Diplômé en sciences actuarielles, il a pour objectif d’augmenter la productivité et les revenus des pisciculteurs des milieux ruraux du Kenya. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses idées innovantes.

Dave Okech est le fondateur et le président-directeur général d’AquaRech Ltd, une entreprise qui a pour but d’améliorer la productivité, d’augmenter les revenus et de créer une entreprise inclusive pour les petits pisciculteurs.

Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en sciences actuarielles, analyse des investissements et des risques obtenu en 2009 au Digital Advisory and Learning Centre du Kenya. Il dispose aussi d’un certificat en développement d’entreprise aquacole obtenu en 2020 à la Wageningen University and Research.

Son entreprise AquaRech, née en janvier 2018, a pour objectif d’améliorer la production de poissons grâce à de bonnes pratiques, de connecter les pisciculteurs aux commerçants, de mettre en relation les fournisseurs d’intrants et les agriculteurs et de réduire, voire d'éliminer le commerce de poisson à des fins sexuelles.

Tous ces objectifs de l’entreprise sont atteignables grâce à son application Aquarech App. Cette dernière est un système de base de données qui relie les principaux acteurs de la chaîne de valeur de l’aquaculture, que ce soit les agriculteurs, les négociants et les fournisseurs d’intrants.

Elle offre des informations cruciales sur la production, notamment la quantité d’aliments distribués, la croissance quotidienne moyenne, le rendement du poisson, le prix de vente du poisson et le coût de l’alimentation. Grâce à son système de régime alimentaire intégré, l’application effectue automatiquement le calcul précis de la quantité d’aliments à fournir aux poissons, en prenant en compte des facteurs tels que la température de l’eau, la taille des poissons et la population totale.

Avant AquaRech Ltd, Dave Okech a fondé en 2011 Sare Millers Ltd, une entreprise manufacturière qui utilise l’agro-industrie comme un moyen pour autonomiser les agriculteurs sur le plan social et économique. En 2016, il a cofondé Rio Fish Kenya, une entreprise sociale qui fournit des moyens de subsistance durables et améliore la sécurité alimentaire, dont il a été le PDG jusqu’en 2019.

Cependant, avant l’entrepreneuriat, il a travaillé entre 2008 et 2011 en tant que data analyst de United Millers, une entreprise de production alimentaire. Son travail a été reconnu par la Mandela Washington Fellowship en 2016, Acumen Fellow en 2019, Global Farmer Network Fellow en 2020, Africa Food Systems Fellow et Obama Foundation Leaders Africa en 2021. Il a également été sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2023.

Melchior Koba

Lire aussi :

La Kényane Cynthia Wandia transforme les coopératives d’épargne de crédit en banques numériques modernes

Published in Tech Stars

L’accélérateur La Startup Station joue un rôle crucial dans le développement de l’innovation et de l’entrepreneuriat au Maroc. Favorisant la collaboration entre les start-up et les grandes entreprises, il crée des opportunités pour les entrepreneurs et les start-up locales.

La Startup Station est un accélérateur de start-up technologiques basé au Maroc. Fondé en 2017 sous le nom de La Startup Factory, il a pour mission de promouvoir l’esprit start-up au sein des grandes institutions publiques et privées afin de démocratiser la culture de l’innovation technologique et de l’esprit d’entreprise.

L’accélérateur est dirigé par Mehdi Alaoui qui en est aussi le fondateur. Il met en place plusieurs programmes pour accompagner l’innovation et la transformation digitale. Il propose un plan d’accélération personnalisé pour les start-up quel que soit le niveau de maturité (idéation, prototypage ou lancement).

Ainsi, le hub technologique aide les entrepreneurs en herbe à tester la validité de leur idée pour la transformer en un projet prometteur. Il accompagne ceux qui disposent déjà d’une entreprise dans la structuration de l’accès au marché, la validation de leur preuve de concept, la mise en place du produit minimum viable (MVP) et la recherche de financement.

La Startup Station aide aussi les entrepreneurs à développer leurs activités et à changer d’échelle grâce à la mise en œuvre d’une stratégie de croissance qui comprend l’accès à des solutions de financement appropriées.

