Il souhaite rendre l'éducation de qualité accessible à tous. Grâce à sa plateforme technologique et à son école, il propose une large gamme de cours couvrant différents domaines du numérique.
Mohammed Mouzaoui (photo) est un informaticien et un entrepreneur algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de KhadMoney, une start-up visant à révolutionner l'éducation en offrant une expérience d'apprentissage fluide et captivante.
Créée en 2023, KhadMoney a pour mission de promouvoir l'apprentissage, de développer le réseau des étudiants et de les accompagner dans leurs projets professionnels. Grâce à une communauté et un réseau de formateurs en pleine expansion, la start-up propose un large éventail de cours pour favoriser l'épanouissement des apprenants.
L'aventure de KhadMoney a commencé en 2022 sous la forme d'une école d'été. Mohammed et son équipe y ont formé plus de 1500 étudiants dans divers domaines tels que le développement web, l'intelligence artificielle et le design graphique. C’est le succès de cette école qui a inspiré le lancement de la start-up.
Aujourd'hui, KhadMoney dispose d'une école à Bab Ezzouar, en Algérie, où elle organise des cours en présentiel. Elle propose également des cours en ligne via Google Meet. Sur sa plateforme web et dans son école, elle offre des formations en développement informatique, marketing, design, langues, affaires, e-commerce et intelligence artificielle, entre autres.
Avant de fonder KhadMoney, Mohammed Mouzaoui a cofondé, en 2017, Qualified Algerian Workers Services (QAWS), une entreprise de services pour particuliers et entreprises, dont il a été directeur jusqu'en 2023. En 2019, il a également cofondé GDG Mostaganem, un groupe de développeurs Google à Mostaganem, en Algérie.
Il est titulaire d’un diplômé d’ingénieur en informatique obtenu en 2020 à l’Ecole nationale supérieure d’informatique d’Algérie. De 2019 à 2020, il était le président de Club Vert dans son université. Une association qui a pour but de protéger l’environnement. De 2020 à 2023, il travaille comme analyste commercial pour ERENAV, une compagnie maritime basée en Algérie.
Melchior Koba
Lire aussi:
Informaticien de formation, il utilise ses compétences au profit des entreprises et des citoyens marocains. Il met en place une carte HD du Maroc, offrant ainsi la possibilité de visiter virtuellement toutes les villes du pays.
Marouane Lamharzi Alaoui (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique marocain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Carte.ma, une plateforme proposant un service de street view.
Fondée en 2014, la start-up Carte.ma offre la possibilité de capturer des panoramas HD (haute définition) des rues du Maroc, à la demande, pour des usages professionnels variés. La start-up dispose d’une flotte de véhicules équipés pour prendre des photos géoréférencées, permettant de documenter de manière pratique et économique des espaces de grande superficie.
Entre 2015 et 2016, l’entreprise a couvert plus de 10 000 km de routes publiques dans 5 à 7 villes marocaines. Aujourd’hui, elle a généré plus d’un million de panoramas couvrant 104 000 km de routes, à des intervalles de 5 mètres. Elle offre ainsi la possibilité de visiter virtuellement toutes les villes du Maroc et d’y découvrir des points d’intérêt.
Marouane Lamharzi Alaoui est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’état en informatique obtenu en 2009 à l’Ecole nationale supérieure des mines de Rabat. Au cours de ses études, il a effectué des stages à la direction des Aménagements hydrauliques du Maroc en 2007 et au ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement en 2008.
Il rejoint Dyar Al Mansour, une filiale de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), en tant qu’ingénieur études et développement de 2008 à 2009. Il occupe ensuite le même poste chez Netik, une agence de conseil en marketing et services digitaux. En 2010, il devient ingénieur support et consultant en EDI (échange de données informatisé) chez Percall Développement, une société française spécialisée en ingénierie informatique, où il travaille jusqu’en 2014.
Melchior Koba
Lire aussi:
Maroc : Imad El Mansour Zekri numérise la livraison de colis
Il souhaite aider les entreprises à optimiser leurs opérations et à développer leur activité. Pour cela, il propose une plateforme qui les met en relation avec des talents qualifiés, capables de prendre en charge leurs tâches clés.
