Il encourage et soutient activement la communauté technologique en Afrique, ce qui lui a valu de nombreux prix et distinctions dans son pays, l’Afrique du Sud.
Mixo Ngoveni (photo) est un entrepreneur sud-africain spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et président-directeur général de Geekulcha, une plateforme qui met en relation les étudiants en technologies de l’information et de la communication (TIC) avec le monde professionnel.
Créée en 2013, Geekulcha rassemble de jeunes talents qualifiés, créatifs et ambitieux dans le domaine des technologies. La plateforme encourage l’échange de connaissances et la collaboration sur divers projets. Elle organise des événements technologiques, propose des formations, et aide les étudiants à améliorer et renforcer leurs compétences.
Geekulcha organise également des hackathons et de nombreux événements technologiques, offrant à sa communauté de « geeks » l’occasion de développer des compétences numériques. La plateforme a pour objectif de rendre l’écosystème technologique sud-africain plus compétitif et de s’assurer que les solutions technologiques innovantes intègrent autant que possible un aspect durable.
Mixo Ngoveni est titulaire d’un bachelor en informatique, option application commerciale, obtenu en 2013 à la Tshwane University of Technology. Entre 2011 et 2013, il a été « Microsoft Student Partner » tout en étant assistant dans l’incubateur mLab. De 2018 à 2021, il a occupé le poste de responsable de Red Bull Basement en Afrique du Sud, une initiative technologique de la marque de boissons Red Bull.
Mixo Ngoveni a été reconnu et honoré comme l’un des meilleurs jeunes leaders et entrepreneurs d’Afrique du Sud par divers médias et organisations. Il a notamment fait partie du Top 200 des jeunes sud-africains du Mail & Guardian en 2015 et a été finaliste pour la personnalité informatique de l’année de l’Institut des professionnels des technologies de l’information Afrique du Sud (IITPSA) en 2017.
Melchior Koba
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Elle possède plus de 17 ans d’expérience dans les médias, la communication et la technologie. Elle accompagne également la création et le développement d’entreprises technologiques à fort impact en Afrique.
Irene Phoebe Kiwia (photo) est une entrepreneure technologique tanzanienne, résidant en Afrique du Sud. Elle est une cofondatrice et la directrice de la croissance d’Adanian Labs, un studio de création d’entreprises technologiques à fort impact qui participe à la transformation numérique en Afrique.
Fondé en 2020, Adanian Labs est un studio panafricain qui accompagne la création, le développement et l’évolution des start-up technologiques à impact. Le studio met à leur disposition des experts en ingénierie logicielle pour les aider à développer des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins. Il est spécialisé dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la blockchain et l’Internet des objets (IoT). A ce jour, Adanian Labs a déjà contribué à la création de plus de 40 start-up technologiques.
Adanian Labs aide également les start-up à renforcer les compétences de leurs équipes informatiques en proposant divers programmes de formation, notamment en développement logiciel, science des données, IoT, IA et blockchain. Ces programmes prennent la forme de cours de courte durée, de bootcamps et de masterclass.
En plus de cela, le studio met à disposition des entreprises qu’il soutient une équipe de professionnels qui répondent à tous leurs besoins, qu’il s’agisse de droit, de comptabilité, de planification financière, de gestion technologique, de ressources humaines ou de marketing.
Membre de la communauté Top Tier Impact, un écosystème mondial d’investisseurs, d’entrepreneurs et de professionnels, Irene Phoebe Kiwia est aussi ambassadrice du Women in Africa Initiative en Tanzanie. Elle est membre du conseil consultatif de l’African Women in Energy and Power.
Avant de co-fonder Adanian Labs, Irene Phoebe Kiwia a créé en 2006 Frontline Media Africa, une entreprise panafricaine spécialisée dans les médias et la communication axée sur la technologie. En 2017, elle a lancé Twaa, une plateforme de partage de connaissances et de mentorat alimentée par l’IA, dédiée aux femmes et aux jeunes filles en Afrique et au-delà. En 2019, elle a fondé eCOBba, une société fintech basée sur l’IA. En 2021, elle a créé The Africa Blockchain Center, une entreprise Web 3 spécialisée dans le développement de compétences et de solutions basées sur la blockchain.
Irene Phoebe Kiwia diplômée de l’université de Dar s Salam où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique puis en 2011 un master en marketing.
