Depuis quelques années, l’industrie fintech en Afrique connaît une croissance fulgurante. Parmi les entrepreneurs qui ont grandement contribué à cette avancée, on retrouve Danielle Ekambi Soppo qui fait de l’inclusion financière son combat de tous les jours.

Danielle Ekambi Soppo (photo) est une entrepreneure et une investisseuse camerounaise. Elle est une cofondatrice et la présidente de la start-up SuiTch qui veut favoriser la croissance des populations mal desservies grâce aux services financiers numériques.

Danielle Ekambi Soppo est diplômée de l’université Paris Dauphine-PSL. Elle y a fait des formations, d’abord en études économiques et stratégies d’entreprise de 2007 à 2008 et ensuite en ingénierie financière et finance d’entreprise, capital-investissement, gestion de trésorerie, fusions et acquisitions entre 2011 et 2012.

Fondée en 2015, son entreprise SuiTch s’est donnée pour mission de fournir aux populations les moyens et les mécanismes nécessaires pour tirer pleinement parti des avantages d’une économie numérique, leur permettant ainsi de progresser et de développer leurs activités. Elle met à la disposition des Camerounais une solution de paiement mobile qui permet de réaliser des transactions financières de manière simple, rapide et sécurisée sans avoir un compte bancaire traditionnel.

Mieux, la start-up permet à ses entreprises partenaires d’accorder à leurs employés des avances sur salaires. Elle propose aussi aux micro et petites entreprises, qui utilisent l’application, des microcrédits allant jusqu’à 500 000 FCFA, soit 840 dollars environ.

Actuellement, Danielle Ekambi Soppo est la présidente du cercle des jeunes dirigeants du GICAM (Groupement inter-patronal du Cameroun), l’organisation la plus représentative du secteur privé au Cameroun. Elle est également, depuis 2014, la directrice générale de Malaïka Investment Partners, un club d’investissement qui soutient les toutes petites entreprises en fonds propres et quasi-fonds propres au Cameroun.

En 2010, elle a travaillé en Chine pour Elite Investment Group en tant que consultante en gestion de patrimoine. Revenue au Cameroun en fin 2010, elle a travaillé jusqu’en 2011 comme analyste en financement de projets du Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC).

Entre 2012 et 2013, elle intervient au sein de la grande école de commerce ESSCA Angers dans le domaine de la banque et de la gestion des risques. Elle a également travaillé en tant qu’analyste en investissement dans plusieurs entreprises d’investissement comme Argos Soditic et Platina Partners LLP.

En 2023, SuiTch fait partie des 7 start-up camerounaises les plus prometteuses. Elle est également sélectionnée parmi les 15 entreprises participant à la cohorte 2023 de Google for Startups Accelerator : Women Founders.

Melchior Koba

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La santé est un indicateur clé des progrès d’un pays. Afin d’améliorer l’accès à la santé en Afrique, Novartis a lancé l’accélérateur HealthTech Hub Africa qui aide les entrepreneurs à développer des technologies révolutionnaires qui relèvent les défis croissants de l’Afrique dans le secteur.

HealthTech Hub Africa est un accélérateur panafricain hybride de technologies de la santé ayant pour objectif de favoriser le développement des healthtech en Afrique et d’accélérer ces innovations dans les systèmes de santé publique grâce à la collaboration avec les partenaires gouvernementaux.

Fondé en 2021 par la fondation Novartis, il dispose d’un espace communautaire et d’un espace physique de co-working à Kigali, au Rwanda. Il propose à ses membres un programme d’innovation immersif, des masterclass sur la préparation à l’investissement, des opportunités de mise en relation avec des partenaires des secteurs public et privé, un mentorat et la possibilité de tester et de valider leurs solutions dans le domaine de la santé publique.

Actuellement, l’accélérateur se concentre sur quatre domaines thématiques de la santé. Il s’agit de la santé cardiovasculaire, du cancer du sein, de la santé et soin virtuels, ainsi que de l’optimisation de la prise de décision basée sur les données. Les start-up qu’il accélère sont donc celles qui proposent des solutions technologiques relevant les défis dans ces domaines.