Wisani Hlangwane (photo) est un diplômé en investissement et entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Funti3R, une start-up créée en 2022 qui propose des solutions innovantes pour la gestion de la main-d’œuvre.
Funti3R met en relation des entreprises des secteurs de l’informatique, des technologies de l’information et de la communication, des soins de santé et des services financiers avec des talents qualifiés. Ces derniers sont chargés d’accomplir des tâches essentielles pour stimuler la croissance de ces entreprises.
De la gestion de projet à la saisie de données, Funti3R simplifie la création et la gestion des tâches. Elle favorise une collaboration fluide et en temps réel entre les équipes. La plateforme permet également de suivre les progrès, de contrôler les indicateurs clés de performance, et d’obtenir des informations précieuses sur les processus de l’entreprise.
Funti3R intègre des fonctionnalités avancées, comme des recommandations de tâches intelligentes alimentées par des algorithmes d’intelligence artificielle. Elle intègre aussi une allocation prédictive des ressources qui optimise l’efficacité en assignant les bonnes tâches aux bonnes personnes.
En parallèle de son rôle chez Funti3R, Wisani Hlangwane est un teneur de marché certifié pour Fonbnk, une place de marché mondiale qui convertit le temps d'antenne mobile prépayé en cryptomonnaie. En 2015, il a cofondé IMB Magazine, une publication sur les réseaux sociaux visant à inspirer les gens. En 2017, il a fondé Sikizela Developments, une entreprise de construction, et en 2020, il a cofondé MyHammiTown, une start-up de commerce électronique.
Wisani Hlangwane est titulaire d’un bachelor en investissement obtenu en 2021 à la Milpark Business School en Afrique du Sud. En 2022, il a rejoint Mpowa, une plateforme blockchain, en tant que stratège Web3, où il a travaillé jusqu’en 2024.
Melchior Koba
Lire aussi:
Avec la tech, Mukundi Lambani enseigne les élèves en langue maternelle
En tant que consultant en intelligence d'affaires, il sait à quel point les données sont cruciales pour la réussite d'une société. Désormais entrepreneur, il utilise la technologie pour collecter ces données et les mettre à la disposition des entreprises.
Joseph Rutakangwa (photo) est un entrepreneur tanzanien, cofondateur et président-directeur général de Rwazi, une plateforme d’intelligence économique basée sur l’intelligence artificielle.
Fondée en 2018, Rwazi aide les marques internationales à accéder à des données de consommation détaillées, sans contrepartie, sur qui achète quoi, à quel prix, d'où, quand et pourquoi. L'objectif est de les aider à augmenter leurs revenus et à se développer. La start-up s'appuie sur un réseau de plus de 20 000 collecteurs de données situés dans les zones urbaines et rurales de plus de 40 pays en Afrique subsaharienne, en Asie et en Amérique du Sud, pour recueillir des informations locales.
Rwazi propose une application mobile et web qui permet aux consommateurs du monde entier de partager directement leurs habitudes de consommation. En échange, ils reçoivent des recommandations de produits adaptés à leur budget et à leurs préférences, grâce à un moteur d'intelligence artificielle.
« La diffusion en continu de données sur les consommateurs permet à nos clients d'identifier les tendances en temps réel et d'y réagir rapidement, ce qui leur permet de générer des revenus et de se développer dans le monde dynamique et en constante évolution des demandes des consommateurs », explique le Tanzanien.
Joseph Rutakangwa est titulaire de deux bachelors en gestion d’entreprise obtenu respectivement à The African Leadership University de Maurice et à Glasgow Caledonian University du Royaume-Uni. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’études supérieures en business international obtenu à la Lehigh University, en Pennsylvanie aux Etats-Unis.
De 2013 à 2018, Joseph Rutakangwa a travaillé comme consultant indépendant en intelligence économique. En 2016, il a rejoint le service marketing de Pernod Ricard, un groupe mondial de vins et spiritueux, puis en 2017, il a intégré le département de développement de l’entreprise.
