Outbox Hub joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat technologique. Depuis sa création, il a établi une réputation solide en tant que catalyseur de l’innovation et soutien inestimable pour les entrepreneurs en herbe.

Outbox Hub est un espace d’innovation technologique et un incubateur basé en Ouganda. Fondé en 2012 par Richard Zulu qui est également son directeur, il aide les nouveaux et futurs entrepreneurs africains désireux d’utiliser la technologie pour créer des entreprises à forte croissance.

Avec son espace de travail collaboratif moderne et inspirant, Outbox Hub offre un environnement favorisant la créativité et le partage d’idées. Cependant, comme tous les incubateurs, Outbox Hub ne se contente pas de fournir un espace de travail. Il propose également des programmes d’incubation complets qui aident les start-up à transformer leurs idées en entreprises viables. Les entrepreneurs sélectionnés bénéficient de mentorat personnalisé, de formations spécialisées, de conseil en affaires et de l’accès à un réseau d’experts et d’investisseurs.

L’incubateur a mis en place, en collaboration avec ses partenaires NSSF Uganda, Mastercard Foundation, JICA, le Programme alimentaire mondial (PAM), USAID Uganda, AfriConEU, Ye ! ITC Community, etc., plusieurs initiatives visant à promouvoir la participation des jeunes à la technologie.

Entre autres, on peut citer l’UpAccelerate, une initiative d’un an mise en œuvre pour soutenir les jeunes entrepreneurs qui s’attaquent aux défis de la santé sexuelle et reproductive en Ouganda. Il y a également le laboratoire d’apprentissage NSSF Hi-Innovator pour les entreprises agricoles, qui se tient depuis hier, jeudi 15 juin.

Outbox Hub conçoit et développe aussi des solutions technologiques qui permettent aux organisations d’accélérer leur impact social. Il travaille à l’accroissement du nombre de femmes et de jeunes filles dans le domaine de la technologie à travers les conférences et formations qu’il organise à l’occasion de son programme Women in Technology.

Melchior Koba

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Informaticien de formation, il met son savoir-faire au service de sa passion, la musique. Avec ses deux frères, il développe une plateforme de vente de vidéos à la demande pour permettre aux artistes de gagner de l’argent et d’exporter leurs œuvres à l’international.

La crise sanitaire de la covid-19 a grandement impacté le monde, que ce soit sur le plan économique, démographique ou sociétal. Afin de permettre à la population et aux artistes de faire face à la période post-covid, le malgache Kiady Ravahatra (photo), passionné de musique, a fondé, avec de ses deux frères, Sehatra.com.

Lancée en 2021, Sehatra.com est une plateforme de vente de vidéos à la demande, qui travaille pour les artistes et avec les artistes et qui a pour vision de mettre en avant la culture malgache, à travers des spectacles et des concerts diffusés en ligne. La start-up travaille également avec des organisations et associations qui veulent étendre leurs levées de fonds à l’international et sur une période illimitée.

La plateforme Sehatra.com aide les artistes et producteurs à faire découvrir leurs œuvres au monde entier. Elle leur permet aussi de bénéficier d’un revenu continu grâce aux ventes des contenus qu’ils proposent.

Le mois dernier, Sehatra.com est devenue la première entreprise à diffuser en direct un concert hybride à Madagascar. Pour ce mois de juin 2023, mois de l’indépendance du pays, la start-up va mettre en ligne des vidéos de grands artistes malgaches. Son objectif sur le long terme est de diffuser le plus de vidéos possible et de les rendre disponibles pour les futures générations afin qu’ils n’oublient pas leur richesse culturelle.

En 2022, l’entreprise a gagné le premier prix du concours POESAM organisé par Orange. Incubée chez Orange depuis lors, Sehatra.com a « beaucoup gagné en visibilité. Comme une grande boîte telle qu’Orange nous prenait sous son aile, nous avons gagné plus de valeur auprès d’artistes, producteurs et organisateurs événementiels. Notre équipe a aussi beaucoup appris grâce aux formations que nous suivons chez Orange : gestion financière, communication, relationnel », a déclaré Kiady Ravahatra, président-directeur général de Sehatra.com, à We Are Tech Africa.

