Formé en informatique, il s’est spécialisé dans le développement de jeux mobiles inspirés de la culture africaine. A la tête de Qene Games, il a créé deux jeux lauréats de prix prestigieux.
Dawit Abraham (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique éthiopien exerçant dans l’industrie des jeux. Il est cofondateur et président-directeur général de Qene Games, une entreprise éditrice de jeux mobiles en Ethiopie.
Fondée en 2016, Qene Games a pour objectif de représenter la richesse et la beauté de la culture éthiopienne dans l’industrie mondiale du jeu et du divertissement. La start-up a lancé deux jeux mobiles.
Le premier, Kukulu, est un jeu de course en 3D où le joueur, représenté par un coq, doit échapper à un fermier en sautant par-dessus des clôtures et en courant à travers des buissons. Le second, Gebeta, est un jeu de société mobile basé sur les principes des jeux mancala (awélé, bao, kalaha, etc.). Gebeta a été acquis par l’éditeur panafricain de jeux mobiles Carry1st.
En 2018, Kukulu a remporté le prix AppsAfrica de la meilleure application média et divertissement. En 2020, Gebeta a été récompensé par le prix AppsAfrica de la meilleure application de l’année.
Dawit Abraham est également cofondateur et porte-parole du Pan Africa Gaming Group, un réseau réunissant les meilleurs talents du développement de jeux vidéo en Afrique, créé en 2022. En 2023, il est devenu cofondateur et PDG de Beemi, une plateforme de streaming interactive axée sur les jeux.
L’entrepreneur est diplômé de l’université d’Addis-Abeba, où il a obtenu un bachelor en génie électrique et informatique. Sa carrière a débuté en 2015 chez iCog-Labs, une société éthiopienne de recherche et développement en IA et en robotique. Il y était développeur de jeux et programmeur en machine learning.
En 2020, Dawit Abraham a été développeur de jeux chez Turing, une entreprise américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle. Il a ensuite rejoint la Société financière internationale, où il était entre 2020 et 2023 un conseiller en développement de produits.
Melchior Koba
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Après avoir terminé ses études supérieures en France, il a travaillé sur des projets d’intelligence artificielle pour des entreprises telles que Facebook et Google. Aujourd’hui entrepreneur, il met à profit ses connaissances pour améliorer l’accès aux services de santé en Afrique.
Moustapha Cisse (photo) est un expert sénégalais en intelligence artificielle et en machine learning. En 2023, il a fondé Kera Health Platforms, une start-up qui développe une plateforme de santé numérique alimentée par l’intelligence artificielle (IA). Il en est le président-directeur général.
Kera Health Platforms relie les prestataires de soins de santé aux communautés pour promouvoir des vies plus saines en Afrique et au-delà. L’idée de cette start-up remonte à 2004, lorsque Moustapha Cisse, alors âgé de 19 ans, a été gravement malade. Son état s’est aggravé en raison d’un mauvais diagnostic et d’un traitement inapproprié.
« Cette expérience a été l’une des plus difficiles de ma vie et m’a laissé profondément curieux de savoir comment une telle chose pouvait se produire. Je suis allé à l’université et j’ai étudié les mathématiques, la physique et l’intelligence artificielle. Pourtant, j’étais curieux du secteur de la santé et je savais qu’il était possible de tirer parti de la technologie pour répondre à certains des besoins les plus pressants de l’Afrique en matière de soins de santé », raconte le PDG de Kera Health Platforms en mai 2024.
Moustapha Cisse est un professeur en machine learning à l’African Institute of Mathematical Sciences. En 2018, il fonde l’African Masters of Machine Intelligence, un programme d’études supérieures en IA qu'il dirige depuis lors.
Diplômé de l’université Pierre et Marie Curie en France, Moustapha Cisse y a obtenu un master en intelligence artificielle en 2010 et un doctorat en informatique en 2014. En 2016, il a rejoint Facebook comme chercheur en intelligence artificielle. En 2018, il a cofondé, et dirigé jusqu’en juin 2023, le premier centre d’ingénierie et de recherche en IA de Google en Afrique, situé à Accra, au Ghana.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il utilise ses compétences pour aider les commerçants en ligne en Afrique. Il offre une solution numérique qui simplifie et accélère la livraison de colis.