Lors de la première cohorte de l’accélérateur, 30 start-up ont été sélectionnées suite à l’Africa HealthTech Challenge, et la start-up gagnante, Insightiv Technologies, qui a développé une technologie avancée pour aider les radiologues à détecter plus rapidement les maladies potentiellement mortelles, a reçu une subvention de 30 000 dollars de la part de la fondation Novartis. La cohorte 2023 a déjà été lancée et accueille 30 start-up de croissance et 10 scale-up.

HealthTech Hub Africa organise aussi d’autres challenges comme l’AI4Health Challenge, le Data4Health Challenge et le Cardiovascular Health Innovation Challenge (Play4Health), dont les lauréats, Medtech Africa et WeCare Digital Health ont été dévoilés le 23 juin 2023.

L’accélérateur est également soutenu par plusieurs partenaires. Entre autres, il s’agit de Patrick J McGovern Foundation, The Global Fund, Norrsken, Village Reach, dRx Capital, Centre for the Fourth Industrial Revolution Rwanda, Rwanda Biomedical Centre, du ministère de la Santé de la République du Rwanda et d’Impact Hub Dakar.

Melchior Koba

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Avec sa société, Verdant Agri-Tech, il s’efforce de transformer la vie des agriculteurs et de stimuler le développement économique en combinant l’agriculture traditionnelle avec les avancées technologiques. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour ses efforts.

Nasir Yammama (photo) est un entrepreneur et un innovateur nigérian spécialisé dans le domaine de la technologie agricole. Il est le fondateur et le président-directeur général de Verdant Agri-Tech qui a pour objectif de régler les problèmes de faible productivité dus au manque de données et d’informations, ainsi qu’à un accès insuffisant au marché et au crédit ; d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources et de réduire les impacts écologiques.

Fondée 2014, Verdant Agri-Tech utilise les avancées technologiques pour offrir aux agriculteurs ruraux un accès à des informations sur les marchés agricoles, une assistance en matière de gestion et des opportunités d’accès aux marchés et aux services financiers.

L’entreprise dispose d’une plateforme en ligne qui rassemble l’ensemble des parties prenantes et des acteurs clés de la chaîne de valeur agricole et de l’industrie pour faciliter l’échange entre ces derniers. Qu’il s’agisse des agriculteurs, des acheteurs, des entreprises agro-industrielles, des agences de recherche, des gouvernements ou des institutions financières, toute la chaine de valeur y est représentée.

Hormis ses occupations à Verdant Agri-Tech, Nasir Yammama aide aussi les jeunes qui désirent se lancer dans l’entrepreneuriat. Il est depuis 2018 un coach au MIT Bootcamps, un programme d’apprentissage accéléré permettant aux étudiants d’apprendre et de mettre en pratique les principes d’entrepreneuriat, de leadership et d’innovation.

Nasir Yammama est titulaire d’un master en technologie créative obtenu en 2015 à la Middlesex University et d’un certificat en leadership des nouvelles entreprises obtenu la même année à l’institut de technologie du Massachusetts. Il a travaillé entre 2016 et 2017 à Adam Smith International, une société de conseil, en tant qu’analyste des technologies des affaires.

En tant qu’entrepreneur, Nasir Yammama a plusieurs fois été récompensé. En 2017, il a reçu en Angleterre le prix Queen’s Young Leader pour ses efforts. La même année, il a également figuré dans le classement Forbes des 30 entrepreneurs de moins de 30 ans les plus prometteurs d’Afrique.

Melchior Koba

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L’Afrique est en pleine effervescence technologique, avec des start-up innovantes qui émergent dans tous les domaines. Dans ce contexte, AfricArena joue un rôle essentiel en tant que catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat technologique sur le continent.