Kiady Ravahatra a fait un cursus en informatique à l’Ecole nationale d’informatique de son pays de 2010 à 2015. Ayant travaillé pendant plusieurs années comme freelance, il fonde sa première start-up en 2018. Appelée Tolotra Malagasy, il s’agit d’un annuaire en ligne pour les entreprises qui opèrent dans le secteur du tourisme à Madagascar. A cause des difficultés rencontrées à la suite de la pandémie de covid-19, la start-up a dû cesser ses activités en 2022. Depuis lors, l’entrepreneur consacre son énergie au développement de sa nouvelle solution, Sehatra.com.

Melchior Koba

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Au Cameroun, les structures de soutien aux entrepreneurs se multiplient. Dans sa politique de promotion de l’innovation technologique, le gouvernement a lancé le CDIC qui se veut être un générateur d’écosystèmes numériques.

Le Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) est un incubateur national et un centre d’excellence pour la recherche, le développement et l’innovation dans le numérique. Lancé le 8 février 2022 par le ministère des Postes et Télécommunications, il soutient les jeunes pousses qui proposent des solutions digitales dans les domaines vitaux du Cameroun.

Le CDIC a donc pour rôles d’incuber et d’encadrer les porteurs de projets numériques, de faciliter les relations entre les start-up et les administrations, d’assister les start-up dans le lancement de leurs activités et de stimuler la création d’emplois pour les diplômés de l’enseignement supérieur. Il soutient aussi les start-up dans leur financement et renforce la veille technologique et la coopération internationale dans le domaine du numérique.

Le centre a mis sur pied un espace de co-working pour favoriser la collaboration entre les start-up. Il organise des événements, des séances de conseil, des programmes de mentoring et d’autres ateliers réalisés par des entreprises leaders dans le numérique, exclusivement pour les start-up technologiques.

Aussi, le CDIC dispose de salles de cours connectées idéales pour tout type de formation en ligne. Dans les salles, on retrouve un écran numérique qui permet de proposer des formations plus interactives et immersives.

Grâce à son espace multimédia constitué d’une salle d’enregistrement et d’une régie spacieuse, le centre met les entrepreneurs dans les conditions techniques adéquates et dans une ambiance propice à la réflexion et à l’élaboration de contenus audio et vidéo.

Le CDIC est également doté d’un datacenter hautement connecté et totalement sécurisé qui garantit la souveraineté numérique et la protection des données. Il dispose d’un laboratoire de fabrication numérique équipé de plusieurs imprimantes 3D haut de gamme et adaptées aux besoins des start-up et pour les problèmes de prototypage. Il propose des solutions de cloud computing incluant de nombreux services innovants, dont la virtualisation.

A travers cette infrastructure, le gouvernement camerounais veut créer une véritable industrie locale du numérique et des milliers d’emplois directs et indirects, professionnaliser les compétences dans le domaine du numérique et accélérer la transformation digitale dans le pays.

Melchior Koba

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La finance numérique se développe à grande vitesse sur le continent africain. A Madagascar, l’ingénieur informatique Andry Randriamanamihaja développe des solutions de technologies financières pour faciliter les paiements.

Andry Randriamanamihaja (photo) est un entrepreneur malgache et un informaticien diplômé de l’institut supérieur polytechnique de Madagascar où il a obtenu, en 1998, un master en informatique de gestion, génie logiciel et intelligence artificielle. Il est le fondateur et le président-directeur général de la fintech Vanilla Pay.

Certifié en monnaie digitale, Andry Randriamanamihaja a officiellement lancé Vanilla Pay en 2018 pour dynamiser le secteur financier dans son pays. Sa première solution est un agrégateur de paiements mobiles qui permet aux professionnels du commerce de faire de la vente en ligne de façon sécurisée, pratique et automatique. L’agrégateur intègre tous les opérateurs mobiles de Madagascar et est désormais utilisé par des universités, des centres de formation et les e-businessmen.