Hormis ses programmes d’accélération, il a également mis sur pied La Startup School, un programme entièrement numérique et gratuit au cours duquel sont menés des ateliers, des interventions d’experts, d’entrepreneurs et de formateurs en entrepreneuriat et prodigués des conseils et bonnes pratiques.

L’accélérateur organise aussi plusieurs événements comme la Global Industry 4.0 Conference qui aura lieu le 26 juillet 2023. L’événement réunira des entreprises et acteurs qui œuvrent dans le domaine de l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IoT), le big data, la robotique et l’automatisation.

A ce jour, La Startup Station a déjà soutenu 5 000 start-up établies et financé 65 start-up. Grâce à ses partenaires investisseurs, 14 start-up ont déjà réalisé au moins une levée de fonds. L’accélérateur a lancé plus de 50 programmes d’innovation ouverte avec de grandes entreprises, sensibilisé plus de 100 000 employés, managers et cadres supérieurs à l’innovation et à la collaboration avec les start-up et a permis le déploiement de plus de 29 solutions numériques innovantes au sein des entreprises.

Les entreprises partenaires avec qui travaille La Startup Station sont entre autres Facebook, Sanofi, Société Générale, la Banque mondiale, GIZ, BNP Paribas, Leoni, LafargeHolcim, Bymaro, Vinci Energies et BMCE Capital.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, iBiz Africa construit un environnement propice au développement de solutions technologiques novatrices

Published in Tech Stars

Après les études universitaires, plusieurs apprenants se retrouvent au chômage ou avec un emploi sous payé. Afin de remédier à ce problème, Ayman Bazaraa a lancé Sprints afin de garantir un emploi décent aux jeunes qu’il forme à travers ses programmes d’apprentissage personnalisés.  

Ayman Bazaraa (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Sprints, une entreprise de technologie éducative. Originaire d’Egypte, il a fréquenté à l’université du Caire où il a obtenu en 2004 un bachelor en électronique et communication avant de se faire former, en 2014, en leadership, marketing, finance et management à l’European Centre for Executive Development.

Son entreprise est née en 2019 avec pour mission de révéler le potentiel de 100 millions d’apprenants curieux en les aidant à développer les compétences essentielles à l'ère de l'intelligence artificielle. Pour atteindre ce but, Sprints évalue les talents qui s’inscrivent à son programme afin de leur proposer un parcours d’apprentissage personnalisé.

A la fin de la période de formation, la start-up garantit un emploi bien rémunéré dans des entreprises technologiques prestigieuses d’Egypte et du monde à ses élèves et soutient la croissance de leur carrière. Sprints a valu à Ayman Bazaraa une sélection parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2023. Il a également remporté les qualifications finales de la compétition télévisée pour les start-up « El Forsa with Lamees El Hadidi ».

https://www.linkedin.com/posts/ayman-bazaraa-5a750517_we-did-it-and-won-in-the-final-qualifiers-activity-7088123564515635200-8H1C?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Hormis Sprints, Ayman Bazaraa a cofondé MicroDoers en 2012. Cette entreprise fournit des solutions innovantes de réalité augmentée, à une large base de clients aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. En 2015, il a également cofondé la start-up Avelabs, un fournisseur de solutions et de services intégrés pour l'industrie automobile.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé, à partir de décembre 2004, pour Orange Egypte en tant qu’ingénieur logiciel. En 2005, il rejoint IBM, d’abord au poste de concepteur de logiciels embarqués avant de devenir chef d’équipe de plus de 20 ingénieurs logiciel. En 2011, il devient le directeur de l’équipementier automobile Valeo, en Egypte, et y fonde le département d’experts en logiciels qui soutient aujourd’hui tous les projets de l’entreprise dans le monde.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Egyptien Ahmed Elawady met en relation les chirurgiens et les patients dans la région MENA

Published in Tech Stars

L’écosystème technologique kényan est l’un des écosystèmes à la croissance la plus rapide en Afrique. Parmi les institutions actives responsables de ce progrès du pays, on retrouve l’incubateur iBiz Africa.

iBiz Africa est un incubateur de start-up qui veut offrir un environnement stimulant aux jeunes qui développent des solutions dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et aux entreprises qui œuvrent pour le bien de la société.

