion de stock en temps réel et a mis au point des outils pour aider les entreprises à recouvrer les créances impayées de leurs clients. Actuellement, plus de 10 000 entreprises en Tanzanie utilisent les solutions de Swahilies.
John Haule est également un membre fondateur de la Tanzania Fintech Association (TAFINA), une plateforme visant à renforcer l’écosystème fintech pour promouvoir l’inclusion financière et économique en Tanzanie. En tant qu’éditeur en chef du média This Week in Fintech en Afrique, il contribue aussi à informer sur les développements du secteur.
Avant Swahilies, l’entrepreneur a créé plusieurs autres entreprises. En 2015, il a fondé Positivity Clothing Brand, une marque de vêtements inspirants pour la nouvelle génération. L’entreprise proposait une variété de produits, notamment des t-shirts et des casquettes personnalisés. En 2016, il a cofondé Swahili Inspiration, une plateforme de médias numériques utilisant la langue swahili pour informer les Tanzaniens sur les opportunités mondiales.
Titulaire d’un bachelor en protection sociale obtenu en 2020 à l’Institute of Finance Management, John Haule a travaillé entre 2021 et 2022 en tant que VC scout, recherchant des opportunités d’investissement dans les start-up pour l’entreprise d’investissement shl.vc.
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Avec plusieurs années d’expérience acquises auprès d’entreprises sénégalaises et européennes, il se lance dans le secteur de l’éducation en utilisant la technologie pour aider les écoliers.
Mafal Lô Absa, entrepreneur sénégalais, est le cofondateur de Génimi, une start-up qui simplifie le tutorat pour aider les étudiants en Afrique francophone.
Lancée en 2022, Génimi est une plateforme mobile rendant l’apprentissage amusant pour les enfants, les parents et les tuteurs. Son objectif est de cultiver le potentiel de chaque enfant en leur enseignant comment apprendre et en cultivant leur amour pour l’apprentissage tout au long de leur vie.
Génimi vise à aider les élèves en difficulté au primaire en identifiant les problèmes en mathématiques et en lecture, et en mettant à leur disposition des coachs locaux pour les aider à réussir. En plus de faciliter le diagnostic, l’application propose un programme pour combler les lacunes des enfants, guide les coachs et génère des exercices ludiques que les enfants peuvent faire de manière autonome. A ce jour, l’application, en partenariat avec trois écoles, a bénéficié à 1488 élèves et a formé 38 coachs.
Mafal Lô Absa est également président du CJD Sénégal, la branche nationale d’une organisation internationale de jeunes leaders et cadres d’entreprises à but non lucratif, axée sur la promotion de l’entrepreneuriat et de la performance globale des entreprises et des entrepreneurs.
En 2015, il a fondé FIREFLY Media Senegal, une plateforme permettant aux entreprises et aux marques de mieux comprendre et d’engager leurs publics cibles. En 2019, il a cofondé PitchPalabre, une entreprise axée sur le renforcement des capacités des jeunes entrepreneurs.
Mafal Lô Absa est titulaire d’un diplôme en ingénierie des systèmes, réseaux et télécommunications obtenu en 2004 à l’école d’ingénierie informatique Ingésup. Il est également diplômé du Conservatoire national des arts et métiers, où il a obtenu en 2007 un master en finance de marché.
Fort d’une expérience professionnelle variée, il a notamment été analyste commercial et informatique chez SIX Telekurs, une société suisse fournissant des services dans les domaines des valeurs mobilières, de l’information financière et des paiements. Il a également occupé des postes d’analyste commercial chez BNP Paribas et Dexia Asset Management, une société européenne de gestion d’actifs.
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