Vanilla Pay revendique près de 50 000 utilisateurs actifs pour son agrégateur et a enregistré un pic de 3000 transactions financières par minute. Aujourd’hui, l’entreprise est en passe de mettre sur le marché une solution de paiement international pour les touristes.

Appelée Vanilla Pay International, cette solution qui sera présentée pour la première fois lors du salon ITM (International Tourism Fair Madagascar) qui débute ce jeudi 15 juin, est une application ewallet. Elle permettra aux touristes, une fois à Madagascar, d’effectuer des paiements de leur compte ewallet vers les comptes mobile money des gens opérationnels au pays.

Incubé par Orange Fab en 2019, l’entrepreneur, qui a participé à VIVATECH Paris en 2022, désire « faire de son entreprise une licorne valorisée à des millions d’euros d’ici cinq ans », a-t-il déclaré à We Are Tech Africa. Il réfléchit déjà à plusieurs autres projets, dont celui de développer un système basé sur la blockchain pour l’échange d’argent en temps réel entre les îles de l’océan Indien.

Avant Vanilla Pay, Andry Randriamanamihaja a fondé, en 2015, Ariary.net, une start-up qui avait pour objectif de révolutionner le paysage financier à Madagascar et de démocratiser le paiement en ligne.

Cependant, sa carrière professionnelle a commencé en 1998 dans l’entreprise informatique Advanced Information Systems, où il était chef de projet offshore. De 2003 à 2009, il a travaillé sur un projet de la Banque mondiale relatif à la mise en place du Système d’information de gestion des dépenses publiques.

Melchior Koba

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Chad Innovation accompagne activement les idées innovantes à travers ses formations, ses campagnes de sensibilisation et les compétitions qu’il organise pour faire émerger une nouvelle génération de leaders.

L’Afrique centrale reste jusque-là l’écosystème start-up le plus fragile du continent. Afin de changer la donne, plusieurs structures naissent et luttent pour le développement de l’entrepreneuriat. C’est le cas de l’incubateur Chad Innovation qui encourage les projets entrepreneuriaux qui contribuent au développement du Tchad.

Fondé en 2018 par Hamid Khayar Defallah (photo), Chad Innovation désire apporter un nouvel élan à la communauté d’apprentissage pour construire une génération créative et résiliente de jeunes leaders tchadiens.

L’incubateur est constitué de jeunes volontaires, tchadiens et étrangers, entrepreneurs, cadres et étudiants qui ont pour objectif de sensibiliser, de mobiliser, d’engager et d’outiller les jeunes à apprendre et à explorer des carrières dans l’entrepreneuriat. Au sein de son espace de travail collaboratif se tiennent des ateliers, des conférences, des études de cas et des sessions peer-to-peer liées à la technologie intelligente, aux affaires, à la société et à l’infrastructure.

Chad Innovation organise également des campagnes de sensibilisation, à l’instar de l’Innovation Week au cours de laquelle les jeunes sont appelés au changement de mentalités et incités à se lancer dans des carrières entrepreneuriales. L’incubateur a également mis en place un concours nommé Challenge Startupper pour identifier, primer et accompagner les meilleurs projets entrepreneuriaux du pays.

Le 5 juin passé, l’incubateur a été choisi comme meilleur programme d’accélérateur/incubateur aux Central Africa Startup Awards du Global Startup Awards Africa. Il représentera l’Afrique centrale à la finale continentale de la compétition, où les start-up et incubateurs les plus prometteurs de l’Afrique s’affronteront.

Chad Innovation a incubé plusieurs start-up, dont La vallée Jet et Genoskul qui étaient au GITEX AFRICA qui a eu lieu au Maroc du 31 mai au 02 juin 2023. La première start-up est une plateforme de commerce électronique et la seconde entreprise propose une solution de technologie éducative basée sur l’intelligence artificielle.

Melchior Koba

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Informaticien de formation spécialisé dans la création, l’analyse et le traitement de données, ancien élève de l’Orange Digital Center, Mamadou Sarr est à la tête d’une entreprise de production, de transformation et de distribution de produits agroalimentaires.

