Animé par sa passion pour l’ingénierie, il développe des dirigeables autonomes conçus pour révolutionner la livraison de biens et de services à travers le monde. Sa start-up, déjà saluée par plusieurs prix et distinctions, se distingue par son innovation.
Spencer Horne (photo) est un ingénieur mécanique et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Cloudline, une start-up qui conçoit des dirigeables autonomes.
Spencer Horne a fondé Cloudline en 2017. Son objectif est de connecter les communautés isolées aux chaînes d'approvisionnement mondiales. Pour atteindre cet objectif, Cloudline développe un réseau de dirigeables autonomes capable de livrer des biens et des services à travers le monde.
Ces dirigeables innovants fonctionnent grâce à des batteries et à l'énergie solaire, garantissant des vols sans émissions de carbone. Selon Cloudline, ces machines permettent de réduire les émissions de carbone jusqu’à quatre tonnes par jour par rapport aux hélicoptères traditionnels. Chaque dirigeable de Cloudline possède une portée de plus de 200 km, une autonomie de 12 heures, et une capacité de charge utile de 100 kg.
Spencer Horne est titulaire d’un bachelor en ingénierie mécanique obtenu en 2014 à l’université Harvard. Dès 2011, pendant ses études, il a effectué un stage dans la division de développement de l'énergie éolienne de BioTherm Energy, une société spécialisée dans l’énergie.
En 2012, il a rejoint Mobius Motors, une start-up automobile basée au Kenya, en tant qu’ingénieur analyste. De 2014 à 2016, M. Horne a travaillé comme analyste commercial pour McKinsey & Company en Afrique du Sud.
En 2019, Spencer Horne a été nommé parmi les 30 innovateurs de la plateforme d’informations numérique Quartz Africa. La même année, sa start-up Cloudline a remporté le Safety Ideas Challenge, organisé par l’assureur Santam, récompensant les entreprises proposant des solutions innovantes en matière de sécurité ou de technologie d’assurance.
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Titulaire d’un diplôme en droit, il s’est tourné vers l’entrepreneuriat avec l’ambition d’aider les jeunes diplômés à accéder plus facilement au marché de l’emploi. Pour concrétiser sa vision, il a créé une plateforme technologique innovante.
Sbusiso Buna (photo) est un juriste de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Jobox, une start-up qui veut améliorer l’employabilité des diplômés. La start-up veille à ce que tous les étudiants possèdent les compétences dont ils ont besoin pour entrer dans le monde du travail, y rester et y prospérer.
Jobox a été fondée en 2019 et connecte les employeurs, les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur. Elle offre aux entreprises les outils pour recruter les bons candidats.
« Nous mettons en relation les entreprises, les étudiants et les universités. Le problème principal que nous visons à résoudre est la difficulté qu’éprouvent les jeunes à trouver un emploi. Plus précisément, nous nous concentrons sur les diplômés qui terminent leurs études à l’université, mais qui passent ensuite deux ans à la maison avec leur diplôme, sans pouvoir trouver d’emploi », explique le PDG de Jobox.
La plateforme de découverte de talents de Jobox permet aux employeurs de publier des offres d’emploi et aux étudiants de postuler pour ces offres. Les employeurs peuvent organiser des entretiens et envoyer des offres aux candidats qu’ils sélectionnent. Ces derniers peuvent également accepter ou refuser les offres sur la plateforme.
Jobox dispose aussi d’une base de données de talents pour aider les entreprises à trouver des profils adaptés. Pour les universités, Jobox propose un portail pour les événements de carrière et les informations sur les étudiants.
Sbusiso Buna (Aujourd'hui ) est aussi le directeur de Brightest Young Minds, une organisation qui met en relation les jeunes leaders. L’organisation facilite le développement de compétences et la conception de solutions qui créent un impact durable à travers l’Afrique.
En 2020, il a cofondé et co-anime l’Unicorn Podcast sur les start-up africaines. Avant Jobox, il a cofondé, en 2018, Doot Experiences, une plateforme qui propose aux voyageurs des expériences uniques au Japon.
À Sbusiso Buna est titulaire d’un bachelor en droit obtenu à l’université de Pretoria. De 2018 à 2019, il a travaillé chez IQbusiness South Africa, un cabinet de conseil, où il est passé de consultant associé à associé senior. En 2022, il a été coach d’affaires pour Tshimologong Precinct, un centre d’innovation technologique.