Melchior Koba
Lire aussi:
Edwin Bruno, un partenaire pour la numérisation des entreprises
Entrepreneur en série, il fournit des solutions technologiques pour le secteur du commerce. Il a créé une plateforme qui permet aux commerçants et aux restaurants de livrer leurs produits partout en RDC.
Eric Bemba (photo) est un entrepreneur en série congolais. Il a fondé Wiikko, une plateforme en ligne dédiée à l’achat et à la vente. Cette start-up aspire à devenir un partenaire de confiance pour des livraisons rapides et fiables, tout en offrant à ses clients une expérience optimale.
Créée en 2019, Wiikko est une marketplace qui met en relation les consommateurs avec leurs restaurants et magasins préférés. L’application regroupe un large éventail de commerces, permettant aux utilisateurs de découvrir de nouveaux produits et de profiter d’offres promotionnelles attractives. Wiikko collabore avec de nombreux livreurs pour faciliter les livraisons de ses partenaires.
Vous pouvez désormais commander ce que vous voulez et Wiikko s’occupe de la livraison.
— Wiikko (@Wiikkoltd) June 2, 2023
1. Passez votre commande au lieu de votre choix.
2. Transmettez la commande à Wiikko sur Whatsapp https://t.co/uXJ9r3JFgi
3. Wiikko vous livre.#delivery #chatbot #WhatsApp pic.twitter.com/tvSmjyCMap
En parallèle, Eric Bemba est directeur général de Yango, une entreprise de mobilité opérant en RD Congo et en République du Congo. Il est également un cofondateur de Splitti, une plateforme de technologie financière lancée en 2020. Splitti permet à ses utilisateurs de créer des groupes et de collecter facilement des fonds pour divers événements tels que des anniversaires, des mariages, des pots de départ, ou encore des projets.
Eric Bemba est diplômé de l’université de l’Alabama aux Etats-Unis, où il a obtenu en 2009 un bachelor en commerce et administration des affaires.
Il a travaillé en tant que consultant senior pour le cabinet fiscal et juridique EY de 2013 à 2016. Ensuite, il a rejoint la Compagnie financière du Congo (CFC) en tant que consultant indépendant. En 2017, il a été nommé responsable du développement de SESOMO Services, un fournisseur de services en ressources humaines en RDC. De 2019 à 2020, il a occupé le poste de président-directeur général chez Rawgeneration, un accélérateur de start-up en RDC.
Melchior Koba
Lire aussi:
RDC : Jeslone Lukisa propose des solutions de sécurité aux entreprises
Formé en comptabilité, il se passionne pour la technologie et se forme à l’informatique. Il met ensuite ses compétences au service du domaine de la santé en développant une plateforme de télémédecine.
Jean Lobe Lobe (photo) est un entrepreneur technologique camerounais, fondateur et président-directeur général de Waspito, une entreprise de télésanté. Cette start-up, créée en 2020, connecte l’Afrique aux médecins et aux laboratoires via une plateforme de santé électronique.
Waspito permet aux patients d’accéder à des consultations vidéo instantanées avec des médecins depuis leurs smartphones. Les utilisateurs peuvent non seulement consulter des spécialistes de diverses disciplines, mais aussi accéder à une base de données de pharmacies et de laboratoires médicaux.
L’objectif de Waspito est de faciliter l’achat rapide de médicaments et la réalisation de tests sanguins après une consultation en ligne. Les médicaments peuvent être livrés directement au domicile des patients. La plateforme intègre également un forum de discussion sur la santé, modéré par des médecins, où les utilisateurs peuvent poser des questions de manière anonyme et obtenir des réponses en temps réel.
En 2020, Waspito a remporté le concours Orange Ventures MEA Seed Challenge. Elle a aussi reçu le trophée de la meilleure start-up healthtech en Afrique pour les Africatech Awards organisés dans le cadre du Viva Technology 2023.
