La fintech nigériane Payday qui propose des solutions de paiement aux entreprises et particuliers a annoncé le mercredi 29 mars l'obtention de 3 millions de dollars dans le cadre d'un tour de financement de démarrage mené par Moniepoint.

Les fonds levés serviront à financer son initiative « l'avenir du travail » grâce à des alternatives de paiement sans frontières dans les principales devises.

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Kora, une start-up panafricaine spécialisée dans les paiements, a lancé un service d'acquisition de cartes en dollars, permettant aux commerçants de sa plateforme d'accepter des paiements en dollars américains.

En introduisant l'acquisition de cartes en USD, Kora prévoit de permettre à ses commerçants de créer des entreprises mondiales et de contribuer à accélérer la participation de l'Afrique au commerce mondial.

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Le gouvernement ougandais a adopté la numérisation des secteurs clés de l’économie nationale comme cheval de bataille pour combattre la pauvreté généralisée. Des projets dans ce sens sont mis sur pied pour accompagner l’Etat dans ce processus.

La Banque ougandaise de développement (UDB), la fintech Ensibuuko, l'Union européenne, le Fonds d'équipement des Nations unies (FENU) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont lancé « AgriConnect », une solution fintech visant à faciliter l'accès au financement numérique pour les petits exploitants agricoles en Ouganda.

« Le monde évolue rapidement en raison des progrès technologiques, et il est essentiel qu'en tant que partenaire de financement du développement, nous reconnaissions ces changements et fassions des efforts délibérés pour soutenir les inventions qui influencent la croissance des secteurs clés de l'économie comme l'agriculture, qui emploie 68 % de la population du pays », a déclaré Patricia Ojangole, directrice générale de la Banque ougandaise de développement.

Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, les terres agricoles fertiles de l'Ouganda ont le potentiel de nourrir 200 millions de personnes. Quatre-vingt pour cent des terres ougandaises sont arables, mais seulement 35 % sont cultivées. Plusieurs causes sont à l’origine, parmi lesquelles le manque de financement des exploitants. 

La plateforme « AgriConnect » a ainsi été mise sur pied pour offrir à la fois une option d'épargne et de prêt aux petits exploitants agricoles dans le pays. La plateforme permettra aux associations villageoises d'épargne et de crédit (VSLA) d’accéder numériquement aux prêts saisonniers à court terme et aux produits d'épargne à des prix abordables.  

Pour Evelyn Anite, ministre d’Etat chargée des Investissements et de la Privatisation, AgriConnect revigorera et remodèlera l’Ouganda. « Avec des services comme celui-ci, l’Ouganda est effectivement sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs tels que stipulés dans le Plan national de développement et la Vision 2040 », a-t-elle déclaré. 

Samira Njoya

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Après un séjour au Kenya en 2014, ce tech entrepreneur a été subjugué par la facilité avec laquelle l’argent mobile était utilisé pour effectuer la plupart des transactions. Il a voulu encore pousser l’idée plus loin en mettant en place un écosystème de paiement lors de la création de sa fintech.

Dash est une plateforme fintech développée par une start-up ghanéenne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l'argent quelle que soit la devise, de payer des biens et services en ligne ou hors ligne et d’économiser des fonds. La fintech a été fondée en 2019 par Prince Boakye Boampong. Elle a déjà levé plus de 86 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra se créer un compte sur la plateforme pour accéder à l’univers financier de la jeune pousse. Il faut savoir que le réseau de paiement alternatif de Dash permet de connecter des portefeuilles électroniques de sorte qu’un utilisateur d'argent mobile peut effectuer des transactions avec un compte bancaire.

Prince Boakye Boampong explique : « j’ai été époustouflé par l'omniprésence et la commodité de l'argent mobile en 2014 lorsque j'ai visité le Kenya pour la première fois. Cependant, il existe plus de 200 portefeuilles d'argent mobile et 100 banques à travers le continent qui ne fonctionnent pas les uns avec les autres ». Et il ajoute : « nous construisons cette interopérabilité afin qu'un Kényan voyageant au Ghana ou un Ghanéen voyageant au Kenya puisse payer des choses sans avoir à changer de devise ou à ouvrir de compte lorsqu'il touche le sol ».