Fondé en 2011 et établi à l’université de Strathmore au Kenya, iBiz Africa est le centre d’incubation d’entreprises et d’innovation de iLabAfrica. Il offre aux entreprises l’opportunité de développer, d’entretenir et d’échanger leurs idées novatrices. Il fournit un soutien complet aux start-up en phase de démarrage, incluant des financements d’amorçage, des conseils juridiques, une expertise financière, une formation adaptée et des ressources matérielles.

iBiz Africa fournit également des installations d’incubation d’entreprises et établit des liens avec d’autres centres d’incubation dans le pays et dans le monde afin de proposer les meilleurs services aux entrepreneurs. A travers son événement Pitch Friday qui a lieu les derniers vendredis de chaque mois, il permet à tous ceux qui ont une idée ou une innovation commerciale intéressante de présenter leur produit à un public de mentors, d’investisseurs et d’entrepreneurs.

Récemment, l’incubateur a lancé le programme Whitebox-Strathmore Bootcamp pour aider les entrepreneurs à faire passer leur entreprise à l’échelle supérieure. Les chefs d’entreprise ont jusqu’au 7 août 2023 pour s’inscrire au programme au cours duquel ils pourront booster leurs stratégies de marketing et de vente, améliorer leurs opérations et la gestion de leurs projets et maîtriser la gestion financière et la légalité.

En plus de 10 ans d’existence et avec le soutien de plusieurs partenaires précieux comme la fondation IDEA en Norvège, CIO East Africa et Deloitte, entre autres, iBiz Africa a déjà soutenu plus de 300 entreprises. Parmi elles, on distingue Purpink, une boutique en ligne de cadeaux personnalisés, M-Ledger, une solution innovante de rapports et d’analyse pour les utilisateurs de M-Pesa, et Lynk Jobs, une place de marché et un réseau pour les travailleurs informels qualifiés et vérifiés.

Melchior Koba

Lire aussi :

Kenya : Sote Hub forme les jeunes des milieux ruraux aux TIC et soutient l’esprit entrepreneurial

Published in Tech Stars

Il est un expert dans le domaine de la banque et des paiements mobiles avec plus de 15 d’expériences dans la finance. Il est à la tête d’une entreprise qui a pour but d’améliorer l’inclusion financière en Afrique.

Andrew Takyi-Appiah (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise ghanéen diplômé de l’université de Hull où il a obtenu en 2002 un bachelor en management des affaires. Egalement titulaire d’un diplôme d’études supérieures en management obtenu en 2005 à l’UCLA et du même diplôme en programme fintech obtenu en 2021 à la Saïd Business School de l’université d’Oxford, il est un cofondateur et le directeur général de Zeepay.

Fondée en 2016, Zeepay est une start-up de technologie financière qui a pour but d’améliorer l’inclusion financière et de faire du monde un lieu où il fait bon vivre. Grâce à son partenariat avec des opérateurs de transfert d’argent, elle permet de réaliser des transferts de fonds internationaux et des retraits d'argent par distributeurs automatiques de billets.  

Aussi, elle permet aux détenteurs de cartes prépayées ou de débit VISA de recevoir de l’argent directement sur leurs cartes en quelques minutes. Zeepay a déjà réalisé plus de 1 000 000 de transactions à travers 23 pays répartis en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique et va bientôt être lancée en Côte d’Ivoire.

En mars 2023, Andrew Takyi-Appiah a, pour la seconde fois successivement, reçu le prix du leader fintech de l’année en Afrique au CEO Summit, témoignant de son rôle déterminant dans la croissance et l’avancement du paysage économique de l’Afrique subsaharienne. Plus récemment, il est sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes.

« Chez Zeepay, nous sommes prêts à apporter notre soutien et nos conseils et à investir dans toute idée de fintech innovante qui a beaucoup de potentiel et qui vise à bénéficier à l’Africain ordinaire. Zeepay est pour l’Afrique et nous nous réjouissons de grandir avec l’Afrique. Nous continuerons à exploiter les ressources humaines et les innovations africaines pour stimuler la croissance », a déclaré l’entrepreneur, toujours tourné vers l’avenir, en 2022.