Mamadou Sarr (photo) est cofondateur, manager et responsable de la communication de Sen Ndawal, une société à responsabilité limitée (SARL) qui, à travers sa plateforme de vente en ligne, aide la population à s’approvisionner facilement et rapidement en produits frais comme le poulet, la viande, le poisson et les légumes, et ce, sans effectuer le moindre déplacement.

Sen Ndawal travaille avec des agriculteurs, qui n’ont pas souvent des compétences en distribution, et assure un écoulement plus rapide de leurs productions afin de leur permettre d’augmenter leurs revenus.

Fondée en 2020 par Mamadou Sarr, Khadim Gningue et Ndiaga Gaye, l’entreprise est opérationnelle à Dakar et ambitionne de s’étendre à toutes les grandes villes du Sénégal. Hormis la distribution, elle se concentre aussi sur la production et la transformation de certains produits qu’elle commercialise.

Mamadou Sarr est un informaticien sénégalais diplômé de l’université Alioune Diop de Bambey où il a obtenu, en 2017, un master en mathématiques spécialisées en statistiques et de l’école supérieure polytechnique de Dakar où il a obtenu un master en traitement de données en 2018.

Entre 2018 et 2019, il a suivi une formation de data scientist à l’Orange Digital Center. Lui, qui cherchait à se former dans la création ou la mise en place de données pour compléter son portefeuille de compétences, se réjouit d’avoir pu participer à cette formation qui lui a apporté une plus-value qui va au-delà de ses espérances.

« C’est la première fois que je vois une formation aussi intense et riche sur 9 mois. Au-delà des codes, elle permet de croire davantage en soi, de savoir qui l’on est, de retrouver ses compétences et je pense que c’était la partie la plus importante. Depuis longtemps, je rêvais d’entreprendre, mais j’attendais quelqu’un qui me donne l’audace et le courage de le faire. Orange Digital Center m’a permis de comprendre que je peux réaliser tout ce que je désire », a déclaré l’entrepreneur à We Are Tech Africa.  

Depuis 2019, il est le responsable du projet Yoon-Bi qui consiste à mettre en place une solution basée sur l’intelligence artificielle pour la réduction des embouteillages routiers. Après sa formation à Orange Digital Center, Mamadou Sarr a travaillé à Sonatel en tant que développeur data de 2019 à 2020.

Ses multiples casquettes n’ont pas empêché le jeune entrepreneur de rejoindre, en 2020, Dynaminqs, une société privée spécialisée dans la conception et la commercialisation d’applications informatiques. Il y a travaillé en tant que développeur Microsoft jusqu’en 2022.

Melchior Koba

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Villgro Africa se positionne en tant que moteur de l’innovation dans le domaine de la santé en Afrique. Il œuvre pour catalyser l’écosystème entrepreneurial de ce secteur et encourager, à travers ses subventions et ses programmes d’incubation, la création d’entreprises durables.

Villgro Africa est un incubateur kényan d’entreprises en phase de démarrage et un investisseur d’impact qui soutient principalement les start-up émergentes du secteur de la santé en Afrique. Il est fondé en 2015 par Wilfred Njagi (président-directeur général), Robert Karanja et Bob Beyer.

L’incubateur se sert de ses connaissances approfondies du secteur de la santé et de son vaste réseau de partenaires pour aider les innovateurs à mettre au point des solutions viables et évolutives dans le domaine de la santé et des sciences de la vie afin d’améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Villgro Africa accompagne les start-up à travers trois principaux services. Le premier est le financement. En effet, il met à la disposition des entreprises un financement d’amorçage et leur donne accès à des investisseurs d’impact. A ce jour, il a déjà investi dans plus de 40 innovateurs du secteur de la santé.

Le deuxième produit de Villgro est son service d’incubation à travers lequel il octroie un soutien technique pratique et fournit des mentors experts de l’industrie pour garantir que les innovateurs de son portefeuille sont prêts pour les investisseurs et le marché. Les entrepreneurs qui participent au programme d’incubation bénéficient d’un gestionnaire de portefeuille, d’un plan de croissance personnalisé et de mentors qui les accompagnent dans le développement de leur entreprise.

