Dans un milieu comme la technologie où les femmes sont encore peu représentées, Diyé Dia représente un exemple à suivre. Elle est à la tête d’Aristarc qui propose notamment des services de conseil en transformation numérique, de développement web et mobiles et de formation.
Diyé Dia (photo) est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’Aristarc, une entreprise sénégalaise de développement d’applications web et mobiles qui permet à ses clients de profiter des nombreuses possibilités offertes par le digital, ceci afin d’évoluer en phase avec les exigences du nouveau monde numérique.
Originaire du Sénégal, elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique et modélisation obtenu en 2011 à l’Institut supérieur d’informatique, de modélisation et de leurs applications. Elle est aussi diplômée de l’université Blaise Pascal de France où elle a obtenu en 2016 un doctorat en informatique, data mining, e-commerce, machine learning, intelligence artificielle.
Aristarc, fondée en 2017, offre des services de conseil et de développement web design. Elle propose aussi des formations dans le domaine de la tech et offre des solutions en rapport avec les données et l’IA.
Aristarc a conçu et développé deux solutions technologiques. La première, Gabi, est une application mobile, qui permet de trouver le distributeur automatique de billets le plus proche de soi. La seconde, Scorapp, est une application web destinée aux banques, fonds d’investissement et institutions de microfinance et qui permet de dématérialiser une demande de crédit et de noter le dossier de crédit pour une meilleure maîtrise du risque.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Diyé Dia a été enseignante à temps partiel à l’université Blaise Pascal entre 2012 et 2014. Parallèlement, elle a travaillé comme ingénieur en recherche et développement pour Almerys, une plateforme technologique et de gestion, au service de l’écosystème de l’assurance santé et prévoyance. En 2016, elle a rejoint Performances Group, une compagnie qui s’est donnée la mission d’accompagner la transformation des économies africaines, comme gestionnaire des projets de données jusqu’en 2018.
Melchior Koba
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Il dispose de plus de 10 ans d’expérience dans des domaines comme la robotique, l’IA, la vision artificielle et la transformation numérique. Entrepreneur en série, il est à la tête de DevisionX, une entreprise qui œuvre dans l’industrie de l’IA.
Mahmoud AbdelAziz (photo) est un entrepreneur égyptien diplômé de la Zagazig University où il a obtenu en 2011 un bachelor en électricité, électronique et communications. Il est un cofondateur et le président-directeur général de DevisionX, une start-up spécialisée dans l’industrie de l’intelligence artificielle.
Fondée en 2016 par Mahmoud AbdelAziz et Samar Hamdy, DevisionX permet aux fabricants et entreprises d’appliquer l’IA et la vision artificielle à la résolution de leurs problèmes quotidiens. Elle est l’entreprise éditrice de Tuba.ai, un outil no-code qui automatise le processus d’apprentissage automatique, permettant d’étiqueter, d’entrainer les données et de déployer des applications AI-Vision via un processus organisé et modulaire, sans aucune expérience en matière d’intelligence artificielle et de codage.
Conçu pour être accessible à tous les niveaux d’expertise, Tuba.ai permet de créer des applications de vision par ordinateur directement à travers une interface sans codage ou d’utiliser des kits de développement logiciel pour une programmation personnalisée.
Hormis son poste à DevisionX, Mahmoud AbdelAziz est le responsable du développement des affaires de Stream Controls, une entreprise qui permet aux intégrateurs de systèmes de disposer de produits logiciels modernes. Membre de la communauté Future of SaaS et de l’association des spécialistes AI Guild, il est un consultant de Management & Training Corporation, une société américaine qui gère des contrats de développement de la main-d’œuvre dans les domaines de l’administration pénitentiaire et la médecine au service des populations défavorisées.