Avant Zeepay, il a travaillé dans plusieurs institutions financières comme la GTBank, où il était responsable de la banque d’entreprise, en 2007 et Ecobank Transnational Incorporated de 2007 à 2011. Entre 2011 et 2013, il était un employé de l’entreprise comptable PwC et entre 2013 et 2016, il a travaillé pour l’UT Bank Ghana.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Ghanéen Sangu Delle révolutionne les soins de santé en Afrique avec CarePoint

Published in Tech Stars

Au Kenya, les populations des milieux ruraux manquent de formation pratique dans les domaines des technologies de l’information et de la communication. C’est à ce problème que remédie Sote Hub qui soutient également les entreprises en démarrage.

Sote Hub est un centre d’innovation kényan qui forme les jeunes, les micro, petites et moyennes entreprises des zones rurales et les pauvres des zones urbaines aux compétences numériques. Il permet à ces derniers de se lancer avec succès sur les marchés ou d’y prendre de l’ampleur.

Fondé en 2015 par David Ogiga qui en est le directeur, Sote Hub propose aux jeunes, aux entreprises en démarrage, aux incubateurs et à toute la communauté kényane un espace de travail collaboratif équipé et moderne. En tant que centre de soutien et fonctionnant comme un incubateur, il présélectionne des entreprises à qui il octroie un capital de départ, une admission de 12 mois à son programme et les ressources nécessaires à leur développement.

Haut lieu d’opportunités et de réseautage, il soutient les start-up qui évoluent dans les domaines de l’agriculture climato-intelligente, de l’économie bleue et de la numérisation à travers ses programmes Go Blue, Cashew Nut Project, Voices for Climate Action, No Code Projet, Internet Safe Kenya, entre autres.

Dans le cadre du projet No Code, qui est l’un de ses programmes phares, une académie a été mise en place pour permettre de former les jeunes à l’art du développement informatique NoCode, du marketing numérique et des médias sociaux, de la conception graphique, et plus encore.

A travers ses programmes d’incubation et de soutien à l’esprit d’entreprise, Sote Hub a déjà travaillé avec plus de 800 entreprises et offert des possibilités d’emploi et de stage à près de 800 femmes. Œuvrant en milieu rural, il a fourni des services de développement d’entreprises agricoles et un soutien à plus de 18 000 exploitants agricoles.

Plusieurs partenaires, à la fois locaux et internationaux, ont adhéré au combat de Sote Hub. Il s’agit, entre autres, de GIZ, UK Kenya Tech Hub, UKaid, AgriFi, Gratitude Network, Google et Impact Amplifier. Le centre de soutien est également membre d’AfriLabs, de la Kenyan National Chamber of Commerce and Industry et de l’Association of Countrywide Innovation Hubs.

Melchior Koba

Lire aussi :

Tanzanie : Buni Hub promeut l’innovation, la technologie et l’esprit d’entreprise

Published in Tech Stars

L’industrie pharmaceutique en Afrique est souvent confrontée aux problèmes d’accès et de disponibilité des médicaments. Afin d’y remédier, Joseph Paul, un jeune médecin, développe des solutions basées sur la technologie pour améliorer la chaîne d’approvisionnement.

Joseph Paul (photo) est un médecin tanzanien diplômé de la Muhimbili University of Health and Allied Science. En 2020, il fonde la start-up Dawa Mkononi, dont il est le président-directeur général, avec pour vision de construire la plus grande chaîne de franchise africaine pour la chaine d’approvisionnement pharmaceutique business to business (B2B).

La mission de Dawa Mkononi est de favoriser l’accès et la disponibilité des médicaments dans les communautés africaines. Mettant donc l’accent sur l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique, elle se base sur les données et facilite les transactions de gros avec divers acteurs, tels que les pharmacies, les points de vente automatisés de médicaments (ADDO) et les établissements de santé comme les hôpitaux et les cliniques, et ce, grâce à son application dédiée.

En octobre 2022, la start-up de Joseph Paul, déjà membre d’Ennovate Hub et de FWD Accelerator, a été sélectionnée pour rejoindre le programme PesaTech Accelerator, un programme d’accélération fintech conçu pour les entreprises tanzaniennes.

La start-up est également représentée aux Africa’s Business Heroes 2023 avec la sélection de Kilalo Mjema, cofondatrice et responsable des ressources humaines de Dawa Mkononi, parmi les 50 finalistes.