Irene Phoebe Kiwia est diplômée de l’université de Dar es Salaam, où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique, puis en 2011 un master en marketing. En 2015, elle a été élue femme de l’année en Afrique par Africa Reconnect, une plateforme panafricaine de promotion de l’autonomisation des femmes et du soutien à l’éducation des filles.
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Il est un expert en accompagnement et en financement de l’innovation en Afrique. Il dirige une pépinière de start-up en République du Congo.
Dexter Trésor Omono est un entrepreneur et homme d’affaires congolais. Il est le fondateur et président-directeur général de Kosàla, une structure dédiée au soutien des start-up innovantes en Afrique.
Fondée en 2020, Kosàla accompagne le développement des start-up et des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique centrale, de l’idéation à la concrétisation de leurs projets. L’organisation offre son expertise et son réseau pour aider ces entreprises à obtenir les financements nécessaires à leur réussite.
Bien que Kosàla soit ouverte à tous types de projets, elle accorde une attention particulière aux initiatives technologiques et environnementales. Elle propose une équipe qui offre une approche structurée pour guider les entrepreneurs, de la collecte à l’analyse des données, facilitant ainsi des prises de décisions efficaces. A ce jour, Kosàla a reçu 16 450 demandes d’accompagnement et soutenu 4186 projets, dont 3136 portés par des femmes.
Dexter Trésor Omono est également observateur au Conseil de développement local de l’Ambassade de France au Congo. Il est consultant en évaluation pour le Projet d’accélération de la transformation numérique de la Banque mondiale. Il fait aussi partie de l’équipe scientifique des Assises nationales du numérique, affiliée au ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo.
Il est diplômé de l’Institut des hautes études de management où il a obtenu en 2011 un brevet de technicien supérieur en gestion des ressources humaines. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’études approfondies en gestion de projet obtenu en 2021 à l’Académie canadienne de management et de technologie. Il détient aussi un master en commerce international obtenu en 2022 à l’école de commerce HEC Maroc.
Sa carrière débute en 2011 chez Escom Group, un gestionnaire d’investissements au Congo, où il occupe le poste de logisticien. En 2018, il rejoint Oukaley, une plateforme de financement participatif en Afrique subsaharienne, en tant que représentant pour le Congo et la RDC. En 2021, il devient consultant spécialiste auprès de l’Association internationale des Maires francophones.
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Elle a effectué ses études universitaires en France. Après avoir accumulé plusieurs années d’expérience dans le secteur financier en France et en Afrique, elle a lancé sa propre fintech.
Magalie Gauze-Sanga (photo) est une économiste de formation et entrepreneure camerounaise. Elle est la fondatrice et présidente-directrice générale de Koree, une application de remise conçue pour fidéliser les clients en Afrique francophone.
Fondée en 2022, Koree permet à ses utilisateurs de créer des cartes de fidélité digitales sur lesquelles les commerçants créditent des cashbacks et rendent la monnaie. L’objectif de la plateforme est de résoudre le problème de la pénurie de reliquats en Afrique francophone. Elle accepte tous les types de paiements, qu’il s’agisse de liquide, de mobile money ou de cartes bancaires.
Magalie Gauze-Sanga a eu l’idée de cette application après avoir été confrontée à un manque de monnaie dans une boulangerie à Abidjan, en Côte d’Ivoire. « En évoluant dans l’industrie des paiements en Afrique subsaharienne, j’ai pu peaufiner mon idée de cartes digitales à la “Apple Wallet” qui permettraient de résoudre ce problème. J’ai voulu l’agrémenter de plusieurs autres services qui vont permettre de faciliter la vie des consommateurs et d'accroître leur pouvoir d’achat comme le gain de cashback, a-t-elle déclaré en avril 2024.
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En janvier 2024, l’entreprise a levé 200 000 dollars lors d’un tour de financement de pré-amorçage, afin de soutenir son expansion en Afrique francophone, étendre son réseau de commerçants, élargir sa base d’utilisateurs et adapter le produit aux besoins du marché.
Magalie Gauze-Sanga est également membre du conseil d’administration de l’African Women in FinTech & Payments (AWFP). Elle est titulaire d’un master en économie industrielle obtenu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en France. Il détient aussi un master en management obtenu à Em Lyon Business School.