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Il se consacre à l’amélioration de la vie des gens grâce à la technologie. A la tête d’une entreprise informatique, il développe des solutions technologiques à fort impact. Son travail lui a déjà valu plusieurs distinctions nationales et internationales.
Holden Opolo Mbany (photo) est un entrepreneur technologique gabonais. Il est fondateur et directeur général de YUbile Technologie, une entreprise spécialisée dans les solutions informatiques sur mesure.
Le Gabonais a lancé la start-up en 2013 sous le label INNOV DEV. Devenu YUbile Technologie en 2019, la start-up développe des solutions en système d’information pour aider les entreprises à accroître leurs recettes. Sa vision est de dynamiser le secteur privé. Elle veut « accompagner les entrepreneurs gabonais à créer, développer et posséder les PME et grandes entreprises gabonaises et africaines de demain », peut-on lire sur son site.
En janvier 2022, YUbile Technologie a lancé Hosto, une application de santé numérique. Cette plateforme aide les structures de santé à mieux gérer leurs activités. Elle permet aussi aux patients de communiquer facilement avec les professionnels de santé. Hosto est disponible en version web, mobile et desktop. Grâce à cette innovation, YUbile a été parmi les 10 gagnants du concours eStartup Challenge 2021.
YUbile Technologie propose aussi Optimiz, une application web pour gérer les budgets, et CommercialiZe, un logiciel pour les activités commerciales. Elle a également créé YETU, une plateforme qui facilite l’accès aux documents et aux informations d’entreprise, et qui améliore la communication entre collaborateurs.
Depuis 2016, Holden Opolo Mbany est aussi chef de service des systèmes d’information et de télécommunication à l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en gestion, commerce et marketing obtenu en 2012 au Concord Business College, au Ghana.
Après ses études, il a travaillé de 2014 à 2016 comme responsable du développement produit chez Cedicom Group (Centre de distribution commerciale). En juillet 2024, Holden Opolo Mbany a reçu le prix du fondateur d’Afrique centrale de l’année à l’occasion des Global Startup Awards. Il est actuellement en lice pour le prix du fondateur africain de l’année.
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Informaticien, il utilise ses compétences en technologie pour résoudre les problèmes auxquels les populations africaines sont confrontées. A la tête d’une entreprise informatique, il a développé plusieurs solutions technologiques.
Nsadi Mbiapa (photo) est un informaticien et un chef d’entreprise originaire de la République démocratique du Congo (RDC). Il est un cofondateur et le président-directeur général de Faithful, une start-up spécialisée dans le développement de solutions informatiques.
Faithful a été fondée en 2020. Sa mission est de résoudre les problèmes des populations africaines grâce à la technologie. L’entreprise aide ses clients à créer des applications web et mobiles, à développer des logiciels, et à gérer des systèmes et réseaux.
Elle propose aussi d’autres services comme l’analyse de données, la maintenance et la consultance en informatique. Innovatrice, la start-up a développé plusieurs solutions pour répondre aux besoins de la société.
Faithful a développé Newmed. Le logiciel gère l’inscription et la génération de cartes pour le concours d’entrée à la Faculté de médecine de l’Université de Kinshasa. La start-up a également conçu Lata, un réseau social dédié à la mode. Elle a aussi créé Smart Couture App, une application de gestion de commandes, de produits terminés, en cours ou livrés, pour les couturiers.
En parallèle, Nsadi Mbiapa est un cofondateur, en 2021, et le directeur général d’Express App. Il s’agit d’une application mobile fonctionnant sans connexion internet qui offre des services de mobile money, mobile banking et d’autres services financiers en RDC et en Afrique centrale.
Toujours en 2021, l’entrepreneur a cofondé Masolo. C’est une application de messagerie instantanée gratuite en RDC qui garantit la confidentialité des échanges. Elle offre des fonctions comme les messages instantanés, les appels vocaux et vidéos, et le transfert de fichiers.
Nsadi Mbiapa est diplômé de l’université de Kinshasa où il obtient, en 2023, un master en ingénierie informatique. Pendant ses études, il a été chef du département informatique chez Convipat, une organisation non gouvernementale qui promeut l’agriculture. Il a aussi été consultant en informatique pour RATALBI Pisciculture, un centre de production de poissons à Kinshasa.