Il a eu l’idée de fonder Waspito après le décès de son père des suites d'une crise cardiaque. « J’ai perdu mon père il y a quelques années lorsqu’il a eu une crise cardiaque alors qu’il se trouvait dans une ville sans cardiologue. Il est décédé alors qu’il était transporté vers la ville la plus proche ayant un cardiologue », raconte le fondateur de la start-up en août 2024.
Jean Lobe Lobe est également membre du conseil d’administration de Unity Co-operative Society (UNICS), une institution de microfinance au Cameroun. Avant de fonder Waspito, il a créé Heptic Holdings en 2016, où il a occupé le poste de président-directeur général jusqu’en 2020. Cette entreprise aide à la création et au développement de start-up.
Autodidacte en informatique, Jean Lobe Lobe est titulaire d’un diplôme en comptabilité, obtenu en 2009 à Oxford Brooks University, en Angleterre. Sa carrière professionnelle a débuté en 2010 à l’Union Bank of Cameroon, où il était chargé des opérations bancaires. En 2011, il a travaillé en tant qu’auditeur financier pour l’Audit and Accounting Corporation (AUDICO), au Cameroun.
En 2012, il a rejoint la compagnie aérienne CAMAIR-CO en tant que comptable général. Par la suite, il a été embauché par British American Tobacco, une entreprise spécialisée dans les biens de consommation, où il a travaillé de 2012 à 2016. Il y a occupé des postes de responsable des ressources humaines au Nigeria en Afrique de l’Ouest.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Camerounais Yaya Mbaoua fournit des services de télémédecine en Afrique
Avec une formation en finance et en politique économique, il aspire à promouvoir l’inclusion financière en Afrique. Son objectif est de faire de son entreprise, Service Cops, un acteur majeur de l’innovation technologique en Afrique subsaharienne et en Asie.
Joseph Kiiza (photo) est un entrepreneur ougandais, cofondateur et président exécutif de Service Cops. Cette start-up est spécialisée dans les technologies financières (fintech) et l’externalisation des processus d’affaires (BPO).
Fondée en 2012 et basée à Kampala, en Ouganda, Service Cops se consacre à la création de solutions qui optimisent les processus commerciaux, augmentent les revenus et réduisent les coûts pour ses clients. L’entreprise aspire à devenir le premier partenaire mondial en technologie financière et en externalisation des processus d’affaires, en créant des opportunités à l’échelle internationale.
Service Cops a développé plusieurs solutions fintech, dont SchoolPay, une plateforme numérique universelle qui simplifie le paiement des frais de scolarité et la gestion des écoles. Cette solution permet aux parents et tuteurs de régler les frais facilement, tandis que les administrateurs scolaires peuvent gérer leurs tâches avec efficacité. Une autre solution est Vantage, une plateforme de gestion des comptes de crédit.
L’entreprise a également conçu d’autres solutions technologiques, comme le logiciel School Suite, qui facilite la gestion des établissements éducatifs. Ce logiciel permet aux enseignants, aux administrateurs et aux étudiants de numériser les processus quotidiens de l’enseignement.
En 2023, Service Cops a noué un partenariat stratégique avec Awash Bank, une banque privée éthiopienne, afin de proposer des prêts numériques. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du plan d’expansion de l’entreprise ougandaise.
Get Access to Digital Microloans!
— Service Cops Uganda (@servicecopsug1) March 28, 2023
Service Cops and Awash Bank have partnered to enable 12 million customers access digital microloans. Read full story here-> https://t.co/8eyeSeflaK pic.twitter.com/c6iO9Iur7b
« Notre plan de croissance à long terme consiste à avoir une présence significative dans toutes les économies émergentes d’Afrique et d’Asie, en ciblant les principaux blocs économiques que sont la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) », a déclaré M. Kiiza.
En plus de son rôle chez Service Cops, Joseph Kiiza est président-directeur général d’Edge Micro Insurance, une compagnie d’assurance en Ouganda. Il siège également au conseil d’administration de Nepserv Consults, une institution financière ougandaise.
L'entrepreneur est diplômé de l'université de Makerere, en Ouganda, où il a obtenu en mai 2024 un master en finance ainsi qu'un master en politique économique et planification.