Imad El Mansour Zekri (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique marocain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Cathedis, une start-up technologique spécialisée dans la livraison de colis pour les entreprises de commerce électronique.
Fondée en 2015, Cathedis offre une plateforme logistique entièrement digitalisée. Elle répond aux besoins des consommateurs avec des services tels que la livraison, le paiement en ligne ou à la livraison, et le suivi en temps réel des colis et des livreurs. L’objectif de Cathedis est de numériser et automatiser la centralisation et la distribution des colis en Afrique.
« Nous disposons d’une solution de livraison 100 % digitalisée. Elle inclut le ramassage auprès des boutiques, le traitement de la livraison via les appels et les enregistrements des actions réalisées, la livraison physique finale et la remontée des accusés de livraison, les retours des fonds des boutiques, les retours des colis non livrés pour des raisons d’injoignabilité ou de refus du client final », explique le PDG de Cathedis en 2020.
Imad El Mansour Zekri est titulaire d’un diplôme de technicien spécialisé en informatique de gestion obtenu en 2008 à l’école Pigier au Maroc. Il détient aussi un master en ingénierie des systèmes, réseaux et sécurité obtenu en 2011 à la Faculté des sciences et techniques de Settat de l’université Hassan 1er du Maroc.
Pour acquérir de l’expérience, Imad El Mansour Zekri a travaillé, à partir de 2010, comme ingénieur technico-commercial d’AGT Maroc, une entreprise spécialisée dans l'intégration des réseaux informatiques et télécoms. En 2015, il rejoint Integradis Europe, une entreprise de développement informatique et de services numériques, toujours en tant qu’ingénieur technico-commercial.
Melchior Koba
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Il est un expert en transformation numérique qui aide les entreprises à prospérer. Il propose des outils de collecte de données et de marketing pour les entrepreneurs spécialisés dans le commerce électronique.
Bashanganyi Magwape (photo) est un informaticien et un entrepreneur en série botswanais. Cofondateur et directeur général de Meeticks Africa, il fournit aux entreprises les outils, l’accès et le soutien nécessaires pour prospérer.
Fondée en 2020 par Bashanganyi Magwape et Ismael Camara, Meeticks Africa aide les petites entreprises à s’approvisionner, à numériser leurs opérations et à élargir leur clientèle. Son objectif est de « libérer de la valeur dans les communautés et les marchés informels d’Afrique grâce au commerce en ligne ».
L’une des innovations clés de Meeticks Africa est un chatbot WhatsApp qui permet aux e-commerçants d’accéder à un plus grand nombre de clients à travers le pays. Cette solution facilite la gestion des stocks, les commandes, le réapprovisionnement et la comptabilité de manière numérique.
En 2022, Meeticks Africa a lancé Jaabi, une technologie innovante qui permet aux utilisateurs de collecter des données pour des sondages, des études de marché et des formulaires d’abonnement. Utilisant l’interface de programmation de WhatsApp Business, Jaabi simplifie la collecte de données, la rendant plus accessible et efficace.
La start-up propose aussi un programme d’entrepreneuriat appelé DoDigi. L’objectif de ce programme est « de former, d’améliorer les compétences et d’aider économiquement 3 000 femmes entrepreneurs en Afrique australe au cours des trois prochaines années », déclare le directeur général de Meetricks Africa en 2022.
Bashanganyi Magwape est consultant numérique pour la Dream Factory Foundation, une organisation visant à autonomiser les jeunes par l’éducation. Il est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2006 au Botswana Accountancy College (BAC). Il détient aussi un diplôme en ingénierie de son obtenu en 2008 à la CityVarsity School of Media and Creative Arts en Afrique du Sud.
L’entrepreneur a travaillé en 2008 comme assistant solutions musicales chez Mama Dance, une plateforme musicale. De 2013 à 2021, il était le directeur de Youngpreneurs Media, une société de création de contenu audiovisuel. Entre 2018 et 2023, il était directeur général de Basha Consulting, une société spécialisée dans la transformation digitale.