Sa carrière professionnelle débute en 2012 à la BGFIBank Cameroun où elle est stagiaire en gestion de patrimoine privé. En 2013 et 2014, elle travaille comme assistante en banque privée chez ODDO BHF, un groupe financier en France. En 2015, elle devient consultante chez PayPal et en 2016, analyste de recherche à la banque BNP Paribas.
En 2019, Magalie Gauze-Sanga est nommée responsable des services financiers de la start-up d’e-commerce Jumia en Afrique de l’Ouest francophone. De janvier à juin 2021, elle occupe les postes de directrice des opérations puis de directrice marketing de la fintech ivoirienne Julaya. De juillet 2021 à novembre 2022, elle est gestionnaire des paiements pour la start-up de commerce en ligne ivoirienne ANKA.
En 2023, elle devient la première femme à remporter l’Ecobank Fintech Challenge, gagnant ainsi une enveloppe de 50 000 dollars.
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Informaticien de formation, il possède plus de 10 ans d’expérience dans le secteur financier en Afrique. Actuellement, il en est à sa troisième entreprise dans le domaine des technologies financières.
Stone Atwine (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique ougandais. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Eversend, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2017 avec Ronald Kasendwa, Eversend propose une plateforme de paiement tout-en-un, spécialisée dans les transferts de fonds mobiles transfrontaliers, les cartes virtuelles, le paiement des factures et les cryptomonnaies, en particulier pour les émigrés. Elle offre une plateforme qui permet de gérer de l’argent en utilisant des cryptomonnaies, grâce à des API (interface de programmation d'application). Cela permet de faire des paiements et d’échanger différentes monnaies facilement.
« Pour les Africains et les Africains de la diaspora qui sont confrontés à des services financiers peu pratiques et coûteux et à des frais cachés, Eversend est un centre de services financiers à guichet unique qui fournit un portefeuille multidevise leur permettant d’échanger, d’épargner et d’envoyer de l’argent aux meilleurs taux possibles, tout en offrant des prêts personnels, des paiements, des investissements et d’autres services financiers. Eversend est la première alternative bancaire exclusivement numérique en Afrique », explique Stone Atwine en 2020.
Aujourd’hui, l’entreprise accepte neuf devises et compte plus de 700 000 utilisateurs satisfaits. Elle est présente en Ouganda, au Kenya, au Nigeria, au Ghana, en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Avant de créer Eversend, Stone Atwine a cofondé deux autres start-up en 2013 : Useremit et Yetu Credit Finance. Useremit facilite les transferts d’argent internationaux, notamment pour les habitants des zones rurales en Afrique, souvent mal desservies par les services bancaires. Yetu Credit Finance, une société de microfinance, offre des prêts sur salaire aux fonctionnaires ougandais. Il fut directeur de la structure de sa création à 2017.
Stone Atwine est diplômé de la Mbarara University of Science & Technology, en Ouganda, où il a obtenu en 2004 un bachelor en informatique. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé chez Payment Solutions International, une société fintech basée en Afrique du Sud. Il a été responsable du développement commercial de la société en Uganda et directeur national pour le Kenya.
En 2015 et 2016, il a été reconnu par l’Institut Choiseul à Paris comme l’un des jeunes leaders africains de moins de 40 ans à surveiller pour leur contribution au développement économique du continent. En 2017, le gouvernement français l’a désigné comme un talent exceptionnel dans l’entrepreneuriat.
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Après plusieurs années aux Etats-Unis, il retourne au Sénégal pour contribuer au développement national. Il utilise la technologie pour moderniser et dynamiser le secteur immobilier.
Papa Kane (photo) est le fondateur et président-directeur général de la start-up Kanimmo. Originaire du Sénégal, il a créé l’entreprise en 2023 avec pour objectif de révolutionner la gestion des propriétés locatives.
Kanimmo est une start-up technologique spécialisée dans la gestion immobilière, destinée aux propriétaires de biens locatifs et aux agences immobilières. Elle propose une plateforme numérique conçue pour simplifier et améliorer la gestion locative. La plateforme permet de réduire les tâches administratives, d’améliorer les relations avec les locataires et de rendre les transactions financières plus transparentes.
« La plateforme Kanimmo aide les agences immobilières à optimiser leurs opérations de gestion en automatisant jusqu’à 85 % de votre activité, réduisant ainsi les tâches administratives chronophages journalières et les ressources nécessaires pour les exécuter. Notre mission est de vous faire gagner du temps et de l’argent pour vous permettre de vous concentrer sur ce qui compte le plus pour vous : développer votre activité, fidéliser vos bailleurs, et agrandir votre parc locatif », explique la start-up.