Melchior Koba
MLire aussi:
Il rêve d’avoir un impact significatif sur la santé mondiale, l’entrepreneuriat et le leadership. Son parcours en tant que professionnel de la santé lui a valu de nombreuses distinctions prestigieuses.
Stephen Ogweno (photo) est un entrepreneur kényan, cofondateur et président-directeur général de Lifesten Health, une start-up de santé numérique. La start-up permet aux utilisateurs de fixer des objectifs de santé précis, de suivre leurs paramètres vitaux, et de recevoir des récompenses pour leurs progrès.
Fondée par Stephen Ogweno et Peace Ndoli, Lifesten Health est basée au Rwanda et se concentre sur les technologies médicales. Sa mission est d’éduquer et de sensibiliser le public aux maladies liées au mode de vie, tout en promouvant des habitudes de vie plus saines grâce aux avancées technologiques.
Leur plateforme de santé numérique propose des solutions web et mobiles pour aider chacun à mieux gérer sa nutrition, son bien-être, sa santé et sa conscience. Grâce à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage comportemental, elle permet aux utilisateurs de mieux comprendre leur état de santé et de recevoir des conseils d’experts pour l’améliorer. Un accent particulier est mis sur le bien-être mental.
Stephen Ogweno est également le fondateur et le PDG de la Stowelink Foundation, une organisation créée en 2015 qui développe des projets innovants de santé communautaire centrés sur les personnes. L’accent est mis sur les maladies non transmissibles, les technologies de la santé, la recherche, et le plaidoyer.
Par ailleurs, il est le directeur de la World Obesity Foundation, une organisation dédiée à la lutte contre l’obésité. Il est aussi un membre du conseil des gouverneurs de NCD Child, une coalition multipartite qui défend les droits et les besoins des enfants, adolescents et jeunes atteints de maladies non transmissibles.
Stephen Ogweno est titulaire d’un bachelor en santé de la population obtenu en 2019 à la Kenyatta University, au Kenya. Il détient aussi un master en santé publique obtenu en 2023 à l’université de Manchester en Angleterre.
Reconnu à plusieurs reprises pour son engagement, Stephen Ogweno a été nommé l’un des 100 jeunes leaders les plus influents d’Afrique en 2020. En 2021, il a été nommé comme l'un des jeunes de l’année au Kenya dans le cadre des top 35 under 35 National Awards. En 2022, il a été récompensé par les Kenyan Quality Health Care Awards pour le projet d’innovation en matière de santé de l’année.
Melchior Koba
Lire aussi:
Chef de projet informatique et développeur d’applications, il a mis en place plusieurs solutions technologiques dans différents secteurs en Côte d’Ivoire. L’un de ses produits les plus connus est une application de télémédecine.
Anicet Amani (photo) est un informaticien et un entrepreneur ivoirien, fondateur et président-directeur général de Skan Technologies. L’entreprise est spécialisée dans le développement de logiciels et l’innovation technologique.
Fondée en 2011, Skan Technologies est à l’origine de plusieurs solutions technologiques en Afrique. Son produit phare, SkanMed, est une application de téléconsultation médicale qui permet à quiconque de rechercher un médecin et de se faire consulter à distance via un appel vidéo. A l’issue de la consultation, le médecin peut prescrire une ordonnance et/ou des examens. SkanMed permet aussi de commander des soins à domicile.
Un autre produit notable de la start-up est SkanTicket, une application de billetterie électronique. La solution est accessible gratuitement et permet de créer des événements sur mesure, de proposer des billets ou invitations en ligne, de promouvoir son événement et de gérer le contrôle d’accès le jour J.
Skan Technologies a initié d’autres projets comme SkanPhoto et SkanNpay. Le premier est une application de vente de photos. Grâce à la reconnaissance faciale, l’application permet à toute personne ayant été photographiée lors d’un événement de retrouver automatiquement ses photos. Le second projet est SkanNpay, une application mobile de paiement par QR code.