Basé au Cap, en Afrique du Sud, AfricArena est un accélérateur de start-up fondé en 2017 par l’entrepreneur et investisseur Christophe Viarnaud, qui en est aussi le président-directeur général. Son objectif est de favoriser la collaboration entre les principaux acteurs de l’écosystème technologiques en Afrique et de promouvoir l’expansion des start-up en offrant à ces dernières une visibilité et des opportunités de financement.

Ainsi, l’accélérateur veut connecter les start-up africaines avec des investisseurs, des entreprises et des partenaires potentiels du monde entier. Chaque année, il organise des sommets régionaux et internationaux qui rassemblent toutes les parties prenantes du secteur technologique en Afrique, offrant ainsi aux start-up du continent une plateforme pour présenter leurs idées, établir des connexions précieuses et accéder à des opportunités de financement. D’ailleurs, le sommet régional du Kenya aura lieu le 6 septembre prochain à Nairobi. AfricArena organise des événements régionaux tout au long de l’année, créant ainsi des opportunités pour les start-up de différentes régions africaines de se connecter avec des investisseurs locaux et internationaux.

Aussi, depuis sa création, l’accélérateur a lancé plusieurs défis d’innovation ouverte pour les meilleures start-up technologiques d’Afrique. Que ce soit pour des entreprises spécialisées dans la deeptech, la logistique, la mobilité, la healthtech, l’intelligence artificielle, l’agritech, l’edtech ou la fintech, ces challenges permettent aux fondateurs de démontrer leur talent d’entrepreneur et leur technologie innovante aux investisseurs, aux entreprises et à l’écosystème technologique panafricain.

AfricArena est un fervent défenseur de la diversité et de l’inclusion dans le secteur technologique. Il s’efforce de promouvoir l’égalité des chances en soutenant les femmes entrepreneures et en encourageant la participation des jeunes talents africains à travers des initiatives comme le Fem-Tech Startup Innovation Challenge organisé en partenariat avec Amazon Web Services.

Pour mener à bien ses projets, l’accélérateur collabore avec plusieurs institutions nationales et internationales. Parmi elles, on peut citer Bpifrance, Hello Tomorrow, Vinci Energies, Sanofi, la société énergétique Engie, La French Tech, Viva Technology, Air France KLM Group et Wesgro, entre autres.

Melchior Koba

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Sw7 : première plateforme virtuelle d’accélération d'entreprises technologiques de vente B2B d’Afrique du Sud

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L’Afrique du Sud est l’un des écosystèmes technologiques les plus développés en Afrique. Plusieurs structures, qu’elles soient des start-up, des incubateurs ou des accélérateurs, s’y développent. Parmi elles, on retrouve Start with Seven.

Start with Seven (Sw7) est la première plateforme virtuelle d’accélération en Afrique pour les fondateurs d’entreprises technologiques de ventes B2B, les PDG, les directeurs d’exploitation, les directeurs financiers, les mentors et les investisseurs.

Fondée en 2014 par Odette et Keith Jones (PDG), Sw7 est une plateforme d’accélération sud-africaine qui fournit aux entreprises en démarrage ou financées, du pré-amorçage à la série B, des conseils stratégiques. Elle met à la disposition des conseils d’administrations des entreprises un ensemble de guides, de ressources, d’informations et de savoir-faire élaboré par et avec des fondateurs, des PDG, des mentors et des sociétés de capital-risque.

Ces avantages sont offerts aux chefs d’entreprises et entrepreneurs par le biais d’ateliers numériques sur mesure, d’appels à la communauté et d’un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à des ressources et des contenus en ligne. Les conseils qu’elle offre interviennent avant, pendant et après le parcours de financement. Mieux, elle fournit des informations sur l’établissement et la mise à l’échelle en offshore et sur l’expansion au Royaume-Uni, aux Etats-Unis ou en Afrique.

« Nous combinons des ateliers privés en tête-à-tête, des sessions de conseil et de mentorat sur des domaines prioritaires avec l’apprentissage entre pairs et le partage de savoir-faire qui se produisent dans nos tables rondes privées, nos webinaires de groupe et sur notre plateforme », explique la plateforme.