Entre 2019 et 2020, il a été chef de projet adjoint pour un projet de l’université de Kinshasa. Cette initiative visait à créer un système d’eau potable pour les habitants de Dwale, dans les plateaux de Bateke, en RDC.
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Il possède plus de 10 ans d’expérience dans la gestion d’entreprise, l’ingénierie et la réalisation de projets. Il propose une application complète de gestion d’entreprise qui permet à ses utilisateurs de se consacrer pleinement à leur stratégie et à la croissance de leur activité.
Paul Kimani (photo) est un ingénieur électronique et entrepreneur kényan. Il est un cofondateur et le directeur général de Workpay, une start-up qui vise à rendre les solutions de paie, d’avantages sociaux et de gestion des ressources humaines accessibles et abordables pour les entreprises en Afrique.
Fondée en 2019 par Paul Kimani et Jackson Kibigo, Workpay offre une solution complète pour la gestion des ressources humaines, des salaires et des avantages sociaux, destinée aux entreprises en forte croissance. Cette solution permet aux entreprises de se concentrer sur leur stratégie et leur développement, plutôt que sur des tâches administratives répétitives.
L’application Workpay donne aux entreprises la possibilité d’accéder à divers services en ligne et de suivre en temps réel, depuis un smartphone, la gestion de leurs équipes. Elle propose un suivi précis du temps de travail, facilite le recrutement des meilleurs talents du continent, fournit des informations en temps réel sur les dépenses, et permet de gérer les performances des employés.
Paul Kimani est titulaire d’un bachelor en ingénierie électronique et électrique obtenu en 2013 à l’université de Nairobi au Kenya. Sa carrière professionnelle a comencé en 2007 chez Equity Bank Ltd, où il était chargé de relations.
En 2010, il rejoint MTL Systems, une société éditrice de logiciels, en tant que développeur d’applications web et mobiles. En 2014, il devient directeur commercial chez Coolpoint HVAC Engineers Ltd, une entreprise kényane spécialisée dans les services de climatisation, de chauffage, de réfrigération et de ventilation. L’année suivante, il rejoint Afrisoft Africa Ltd, une entreprise informatique, en tant que directeur exécutif, poste qu’il occupe jusqu’en 2018.
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Entrepreneur technologique, il possède plus de 7 ans d’expérience dans le développement de logiciels. Il a conçu un réseau de sécurité numérique destiné à protéger les foyers contre les attaques et effractions.
Anatoli Kirigwajjo (photo) est un informaticien et entrepreneur ougandais. Il est le cofondateur de Yunga Technologies. Cette entreprise développe des dispositifs de sécurité communautaire pour les foyers.
Fondée en 2018, Yunga Technologies est une start-up spécialisée dans les technologies de sécurité numérique en Ouganda. Grâce à l'Internet des objets (IoT), elle conçoit des outils pour prévenir la criminalité. Son objectif est de rendre les communautés plus sûres et connectées.
Le système Yunga est un réseau numérique de secours local. Il relie les voisins entre eux, et à la police en cas d'urgence. Ce dispositif envoie un message d'alerte aux autres appareils du réseau. Il inclut les coordonnées et l'adresse de la victime. Cela permet une réaction rapide de la communauté.
Le système fonctionne aussi dans les zones sans Internet. Il utilise un réseau longue distance avec une portée de 20 km. L'appareil peut se connecter à un smartphone ou à un téléphone basique via SMS.
Avant Yunga, Anatoli Kirigwajjo a conçu une application appelée E-liiso avec deux camarades. Cette application photographie l'œil et analyse l'image. Elle détecte la couleur, la myopie, l'hypermétropie et les cataractes. La société derrière cette application s'appelle Sight for Everyone. Anatoli en a été le directeur technique de 2016 à 2017.
Anatoli Kirigwajjo est diplômé de l’université de Makerere où il a étudié la programmation informatique de 2011 à 2015. En 2023, il a gagné le prix de l'innovation en ingénierie pour l'Afrique. Ce prix est décerné par la Royal Academy of Engineering du Royaume-Uni.
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Après avoir terminé ses études en France et aux USA, il décide de se lancer dans l’entrepreneuriat avec pour objectif de simplifier la vie des populations africaines. Il propose aux Sénégalais vivant en Europe une solution numérique pour envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.