En 2011, il a cofondé MATE Egypt Regional ROV Competition, un concours régional annuel organisé à l’académie arabe des sciences, des technologies et du transport maritime (AASTMT) pour les étudiants de premier cycle. En 2013, il a fondé QEYE, une start-up égyptienne qui vise à améliorer la qualité de la production dans de nombreuses industries telles que le textile, le plastique, le papier, l’emballage et bien d’autres.
Entrepreneur en série, il a également cofondé EG Robotics, une entreprise spécialisée dans la robotique, en 2015 et Digified, une startup fintech égyptienne qui fournit des solutions de vérification de l’identité numérique, en 2018.
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OceanHub Africa est une organisation qui soutient et investit dans les entreprises qui développent des solutions dans divers secteurs de l’économie bleue. Elle a reçu des prix nationaux et internationaux qui témoignent de son impact sur l’écosystème océanique en Afrique.
OceanHub Africa est une organisation panafricaine qui soutient, connecte et investit dans l’écosystème de l’impact océanique en Afrique. Sa mission est de mettre en relation, d’inspirer et de soutenir les entrepreneurs, les investisseurs, les chercheurs, les entreprises et les autres parties prenantes de l’économie bleue afin d’accélérer le développement et l’adoption de nouvelles solutions durables pour les océans à travers l’Afrique.
OceanHub Africa a été fondée en 2019 par Alexis Grosskopf (photo, au centre), également président-directeur général de l’organisation, et Stéphanie Canac pour accélérer le développement et l’adoption d’innovations axées sur l’océan et libérer le pouvoir des innovateurs africains dans le domaine.
OceanHub Africa est surtout connue pour son programme d’accélération. Ce programme offre un développement personnel, de produit et d’entreprise pour la préparation au marché des start-up. En plus du programme d’accélération, OceanHub Africa offre également du soutien en matière de développement de l’économie bleue et de l’entrepreneuriat en Afrique. Elle a accueilli trois éditions du sommet de l’innovation océanique en Afrique.
En 2022, OceanHub Africa a été nommée meilleur accélérateur de start-up à impact en Afrique du Sud par les MEA Business Awards. Lors de la COP 28, elle a remporté un prix d’or aux Africa Grows Green Awards dans la catégorie recherche, éducation et formation sur le climat.
Depuis son lancement, OceanHub Africa a soutenu, à travers ses 4 cohortes, 24 entrepreneurs africains dans divers secteurs de l’économie bleue. Ces secteurs comprennent l’aquaculture, les pêcheries, la construction navale, les énergies marines renouvelables et les biotechnologies, le tourisme côtier et les sports océaniques, la sensibilisation et l’éducation, l’exploration des données et l’économie circulaire des plastiques océaniques.
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Pour l’exportation de leurs produits, les PME de l’industrie agricole et alimentaire se doivent de faire des vérifications de conformité. En Afrique du Sud, Nneile Nkholise facilite l’accès à tous les besoins d’audit et de vérification de la conformité en matière de biosécurité.
Nneile Nkholise (photo) est une entrepreneure et ingénieure sud-africaine, fondatrice et directrice générale de Thola, une plateforme de commerce B2B qui facilite l’exportation de produits agricoles africains vers le monde entier.
Née en Afrique du Sud, Nneile Nkholise a étudié à l’université de Witwatersrand où elle a obtenu un bachelor en physique et informatique. Elle est aussi titulaire d’un master en génie mécanique obtenu à l’niversité de technologie centrale.
Fondée en 2021, Thola propose aux petites et moyennes entreprises une automatisation de la conformité dans l’industrie agricole et alimentaire, afin d’accélérer leur accès à une certification de conformité abordable permettant d’accéder au commerce et à l’exportation de marchandises à l’échelle mondiale en toute transparence.
Entrepreneure en série, on lui doit la création de plusieurs autres start-up. En 2015, Nneile Nkholise a fondé iMed Tech, une entreprise qui utilise la conception assistée par ordinateur (CAO) pour fabriquer des prothèses dentaires et mammaires externes, en particulier pour les femmes ayant subi une ou des mastectomies après un cancer du sein. En 2018, elle a cofondé 3DIMO, une entreprise qui se spécialise dans l’analyse des données et le suivi des bêtes d’élevage pour surveiller leur santé.