Melchior Koba
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En 2015, il quitte le Cameroun pour la République démocratique du Congo, où il obtient son doctorat en médecine. Passionné par la technologie, il crée une application innovante permettant aux patients de localiser facilement les pharmacies à proximité et d’acheter des médicaments.
Ulrich Kouesso (photo) est un entrepreneur camerounais et un médecin spécialisé en médecine préventive. Il a cofondé, en République démocratique du Congo, la start-up LukaPharma, où il occupe le poste de directeur général.
Fondée en 2021 par Ulrich Kouesso, Christian Kouesso et Charlotte Nsongo, LukaPharma a pour mission de faciliter l’accès aux médicaments de qualité grâce au numérique. La start-up propose une application mobile permettant aux patients et aux garde-malades de trouver rapidement la pharmacie la plus proche disposant des médicaments dont ils ont besoin.
En d’autres termes, la plateforme LukaPharma met en relation les patients et les pharmacies. Ses utilisateurs peuvent y trouver les prix des médicaments, payer à distance et se faire livrer. Cela permet de prévenir les complications dues à la prise tardive de médicaments et de réduire les dépenses de santé.
LukaPharma travaille exclusivement avec des pharmacies détenues par des pharmaciens agréés et reconnus par l’Ordre national des pharmaciens de la RDC. A ce jour, elle compte plus de 40 pharmacies partenaires à Kinshasa.
Ulrich Kouesso travaille aussi en freelance comme consultant en collecte de données médicales. En 2019, il a lancé My Virtual Planning, une plateforme numérique d’éducation sexuelle visant à limiter les grossesses non désirées. Cette plateforme d’assistance à la grossesse, au cycle menstruel et à la planification familiale a été récompensée en 2020 par le prix Orange de l’entrepreneur social.
Ulrich Kouesso a quitté le Cameroun pour la RDC avec une licence en santé publique obtenue à l’université de Dschang en 2015. Il est diplômé de l’université technologique Bel Campus de Kinshasa, où il a obtenu un doctorat en médecine en 2021. De décembre 2021 à janvier 2022, il a travaillé comme consultant d’Ishango Startups Center dans le cadre du programme Healthtech Meetup.
En 2022, Ulrich Kouesso a reçu pour LukaPharma le prix de la meilleure start-up de l’année décerné par la Fédération des entreprises du Congo. En mai 2024, il a participé au GITEX Marrakech, au Maroc.
Melchior Koba
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Après ses études au Bénin et au Sénégal, il s’engage dans l’entrepreneuriat en se concentrant sur les technologies financières. Il simplifie les paiements numériques en Afrique de l’Ouest, facilitant ainsi les transactions pour tous.
Aziz Yérima (photo), originaire du Bénin, est un consultant en monétique, marketing et transformation digitale. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PayDunya, une fintech sénégalaise innovante spécialisée dans les solutions de paiement digital.
Fondée en 2015 par Aziz Yérima, Youma Fall, Christian Palouki et Honoré Hounwanou, PayDunya vise à résoudre les problèmes d’inclusion financière en Afrique. Cette start-up propose une plateforme technologique qui permet aux entreprises de recevoir des paiements de manière sécurisée et transparente, offrant des solutions adaptées aux réalités africaines.
« Notre plateforme PayDunya est destinée à renforcer l’écosystème numérique africain à travers l’accompagnement de la transformation digitale des entreprises, qu’elles soient formelles ou informelles, et des institutions financières », explique Aziz Yérima. Aujourd’hui, PayDunya est présente au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Togo et au Mali.
L’idée de PayDunya est née en 2013, lorsque Aziz Yérima, alors étudiant, a participé à un projet d’aide pour un groupe de femmes à Pikine, au Sénégal. Confronté à des difficultés pour intégrer des solutions de paiement en ligne, il a compris l’importance de développer une solution de paiement adaptée aux réalités africaines.
En plus de son poste chez PayDunya, Aziz Yérima est le président de l’association SEN FINTECH, qui réunit les acteurs de la finance technologique. Cette organisation défend les intérêts de ses membres et les représente auprès des régulateurs et des parties prenantes du secteur de la fintech.