Lamine Tall (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Cauri Money, une fintech qui permet à la diaspora africaine d’envoyer de l’argent vers le pays d’origine. Le 3 août 2024, la start-up a reçu un investissement de 25 000 $ de l’artiste Pharrell Williams dans le cadre de son programme Black Ambition.
Fondée en 2019, Cauri Money a lancé ses activités en janvier 2020, avec pour mission de faciliter les transferts d’argent des expatriés sénégalais vers leurs proches restés au pays. La start-up offre « une plateforme digitale construite pour les diasporas africaines et agrégeant des solutions alternatives au transfert d’argent traditionnel à des prix imbattables ».
Cette plateforme est née avec l’ambition de simplifier les transferts d’argent de l’Europe vers le Sénégal, tout en intégrant les valeurs sénégalaises et en garantissant une sécurité totale. Les utilisateurs peuvent effectuer des transferts d’argent à partir de 100 francs CFA (0,17 USD), avec un plafond mensuel de 10 000 euros (10 000 USD) sans frais, assurant ainsi une transparence optimale pour chaque transaction.
En plus de Cauri Money, Lamine Tall a cofondé en 2017 Samaritanz Technologies. Il s’agit d’une entreprise qui développe un réseau social facilitant la collecte et la redistribution de dons alimentaires par les organisations non gouvernementales (ONG).
Lamine Tall est titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu à la SKEMA Business School en France, ainsi que d’un master en technologie de l’information commerciale de Virginia Tech, aux Etats-Unis. En 2016, il obtient également un master en stratégie à l’EDHEC Business School, en France.
Sa carrière professionnelle débute en France en 2016, où il a été associé junior chez CGI Business Consulting. En 2018, il rejoint EY en tant que consultant en transformation digitale d’entreprise, avant de devenir en 2019 consultant en fintech et services financiers chez Deloitte.
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Après sa formation en comptabilité, il enrichit ses compétences en se spécialisant dans les technologies lors de ses études en Chine. Fort de cette double expertise, il met à profit sa connaissance du secteur financier pour promouvoir et démocratiser les paiements numériques en Afrique.
Junior Octave Kankue Denkey (photo) est un comptable de formation et un tech entrepreneur en série originaire du Togo. Il est un cofondateur et le président-directeur général de MiaPay, une start-up fintech qui vise à simplifier les paiements quotidiens en connectant commerçants et consommateurs.
Fondée en 2023, MiaPay propose une application unifiée et un portefeuille numérique intégré, offrant aux utilisateurs un moyen pratique pour effectuer des paiements numériques et accéder à divers services financiers. Avec MiaPay, les utilisateurs peuvent recharger leur portefeuille, transférer et retirer des fonds, ainsi que payer hors ligne auprès de centaines de commerçants partenaires.
MiaPay facilite également le paiement des courses en taxi. En utilisant un QR code pour effectuer des transactions, chaque transaction permet aux utilisateurs de recevoir des bonus pouvant atteindre 20 %. Actuellement en version bêta au Togo, la start-up prévoit d’étendre ses activités au Bénin et au Burkina Faso.
Pour offrir un service encore plus complet, MiaPay envisage d’intégrer le paiement des factures d’électricité, l’accès à des prêts instantanés, l’achat de forfaits téléphoniques et la commande de repas. Le 15 août, à Lagos au Nigeria, la start-up s’est qualifiée pour la finale de l’Ecobank Fintech Challenge 2024, qui se tiendra le 27 septembre à Lomé.
Announcing the top 12 finalists for #EcobankFintech2024! 🎉
— Ecobank Fintech (@ecobank_fintech) August 15, 2024
These innovators will compete for $50,000 at the Grand Finale on September 27, 2024 in Lome.
Congrats to these finalists!#Fintech #FintechinAfrica pic.twitter.com/WxLGUUx2HF
En parallèle, Octave Denkey est cofondateur et directeur non exécutif de Kiosk Global, une plateforme de commerce social fondée en 2023 qui relie des fournisseurs chinois à des consommateurs africains. Avant MiaPay et Kiosk Global, il a créé plusieurs autres start-up.