Actuellement boursière du programme Millennium du Atlantic Council et fondatrice en résidence de la Northeastern University, l’ancienne technologue en génie mécanique de Dihlase Consulting Engineers (2015-2016) a été une membre de la classe Harambe Entrepreneurship 2018.
Nneile Nkholise a reçu plusieurs prix et distinctions durant sa carrière entrepreneuriale. En 2016, elle a été reconnue comme la meilleure femme innovatrice d’Afrique par le Forum économique mondial. En 2017, le bureau de la présidence lui a décerné le titre de jeune Sud-Africaine de l’année. En 2018, elle a été nommée Forbes Africa’s 30 under 30, a été reconnue parmi les 100 meilleurs jeunes Africains par l’Africa Youth Council, et a reçu le prix de l’industriel de l’année en Afrique australe à l’occasion des All Africa Business Leaders Awards. En 2021, lors des journées de la femme digitale, elle a été récompensée par le Prix Margaret Entrepreneur Afrique.
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Ingenious City est une plaque tournante où les entrepreneurs en RD Congo peuvent se connecter et construire ensemble des solutions impactantes. Elle a déjà incubé plus d’une centaine de projets et continue de promouvoir l’entrepreneuriat.
Ingenious City est un incubateur congolais qui forme aux compétences entrepreneuriales, promeut l’esprit d’entreprise et connecte les acteurs de l’écosystème en RD Congo. Fondé en 2018 par Alexis Indenge et François Ngenyi, il s’est donné la mission de favoriser la collaboration entre entrepreneurs pour construire des solutions impactantes.
De façon concrète, l’incubateur organise des modules de formation centrés sur l’entrepreneuriat et adaptés à l’écosystème congolais. Il offre des éléments d’orientation et des conseils pour une meilleure performance des idées innovantes.
Ingenious City dispose d’un espace physique de travail de 1 200 m² bien aménagé pour les entrepreneurs afin de promouvoir le réseautage et la coopération. A travers son service d’incubation d’entreprise, il facilite le lancement des start-up en leur fournissant un espace de travail professionnel et un accès aux ressources qui leur sont indispensables, y compris le financement.
En somme, il identifie les projets qui proposent des solutions réelles aux problèmes de la société et leur apportent un soutien logistique et un coup de pouce financier afin qu’ils puissent fonctionner et se développer. Il accompagne les projets qui évoluent dans les domaines de la technologie, de l’agroalimentaire, de l’industrie et des services.
Avec l’aide de son réseau de plus de 150 experts et mentors, Ingenious City a incubé plus de 100 projets depuis son lancement. Il est soutenu par plus de 25 partenaires et sponsors, dont la banque RAWBANK.
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Bien qu’il ait fait des études en administration des entreprises et en comptabilité et finance, c’est dans les domaines de la communication et du numérique qu’il se spécialise. Avec son équipe, il a développé une application pour faciliter la gestion de flotte.
Loic Kapitho (photo) est un entrepreneur gabonais expérimenté dans les secteurs de la communication et du numérique. Il est un cofondateur de POZI App, une application de tracking créée pour faciliter la vie des propriétaires de véhicules et des gestionnaires de flotte.
L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en administration des entreprises obtenu en 2008 à ICN Business School et d’un master 1 en comptabilité et finance obtenu la même année à l’institut national des sciences de gestion du Gabon. Il a cofondé POZI App en 2020, avec Thomas Leluc, dans le but de permettre aux propriétaires de véhicules et gestionnaires de flotte de contrôler, d’analyser et d’optimiser leur activité.
Spécialisée dans le tracking de véhicule et la gestion de flotte, POZI App analyse la performance des déplacements de ces utilisateurs et identifie les risques et opportunités liés aux opérations sur l’ensemble de leurs véhicules.