En parallèle, Papa Kane est le responsable des programmes de Senstartup, une association indépendante qui travaille pour la création d’un environnement propice à l’essor des start-up au Sénégal. Fondée en 2018 par des entrepreneurs et professionnels du secteur numérique sénégalais, l’association joue un rôle clé dans le soutien à l’innovation.
Papa Kane est diplômé de la Franklin University aux États-Unis, où il a obtenu en 2015 un bachelor en leadership et management. Durant ses études, il a travaillé comme assistant de laboratoire informatique à l’université. En 2014, il a rejoint HKT Teleservices, une société technologique, en tant que formateur commercial, avant d’occuper les postes de coordinateur du recrutement puis de recruteur senior au sein de l’entreprise.
De retour au Sénégal en 2020, il devient vice-président chargé de la gestion des processus d’affaires chez Digital Ubuntu, une entreprise proposant des solutions d’enseignement en ligne à destination des communautés enseignantes et apprenantes.
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Il souhaite offrir aux entreprises africaines un accès à des opportunités de financement. Résidant en Europe, il sert de passerelle pour les investisseurs occidentaux désireux de diversifier leur portefeuille.
Alain Nkurikiye (photo) est un entrepreneur burundais spécialisé dans le domaine financier. Il est le fondateur et le président-directeur général de Wajenzi, une plateforme numérique créée pour combler le manque d’investissements dans les start-up durables en Afrique.
Fondée en 2017 aux Pays-Bas, Wajenzi a pour mission de favoriser les investissements dans les entreprises africaines. La plateforme met en relation des entreprises innovantes avec des investisseurs individuels et institutionnels en Europe et aux États-Unis, facilitant ainsi le financement en fonds propres.
Concrètement, Wajenzi propose une plateforme d’outils financiers innovants qui permettent des prises de participation directes dans des start-up africaines. Cela contribue non seulement à accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises, mais aussi à stimuler le développement économique du continent.
« L’Afrique, qui ne représente que 1 % du marché boursier mondial, est une ressource largement inexploitée. Wajenzi change la donne, en permettant aux start-up africaines de lever des capitaux patients auprès d’investisseurs particuliers européens. Nous offrons une passerelle unique aux investisseurs qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles tout en soutenant l’esprit d’entreprise en Afrique », explique Alain Nkurikiye en mars 2024.
En parallèle de son rôle chez Wajenzi, Alain Nkurikiye est consultant en financement de start-up pour le groupe de la Banque africaine de développement. Il est diplômé de l’université Lumière de Bujumbura où il a obtenu en 2004 un bachelor en administration des affaires. Il détient aussi un master en stratégie d’entreprise et politique économique obtenu en 2010 à la Maastricht School of Management, aux Pays-Bas.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé comme consultant pour diverses organisations telles que l’International Trade Centre, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la Maastricht School of Management. Entre 2022 et 2024, il a occupé le poste d’expert en entrepreneuriat inclusif chez Dorcas, une organisation néerlandaise qui lutte contre la pauvreté.
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Il souhaite aider les entrepreneurs technologiques à concrétiser leurs idées novatrices et à réaliser leurs rêves. Il a déjà investi dans plusieurs start-up en Afrique.
Kwamena Afful (photo) est un avocat de formation, un homme d’affaires et un investisseur originaire du Ghana. Cofondateur et directeur général de PAVE Investments, il investit dans des start-up technologiques en Afrique.
PAVE Investments, fondée en 2014, est une plateforme d’investissement offrant des capitaux, un accès stratégique et des ressources à ceux qui créent des opportunités pour promouvoir les talents africains à l’échelle mondiale. Elle collabore également avec des entreprises internationales pour les aider à réussir sur le continent africain.
La société se concentre principalement sur les start-up technologiques et accompagne les entrepreneurs dans la création de leurs entreprises. Parmi ses investissements figurent les fintechs nigérianes PaySack et Flutterwave, ainsi que la plateforme e-commerce kényane MarketForce.