Sw7 travaille avec plusieurs partenaires technologiques. Que ce soit Amazon Web Services, HubSpot, Intercom, Miro et Twilio, les partenaires offrent plusieurs avantages allant de la formation et du soutien à l’orientation technique, à la structuration pour l’échelle et à l’amélioration de l’accès au marché.

Melchior Koba

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Il a fondé une entreprise qui numérise le secteur du transport et met en relation les expéditeurs de marchandises et les transporteurs. Il a la confiance de plusieurs investisseurs et son réseau comprend de grandes entreprises de transport.

Moustapha Ndoye (photo) est un informaticien sénégalais diplômé du Georgia Institute of Technology. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Chargel, une start-up de technologie logistique fondée en 2021 et qui a pour mission de rendre le transport routier plus efficace, plus fiable et plus transparent.

L’entreprise, fondée par Moustapha Ndoye et Alioune Ndoye, offre, via sa plateforme, aux transporteurs la possibilité de trouver du fret à tout moment, ce qui leur permet de réduire les trajets inutiles à vide et de bénéficier de paiements rapides. En plus de cela, elle propose des services à valeur ajoutée tels que la fourniture de traceurs GPS, l’assistance pour l’achat de carburant à des tarifs réduits et le soutien en cas de panne pour les réparations.

A travers cette start-up, Moustapha Ndoye veut développer le plus grand réseau de transport routier de marchandises en Afrique de l’Ouest francophone pour faciliter l’accès des expéditeurs à des milliers de camions, et ce, au meilleur prix. D’ailleurs, il a réussi, en avril 2023, une levée de fonds de 2,5 millions de dollars pour étendre ses opérations au Sénégal et dans les pays voisins comme le Mali, la Guinée et la Mauritanie, entre autres.

https://www.linkedin.com/posts/chargel_senegals-logistics-tech-startup-chargel-activity-7054789793846583297-yKKi?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Récemment, Chargel a été sélectionnée pour le Google for Startups Black Founders Fund. Elle a également été classée par le média Jeune Afrique parmi les 20 start-up africaines à suivre en 2023. Elle a attiré certaines des plus grandes compagnies du monde telles que Maersk et Grimaldi, et en 2022, elle a enregistré un volume brut de marchandises de 1,2 million de dollars.

Avant Chargel, Moustapha Ndoye a été PDG de la société de développement d’applications mobiles iOS Xtreme Design and Engineering entre 2009 et 2018. En 2013, il a cofondé l’entreprise Teranga Solutions, qui offre une expérience hôtelière sans précédent en s’appuyant sur la convergence des technologies mobiles et cloud.

Il a été le PDG de Teranga Solutions avant d’être nommé directeur des opérations de la société HotelOnline en 2018. En 2020, c’est Wave Mobile Money qui l’embauche en tant que directeur de produits. Il y a travaillé jusqu’au lancement de Chargel l’année suivante.

Melchior Koba

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Le secteur technologique est en plein essor en Afrique et les centres technologiques, incubateurs et accélérateurs sont des acteurs importants de ce développement. Au Ghana, Mobile Web Ghana renforce les capacités des jeunes et encourage la création d’entreprises technologiques.

Mobile Web Ghana est un centre de technologie ghanéen dirigé par Florence Toffa, directrice générale. Fondé en 2010, sa vision est de créer une génération d’agents de changement technologique et de leaders qui utiliseront leurs compétences pour résoudre des problèmes locaux.

En tant que hub technologique, son objectif est de renforcer les capacités des jeunes passionnés de technologie afin qu’ils puissent répondre aux exigences de l’industrie technologique au Ghana et à l’international. Pour atteindre ce but, il offre une panoplie de services aux entrepreneurs en herbe et aux jeunes start-up.

D’abord, Mobile Web Ghana propose aux start-up et particuliers des espaces de bureau, l'Internet, des services publics gratuits, des événements de renforcement des capacités. Il offre également des opportunités de partenariats, des services de mentorat et un accès à des possibilités de financement.