« Notre application présente trois spécificités. Tout d’abord, nous proposons la cartographie la plus précise et la plus locale du marché. Ensuite, nous proposons une expérience utilisateur moderne et innovante avec, par exemple, la possibilité de disposer en temps réel de notifications contextualisées des incidents sur son smartphone et de recevoir des rapports analytiques générés automatiquement. Notre interface est très “user friendly”, accessible, et tient compte de la mobilité croissante des utilisateurs », a déclaré l’entrepreneur en 2021.
L’ambition de POZI App est de devenir d’ici 2024 le leader sur le marché gabonais. La start-up a déjà atteint la barre symbolique de 1 000 véhicules actifs, se positionnant comme une application référence pour les entreprises et semi-professionnels.
Loic Kapitho est le fondateur et le directeur général de TOUCH Innovative, une agence de communication digitale et une régie digitale créée en 2016. Il est aussi le président de TECH 241, syndicat des entreprises technologiques du Gabon qui rassemble les entreprises majeures et les professionnels du digital et de la technologie.
La carrière professionnelle de l’entrepreneur a commencé en 2008 à Trade & Services, une PME gabonaise spécialisée dans le design et la création graphique, où il était directeur. Entre 2011 et 2015, il a travaillé à JTC Consulting au Gabon au poste de responsable de stratégie et communication.
Melchior Koba
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Grâce à ses divers programmes et activités, TechBuzz Hub soutient les jeunes entrepreneurs et promeut l’innovation sur le continent. Avec des prix internationaux à son actif, il poursuit son ascension, impactant l’Afrique.
TechBuzz Hub est un incubateur de start-up et un espace de coworking ougandais qui a pour mission d’aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en entreprises durables. Fondé en 2016 par Keneth Twesigye, qui en est aussi le président-directeur général, il a mis en place une série d’activités et de programmes visant à soutenir les start-up en phase de démarrage dirigées par des jeunes âgés de 18 à 35 ans.
Parmi ces services, on trouve des espaces de coworking inclusifs, des programmes d’incubation de start-up et des séminaires. TechBuzz Hub offre également des services de développement commercial tels que le mentorat, la consultation et la mise en réseau. Ces efforts ont permis à de nombreux entrepreneurs de réaliser leurs rêves et de concrétiser leurs idées.
TechBuzz Hub a mis en place un réseau d’espace virtuel nommé Offisa qui joue un rôle de bureau à distance qui permet aux entrepreneurs d’accéder à leur fonction professionnelle. Il organise aussi des rencontres pour mettre en relations différents entrepreneurs, start-up, et propriétaires d’entreprises pour qu’ils interagissent, partagent leurs expériences de travail et de vie, suivent les progrès de leur entreprise et bénéficient du soutien d’experts.
L’incubateur organise aussi des ateliers bimensuels appelés Fortnyt Series pour fournir une assistance technique de mentor à entrepreneur et de pair à pair. De plus, il a initié le programme Young Professionals Programs pour soutenir les jeunes diplômés et ceux qui viennent d’entrer sur le marché du travail. Il s’agit d’un programme de préparation à l’emploi qui dote les jeunes de compétences et de pratiques très utiles sur le marché du travail.
TechBuzz Hub fournit des formations en modélisation d’entreprise, facilitation de l’élaboration de feuilles de route et de stratégies, gestion de projet, planification d’entreprise, conception graphique, conception de sites web, applications informatiques et projections financières. Ces formations, ouvertes et personnalisées, visent à renforcer les capacités des entreprises.
En 2023, l’incubateur a remporté le prix du meilleur espace de coworking lors des Global Startup Awards Africa. Membre du réseau AfriLabs, il est soutenu par Mastercard Foundation et Startup Uganda, entre autres.