Avant Dawa Mkononi, Joseph Paul a fondé en 2018 Daktari Mkononi, un système qui permet aux gens de communiquer avec des professionnels de la santé par simple appel. Assistant de recherche de l'USAID en 2013, le médecin fut, entre 2017 et 2018, le coordinateur de projet de l’association humanitaire Rotaract.

En 2018, il rejoint Orbeat, une healthtech qui résout les problèmes d’obésité et de surpoids, en tant que conseiller médical. Entre 2019 et 2022, il a travaillé en tant que médecin dans les hôpitaux Muhimbili National Hospital et Shree Hindu Mandal Hospital avant de se consacrer pleinement à sa carrière au sein de Dawa Mkononi.

Melchior Koba

Lire aussi :

En Tanzanie, Abraham Itule automatise les activités opérationnelles des compagnies de transport

Published in Tech Stars

Il est un médecin expérimenté avec des compétences en matière de planification stratégique, de pratique médicale et de technologies de l’information dans le domaine de la santé. Afin de simplifier les procédures chirurgicales dans la région MENA, il fonde une place de marché pour les chirurgiens.

Ahmed Elawady (photo) est un chirurgien ophtalmologiste égyptien diplômé de l’université du Caire, où il a obtenu en 2011 son bachelor en médecine, et de l’Al-Azhar University où il a fini en 2014 ses études de troisième cycle en ophtalmologie. Il est le président-directeur général et le fondateur de BokDoc.

Ahmed Elawady a fondé BokDoc en 2018 avec Mohamed Aldmohy, Ali Galal et Kareem Sallam. L’entreprise est la première place de marché pour les chirurgiens dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Elle permet de réserver les procédures chirurgicales rapidement et sans tracas. Via sa plateforme, les patients ont la possibilité de comparer les chirurgiens, poser des questions, télécharger des documents médicaux et programmer des examens et des procédures.

Le réseau de BokDoc est constitué de plus de 70 hôpitaux et centres médicaux, ainsi que de plus de 1 500 chirurgiens et médecins. Elle a déjà été l’intermédiaire de plus de 2 000 chirurgies et traite plus de 30 spécialités médicales. Pour toutes les chirurgies ou procédures, la start-up offre un service de paiement échelonné amortissable sur une période allant jusqu’à 60 mois afin de permettre à tous les patients de payer selon leur moyen. L’entreprise a fait partie, en 2022, du top 45 des meilleures start-up des AfricaTech Awards.

Ahmed Elawady a également fréquenté, entre 2012 et 2014, l’université américaine du Caire où il a étudié l’administration et la gestion hospitalière. En 2013, il devient un spécialiste certifié par l’International Council of Ophthalmology, une organisation sise à Londres qui œuvre pour l’amélioration de l’enseignement de l’ophtalmologie et l’accès à des soins oculaires de la plus haute qualité.

En 2014, il est embauché en tant qu'ophtalmologue de l’Al Oyoun Al Dawli Hospital du gouvernorat du Caire, en Egypte. De 2016 à 2017, il travaille pour High Care Hospital de l’Arabie saoudite au poste de directeur médical.

Melchior Koba

Lire aussi :

Mohamed Gamal met les services des syndicats à la disposition des Egyptiens grâce à des solutions en ligne

Published in Tech Stars

iSpace Foundation est un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial du Ghana. Il fournit aux entrepreneurs des ressources éducatives, un espace de travail et l’accès à une communauté d’entrepreneurs partageant les mêmes idées.

iSpace Foundation est un centre d’innovation et de technologie du Ghana. C’est une plateforme renommée qui met à la disposition des entrepreneurs et des start-up un environnement propice à la création, en leur offrant un espace de travail moderne et équipé, ainsi que des outils et des installations de pointe. Son engagement est de soutenir activement les entrepreneurs et innovateurs dans la création de nouvelles technologies pour les marchés mondiaux, faisant de lui un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial du pays.

Fondé en 2013 par les tech entrepreneurs Josiah Eyison, qui en est le président-directeur général, et Fiifi Baidoo, iSpace Foundation offre, en plus de son espace de coworking, des ressources éducatives et l’accès à une communauté d’entrepreneurs partageant les mêmes idées.