En 2011, il cofonde Miaplenou Group, un détaillant en ligne basé au Togo. En 2014, il crée Ahaa Tech, une entreprise technologique qui enrichit l’expérience des voyageurs étrangers en Chine en les guidant vers des lieux et des événements uniques. En 2017, il participe à la création de Zocentive, une application dédiée au bien-être et au style de vie. Deux ans plus tard, il lance Sumo Tech, une plateforme innovante qui connecte commerçants et consommateurs à travers l’Afrique.
Octave Denkey est titulaire d’une licence en comptabilité et gestion d’entreprise obtenue en 2012 à l’université de Lomé. Il est également diplômé de l’université de technologie de Chine du Sud. De 2012 à 2020, il a été ambassadeur de One Young World, une communauté internationale de jeunes leaders, au Togo.
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Il souhaite soutenir les petites et moyennes entreprises en optimisant leur gestion et en augmentant leur rentabilité. Pour ce faire, il propose une solution technologique innovante qui permet de suivre et de gérer les stocks en temps réel.
Seddik Houimli (photo) est un informaticien et entrepreneur tunisien. Fondateur et PDG de SupplyzPro, une start-up technologique, il aide les petites et moyennes entreprises (PME) à optimiser la gestion de leurs activités.
Fondée en 2023, SupplyzPro offre une plateforme innovante permettant aux entreprises de suivre leurs stocks en temps réel, où qu’elles soient. Cette solution propose des outils de suivi, de prévision et de reporting, simplifiant ainsi les processus d’inventaire et éliminant les pratiques dépassées.
La plateforme aide à rationaliser les opérations, à réduire les erreurs manuelles et à améliorer la précision tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Les utilisateurs peuvent facilement consulter des informations actualisées sur leurs stocks, y compris les niveaux de stocks, la demande, et bien plus encore. Cela se traduit par une gestion plus efficace, une meilleure maîtrise des coûts, et une réactivité accrue.
En parallèle, Seddik Houimli est un architecte de solutions cloud chez Microsoft, en Allemagne. Il fait également partie de l’équipe des opérations et de la croissance de START Munich, une communauté d’entrepreneurs en Allemagne. Il est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2023 à l’université technique de Munich.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, le Tunisien a travaillé comme assistant d’enseignement à l’université technique de Munich entre 2020 et 2021. Il a également travaillé comme analyste en intelligence économique chez SpaceTrec Partners (aujourd’hui Novospace). Cette entreprise fournit aux décideurs des secteurs publics et privés des informations pour leur permettre de mieux gérer leurs structures. En 2022, Seddik Houimli a travaillé comme directeur des opérations d’Evadam, une start-up technologique tunisienne qui lutte contre les fraudes en ligne et le blanchiment d’argent.
Melchior Koba
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Après plusieurs années d’expérience au sein de structures financières aux Etats-Unis et au Nigeria, elle choisit de se lancer dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, elle met son expertise et les nouvelles technologies au service des prêteurs africains, facilitant ainsi l’accès au crédit.
Yvonne Johnson (photo) est une entrepreneure et une investisseuse nigériane. Elle est une cofondatrice et la directrice générale d’Indicina, une start-up de technologie financière qui révolutionne l’infrastructure de crédit en Afrique.
Fondée en 2017 par Yvonne Johnson, Jacob Ayokunle, Carlos del Carpio et Yemi Ajao, Indicina est une fintech financée par du capital-risque. Sa mission est d’accélérer l’inclusion économique des Africains. En exploitant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, elle permet aux fournisseurs de crédit, actuels et potentiels, de proposer des prêts de manière sécurisée et sans complexité. Ses produits phares sont Originate et Decide.
Originate est un outil complet qui gère tous les aspects de l’octroi de prêts, permettant ainsi aux prêteurs de prêter, recouvrer et se développer simultanément. Decide, quant à lui, propose des modèles de risque qui aident les prêteurs à évaluer l’éligibilité au crédit, garantissant ainsi une récupération efficace des fonds prêtés et une réduction des risques de défaillance.
En plus de son rôle chez Indicina, Yvonne Johnson investit dans des start-up en phase de démarrage et conseille des entreprises technologiques, avec un focus particulier sur l’Afrique de l’Ouest et la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Elle est titulaire d’une licence en informatique et mathématiques, obtenue en 2002 à l’Université de Toronto. Elle détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2008 à la Kellogg School of Management.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Yvonne Johnson a travaillé en tant qu’associée en banque d’investissement chez Merrill Lynch en 2008. L’année suivante, elle a rejoint la First Bank of Nigeria, où elle a occupé le poste de responsable de la stratégie et du développement de l’entreprise. Elle a quitté la banque nigériane en 2018 pour se consacrer à Indicina.