En parallèle, Kwamena Afful est un cofondateur et un associé de Microtraction, une société nigériane de capital-risque créée en 2017. Microtraction fournit des financements de pré-amorçage et d’amorçage aux start-up technologiques en phase de démarrage. Il est aussi un cofondateur et un associé de MAGIC Fund, un fonds de capital-risque lancé en 2018, dédié aux jeunes entreprises en pleine croissance.
Kwamena Afful est diplômé de l’université de Sydney en Australie où il a obtenu deux bachelors : l’un en droit et l’autre en finance et commerce international. Entre 2004 et 2006, il a travaillé comme comptable chez First Data Corporation, une fintech australienne. En 2008, il a rejoint le cabinet d’avocats Allens en tant qu’analyste financier, puis, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de chef d’équipe chez Bain & Company, un cabinet de conseil international.
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Fort de plusieurs années d’expérience dans le secteur algérien de l’hôtellerie. Cet entrepreneur en série veut aider les touristes et ses compatriotes à mieux préparer leur voyage.
Mohamed Abdelhadi Mezi (photo) est un entrepreneur algérien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Volz, une start-up technologique spécialisée dans la vente de billets d’avion en ligne.
Fondée en 2022, Volz propose une plateforme permettant d’acheter des billets d’avion en ligne via différents modes de paiement : carte bancaire ou à la livraison. Elle offre un large choix de compagnies aériennes et de vols à des prix variés, facilitant ainsi l’organisation des voyages pour les utilisateurs.
En plus de cela, la start-up développe des solutions fintech pour rendre ses services accessibles à toutes les économies. Parmi ses fonctionnalités innovantes figurent le gel des prix, des remboursements transparents via sa fonctionnalité Refund by VOLZ, ainsi que des options intuitives comme le suivi des prix et la possibilité de réserver maintenant et payer plus tard. L’objectif est de satisfaire les besoins de tous les segments de clientèle.
Mohamed Abdelhadi Mezi est également cofondateur et président-directeur de Hotelris, une start-up créée en 2022. Hotelris aide les hôtels et agences de voyages à mettre en place des stratégies de marketing digital à long terme, dans le but de générer des revenus, renforcer la présence numérique des marques, et convertir les prospects en clients.
L’Algérien est diplômé de l’école nationale supérieure de tourisme d’Algérie où il a obtenu en 2019 un bachelor en administration et gestion de l’accueil. En 2020, à The Open University Business School, au Royaume-Uni, il a étudié les fondamentaux du marketing digital.
Sa carrière a débuté à KT Hotel en Algérie, où il a occupé les postes de maître d’hôtel et d’agent de réception. En 2018, il a été nommé directeur marketing chez Nreservi.com, une agence de voyages en ligne. L’année suivante, il a rejoint le Hyatt Regency Algiers Airport en tant que collaborateur du service à la clientèle.
En 2020, il intègre Marriott International, un groupe hôtelier américain, où il a occupé successivement les postes de collaborateur du service à la clientèle, spécialiste de la commercialisation et responsable marketing pour les hôtels Algiers Marriott Hotel Bab Ezzouar et Residence Inn by Marriott Bab Ezzouar.
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Il souhaite simplifier le quotidien des Marocains. Il propose des solutions technologiques qui leur permettent de déléguer les tâches ménagères répétitives, souvent chronophages et énergivores.
Majid Benslimane (photo) est un expert en innovation numérique et un entrepreneur marocain. Fondateur et président-directeur de Presta Freedom, il propose une plateforme d’abonnements de services à la maison.
Créée en 2020, Presta Freedom met en relation les particuliers marocains avec des agents de ménage qualifiés. Grâce à une plateforme web intuitive, les utilisateurs peuvent confier le nettoyage de leur foyer à des professionnels certifiés. L’entreprise, dotée d’une équipe compétente, garantit un service de qualité réalisé entre 45 min et 2 h 30 min, selon les besoins.
Presta Freedom propose une large gamme de services pour faciliter le quotidien des particuliers : pressing, jardinage, dératisation, réparation, bricolage, toilettage d’animaux, récupération de linge, entretien de piscine et courses à domicile. Les experts de Presta Freedom sont prêts à répondre aux besoins variés de leurs clients.
Depuis 2009, Majid Benslimane occupe le poste de directeur général adjoint chez Uniforce Informatique, un intégrateur de solutions informatiques. Cette entreprise fait partie du groupe Medtech, qui réunit plusieurs sociétés spécialisées dans les nouvelles technologies.