Aussi, le centre offre des services de conseil aux entreprises, aux organisations internationales et aux jeunes pousses technologiques. Très actif dans le domaine des open data, il a mis sur pied plusieurs projets afin de rendre disponible les données gouvernementales au grand public, d’établir une culture de l’analyse et de la visualisation des données dans les salles de presse ghanéennes et de renforcer les capacités des membres du personnel des ministères, des départements et des agences du gouvernement, y compris les personnes intéressées par l'open data.

Parmi ces projets open data, le projet Open Cities Accra se démarque. Il vise à rendre Alogboshie et ses environs résistants aux catastrophes naturelles, en particulier aux inondations. Le projet comprend également la cartographie à distance de Nima, Akweteman et Alajo, des villes ghanéennes.

De plus, Mobile Web Ghana travaille avec des start-up, à travers ses programmes d’incubation, dans le but de favoriser leur développement. Il forme les jeunes aux secteurs de la technologie comme la robotique, l’intelligence artificielle et le codage, entre autres.

Préoccupé par l’inclusion de tous aux services et métiers du numérique, le hub organise constamment des programmes de formation pour les femmes. Le programme de formation Females in Mobile Entrepreneurship (FiME), lancé en 2014, en est un exemple. Il forme les femmes à l’informatique. Mobile Web Ghana développe aussi des sites web et logiciels pour faciliter la digitalisation des entreprises.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur technologique à la tête de deux entreprises à succès au Liberia. Avec sa solution My Watchman, il est reconnu aux Global Startup Awards comme étant le fondateur de l’année 2023 en Afrique de l’Ouest.

Oliver Wleh Klark (photo) est un entrepreneur libérien diplômé de la Hamline University School of Business où il a obtenu en 2012 un master en gestion internationale et gestion des conflits. Récemment, lors des Global Startup Awards, il a reçu, pour My Watchman, le prix du fondateur de l’année 2023 dans la région Afrique de l’Ouest.

« Ce prix est une victoire pour le Liberia car il offre au pays une plateforme pour présenter des innovations et différentes technologies, développées localement, qui peuvent être étendues à l'ensemble du continent. Nous sommes donc fiers d'avoir gagné ce prix, mais plus important encore, nous pensons que c'est une grande victoire pour tous les Libériens », a déclaré Oliver Wleh Klark.

My Watchman est une application d'urgence à service complet, avec un réseau d'intervention d'urgence disponible à toute heure et un centre de commandement de répartition des urgences. C’est un moyen plus intelligent et plus sûr de protéger sa famille et ses biens, en ayant accès à de l'aide n'importe où et n'importe quand. En tant que lauréat de cette distinction dans la zone d’Afrique de l’Ouest, My Watchman et Oliver Wleh Klark représenteront toute la zone lors de la grande finale où sera désigné le fondateur continental de l’année.

La solution est une marque déposée de l’entreprise technologique Advanced Converged Technologies LLC, dont le fondateur et président-directeur général est Oliver Wleh Klark. L’entrepreneur est également un cofondateur et le président-directeur général de RoviaGate Technology, une entreprise spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication (TIC), dont le siège se trouve au Liberia, qui propose des solutions intégrées smart axées sur les données. 

Melchior Koba

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CAYSTI forme les enfants dans les domaines du codage, de la robotique et des principes fondamentaux de l’intelligence artificielle. Il les guide dans la création et le lancement de projets professionnels axés sur le numérique, en veillant à leur viabilité sur le long terme.

Le Cameroon Youth School Tech Incubator (CAYSTI) est un centre d’innovation technologique et de promotion de l’entrepreneuriat technologique camerounais. Fondé en 2018 par l’informaticienne Arielle Kitio qui en est aussi la présidente-directrice générale, il a pour but de développer les compétences technologiques chez les jeunes enfants de de 6 à 15 ans et de les aider à devenir des innovateurs et des entrepreneurs dans le domaine de la technologie.