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Après plusieurs années d’études en médecine, il choisit de se lancer dans l’entrepreneuriat en développant une plateforme de télémédecine. Cette dernière permet aux Djiboutiens de recevoir des soins médicaux sans quitter le confort de leur domicile.
Moubarik Mahamoud (photo) est un entrepreneur djiboutien reconnu pour son expertise dans les domaines de la technologie, de la santé et de la communication. Il est fondateur et président-directeur général de Medyc, une start-up innovante dans le secteur de la santé.
Créée en 2020, Medyc est spécialisée dans la santé électronique. La start-up a développé une plateforme de téléconsultations en ligne qui met en relation les patients avec des spécialistes de santé. Cette solution permet aux patients d’accéder facilement à un médecin, de suivre leur état de santé, et d’évaluer l’efficacité de leur traitement, tout en offrant la commodité des soins à distance.
En plus des téléconsultations, Medyc propose des services de soins à domicile, la livraison de médicaments et de dispositifs médicaux directement chez les patients. La plateforme centralise également toutes les informations médicales des utilisateurs, offrant un accès simplifié et sécurisé à leurs données de santé. De plus, un laboratoire connecté permet aux patients de consulter leurs résultats d’analyse et d’en obtenir des interprétations.
En parallèle, Moubarik Mahamoud est le directeur exécutif de Vivaway.co, une plateforme d’investissement. Cette dernière permet aux utilisateurs de dynamiser leur épargne en investissant dans des entreprises, soit par l’acquisition de parts, soit par des prêts directs. Elle offre également aux entreprises une nouvelle voie pour se financer.
En tant que consultant en communication et développement web, Moubarik Mahamoud met son savoir-faire au service de la création, gestion, et optimisation de projets web et multimédias.
L’entrepreneur a effectué cinq ans d’études en médecine à l’université Gamal Abdel Nasser de Guinée (2014-2019). Il possède un master en management et administration des entreprises obtenu en 2022 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il détient aussi un executive MBA obtenu la même année à la Sorbonne Business School.
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Pendant son séjour en Allemagne, il a rencontré des difficultés pour obtenir un crédit. Pour résoudre ce problème, il a créé une plateforme technologique qui permet à ses utilisateurs d’épargner en vue d’atteindre leurs objectifs personnels.
Ahmed Wadi (photo) est un informaticien et entrepreneur égyptien, fondateur et PDG de Money Fellows. Son objectif est de promouvoir l’inclusion financière en Afrique en offrant des solutions de crédit et d’épargne sans intérêt. Créée en 2016, cette start-up propose une plateforme de technologie financière qui fournit une alternative plus accessible et abordable aux services bancaires traditionnels.
« L’idée de Money Fellows m’est venue en 2016, alors que j’étais en Allemagne et que j’essayais d’épargner de l’argent et d’avoir accès au crédit. Cela n’a pas été facile, car je ne suis pas né en Allemagne et j’ai eu du mal à trouver des ROSCA (associations rotatives d’épargne et de crédit). Cela m’a fait réfléchir : pourquoi ne pas moderniser et numériser ce modèle d’épargne très ancien et traditionnel et donner aux gens du monde entier la possibilité de participer à des ROSCA ensemble », explique le PDG de Money Fellows en 2022.
La plateforme permet à ses utilisateurs de rejoindre des cercles d’épargne, maximisant ainsi le rendement de leur épargne. Les utilisateurs peuvent personnaliser leur plan en définissant leurs objectifs, le montant souhaité, ainsi que les méthodes de versement et de paiement. Les versements varient entre 5 et 400 dollars, avec des plans d’épargne de six, dix ou douze mois. A ce jour, plus de 4 millions de personnes utilisent cette plateforme. Depuis juillet 2024, la start-up prépare son implantation au Maroc.
Avant de fonder Money Fellows, Ahmed Wadi a lancé Objectly en 2005, un logiciel de suivi d’objets utilisant des caméras IP. Jusqu’en 2006, il a collaboré étroitement avec le centre d’innovation de Microsoft au Caire pour perfectionner ses algorithmes.