Majid Benslimane est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie électronique et microélectronique obtenu en 2003 à l’université de Moncton au Canada. Il a commencé sa carrière professionnelle la même année chez Uniforce Informatique en tant que directeur du développement. En 2008, il rejoint le Centre des jeunes dirigeants (CJD), où il a été membre de la commission sur le code de la bonne gouvernance. Il a quitté le centre en 2012.
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Son objectif est de faciliter la vie quotidienne des Sud-Africains. Comptable de formation, il utilise la technologie pour proposer des solutions financières adaptées aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises.
Andre Hugo (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Spot Money, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2019, Spot Money propose une plateforme bancaire en Afrique du Sud, permettant à ses clients de gérer leur argent de manière optimale, que ce soit pour épargner, dépenser ou investir. L’application combine paiements, services bancaires traditionnels, récompenses, crédit alternatif et une place de marché pour les achats, le tout en une seule interface.
Grâce à Spot Money, les utilisateurs peuvent scanner n’importe quel code QR pour effectuer des paiements. L’application offre également des prêts et des assurances via une place de marché bancaire ouverte. De plus, les utilisateurs peuvent gagner des récompenses en temps d’antenne ou en données lorsqu’ils achètent chez l’un des partenaires de Spot Money. L’entreprise, qui ne facture pas frais de gestion de compte, compte déjà plus de 100 000 utilisateurs.
Avant de fonder Spot Money, Andre Hugo a cofondé en 2014 Money for Jam (M4JAM), une autre start-up où il a occupé le poste de PDG jusqu’en 2016. M4JAM fournit aux marques, entreprises et organisations des données impartiales et en temps réel issues de véritables consommateurs. La plateforme facilite les études de marché, les enquêtes mystères, le merchandising, la formation produit, les activations de marque ainsi que des solutions d’audit et de conformité, à grande échelle, plus rapides et moins coûteuses.
Andre Hugo détient deux bachelor en comptabilité, audit et fiscalité obtenus respectivement en 1991 à l’université du Cap et en 1993 à l’université d’Afrique du Sud. En 1995, il devient auditeur certifié des systèmes d’information. Sa carrière commence en 1992 chez P.A. Becker and Co., un cabinet d’audit allemand, où il a débuté comme stagiaire.
Par la suite, il a travaillé pour de grands cabinets tels que Deloitte entre 1996 et 2013, où il a occupé divers postes, dont ceux de directeur de l’innovation, directeur marketing et directeur de la branche digitale. De 2017 à 2020, il a rejoint Virgin Money, une société financière écossaise, où il a été conseiller stratégique puis directeur général.
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Il a pour objectif d’aider les parents à mieux accompagner leurs enfants dans les études. Il dirige également deux start-up spécialisées dans les technologies éducatives.
Nick Miller est un ingénieur en mécatronique et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général (PDG) de Teach Me 2, une start-up technologique spécialisée dans l’apprentissage des jeunes.
Fondée en 2006, Teach Me 2 est une start-up de cours particuliers en Afrique du Sud. Elle simplifie la recherche et la gestion de tuteurs, facilitant la tâche aux parents en leur épargnant les tracas liés à la recherche de professeurs pour leurs enfants. La plateforme organise automatiquement les séances, permettant aux élèves de recevoir leurs cours à domicile ou en ligne, offrant ainsi une grande flexibilité.
Teach Me 2 propose des tuteurs dans divers domaines : comptabilité, chimie, économie, mathématiques, physique, statistiques, français, histoire et orientation de vie. Depuis sa création, plus de 35 000 parents ont fait confiance à cette entreprise.
Nick Miller est également le fondateur et PDG de Coachbit, une start-up lancée en 2019. Coachbit propose un programme de coaching de vie et d'apprentissage basé sur des données scientifiques, avec du contenu personnalisé. Son programme est spécifiquement conçu pour les préadolescents et les adolescents.
Avant ces deux entreprises, Nick Miller a cofondé Clickego en 2008, où il a occupé le poste de directeur technique jusqu'en 2012. Clickego se spécialise dans la gestion de la publicité en ligne. En 2011, il a aussi cofondé Rental Connect, une société d’ingénierie logicielle, puis en 2014, il a créé Storie, une start-up dont il a été le PDG jusqu’en 2016. Storie propose une application mobile qui permet de créer et partager facilement des vidéos.