Anicet Amani est titulaire d’une maîtrise en électronique, électrotechnique, automatique et informatique, obtenue en 2009 à l’université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire. Il a commencé sa carrière en 2010 chez SA TIERI (travaux d’ingénierie, études et réalisations industrielles) comme ingénieur automaticien. Il y a développé des simulateurs d’automates. En 2012, il a rejoint l’éditeur de logiciels VEONE Technologies en tant que chef de projet Java. De 2013 à 2019, il a été ingénieur en intégration de solutions chez MTN en Côte d’Ivoire.
Melchior Koba
Lire aussi:
Côte d'Ivoire : vers une croissance de 11,3 % pour l’e-commerce d'ici 2027
Il possède plus de 12 ans d’expérience en ingénierie logicielle, en science des données, en intelligence artificielle, et en développement commercial. Avec sa dernière entreprise, il souhaite faciliter l’accès des entreprises aux technologies d’IA de pointe.
Idris Babatunde Olayemi (photo) est un informaticien de formation et un entrepreneur nigérian. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’InovaAI, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle.
Fondée en 2023, InovaAI propose des solutions d’intelligence artificielle pour résoudre des problèmes complexes sur le continent. Elle offre une marketplace d’IA qui permet aux entreprises d’accéder à des solutions via des API (interfaces de programmation d’applications) sans nécessiter de compétences techniques. InovaAI aide également les ingénieurs en machine learning et en IA à monétiser leurs modèles.
La mission d’InovaAI est de rendre la technologie de l’intelligence artificielle accessible à tous en Afrique. Parmi ses produits phares, on trouve BetaBird, une solution conçue pour optimiser la santé et la productivité des volailles. Grâce à cette application, les éleveurs peuvent détecter précocement les maladies chez les volailles, évaluer la qualité des œufs et améliorer considérablement leur expérience d’élevage.
En parallèle, Idris Babatunde Olayemi est le fondateur et le président-directeur général de Babtech Computers, une entreprise technologique fondée en 2020. Babtech Computers propose des services d’enseignement en informatique, de développement de logiciels, ainsi que des formations destinées à des entreprises de niveau international.
Idris Babatunde Olayemi occupe également le poste de responsable technique chez Connetmi Live Market, une plateforme de commerce en ligne qui permet aux vendeurs de dialoguer directement avec leurs clients et prospects.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Idris Babatunde Olayemi a travaillé de 2013 à 2018 en tant que développeur de logiciels dans plusieurs entreprises nigérianes. Par la suite, il a rejoint Diamond Bank en tant que spécialiste des données. En 2019, il a été nommé data scientist chez The Emel Group, une société de commerce en gros.
Melchior Koba
Lire aussi:
Temitope Tunde-Alli simplifie les processus de migration aux Africains
Il souhaite contribuer à l’épanouissement des enfants atteints du trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité. Pour cela, il met à disposition des outils de réalité virtuelle pour soutenir les thérapeutes dans leur travail.
Ahmad Al-Kabbany (photo) est un informaticien et un entrepreneur égyptien, fondateur et président-directeur général de VRapeutic. La start-up est spécialisée dans le développement de solutions thérapeutiques et de réadaptation par le biais de logiciels innovants.
Fondée en 2017, VRapeutic exploite le potentiel de la réalité virtuelle (VR) pour créer des expériences thérapeutiques. Elle intègre la biodétection et l’intelligence artificielle dans ses solutions, visant à améliorer la qualité des séances de thérapie pour les enfants atteints d’autisme et de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
VRapeutic permet aux thérapeutes de fournir un contenu personnalisé grâce à des sessions supervisées, tout en suivant l’impact du programme de thérapie à travers les progrès à court et à long terme des enfants. Les contenus développés par la start-up s’appuient sur des données scientifiques et sont dispensés sous la supervision de médecins et de thérapeutes expérimentés.
La start-up est une ancienne participante de l’accélérateur Flat6Labs Cairo et du programme de pré-accélération d’Invest Ottawa. Depuis 2020, elle fait partie du portefeuille du Fonds d’innovation de l’UNICEF.