Aziz Yérima est titulaire d’une licence en électricité et informatique obtenue en 2011 à l’Institut universitaire de technologie de Lokossa au Bénin. Il détient également un master en réseaux multimédia obtenu en 2014 à l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications de Dakar, au Sénégal. En 2016, il a suivi une formation de la GSMA (Global System for Mobile Communications) sur le mobile money.
Melchior Koba
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Entrepreneur en données, il utilise l'intelligence artificielle et la télédétection pour offrir aux agriculteurs et aux organisations agricoles des outils pratiques. Ces outils les aident à prendre des décisions éclairées.
Hamza Bendahou (photo) est un entrepreneur marocain spécialisé dans les services technologiques pour l’agriculture. Il est un cofondateur de SOWIT, une start-up qui fournit des données précises aux décideurs en matière d’agriculture et d’environnement.
Fondée en 2017 par Hamza Bendahou et Hamza Rkha Chaham, SOWIT développe des outils d’aide à la décision pour soutenir les agriculteurs africains. Ses clients incluent des entreprises alimentaires, le gouvernement, des agriculteurs ainsi que des banques et des assureurs. Grâce à ses plateformes, elle leur fournit les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées.
SOWIT propose six applications mobiles : SoDry, SoYield, SoWater, Monitor, Fertisat et Skowt. SoDry aide à déterminer la meilleure date pour récolter l’ensilage de maïs. SoYield utilise l’intelligence artificielle pour offrir des estimations de production jusqu’à deux mois avant la récolte. SoWater calcule les besoins en eau d’une parcelle pour optimiser l’irrigation.
Monitor, quant à elle, permet d’accéder à un expert SOWIT pour cogérer les opérations agricoles via un diagnostic hebdomadaire des cultures basé sur la télédétection par satellite. Fertisat détermine les besoins en engrais des cultures. Skowt améliore l’efficacité des inspections en orientant les opérateurs vers les zones sensibles et en fournissant un rapport complet.
Hamza Bendahou est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électronique et traitement du signal obtenu en 2011 à l’INP-ENSEEIHT de Toulouse. Il est aussi diplômé de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-SUPAERO) où il a obtenu en 2012 un master en ingénierie financière.
Après un stage de fin d’année au département des essais en vol d’Airbus en 2011, Hamza Bendahou a intégré AXA Investment Managers en 2012. Il y a occupé les postes de gestionnaire de gamme de fonds et de gestionnaire de produits. De 2013 à 2018, il a travaillé chez Gras Savoye, une entreprise de services financiers, où il a été chargé d’études au sein de la direction des marchés, puis responsable du pôle des études actuarielles.
Melchior Koba
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Pendant ses études en informatique, il a effectué plusieurs stages pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il met à profit ses compétences en intelligence artificielle, Internet des objets et vision par ordinateur pour créer des solutions innovantes dans l’industrie aquacole.
Mohamed Ben Ahmed (photo) est un entrepreneur et un informaticien tunisien spécialisé en computer vision et développement en intelligence artificielle (IA). Cofondateur et président-directeur général d’Aquadeep, il utilise la technologie pour révolutionner le secteur de l’aquaculture.
Fondée en 2021 par Mohamed Ben Ahmed et Youssef Chahed, Aquadeep est une start-up technologique qui facilite l’aquaculture. Elle développe des solutions basées sur l’IA et la vision par ordinateur pour permettre aux aquaculteurs de compter les larves et les poissons dans leurs bassins. Elle fournit également des outils d’extraction de données basés sur l’Internet des objets pour un meilleur contrôle du processus d’élevage.
« Nous développons des solutions basées sur l’intelligence artificielle et le computer vision. C’est une technique d’intelligence artificielle qui consiste à permettre aux ordinateurs de voir et d’interpréter les images et vidéos de la même manière que le font les humains », explique Mohamed Ben Ahmed en juillet 2024.