Ahmed Wadi est diplômé de l’université de Stuttgart où il a obtenu en 2009 un bachelor en informatique. Il détient aussi un master en technologie de l’information obtenu en 2014 à l’université technique de Munich. Après ses études, il a travaillé comme développeur à la National Bank of Kuwait en 2009. En 2010, il a rejoint Magneti Marelli, un fournisseur automobile, en tant qu’ingénieur de logiciels. De 2011 à 2013, il a travaillé comme développeur de logiciels chez Alpine Electronics R&D Europe, en Allemagne.
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Diplômé en finance et en physiologie humaine, il décide de se consacrer au domaine de la santé. Utilisant la technologie, il crée une solution innovante pour permettre aux patients de payer plus facilement les frais médicaux.
Jabulani Nyembe (photo) est un entrepreneur sud-africain préoccupé par l’accès aux services de soins de santé pour tous. Il est le fondateur d’Athena, une start-up qui crée des solutions qui permettent à chacun de payer facilement ses soins de santé.
Fondée en 2022, Athena permet aux patients de fractionner le paiement des frais de santé via sa plateforme, tout en accédant immédiatement aux soins nécessaires. Elle facilite le financement du ticket modérateur et des frais médicaux non remboursés.
Avec Athena, les remboursements peuvent être étalés sur 3 ou 6 mois. La start-up affirme être plus économique que les autres solutions de crédit, ne facturant que des frais administratifs. Elle aide ses utilisateurs à élaborer des plans de paiement pour des frais médicaux allant de 500 (environ 27 dollars) à 30 000 rands .
Avant de lancer Athena, Jabulani Nyembe a fondé Clinalytics en 2018, où il a occupé le poste de directeur général jusqu’en 2022. Clinalytics offre des solutions logicielles aux médecins en cabinet privé, leur permettant de réduire leur charge de travail, de numériser leurs dossiers médicaux et d’utiliser des outils d’analyse pour améliorer les résultats cliniques.
Le Sud-Africain est diplômé de l’université de Pretoria où il a obtenu un bachelor en physiologie humaine. Il détient aussi un bachelor en finance et économie obtenu à l’université du KwaZulu-Natal.
Après ses études, il a travaillé comme analyste et administrateur de données cliniques en 2017. En 2018, il rejoint Amanzi Social Enterprise, un projet d’Enactus visant à résoudre la pénurie d’eau en Afrique du Sud, en tant que chef de projet.
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Infirmière expérimentée, elle s’engage à démocratiser les soins de santé en Afrique. Il y a quelques années, elle a créé une entreprise innovante qui utilise la technologie pour simplifier l’accès des patients aux services infirmiers.
Ginyu Innocentia Kwalar (photo) est une infirmière et entrepreneure camerounaise. Elle est la fondatrice et présidente-directrice générale de Klarah, une start-up visant à offrir à chaque Africain des soins de santé de qualité, abordables et accessibles à domicile.
Fondée en 2021, Klarah permet à des infirmières expérimentées de soigner les patients grâce à des applications mobiles et des tableaux de bord interactifs. « Nous exploitons la technologie pour associer les infirmières aux patients afin que des soins de santé de qualité puissent être offerts dans le confort de leur foyer », explique Ginyu Innocentia Kwalar en 2023.
Les infirmières travaillant avec Klarah sont formées pour simplifier le jargon médical, discuter des problèmes de santé et aider les patients à poser des questions pertinentes sur leur bien-être. La start-up offre une gamme de services, notamment les soins de plaies, les bilans de santé, les soins pour diabétiques et hypertendus, les soins post-hospitalisation et l’éducation des patients. Actuellement, Klarah compte 400 infirmières dévouées à la prise en charge des patients.
Ginyu Innocentia Kwalar est également assistante-conférencière à l’université de Buea, où elle a obtenu un bachelor en infirmerie en 2001 et un doctorat en santé publique en 2022. Elle est diplômée de l’université de Yaoundé 1, où elle a obtenu un master en médecine interne en 2008.
Pour acquérir de l’expérience, elle a travaillé à l’hôpital de district Nkambe en tant qu’infirmière de 2003 à 2010. De 2013 à 2021, elle a exercé comme infirmière senior à l’hôpital régional de Buea, où elle était responsable de l’unité d’urgence et de l’unité ambulatoire.
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