L’incubateur propose également un service de conseil. Il offre sa connaissance approfondie de l’espace d’innovation et d’incubation dans le domaine de la santé en Afrique aux entreprises ou groupes externes qui ont besoin d’aide pour pénétrer le marché, commercialiser et croître, et pour développer des partenariats publics.

En mai 2023, Villgro a lancé un programme nommé Making More Health pour soutenir les entrepreneurs qui innovent dans le domaine de l’insuffisance rénale. La date limite des inscriptions est le 27 juin prochain 2023.

Villgro Africa établit aussi plusieurs partenariats d’innovation en matière de soins de santé. Parmi les collaborateurs actuels de l’incubateur, on peut citer Amref Health Africa, la Strathmore University, mHealth Kenya et PATH, une organisation à but non lucratif.

Melchior Koba

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Silikin Village est un hub d’innovation qui veut joue un rôle majeur dans la croissance de la RD Congo. Il s’engage à construire un écosystème d’entrepreneuriat numérique dans lequel des offres de soutien sont proposées aux partenaires et entrepreneurs locaux et internationaux.  

Silikin Village est un hub d’entrepreneuriat et d’innovation établi au cœur de Kinshasa en République démocratique du Congo. En tant que catalyseur de start-up et d’entreprises, sa mission est axée sur l’identification de talents et le développement de produits et services innovants.

Fondé en 2020 par le groupe Texaf, une société qui opère dans les secteurs immobilier, minier et numérique, Silikin Village, qui veut devenir l’un des plus grands centres entrepreneuriaux d’Afrique, met à la disposition des entrepreneurs des espaces de bureaux, de formations, de réunions et d’événements. Ces espaces de travail collaboratif modernes et équipés permettent de tisser des liens avec des employés d’autres entreprises, y compris des entrepreneurs, des travailleurs freelance et des télétravailleurs.

Dirigé par Raymond Mendy qui en est le directeur général, il propose des formations à court terme axées sur des compétences techniques et managériales. Parmi elles, on peut citer la formation pro No-Code, développée en collaboration avec l’entreprise Le Plan B, qui permet aux apprenants de créer des sites Internet, mono-page et multi-pages, générant des interactions avec la cible.

Silikin Village exécute des programmes d’accompagnement à destination des entrepreneurs de l’idéation à l’accélération. Que ce soit par la structuration de projets, par un support stratégique ou par un soutien de son réseau d’affaires, il apporte aux entrepreneurs le soutien nécessaire au développement de leur projet.

Ainsi, Silikin Village est une plate-forme dédiée à l’apprentissage, à l’entrepreneuriat et à l’innovation réunissant des apprenants, des porteurs de projets, des entrepreneurs, des petites et moyennes entreprises, des grandes entreprises et des partenaires privés et publics intéressés par les solutions d’employabilité.

Le centre collabore avec une multitude de structures soutenant l’innovation en Afrique. Il s’agit, entre autres, de Trace Congo, Kinshasa Digital Academy, Kinshasa Digital, Africa Green Power, Upsail Africa et Ingenious City.

Melchior Koba

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Il est un spécialiste des questions économiques et de développement. Il cumule 14 ans d’expérience dans la filière céréales et a fondé depuis quelques années une entreprise de technologies agricoles céréalières.

Steve Hoda (photo) est un économiste béninois formé à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université d’Abomey-Calavi où il a obtenu, en 2009, une maîtrise en sciences économiques. Il est cofondateur et président-directeur général de l’entreprise AfriCereal Group.

Née en 2017 sous le nom d’AfriRice, AfriCereal Group est une entreprise Agritech qui développe et met en œuvre des technologies innovantes dans le domaine agricole en mettant un accent sur les filières céréalières. Elle fournit des solutions de mécanisation pour les opérations agricoles, offre des services d’assistance technique aux agriculteurs et facilite la mise en relation des différents acteurs de l’industrie céréalière.