Le centre conçoit des programmes éducatifs, clés en main, dans le développement de la créativité, l’initiation à l’innovation technologique ou scientifique, le codage, la robotique, la 3D, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables pour les écoles et les gouvernements dans les langues nationales.

Il propose des services d’audit et de soutien aux systèmes éducatifs nationaux afin que ceux-ci préparent mieux la prochaine génération à l’ère de la révolution numérique en combinant l’identité culturelle, la résolution de problèmes, les approches basées sur des projets et la gamification.

CAYSTI conçoit et vulgarise aussi des outils numériques intelligents, collaboratifs et intuitifs pour faciliter l’accès égalitaire à une éducation de qualité, à un contenu éducatif créatif dans le domaine des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).

Dans ce sens, il a développé des projets comme abcCode, un environnement de codage ludique et intuitif qui développe la créativité et initie facilement les enfants à la programmation créative, et CAYSTI Edu Kit, un kit 4-en-1 autonome qui permet aux apprenants de maîtriser intuitivement la conception de projets, le codage informatique sans avoir besoin d’une connexion Internet.

Aussi, CAYSTI, avec ses partenaires Orange, IBM, Developers Institute et le ministère des Postes et Télécommunications, entre autres, lance des formations personnalisées et développe des hackathons à l’échelle mondiale afin d’élargir et de consolider une communauté mondiale d’esprits créatifs.

Il organise des bootcamps à l’instar du CAYSTI Champion Camp qui a récompensé trois jeunes champions, élèves de CM1 en 3e, en 2020. Aujourd’hui, le centre a déjà formé et autonomisé plus de 28 000 enfants, dont 60 % sont des filles, formé plus de 500 enseignants et signé des partenariats avec plus de 24 écoles.

Melchior Koba

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Les agriculteurs des milieux ruraux ont difficilement accès au marché de consommation pour écouler leurs produits. Connaissant leurs problèmes, Mignane Diouf, accompagné de son frère, a développé une plateforme qui permet de les connecter aux commerçants en zones urbaines.

Mignane Diouf (photo) est un informaticien sénégalais diplômé de l’European Institute of Technology (EPITECH) où il a obtenu un master en ingénierie logiciel en 2011. En 2018, il a fondé, avec son frère Albert Diouf, la start-up Afrikamart, dont il est le président-directeur général.

Issu d’une famille d’agriculteurs, Mignane Diouf a été témoin de la souffrance des agriculteurs qui avaient du mal à joindre les deux bouts parce que l’accès au marché était difficile et les ventes faibles. Il a donc eu l’idée de fonder Afrikamart pour venir en aide aux exploitants agricoles et par la même occasion faciliter l’approvisionnement en produits frais des professionnels du secteur du commerce de détail.

Afrikamart met en relation les agriculteurs des milieux ruraux et les commerçants des zones urbaines. Elle offre une plateforme de distribution aux petits exploitants agricoles et un centre d’achat numérique aux vendeurs, hôtels et restaurants.

En juin 2022, Mignane Diouf a réussi, pour son entreprise, sa première levée de fonds en amorçage en mobilisant 850 000 dollars auprès de Bloc Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners, Launch Africa, Orange Ventures et Teranga Capital.

« Le marché annuel des fruits et légumes frais au Sénégal représente à lui seul un demi-million de tonnes et plus d’un milliard de dollars d’opportunités de marché et notre objectif est de continuer à croître dans cette sous-région », a déclaré Mignane Diouf.

Avec un réseau de plus de 2 000 agriculteurs, la start-up livre plus de 10 tonnes de produits par jour et a créé plus de 200 jobs indirects.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Mignane Diouf s’est bâti une belle carrière professionnelle. En 2010, il a commencé à travailler en tant que directeur du pôle TEXEL de Netapsys, une entreprise de services du numérique, en France. De retour au Sénégal en 2016, il est embauché par Teranga Business Solutions où il occupe le poste de directeur exécutif jusqu’à la création d'Afrikamart.

Melchior Koba

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