Les solutions de l’entreprise aident les pêcheries à mieux contrôler leurs rendements, assurant ainsi un élevage de poissons plus sains et une gestion plus efficace des coûts et des stocks. Aquadeep propose un compteur de poissons au stade larvaire et un compteur de poissons juvéniles entièrement industriel. Elle offre aussi une application mobile basée sur l’IA qui facilite les tâches quotidiennes des employés de la pêche.
Mohamed Ben Ahmed est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en sciences informatiques, obtenu en 2021 à la South Mediterranean University, en Tunisie. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en 2018 comme stagiaire ingénieur en matériel informatique chez Cloud Temple en France. En 2020, il a effectué un stage de développeur full stack en Tunisie chez Think-it, une organisation d’ingénierie logicielle.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il est passionné par l'utilisation de la technologie pour résoudre les problèmes des entreprises. À travers son entreprise, il aspire à rendre Internet plus sûr pour tous.
Sam Hutchinson (photo) est un informaticien et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Sendmarc, une start-up qui automatise la protection des entreprises contre l’usurpation d’identité et les attaques de phishing.
Fondée en 2018 par Sam Hutchinson, Sacha Matulovich et Keith Thompson, Sendmarc vise à rendre Internet plus sûr pour tous. La société offre une plateforme qui aide les entreprises et leurs partenaires à protéger leurs données, générer des revenus, se former et se développer. Les solutions de Sendmarc protègent les entreprises contre les cyber-menaces telles que le phishing, le spoofing et l’usurpation d’identité.
Avant Sendmarc, Sam Hutchinson a cofondé Music Industry Online en 1999, un portail fournissant des informations sur l’industrie musicale en Afrique du Sud. En 2003, il a fondé Prefix Technologies, où il a été architecte logiciel en chef jusqu’en 2013. Cette holding gère deux produits : Everlytic et Preditor.
Everlytic, fondé en 2010, est une plateforme d’email, de SMS et de marketing social qui permet aux entreprises d’envoyer, de délivrer et de suivre leurs communications numériques. Preditor est un système de gestion de contenu, aujourd’hui gérer par Grenade Technologies, une agence numérique qui propose des solutions de contenu innovantes aux éditeurs des marchés émergents.
Sam Hutchinson est diplômé de l’université de Witwatersrand, où il a obtenu en 2002 un bachelor en mathématiques et informatique. De 2012 à 2016, il a été directeur non exécutif de Grenade Technologies.
Melchior Koba
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Il dispose d’une vaste expertise en planification et optimisation des transports publics, ainsi que dans la gestion de projets technologiques. Il est à la tête d’une entreprise qui propose des solutions avancées pour la gestion de flottes.
Justin Coetzee (photo) est un ingénieur civil de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de GoMetro, une start-up technologique visant à améliorer les opérations des flottes commerciales. La start-up a son siège au Royaume-Uni, un bureau de développement en Afrique du Sud et des bureaux de vente aux Etats-Unis et en Amérique latine.
Fondée en 2014, GoMetro propose à ses clients GoMetro Bridge, une plateforme logicielle centralisant des données exploitables de tous les véhicules qu’ils souhaitent suivre. Cette plateforme permet d’optimiser les opérations et de réaliser des économies sur la planification des itinéraires, la durée de vie des pneus et la gestion des cargaisons.
GoMetro Bridge intègre toutes les données télématiques de la flotte d’un opérateur et de ses sous-traitants, quel que soit le fournisseur de télématique. La start-up propose également des capteurs télématiques ConnecTyre, montés sur les jantes, qui envoient des mises à jour constantes de l’état des pneus à la plateforme Bridge. Cela permet une surveillance proactive des pneus, évitant ainsi les accidents et les temps d’arrêt.
En 2020, GoMetro s’associe à l’opérateur international de bus Ascendal Group pour fonder GoAscendal, dont Justin Coetzee est le directeur jusqu’en 2023. L’entreprise, rebaptisée BetterRides.ai, offre une gamme d’outils et de solutions destinés à aider les opérateurs de bus et de trains à automatiser les enquêtes de satisfaction des clients et les rapports d’engagement des passagers.
Justin Coetzee est titulaire d’un bachelor en génie civil obtenu en 2007 à l’université de Pretoria. Il détient aussi un master en ingénierie des transports obtenu en 2011 à la Stellenbosch University.