Melchior Koba
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En Afrique, le secteur de la fintech est en plein essor, levant plus de 2,7 milliards USD entre juillet 2021 et juin 2023. Au Kenya, le jeune Collins Kathuli appartient à cette jeune génération d'entrepreneurs qui œuvre pour l’inclusion financière en Afrique.
Collins Kathuli (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique kényan spécialisé dans le secteur de la finance. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kyanda, une start-up dont la vision est de fournir des services financiers abordables et de réduire le nombre de personnes non bancarisées ou sous-bancarisées en Afrique.
Fondée en 2019, Kyanda veut fournir un accès sûr et facile à des services financiers et connexes, simultanément, de manière abordable, efficace et transparente pour tous et à tout moment. Grâce à sa plateforme, elle permet à ces utilisateurs d’effectuer des transferts d'argent, des paiements et de régler des factures depuis le confort de chez soi.
Aux particuliers, la solution permet de rationaliser les finances et pour les chefs d’entreprise, elle optimise les opérations financières. Elle a déjà satisfait plus de 10 000 utilisateurs kényans et s’est récemment étendue à l'Afrique du Sud, permettant principalement aux Sud-Africains de créer ou de rejoindre un groupe pour économiser de l’argent ensemble afin d’atteindre un objectif commun.
Collins Kathuli est diplômé de la KCA University où il a obtenu en mars 2023 un bachelor en génie logiciel. Il est depuis 2021 un mentor au Techstars Startup Weekend Nairobi, des événements de 54 heures conçus pour offrir une formation expérientielle de qualité supérieure aux entrepreneurs techniques et non techniques.
Le lauréat du Anzisha Prize 2022 a reçu plusieurs prix et distinctions au cours de sa carrière entrepreneuriale. En 2020, il a reçu au FOYA Awards le prix du fondateur fintech de l’année en Afrique de l’Est et en 2021 la première récompense au prix mondial de l’entrepreneuriat étudiant. En 2022, son entreprise a été élue meilleure fintech au Kenya et il a obtenu, à l’Africatech Festival, le prix de l’innovateur fintech de l’année.
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Après des années d’études en agroéconomie et en médecine vétérinaire en Chine, il revient au Bénin, son pays, pour y entreprendre. Il a lancé une plateforme d’e-commerce qui permet aux entreprises africaines d’avoir accès aux marchés mondiaux.
Yarou Bao Sero Razack (photo) est un médecin vétérinaire et un agroéconomiste béninois. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Ahiyoyo, une start-up qui permet aux entreprises de simplifier leurs processus d’approvisionnement, de distribution et de paiement, en leur faisant gagner du temps et de l’argent.
Ahiyoyo est née en 2019 afin de connecter les entreprises aux fournisseurs internationaux et aux consommateurs locaux. Son but est d’aider ces entreprises à économiser sur les coûts d’approvisionnement, à étendre leurs activités dans plusieurs pays africains et à simplifier les transactions avec les fournisseurs mondiaux, renforçant ainsi leur rentabilité.
Interrogé par We Are Tech Africa sur ses objectifs pour l’avenir d’Ahiyoyo, Yarou Bao Sero Razack a affirmé : « en dehors du Bénin, nous avons récemment déployé des membres de notre équipe en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso. Les plans d’Ahiyoyo pour l’avenir comprennent une expansion géographique avec des entrepôts et des agences, une diversification des services, des partenariats stratégiques et une innovation constante. Nos objectifs concrets d’ici décembre 2025 incluent la réalisation de 25 000 transactions, la génération de 3 millions de dollars de revenus et l’enregistrement de 1 000 entreprises sur notre plateforme ».
Récemment, au Togo, l’entrepreneur a participé au programme L’Afrik De Demain (ADD) d’Ocean’s News et a été récompensée du prix du deuxième meilleur entrepreneur africain. Content de sa récompense, il a affirmé à We Are Tech : « la récompense obtenue lors du programme L’Afrik De Demain d’Ocean’s News représente pour moi une reconnaissance significative de mes efforts en tant qu’entrepreneur africain. Etre classé deuxième meilleur entrepreneur africain lors de cette conférence annuelle est une immense fierté et une validation du travail accompli avec Ahiyoyo ».