L’entreprise vise à simplifier les tâches agricoles, à minimiser les pertes après la récolte, à accroître la productivité agricole et à améliorer les revenus des agriculteurs. Grâce à des solutions spécifiquement conçues pour répondre aux besoins du contexte africain, AfriCereal Group s’engage à fournir des aliments sûrs et nutritifs à l’échelle mondiale.

https://www.linkedin.com/posts/africereal-group-17aab119a_oif-pionnieresfrancophones-semecity-activity-6996614208238841856-1Q0x?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

AfriCereal Group travaille en collaboration avec des organisations non gouvernementales et des structures étatiques et assiste les producteurs dans leurs campagnes agricoles, du labour à la commercialisation de leurs productions. Elle intervient dans la sous-région ouest-africaine, notamment en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Togo et au Bénin.

Steve Hoda est le responsable de la commission agriculture du projet She is Great Benin qui promeut l’éducation des filles aux sciences. Il est le coordonnateur Bénin de l’Alliance internationale pour les objectifs de développement durable (AIODD). Spécialiste des questions économiques du quotidien Le Soleil Bénin, il est également le directeur de la mini rizerie de Kérou au Bénin.

Entre 2010 et 2011, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’assistant du secrétaire général adjoint en matière de suivi-évaluation du budget/programme au ministère du Développement, de l’Analyse économique et de la Prospective.

En 2018, Steve Hoda et son équipe ont été classés parmi les 20 réussites de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) en matière de réduction de la faim. Ils ont également été sélectionnés par le gouvernement américain via l’US African Development Foundation pour bénéficier d’un financement d’environ 100 000 dollars afin de mécaniser les opérations agricoles dans 3 grandes zones de production de riz et de soja au Bénin.

Melchior Koba

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iceaddis est un acteur majeur dans le domaine de l'innovation technologique en Ethiopie. En tant que hub dynamique de l'innovation, il offre un espace de travail collaboratif, des programmes d'incubation et une multitude de ressources pour soutenir les entrepreneurs et les innovateurs du pays.

iceaddis est un centre d'innovation et d'entrepreneuriat basé à Addis-Abeba qui joue un rôle central dans le renforcement de l'écosystème technologique éthiopien. Il a été fondé en 2011 par Markos Lemma, cofondateur et président-directeur général, Florian Manderscheid et Oliver Petzoldt.

Le cœur de son écosystème réside dans son espace de co-working, un environnement ouvert où les entrepreneurs, les développeurs et les créatifs peuvent se réunir, partager leurs idées et collaborer sur des projets communs. Cet espace favorise la création de réseaux solides et stimule l'esprit d'entreprise en offrant un soutien pratique et des opportunités de mentorat.

Outre l'espace de coworking, iceaddis propose des programmes d'incubation pour aider les start-up à transformer leurs idées en entreprises florissantes. Ces programmes offrent un accompagnement personnalisé, un accès à des mentors expérimentés et des opportunités de financement pour aider les entrepreneurs à faire décoller leurs entreprises.

Le programme de démarrage phare du centre est ice 180. Conçu pour permettre aux entrepreneurs à haut potentiel de démarrer leur propre entreprise, il dure 180 jours, soit six mois. Son objectif est de préparer l'investissement dans les start-up grâce à un savoir-faire entrepreneurial, des compétences et un réseau solide.

iceaddis s'engage également à défendre les intérêts des start-up technologiques. En tant que l’un des membres fondateurs de la communauté i4policy, il défend la société innovante et les communautés de start-up auprès des décideurs politiques et des régulateurs.

iceaddis est devenu un carrefour d'activités et d'événements pour les innovateurs et les entrepreneurs. Des conférences, des compétitions et des hackathons sont régulièrement organisés, permettant aux participants de partager leurs connaissances, de développer leurs compétences, d’être récompensé et de favoriser la collaboration.

A ce jour, iceaddis a soutenu plus de 190 entrepreneurs, accéléré 35 start-up et incubé 54 entreprises. Il a organisé plus de 350 événements, bootcamps et hackathons en Ethiopie. Il collabore avec des organisations locales et internationales en tant que conseillers sur des programmes destinés aux jeunes et sur la gestion conjointe de projets dans divers secteurs.

Melchior Koba

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