En plus de diriger VRapeutic, Ahmad Al-Kabbany est membre fondateur de l’Intelligent Systems Lab, créé en 2018. Ce laboratoire se concentre sur la recherche en systèmes intelligents et autonomes, le traitement d’images et de vidéos, la vision par ordinateur, la synthèse d’images, les technologies immersives, l’analyse de signaux et la science des données.
Il est également membre fondateur du Multimedia Interaction and Communication Lab, né en 2024. Ce laboratoire travaille sur de nouvelles façons de coder des signaux et d’améliorer la façon dont les humains interagissent avec les ordinateurs et les médias.
Ahmad Al-Kabbany est titulaire d’un master en ingénierie électrique, électronique et des communications obtenu en 2008 à l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport en Egypte. Il détient aussi un doctorat en génie électrique et informatique obtenu en 2016 à l’université d’Ottawa, au Canada.
Melchior Koba
Lire aussi:
Avec l'IA, Mohamed Ben Ahmed révolutionne l’aquaculture en Tunisie
Passionné de technologie, il possède une solide expérience dans les systèmes embarqués et la robotique. Il a mis en place une plateforme open-source dédiée à la création de robots.
Kayoum Djedidi (photo) est un ingénieur électronique et un entrepreneur tunisien, cofondateur et président-directeur général d’Open Organic Robotics (OORB). La start-up permet à ses clients de créer des robots sans effort.
Fondée en 2023, OORB fournit à ses clients une suite d’outils faciles à utiliser pour les aider à construire leur robot du début à la fin. La start-up propose une plateforme OORB, un kit éducatif nommé OORB Robodog, ainsi qu’une communauté dédiée.
La plateforme OORB est un cadre de développement open-source pour la robotique, intégrant une gamme d’outils basés sur le cloud. Elle dispose d’une interface graphique intuitive pour la conception et le prototypage, prend en charge la programmation multilingue, et inclut un concepteur CAO (conception assistée par ordinateur) pour l’édition de pièces modulaires. Grâce à l’intelligence artificielle et à un chatbot, les utilisateurs peuvent générer du code, des composants et des services.
Le kit éducatif OORB Robodog est un robot open-source, imprimé en 3D et conçu pour initier les utilisateurs à l’apprentissage sur la plateforme OORB. La communauté OORB rassemble des passionnés autour des principes de l’open-source, tout en offrant des services d’impression 3D et en réalisant des projets robotiques rémunérés.
Kayoum Djedidi est également ingénieur en Edge MLOps chez Ubotica Technologies, une société spécialisée dans les satellites intelligents. Il est aussi un stagiaire en recherche à l’École nationale d’ingénieurs de Sousse (ENISo). Il est titulaire d’un bachelor en systèmes embarqués obtenu en 2022 à l’École supérieure des sciences et technologies de Hammam Sousse (ESSTHS) en Tunisie.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2018 chez Tekaya Travel Holiday, une agence de voyages tunisienne, où il occupait le poste de designer graphique. En 2020, il rejoint Kaza Trade, une société de vente en gros, en tant que designer graphique et webmaster. En 2021, il est devenu développeur UI/UX Unity chez ARSELA Technologies, un fournisseur de services d’automatisation no-code. De mars 2022 à mars 2024, il a travaillé comme instructeur en systèmes embarqués et en Python chez GOMYCODE, une start-up spécialisée dans la formation aux compétences numériques.
Melchior Koba
Lire aussi:
Elle veut offrir un enseignement interactif en langue maternelle aux élèves de la maternelle à la terminale. Pour y parvenir, elle a développé une plateforme de technologie éducative.
Mukundi Lambani est une entrepreneure sud-africaine, fondatrice et présidente-directrice générale d’Ambani Africa, une société de technologie éducative. L’entreprise se concentre sur l’éducation en langue maternelle pour les enfants de la maternelle en terminale.
Créée en 2021, Ambani Africa propose une plateforme qui facilite l’apprentissage précoce en offrant des ressources numériques aux élèves, permettant ainsi l’apprentissage dans les langues africaines. L’objectif est de donner aux élèves les moyens d’apprendre et de communiquer efficacement dans leur propre langue.