Nick Miller est titulaire d’un bachelor en ingénierie mécatronique, avec une spécialisation en reconnaissance faciale, traitement des images et traitement des signaux, obtenu en 2007 à l’Université du Cap. De 2013 à 2016, il a aussi travaillé en tant que créateur de contenu sur YouTube.
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De nombreux Africains de la diaspora, souhaitant construire en Afrique, hésitent en raison des arnaques et des défis liés à ces projets. Pour répondre à ces problématiques, un informaticien se mue en entrepreneur et fonde Wizodia.
Yao Attignon (photo) est un informaticien et entrepreneur togolais, cofondateur et président-directeur général de Wizodia, une start-up technologique basée en France. Wizodia facilite la réalisation de projets immobiliers en Afrique pour les émigrés.
Fondée en 2017 par Yao Attignon et Lionel Menzan, Wizodia propose une solution complète qui accompagne les membres de la diaspora africaine à chaque étape de leurs projets de construction dans leur pays d’origine. La plateforme permet d’obtenir facilement des devis, de bénéficier d’un réseau de professionnels fiables, et de suivre l’avancement des chantiers en temps réel.
Grâce à Wizodia, les utilisateurs ont accès à des informations actualisées sur l’évolution de leur chantier, avec des photos et vidéos prises par les équipes sur place, ainsi que tous les documents liés au projet. Une messagerie interne permet de communiquer directement avec les différents intervenants du projet. Aujourd’hui, la start-up est active en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, au Cameroun et au Sénégal.
Yao Attignon a cofondé Wizodia pour surmonter les obstacles auxquels font face les émigrés, notamment les arnaques immobilières, lorsqu’ils entreprennent de construire dans leur pays. « J’ai fait 10 ans de consulting en informatique. Au cours de mon parcours, étant d’origine togolaise, j’ai voulu investir chez moi. J’ai alors découvert les freins de ceux qui souhaitent réaliser un projet immobilier en Afrique », déclare l’entrepreneur.
Yao Attignon est diplômé de l’Institut supérieur d’informatique appliquée (INSIA Paris), où il a obtenu en 2006 un diplôme d’ingénieur en informatique. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2011 à 2014 en tant que consultant SAP (éditeur de logiciels de gestion de processus métier) chez ALiA Consulting, une entreprise de services et conseil en informatique. Entre 2016 et 2018, il a été chef de projet et consultant SAP chez SEIZE Consulting, une autre entreprise du secteur informatique.
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Il cumule plus de 15 ans d’expérience dans le secteur des technologies financières. Son but est de créer des solutions innovantes et sécurisées, adaptées aux besoins des professionnels et des particuliers en Afrique.
Moussa Dembele (photo) est un informaticien et entrepreneur malien, cofondateur et président-directeur général de Danapay, une start-up spécialisée dans les technologies financières. Cette start-up, basée en France, cherche à améliorer l’accès des Africains aux paiements internationaux.
Fondée en 2017 par Keita Gaoussou, Moussa et Demba Dembele, Danapay propose une solution basée sur la blockchain pour faciliter les transactions financières entre les entreprises et les particuliers africains, et le reste du monde. De plus, elle permet aux Africains de réaliser des opérations via USSD et SMS.
Danapay offre la possibilité de transférer jusqu’à 6 000 € pour les particuliers et jusqu’à 30 000 € pour les entreprises. Toutefois, en fournissant les justificatifs appropriés, les entreprises peuvent étendre leur plafond à 70 000 €. Les Africains résidant en Europe peuvent envoyer de l’argent vers 12 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Moussa Dembele est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2008 à Polytech Marseille. Il est aussi diplômé de l’EM Lyon Business School où il a obtenu en 2013 un master option conseil en organisation.
Il commence sa carrière professionnelle en 2009 à la Société Générale Corporate and Investment Banking en tant qu’ingénieur concepteur. En 2011, il rejoint AXA Investment Managers, un gestionnaire d’actifs, où il occupe le poste d’architecte informatique. En 2013, il est nommé consultant en systèmes d’information chez Sentelis, un cabinet de conseil en stratégie, gouvernance et architecture des systèmes d’information. De 2018 à 2020, il exerce comme conseiller en informatique chez CGI au Luxembourg, une entreprise spécialisée dans les services technologiques et la gestion des processus d’affaires.
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