Entre 2010 et 2012, il travaille comme ingénieur et planificateur des transports publics chez Aurecon, une société de conception, d’ingénierie et de conseil. En 2012, il rejoint Element Consulting Engineers, une société d’ingénierie, où il est entrepreneur en résidence jusqu’en 2014.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il s’engage dans le secteur de la beauté et du bien-être. Il a créé une application de gestion destinée à aider les professionnels de la beauté à numériser toute leur chaîne de valeur.
El Hadji M. Diagne (photo) est un entrepreneur en série et un ingénieur informatique sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Kiliya.co, une entreprise de logiciels qui fournit un outil de gestion pour les instituts de beauté et les spas.
Lancée en 2015 sous forme de plateforme de réservation de soins de beauté et bien-être en ligne, la start-up a évolué en Kiliya.co en 2023. Elle propose désormais un logiciel de gestion tout-en-un pour les professionnels de la beauté. Que ce soit pour les salons de coiffure, les instituts de beauté, les ongleries ou les spas, ce logiciel offre une multitude de services.
Kiliya permet à ses utilisateurs de gérer, fidéliser et attirer de nouveaux clients. Il facilite l’encaissement rapide des clients, la gestion des produits, des rendez-vous et des stocks, ainsi que toutes les tâches administratives d’un salon. De plus, il propose des outils de marketing pour augmenter la visibilité en ligne des salons. Grâce à ces fonctionnalités, la start-up aide ses clients à gagner du temps, maximiser leurs revenus et augmenter leur productivité.
Avant de créer Kiliya.co, El Hadji M. Diagne a cofondé Sun Telecom en 2013, une société de services informatiques. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en systèmes d’information et réseaux informatiques obtenu en 2012 à l’Ecole des hautes études en ingénierie des systèmes d’information (HEISI) au Maroc.
Entre 2014 et 2016, El Hadji M. Diagne a dirigé le lancement de la plateforme « My Health Line », un programme de la division santé d’Orange en Afrique de l’Ouest (Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo). Sa mission était de connecter médecins et patients pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles.
Melchior Koba
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Il est passionné par l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, la robotique, les systèmes embarqués et l’automatisation industrielle. Il conçoit des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité et la sécurité au sein des entreprises.
Jeslone Lukisa (photo) est un inventeur et entrepreneur congolais, cofondateur et président-directeur général de Smaraf, une entreprise technologique. Fondée en 2018, Smaraf se spécialise dans l’ingénierie, avec un fort accent sur les systèmes de sécurité et l’intégration technologique.
Smaraf offre une gamme variée de services : vente, installation et maintenance de vidéosurveillance, contrôle d’accès, alarmes, systèmes anti-incendie, traceurs GPS, clôtures électriques, drones, informatique, télécommunications et Internet des objets. L’entreprise propose également des formations dans ses domaines d’expertise.
Smaraf a mis en place plusieurs solutions, notamment Smaraf Asset Checking Table, Fuel Management System et Driver Monitoring System. Smaraf Asset Checking Table est un système avancé qui aide les entreprises à suivre et vérifier leurs ordinateurs portables. Utilisant la technologie d’identification par radiofréquence, il optimise la gestion des actifs informatiques.
Fuel Management System est conçu pour contrôler et améliorer l’utilisation des carburants, ce système permet une surveillance et une optimisation efficaces, aidant les industries à accroître leur efficacité et leur rentabilité. Driver Monitoring System, quant à lui utilise la vision et l’intelligence artificielle, pour surveiller et analyser le comportement des conducteurs en temps réel, prévenant les accidents dus à la somnolence, la distraction et autres pratiques dangereuses.
Jeslone Lukisa est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électromécanique obtenu à l’université de Kolwezi en 2020. Depuis 2021, il fait représenter son entreprise au Pan-African Robotic Competition. Son équipe, Smaraf Eduk, a obtenu la deuxième place en 2021 et 2022, avant de remporter la compétition en 2023. Elle participe actuellement à la phase finale de l’édition 2024 qui a commencé à Dakar le lundi 22 juillet et prendra fin le samedi 27 juillet.