Yarou Bao Sero Razack est titulaire d’un diplôme de médecin vétérinaire obtenu en 2018 à la Hunan Agricultural University.
Membre du conseil d’administration de l’edtech Yasiri et mentor d’entreprise au sein de VC4A (Venture Capital for Africa), il a travaillé en Chine chez HIMANX, une entreprise chinoise expérimentée dans l’industrie du tabac, dont il était un spécialiste du développement de la marque de 2019 à 2020.
Hormis le prix obtenu à l’issue du programme ADD, l’entrepreneur a reçu plusieurs autres distinctions en 2023. Membre de la communauté ForbesBLK, il a fait partie du top 25 des fondateurs sélectionnés au Young Founders Programme de la Westerwelle Foundation. Il fait aussi partie des boursiers de FAST Accelerator.
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Elle a intégré le centre d’innovation technologique CcHub en 2021 en tant que cofondatrice et associée directrice de Creative Economy Practice. Sa nomination à la tête du centre est une conséquence de son leadership dans ces précédents postes.
Ojoma Ochai (photo) est une experte en économie créative nigériane. Titulaire d’un diplôme de spécialisation en ingénierie des réseaux obtenu en 2005 au NIIT Abuja Centre, elle est la nouvelle directrice générale de Co-creation Hub, l’un des plus grands centres d’innovation dédiés à l’accélération de l’application du capital social et de la technologie. La nouvelle a été rendue publique le jeudi 14 décembre 2023.
Au poste de directrice générale, Ojoma Ochai succède au cofondateur et désormais ministre de la Communication, de l’innovation et de l’économie numérique du Nigeria, Bosun Tidjani. Elle est désormais chargée de diriger la stratégie et l’équipe de Co-creation Hub Africa, y compris CcHub Design Lab Rwanda, CcHub Namibia, CcHub Syndicate, Creative Economy Practice at CcHub et iHub Kenya.
« Je suis fier du travail accompli par CcHub depuis 2010 et c’est un grand honneur pour moi de faire un pas de plus vers CcHub en tant que directrice générae », peut-on lire sur son compte LinkedIn. « Je me tiens sur les épaules des géants Dr. Bosun Tijani, Femi Longe et Adetunji Eleso et des précédents dirigeants et managers de CcHub qui ont construit une organisation africaine phénoménale que j’ai maintenant l’honneur de diriger », ajoute-t-elle.
Avant cette nomination, la Nigériane était l’associée directrice de Creative Economy Practice, une cellule de CcHub qui a pour mission de stimuler l’innovation et l’application de la technologie pour le développement de l’économie créative en Afrique.
Ojoma Ochai siège à plusieurs conseils d’administration, dont celui de ₿trust, soutenu par les leaders de l’industrie technologique et créative Jack Dorsey et Jay Z pour soutenir le développement de Bitcoin Open Source dans les pays du Sud. Elle est aussi, depuis 2012, membre du groupe d’experts de l’UNESCO. Entre 2010 et 2021, elle a travaillé pour British Council. Elle y a successivement occupé les postes de directrice des arts au Nigeria (2010-2017) et en Afrique de l’Est (2017-2018), de directrice des programmes dans la région d’Afrique subsaharienne (2018-2020) et de directrice régionale des programmes pour les arts et l’économie créative en Afrique subsaharienne (2020-2021).
Pour son travail et son dévouement, Ojoma Ochai a été citée, par Y Naija Magazine, parmi les 10 personnalités de moins de 40 ans les plus influentes dans le domaine des arts et de la culture au Nigeria en 2014, ainsi que parmi les 100 Nigérians les plus influents et les 100 femmes les plus inspirantes du Nigeria en 2015.
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