Le centre d’innovation et de technologie développe plusieurs programmes pour renforcer les capacités des entrepreneurs en herbe et des jeunes. Parmi ceux-ci, on peut citer Code School, un programme de 9 mois de développement de compétences logicielles et de stages, et Phoenix Kids qui fournit aux enfants, en particulier aux jeunes filles âgées en 9 et 12 ans, un accès aux technologies informatiques.

Avec le soutien de la Banque mondiale et du NEIP Hub Acceleration dans le cadre du Ghana Economic Transformation Project (GETP), iSpace Foundation a lancé récemment le programme The Vault Foundation, qui durera 3 mois (août à octobre 2023), pour aider les entreprises à augmenter leur rentabilité, affiner leurs offres de produits ou services, étendre leur marché et construire une base solide pour un succès à long terme. La phase d’inscription au programme a pris fin le mercredi 19 juillet.

iSpace Foundation a également mis en place le programme Unlocking Women and Technologie pour permettre à un plus grand nombre de femmes de se lancer dans la technologie en formant ces dernières en programmation informatique, gestion d’entreprise et technique de présentation et en leur donnant accès à des fonds de démarrage et à un réseautage professionnel.

Melchior Koba

Lire aussi :

Mobile Web Ghana veut créer une génération de tech entrepreneurs et de leaders qui résolvent des problèmes locaux

Published in Tech Stars

A l’instar de la plupart des pays africains, le Bénin fait de l’économie numérique un élément important de son développement. Parmi les structures qui contribuent à la promotion de l’innovation technologique, on retrouve le hub EtriLabs.

EtriLabs est à la fois un écosystème d’innovation et une communauté regroupant des individus désireux de co-créer et de collaborer sur des projets visant à résoudre des problèmes majeurs à l’échelle nationale et internationale.

Créée en 2009 par Senam Beheton qui en est aussi le président-directeur général, sa vision est de favoriser une culture entrepreneuriale axée sur l’innovation, la créativité et le partage, en créant un environnement propice à l’émergence de solutions d’envergure mondiale.

Comme la plupart des centres d’innovation, EtriLabs offre un espace de coworking suffisamment équipé pour permettre aux entrepreneurs, concepteurs, développeurs et spécialistes du marketing qui composent sa communauté de travailler dans le calme et l’harmonie.

Présent au Bénin à travers trois sites répartis sur Cotonou (2) et Parakou (1), il est également implanté à Dakar, au Sénégal. Ses trois axes d’interventions sont le développement d’écosystèmes, l’accélération et l’incubation d’entreprises et l’innovation numérique. Dans le cadre du développement d’écosystèmes, il fournit plusieurs programmes de formation dans le domaine du numérique, comme le camp Learn2Code qui forme les enfants à la programmation informatique et au graphisme.

Avec EtriStars qui regroupe les programmes d’accélération qu’il a créés, EtriLabs répond aux besoins des jeunes entreprises et les aide à relever les défis auxquels elles font face, en leur offrant un soutien et un accès aux ressources essentiels.

EtriLabs propose également aux entreprises, particuliers, organisations non gouvernementales et gouvernements, des solutions taillées sur mesure. Que ce soit le développement d’une image de marque, l’introduction d’une stratégie d’innovation au sein de l’institution ou dans l’intégration de nouvelles technologies digitales, le centre aide les structures qu’il accompagne dans l’atteinte de leurs objectifs.

Hormis les formations, EtriLabs offre des workshops et des séminaires sur des thèmes variés. Il organise aussi des événements pour favoriser le réseautage, la démonstration de produits et services et la levée de fonds.

Avec l’aide de ses partenaires, EtriLabs a accompagné plus de 1 000 entrepreneurs dans 14 secteurs d’activités. Parmi les entreprises qu’il a soutenues, on distingue la fintech FedaPay, Ylomi qui connecte les artisans avec des clients potentiels et la healthtech Rema.

Melchior Koba

Lire aussi :

Ouganda : Hive Colab veut incuber 1 000 jeunes entrepreneurs d’ici 2024

Published in Tech Stars
Page 49 sur 99

Please publish modules in offcanvas position.