L’apprentissage sur la plateforme Ambani Africa est interactif et comprend des jeux, des vidéos, des livres numériques et des leçons. Le contenu est disponible en anglais ainsi que dans plus de 15 autres langues, telles que l’isiZulu, le kiswahili, le yoruba, le français, l’espagnol, et bien d’autres.
« Les langues africaines sont numériquement sous-représentées et pour les jeunes apprenants, trouver du contenu dans leur propre langue peut s’avérer difficile. La phase de base est particulièrement importante, car si vous avez pris du retard en troisième année, il est peu probable que vous puissiez le rattraper. C’est pourquoi Ambani met l’accent sur l’enseignement dans la langue maternelle à ce stade critique », explique la fondatrice.
Mukundi Lambani est diplômée de l’African Film and Drama Academy (AFDA), où elle a obtenu en 2008 un bachelor en cinéma. Elle possède également un diplôme en gestion et administration des affaires, obtenu en 2011 à Varsity College. En 2017, elle a décroché un master en communication et études des médias à l’université de Bournemouth, au Royaume-Uni. En 2019, elle obtient un certificat en gestion de la propriété intellectuelle de l’université de Witwatersrand.
La carrière de Mukundi Lambani a débuté en 2008 à la South African Broadcasting Corporation, où elle travaillait en tant qu’éditrice vidéo. En 2010, elle a rejoint le 48 Hour Film Project en tant que productrice. En 2013, elle a été nommée cheffe de la recherche et du développement chez Brainbow Conscious Creatives, une agence créative. En 2017, elle est devenue conférencière à l’Academy of Sound Engineering, et en 2018, cheffe de projet au Goethe-Institut, un institut culturel allemand.
Melchior Koba
Lire aussi:
Il souhaite faciliter l’expérience d’apprentissage des jeunes élèves en Afrique du Sud. A la tête d’une start-up spécialisée dans la technologie éducative, il s’efforce de rendre les élèves plus autonomes dans leur parcours éducatif.
Kagisho Masae (photo) est un entrepreneur sud-africain, cofondateur et président-directeur général de Matric Live. La start-up de technologie éducative travaille à faciliter l’apprentissage pour les élèves.
Fondée en 2017 par Lesego Finger et Kagisho Masae, cette start-up propose une application éducative multifonctionnelle qui révolutionne la manière dont les élèves apprennent. La solution rend l’apprentissage plus contextuel et visuel, en couvrant plus de 16 matières pour aider les élèves à préparer leurs examens.
Par exemple, l’application inclut Live Exams, une simulation d’examen qui permet aux apprenants de répondre à d’anciennes questions d’examen directement sur leur appareil. L’application enregistre les questions pour lesquelles les élèves ont souvent des réponses incorrectes, leur permettant ainsi d’analyser ces points de manière approfondie.
En Afrique du Sud, « la plateforme s’est développée pour couvrir la plupart des programmes d’enseignement secondaire et l’équipe continue de s’agrandir régulièrement. L’objectif de cette plateforme, parmi d’autres initiatives en cours de réalisation par la société holding, est de décentraliser l’éducation de qualité » peut-on lire sur le site de la start-up.
Kagisho Masae est également le fondateur de CynC, une plateforme numérique destinée à mettre en relation des personnes partageant les mêmes intérêts à travers toute l’Afrique du Sud. En outre, il est ambassadeur de l’organisation caritative One Young World et coordonnateur de projet pour l’organisation à but non lucratif Good Deeds Foundation.
Kagisho Masae est titulaire d’un certificat en produits financiers obtenu en 2012 à la Milpark Business School. En 2019, il a obtenu un certificat de l’université de Toronto en économie comportementale. En 2021, la Harvard Business School Online lui a délivré un certificat en exécution de stratégie.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à Discovery Ltd, un groupe de services financiers basé en Afrique du Sud, où il était gestionnaire des relations avec les courtiers. En 2015 il rejoint Investec, une société financière, en tant que consultant. Ensuite, il y occupe successivement les postes de gestionnaire de projet marketing et marque pour le secteur du patrimoine et de l’investissement.
Melchior Koba
Lire aussi: