Après son master en économie énergétique en France, il revient dans son pays où l’accès à l’énergie reste encore difficile. Il fonde ARESS et offre aux populations une solution innovante d’accès à l’énergie solaire.

Léonide Michael Sinsin (photo) est un docteur en économie de l’énergie diplômé de l’université Paris Dauphine. Ayant fait tout son parcours universitaire en France, c’est à l’occasion d’une visite de son pays le Bénin après son master en 2012 qu’il fonde, avec son camarade Paul Berthomieu qui l’accompagnait, African Renewable Energy System Solutions (ARESS), dont il est le directeur général.

ARESS est une PME (petite et moyenne entreprise) spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables. Exerçant déjà au Bénin, au Togo, au Burkina Faso et au Sénégal, elle fait de la vente d’équipements solaires, des installations solaires et de la maintenance et de l’audit énergétique.

Partie d’un concept de vente des installations énergétiques, l’entreprise s’est vite retrouvée face à la difficulté des clients des milieux ruraux à payer le matériel. Bien qu’elle ait décidé de permettre aux clients de payer sur plusieurs mois, elle avait du mal à récupérer les frais d’installations à la fin de chaque mois auprès des villageois.

Pour remédier à cela, Léonide Michael Sinsin et son ami ont donc mis en place un système qui se désactive automatiquement en cas de non-paiement, tout en offrant la possibilité de financer l’installation grâce à un système de location sur une période de 36 mois.

En 2016, la nouvelle start-up, MyJouleBox, qui développe du matériel, des logiciels et des solutions économiques et sociales pour innover dans le développement solaire, naît sur ce modèle Pay As You Go. D’ailleurs, en 2022, l’entreprise a fait partie du top 45 des start-up les plus innovantes d’Afrique à l’occasion des AfricaTech Awards.

Léonide Michael Sinsin occupe également depuis 2022 le poste de président de l’Association interprofessionnelle des spécialistes des énergies renouvelables du Bénin (AISER-Bénin), qui promeut et défend les intérêts des acteurs des filières des énergies renouvelables. Entre 2012 et 2015, il a travaillé comme rédacteur technique principal du think tank panafricain « L’Afrique des Idées ».

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Béninois Kuassi Jimmy Kumako offre à la diaspora africaine un guichet unique pour tous les besoins financiers

Published in Tech Stars

Hive Colab, est le premier centre technologique en Ouganda. Avec le soutien de ses partenaires, il développe des programmes d’incubation et d’accélération pour encourager et accompagner l’innovation numérique dans le pays.

Hive Colab est un centre d’innovation et d’incubation, un espace de travail collaboratif pour la communauté des affaires et de la technologie en Ouganda. Fondé en 2010 par Barbara Mutabazi, Daniel Stern, Jon Gosier et Marieme Jamme, son centre de coworking offre aux entrepreneurs un accès à Internet, un environnement de travail professionnel et calme pour développer leurs idées, organiser des événements et collaborer de manière générale.

En tant que premier centre technologique en Ouganda, son but est d’encourager les technologues des générations présente et future à créer et à développer des applications résolvant les défis liés au développement du pays. Il désire susciter chez les jeunes un esprit créatif et novateur afin de produire une technologie de qualité supérieure qui soit reconnue à l’échelle mondiale.

Les domaines qu’il soutient sont l’éducation, la finance, la santé, la gouvernance, l’agriculture. Il propose plusieurs programmes d’incubation, dont le projet Youth Startup Academy Uganda (YSAU), son programme phare qui a pour but d’incuber 1 000 jeunes entrepreneurs d’ici 2024. La phase d’inscription dans le cadre de la troisième cohorte du programme s’est d’ailleurs terminée le 15 juillet passé.

Le centre d’innovation propose également des programmes d’accélération comme le programme University Acceleration qui a pour but de générer de nouvelles start-up ou innovations résolvant les défis quotidiens de la société. Les solutions seront ensuite développées et mises à l’échelle par les étudiants eux-mêmes avec le soutien de Hive Colab, ce qui permettra de transformer leurs idées en entreprises.

Plusieurs entreprises ont déjà été incubées par le centre. Il s’agit entre autres d'Easy Matatu, une start-up de mobilité, et ChapChap qui aide les micros, petites et moyennes entreprises à accroître la productivité de leurs réseaux et à étendre la distribution de leurs services.

Hive Colab est également soutenu par plusieurs entreprises et institutions engagées dans la promotion de l’innovation numérique. Parmi elles, on distingue The Indigo Trust, UNICEF, Microsoft, Seacom, AfriLabs, Village Capital et Startup Ouganda.

Melchior Koba

Lire aussi :

Make-IT in Africa renforce l’écosystème de l’innovation numérique en Afrique

Published in Tech Stars

Il est un expert en systèmes de paiement électronique gouvernementaux et en solutions de paiement mobile innovantes. Son entreprise Neqabty lui permet de proposer les services syndicaux à ses membres.

Mohamed Gamal (photo) est un entrepreneur égyptien spécialisé dans les technologies financières. Diplômé de l’ESLSCA Business School Paris, où il a obtenu en 2018 un master en administration des affaires, management et marketing, il est le fondateur et le président-directeur général de Neqabty.

Fondée en 2018, Neqabty est une entreprise fintech qui vise à combler le fossé entre les syndicats et ses membres par le biais d’une plateforme accessible de n’importe où et à n’importe quel moment. A travers ses solutions en ligne, elle automatise les transactions pour les services de santé, fournit des services de gestion des utilisateurs et d’intégration avec les systèmes internes des syndicats, et offre des canaux de communication plus faciles et des facilités de paiement.

En décembre 2022, la start-up a signé un partenariat avec Contact Creditech, la branche de financement numérique des consommateurs de Contact Financial Holding. L’accord conclu entre les deux entreprises a pour but de doter les Egyptiens de solution de financement intégrée pour tous les services syndicaux. « Nous sommes fiers de ce partenariat stratégique qui nous permet de fournir des solutions de financement intégrées pour tous les services du syndicat », a déclaré Mohamed Gamal.

La startup sert déjà plus de 500 000 ingénieurs et a traité plus de 120 millions de transactions financières, avec des projets d’expansion en Afrique.

L’entrepreneur a commencé sa carrière professionnelle en 2001, en tant que webmaster du portail togareen.com du syndicat du commerce du Caire. En 2003, il a rejoint Banque Misr, où il a été le chef d’équipe e-banking. En 2008, il est embauché par la fintech e-finance en tant que gestionnaire principal des systèmes de paiement électronique et des systèmes mobiles. Il y travaille jusqu’en 2022.

Mohamed Gamal est un diplômé de la première cohorte Fintech Accelerator de V-Lab. Pour le compte de l’année 2021-2022, il a été un lauréat du V-Lab Innovation Fund Award. En 2022, la start-up a été citée dans le top 45 des start-up retenues pour la première édition des AfricaTech Awards.

Melchior Koba

Lire aussi :

Avec Pharmacy Marts, Ahmed Kadous connecte les fournisseurs médicaux aux pharmacies en Egypte

Published in Tech Stars

Fondé en Allemagne pour l’Afrique, Make-IT in Africa veut, à travers ses programmes et initiatives, renforcer un environnement dans lequel le plein potentiel de l’innovation africaine peut se déployer.

Make-IT in Africa est un accélérateur mis en œuvre par l'agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Lancé en 2017, son objectif est de rendre les écosystèmes d’innovation prêts pour l’avenir afin de créer un environnement résilient pour les visionnaires numériques et leurs partenaires. 

Avec ses partenaires, Make-IT in Africa développe plusieurs programmes pour renforcer l’écosystème de l’innovation africain. Pour les start-up, il lance régulièrement des programmes d’accélération et de financement pour améliorer les compétences des stagiaires. Il organise des événements de présentation et de mise en relation pour leur permettre de développer un réseau de partenaires, d’investisseurs et de mentors. Grâce à l’accès aux marchés et aux partenaires, il aide également les start-up à gagner en traction et à faciliter leur passage à l’échelle.

L’accélérateur renforce les bâtisseurs d’écosystèmes en améliorant leur stratégie, leur prestation de services et leur modèle d’entreprises pour une viabilité à long terme. Il leur permet de développer des communautés motivées par un même but et de créer des collaborations.

Grâce à son approche collaborative, Make-IT in Africa aide les entreprises à participer à l’élaboration des politiques d’innovation et à établir leur crédibilité et leur visibilité. Il leur fournit aussi des connaissances régionales et panafricaines, une plateforme de communication et des outils pertinents.

Plusieurs initiatives ont été lancées par l’accélérateur. A travers le réseau de co-innovation Make-IT Alliance, il encourage la collaboration et soutient l’échange d’expériences et de connaissances pratiques entre les partenaires internationaux et locaux.

Avec le programme « Uni:nnovators Startups-in-Residence » qui a été lancé le 8 juillet passé, en partenariat avec Co-creation Hub, l’accélérateur va accompagner 30 étudiants nigérians, namibiens et kényans dans le but de renforcer et d'accélérer la participation des institutions académiques à l'écosystème d'innovation émergent à travers l'Afrique. 

Engagé dans la lutte pour l’inclusion de tous à l’entrepreneuriat, Make-IT in Africa développe aussi des programmes pour les femmes. Entre autres, on peut citer le Make-IT in Africa Women in Leadership Programme qui a connu son épilogue avec les présentations finales des stagiaires le 15 juillet passé.

Les partenaires de l’accélérateur sont entre autres 2X Global, 500 Global, African European Digital Innovation Bridge, AfriLabs, Afrika-Verein, Afrolynk, Airbus Bizlab, Angaza Capital, BongoHive, Amazon Web Seervices, Autodesk, Deloitte Digital, IBM, Orange, Impact Hub et Seedstars.

Melchior Koba

Lire aussi :

Rwanda : HealthTech Hub Africa soutient les start-up de technologies médicales africaines

Published in Tech Stars

Les agriculteurs des milieux ruraux sont souvent confrontés à plusieurs problèmes. Parmi ces difficultés, on retrouve le défi d’accès aux données et au financement. C’est ce que résout Michael Ogundare.

Michael Ogundare (photo) est un informaticien diplômé de l’université d’Ibadan au Nigeria où il a obtenu son bachelor en 2017. L’entreprise Crop2Cash, dont il est le fondateur et le président-directeur général, a remporté le 27 juin passé les Global Startup Awards pour l’Afrique de l’Ouest. Ceci fait d’elle la meilleure start-up agritech de la région et un candidat sérieux au même titre à l’échelle continentale.

Fondée en 2018, Crop2Cash est une start-up qui a pour objectif de permettre aux petits exploitants agricoles des zones rurales du Nigeria de recevoir des paiements numériques et de développer leur identité financière.

Elle fournit aux banques et aux prêteurs une plateforme qui leur permet d’évaluer les groupes de petits exploitants agricoles ayant besoin d’un crédit sur la base des données fournies par les agriculteurs, de les financer directement et de suivre l’utilisation du crédit. Elle crée aussi des outils pour les agro-transformateurs, en facilitant des activités telles que le pesage, le contrôle de la qualité, les services de vulgarisation, etc.

Membre de PremiaBN, un réseau exclusif de membres privés qui se concentre sur les connexions et la promotion du leadership, accélérant la collaboration et l’engagement significatif des Africains et de la diaspora, Michael Ogundare est également le fondateur, en 2014, et un développeur d’applications mobiles de Simplex Squad, une entreprise informatique.

Hormis les entreprises qu’il a fondées, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’ingénieur de logiciels de CloudWare Technologies, un fournisseur de services technologiques, en 2015, et de Shopping Internet Services Nigeria de 2016 à 2017. Cette dernière est une entreprise qui offre une plateforme technologique en marque blanche qui aide les entreprises à entrer en contact avec des clients qui recherchent des produits de qualité à des prix avantageux.

Michael Ogundare a été nommé meilleur innovateur en matière de technologie agricole au Nigeria lors de la conférence Agrinovation 2019. Boursier Acumen West Africa en 2021 et sélectionné la même année pour bénéficier du Google Black Founders Fund, il est, depuis mars 2023, un mentor de l’accélérateur Google for Startups.

Melchior Koba

Lire aussi :

Nigeria : Abdulazeez Ogunjobi développe un outil d'automatisation des tests de logiciels qui ne nécessite aucun codage

Published in Tech Stars

La technologie et l'innovation sont aujourd’hui largement considérées comme des leviers importants de développement. En Tanzanie, le gouvernement, à travers la COSTECH a mis en place l’espace d’innovation Buni Hub pour soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation.

Buni Hub est un espace d’innovation tanzanien qui accueille des entreprises en phase de démarrage. Fondé en 2012, il relève de la Commission tanzanienne pour la science et la technologie (COSTECH) qui vise à promouvoir et à coordonner la science, la technologie et l’innovation dans le pays.

Dirigé par Patience Abraham, Buni Hub a pour objectif d’établir des facilitateurs et des leaders dans les domaines de la technologie, de l’entrepreneuriat et de l’innovation afin de soutenir et guider les innovateurs et les start-up dans leur démarche pour résoudre les défis auxquels les communautés sont confrontées.

Avec le soutien de ses partenaires AfriConEU et la Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA), il coordonne et soutient l’écosystème de l’innovation par le biais de diverses activités. Il s’agit notamment du renforcement des capacités des gestionnaires de hub ; de l’encadrement des espaces d’innovation ; du soutien à la création d’espaces d’innovation dans les établissements d’enseignement supérieur, les institutions de recherche et de développement et les agences gouvernementales locales.

Buni Hub s’occupe également de l’établissement des liens et agit en tant qu’intermédiaire entre les espaces d’innovation et le gouvernement. Aussi et surtout, il accompagne les innovateurs et les start-up à un stade précoce et conseille COSTECH sur l’écosystème de l’innovation en Tanzanie.

En outre, le centre comprend un mini-laboratoire de fabrication qui permet la production à petite échelle de logiciels et de matériels électroniques. Avec une communauté bien établie de plus de 400 membres enregistrés chaque année, il offre des programmes de stages, de mentorat et de sensibilisation.

Egalement préoccupé par l’égalité des sexes dans l’innovation, la technologie et l’esprit d’entreprise, Buni Hub a lancé le programme Buni Divaz, qui apporte son soutien aux start-up et aux événements dirigés par des femmes, et organise chaque année le festival Women in Tech en Tanzanie.

Melchior Koba

Lire aussi :

Ghana Tech Lab stimule les innovations technologiques et favorise la transformation numérique du pays

Published in Tech Stars

Après la création d’un logiciel ou d’un outil informatique, la phase de test est indispensable pour s’assurer de son efficacité. Cependant, elle s’avère souvent fastidieuse. Pour résoudre le problème, Abdulazeez Ogunjobi développe un outil d’automatisation des tests.

Abdulazeez Ogunjobi (photo) est un entrepreneur en série nigérian et un informaticien diplômé de l’ESEP University, où il a obtenu un bachelor en technologie de l’information en 2014, et de l’université de Lagos où il a obtenu, en 2018, un bachelor en physique et éducation. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Scandium Systems Inc.

Fondé en 2022, Scandium Systems est un outil d’automatisation des tests qui ne demande pas de codage et destiné aux testeurs manuels, développeurs et propriétaires de produits. Il permet donc aux experts en produits tels que les concepteurs, les chefs de produit et l’assistance à la clientèle de créer des tests automatisés sans impliquer les développeurs. Pour ces derniers, c’est un outil qui servira à créer des suites de tests de bout en bout 15 fois plus rapidement que les logiciels de régression basés sur le code.

L’idée de création de cet outil lui est arrivée après qu’il a été confronté au problème de test de logiciel dans deux précédentes start-up qu’il a fondé. Il s’agit de SimbiBot, une edtech qui joue le rôle de tuteur privé, et de Fixit45, une entreprise de technologie automobile qui permet des interactions efficaces entre de multiples acteurs du marché.

Doublement certifié par IBM en matière de cybersécurité et de big data, le tech entrepreneur en série est également un cofondateur et le directeur de la technologie de Billboxx, une solution technologique qui permet aux entreprises de payer et d’être payées deux fois plus vite tout en gagnant un temps considérable sur leurs opérations de facturation et de paiement. D’ailleurs, grâce à cette start-up, Abdulazeez Ogunjobi et son acolyte Justus Obaoye, cofondateur et PDG de Billboxx, ont rejoint le programme Norrsken Accelerator en 2023.

En plus de SimbiBot et Fixit45, le Nigérian a également cofondé en 2018 la start-up Charistoush Technologies spécialisée dans la conception, la création et la fourniture de solutions technologiques. Acquise par l’entreprise Cars45 en 2019, le produit phare de la start-up, Carido, a été lauréat du prix Startupper of the Year décerné par Total Energies en 2018 et représentant de l’Afrique au défi de la mobilité durable dans le cadre de VivaTech 2019 en Europe.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Nigérian Nadayar Enegesi relie les gestionnaires de tâches ménagères aux Africains dans le besoin

Published in Tech Stars

Ghana Tech Lab croit fermement au développement de l’Afrique par l’émergence des innovations technologiques. A travers ses programmes et cursus uniques, il accompagne les entrepreneurs en herbe de l’étape d’idée à la création d’entreprise rentable.

Ghana Tech Lab est un centre d’innovation technologique qui vise à devenir la plateforme des innovations numériques en Afrique et au-delà. Fondé en 2018, il a mis en place un espace de collaboration ouvert pour la formation aux compétences numériques, l’amorçage d’innovations et la croissance de start-up.

Ainsi, le centre d’innovation propose des formations gratuites aux compétences numériques, des services d’incubation de start-up, des fonds d’amorçage pour les idées innovantes et la croissance des start-up. Son équipe d’experts crée également des solutions pour répondre aux besoins des différentes industries.

Ghana Tech Lab met à la disposition des entrepreneurs et innovateurs des espaces d’innovation technologique tels que le Makerspace, l’espace créatif, l'AI Lab, le Blockchain Lab, le Robotics Lab, le Cybersecurity Lab, l’IoT Lab et le VR/AR lab.

Le programme de base de Ghana Tech Lab, qui est également son programme phare, prépare les individus à penser et à créer de nouvelles solutions numériques. Il est de trois mois réparti en deux sous-programmes. Le premier est une formation aux compétences numériques qui dure un mois et le deuxième est un programme de deux mois d’incubation intensive destiné aux meilleurs stagiaires repérés lors de la formation.

Le centre offre aux nouvelles entreprises créées pendant et après son programme d’incubation des subventions pour transformer leurs idées en start-up de classe mondiale. Il place également les stagiaires qu’il a formés dans des programmes de stage avec ses différents partenaires pour les aider à perfectionner leurs compétences nouvellement acquises.

A ce jour, Ghana Tech Lab a déjà formé 3 972 personnes, créé 401 emplois et incubé 31 start-up. Le centre est en partenariat avec la Banque mondiale, le ministère des Communications du Ghana, la fondation Mastercard, Kumasi Hive, Innohub et Accra Digital Centre.

Melchior Koba

Lire aussi :

Tshimologong Digital Innovation Precinct : l’incubateur universitaire détenu par la Wits University en Afrique du Sud

Published in Tech Stars

Originaire du Cameroun, elle a travaillé pendant plusieurs années en France et aux Etats-Unis dans des institutions financières. Cependant, de retour en Afrique centrale, elle s’installe en République du Congo et y fonde une start-up spécialisée dans la santé digitale.

Joelle Itoua Owona (photo) est une banquière de formation reconvertie dans la santé digitale. Originaire du Cameroun, elle a fondé, en République du Congo, la start-up de technologie médicale AfriWell Health, dont elle est la présidente-directrice générale.

Fondée en 2022, la start-up met à disposition une plateforme numérique qui met en relation les patients du Congo avec des professionnels de la santé du monde entier de manière rapide et efficace. Son objectif est de créer 500 000 connexions patients/médecins au cours de ses 5 premières années.

Les fonctionnalités que propose la plateforme AfriWell Health sont multiples et diverses. Elle propose des services de réservation de rendez-vous en ligne et de consultation vidéo. Elle permet également de faire une évaluation des médecins et de consulter son historique médical en ligne. Tous ces services ont été mis en œuvre pour que les Congolais puissent mieux gérer leur santé.

Afin de rendre plus efficace sa solution, elle a signé des partenariats avec plusieurs hôpitaux internationaux. Entre autres, il s’agit d’Euracare au Ghana et au Nigeria, de la clinique Zaghouan en Tunisie, de Memorial et Dent-Health en Turquie et de Narayana Health en Inde. La start-up a d’ailleurs été sélectionnée en tant que participante de la cohorte 2023 du programme Google For Startups : Women Founders.

Joelle Itoua Owona est diplômée de l’ESCP Business School, où elle a obtenu un master en 2008, et de la MIT Sloan School of Management où elle a obtenu un master en administration des affaires axé sur la finance en 2016. Avant de se lancer dans la santé digitale, elle a travaillé pour plusieurs institutions financières en Europe et aux Etats-Unis.

En 2008, elle a travaillé pour Crédit Agricole CIB de France en tant qu’analyste juniore. En 2009, elle a rejoint le groupe bancaire HSBC en tant que manager internationale à New York aux Etats-Unis. Elle a également travaillé pour Bank of America Merril Lynch entre 2016 et 2023 au poste de banquière d’investissement chargée de la couverture des soins de santé.

Melchior Koba

Lire aussi :

Danielle Ekambi Soppo offre aux Camerounais une solution de paiement mobile simple, rapide et sécurisée

Published in Tech Stars

L’écosystème de la technologie africaine enregistre l’une des croissances les plus rapides au monde. Cette croissance est possible grâce aux hubs tech qui accompagnent les jeunes talents dans le développement de solutions technologiques innovantes.

Tshimologong Digital Innovation Precinct est un incubateur et un centre d’innovation qui soutient les développeurs, les entrepreneurs et les innovateurs de classe mondiale dans le domaine de la technologie numérique, via de l’accompagnement et du mentorat.

Fondé en 2016 par le professeur Barry Dwolatzky au sein de l’université du Witwatersrand (Wits University) à Johannesburg, le centre a pour vision de devenir un catalyseur pour le développement des entrepreneurs numériques africains de premier plan. Avec à sa tête Lesley Donna Williams, présidente-directrice générale, il propose des programmes de pré-incubation, d’incubation et mise à l’échelle. Son programme phare d’incubation et d’accélération a profité, depuis 2017, à 105 start-up et 172 entrepreneurs.

Ses installations fournissent un espace de co-working entièrement équipé pour les start-up numériques et les étudiants, comprenant une connexion Internet illimitée, des salles de réunion, un café et de nombreuses opportunités de réseautage et d’apprentissage grâce aux événements communautaires et programmes de formation que le centre organise.

Ainsi, Tshimologong Digital Innovation Precinct permet aux entrepreneurs et étudiants d’apprendre grâce à une série d’événements, de tester et valider leurs idées, technologies ou modèle d’entreprise, de développer des prototypes et leur produit minimum viable, de rencontrer des pairs, des partenaires stratégiques et des clients potentiels et d’accéder aux marchés.

Le Digital Lab Africa (DLA), créé en 2016 par l’Institut français d’Afrique du Sud (IFAS) et l’Ambassade de France en Afrique du Sud, est depuis 2018 un programme de Tshimologong Digital Innovation Precinct. Ce dispositif de soutien à la production de contenus numériques à l’échelle de l’Afrique subsaharienne francophone et anglophone, fait désormais partie d’un plus grand projet nommé Digital Content Hub et lancé par l’incubateur.

L’incubateur ne travaille pas seul. Il est accompagné par plusieurs institutions comme IBM, Microsoft, l’Agence française de développement, Airports Company South Africa, Accenture, Cisco, Telkom et JPMorgan Chase & Co., entre autres.

Melchior Koba

Lire aussi :

Sw7 : première plateforme virtuelle d’accélération d'entreprises technologiques de vente B2B d’Afrique du Sud

Published in Tech Stars
Page 50 sur 99

Please publish modules in offcanvas position.