Melchior Koba
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Il s’engage activement dans la résolution des défis environnementaux en Afrique. Informaticien de formation, il met à profit ses compétences technologiques pour connecter des éboueurs indépendants aux entreprises et ménages.
Martin Tumusiime (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique ougandais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Yo-Waste, une entreprise innovante de gestion des déchets basée sur la technologie. Fondée en 2018, la start-up a pour mission de transformer la collecte et la gestion des déchets en Afrique grâce à des solutions novatrices.
Yo-Waste propose une application qui met en relation les clients résidentiels et professionnels avec des éboueurs locaux. L’application permet de trouver rapidement un collecteur de déchets à proximité. Une fois les déchets récupérés, Yo-Waste collabore avec un réseau de partenaires pour les éliminer ou les recycler, les réutiliser et les convertir en énergie.
« Nous avions des gens qui ramassaient nos déchets, mais cela prenait au moins une semaine. Maintenant, avec Yo-Waste, cela ne prend que trois jours. L’efficacité de l’application permet non seulement d’éliminer les déchets en temps voulu, mais aussi d’éviter qu’ils ne soient dispersés par le vent et les vautours, ce qui favorise la propreté de notre environnement », explique Martin Tumusiime.
En plus de Yo-Waste, Martin Tumusiime a fondé UgTechMag, un magazine technologique. Ce dernier offre des guides et des conseils sur les produits et services technologiques pour les Ougandais, les Kényans, les Nigérians, et bien d’autres.
Martin Tumusiime est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2020 à l’université de Makerere. Entre 2022 et 2023, il a travaillé comme consultant de l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
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Elle a travaillé pour des entreprises internationales de renom dans les télécommunications et les médias audiovisuels... Elle offre des solutions innovantes en fintech, en éducation financière et en apprentissage en ligne.
La Kényane Nancy Matimu (photo) est une entrepreneure et une professionnelle chevronnée dans les secteurs de la fintech et des affaires. En 2018, elle a fondé Serrari Group, une entreprise dédiée à promouvoir la croissance et la liberté financière en Afrique. Présidente-directrice générale depuis 2023, elle pilote l’innovation et les opérations du groupe.
Serrari Group est une plateforme technologique visant à dynamiser la croissance en Afrique grâce à la fintech et l’edtech. L’entreprise développe des solutions pour aider les particuliers et les professionnels à atteindre leurs objectifs à travers l’éducation en ligne, la culture financière, la planification et la gestion financière de qualité, ainsi que des outils de création, de croissance, de préservation et de gestion de la succession du patrimoine.
La mission de Serrari Group est « de créer la plateforme d’éducation en ligne la plus facile, la plus simple et la plus polyvalente, une plateforme d’éducation financière et un super agrégateur de services financiers numériques, une place de marché et une plateforme de paiement utilisant un réseau de plateformes pour l’investisseur intelligent (particuliers, groupes d’investissement, PME, familles et diaspora) », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Serrari Group opère sous les marques Serrari FinEd, Serrari Fintech, Serrari Advisory et Serrari Media.
Nancy Matimu est titulaire d’un bachelor en études environnementales option planification et gestion obtenu en 1998 à l’université Kenyatta. Elle détient un diplôme d’études supérieures en marketing obtenu en 2009 à The Chartered Institute Marketing. Elle est diplômée de l’université de Strathmore où elle a obtenu en 2011 un master en gestion stratégique.
Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé dans plusieurs organisations de renommée mondiale. Entre 2008 et 2017, elle a occupé divers postes chez Safaricom, notamment elle a été directrice de Safaricom Home and Content, directrice du département Consumer Products and Services, directrice du département Internet and Content, et directrice du département Enterprise Products and Innovation.
En 2018, elle a été nommée directrice du numérique et du marketing chez HFC Kenya, une institution de services financiers. En 2019, elle est devenue vice-présidente et responsable du développement du marché pour l’Afrique subsaharienne chez MasterCard. De 2020 à 2023, elle a occupé le poste de directrice générale pour le Kenya chez MultiChoice Africa.
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