Il faut souligner que Dash se fait des bénéfices grâce aux frais de traitement, à l'épargne, aux frais de change, aux paiements de factures et aux frais d'abonnement. En 2022, la fintech a revendiqué avoir traité plus d'un milliard de dollars de transactions depuis son lancement en 2020, auprès d'un million de clients. Ces chiffres ont été effectués au Ghana, au Kenya et au Nigeria. Elle prévoit de s'étendre en Afrique du Sud et en Tanzanie. Le nombre de téléchargement de la version Android de son application mobile traduit également son succès sur les marchés où elle est présente. Plus de 100 000 téléchargements ont été enregistrés d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un ingénieur en génie civil et un jeune entrepreneur. Dans le but de rendre l’accès à l’investissement immobilier plus facile aux Africains, il a cofondé la start-up Keble, dont il est le dirigeant.

Emmanuel Oballa (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Keble. Originaire du Nigeria, il y a fait ses études universitaires, plus précisément à l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en génie civil et environnemental en 2020. Il est également titulaire d’un certificat en marketing digital délivré par Google en 2018.

Sa start-up Keble, fondée en 2020, est une fintech qui met à disposition des jeunes Africains, tant dans leur pays d’origine que dans la diaspora, des options immobilières accessibles et abordables. Son objectif est de rendre les avantages de l’investissement immobilier accessibles à tous en créant un moyen sûr et stable pour les Africains d’accroître leur richesse avec confiance.

Plus concrètement, la plateforme Keble met en relation ses utilisateurs avec les meilleures options d’investissement immobilier disponibles sur le marché mondial, leur permettant ainsi d’épargner, d’investir et de diversifier leur portefeuille avec succès. La start-up est l’une des 12 sélectionnées pour la classe inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator, un programme basé à Lagos qui se concentre sur la création de start-up proptech et fintech à un stade précoce à travers l’Afrique.

« Nous vous donnons des actifs immobiliers en dollars dont le prix est fixe et nous vous donnons la confiance. Avec Keble, vous pouvez tout savoir sur votre bien, de sa localisation à ses performances. Keble a également des partenariats et des administrateurs sur différents continents, de sorte que ses actifs internationaux sont bien entretenus », a déclaré Emmanuel Oballa en mars 2023.

« Nous entretenons de bonnes relations avec l’organisme des promoteurs au Royaume-Uni, par exemple, ce qui nous permet d’avoir une communication cohérente. Nous recevons des rapports, de la documentation, des mises à jour et des informations de première main sur les propriétés et les nouvelles opportunités d’investissement », ajoute-t-il.

Emmanuel Oballa est depuis 2018, le directeur de programme du campus Connected Development (CODE). Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 au sein de House Of Chi (plus connue sous le nom de Chivita), une industrie manufacturière responsable de la production de jus, de produits laitiers et diététiques, de produits pharmaceutiques, etc., où il était membre du personnel chargé de l’assurance qualité.

De janvier à avril 2018, il a été le directeur de la gestion des programmes chez Enpact Initiative, une communauté d’étudiants pionniers de l’université de Lagos qui se consacre au développement de l’esprit d’entreprise et à l’enrichissement professionnel. De juillet 2018 à la création de Keble, il était un consultant en immobilier de RealtyPro Investment Global Limited, une entreprise immobilière.

Melchior Koba

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Il cumule plus de 10 ans d’expérience dans l’entrepreneuriat. Spécialisé dans les technologies financières, il est à la tête de deux start-up qui œuvrent pour l’inclusion financière de tous les Africains.

Opio Obwangamoi David (photo) est un entrepreneur ougandais et un économiste de formation diplômé de l’université de Makerere où il a obtenu en 2010 une licence en économie quantitative et modélisation de politique économique. Il est un cofondateur et le président-directeur général de gnuGrid CRB.

gnuGrid CRB est une entreprise de technologie financière, fondée en 2019, qui a pour objectif de favoriser l’inclusion financière en utilisant les profils de crédit comme garantie de réputation pour les consommateurs de services financiers du dernier kilomètre.

Agréée par la banque d’Ouganda, depuis 2021, comme étant le tout premier bureau de référencement de crédit (CRB), elle utilise les données pour produire des rapports et des scores de crédit sur les emprunteurs individuels, ce qui aide les fournisseurs de crédit à prendre des décisions de prêt plus éclairées.

Le produit phare de la start-up est Solar Sentra qui est un système de paiement associé à un matériel qui répond aux exigences commerciales et techniques des entreprises du secteur de l’énergie solaire. Plus concrètement, Solar Sentra permet aux entreprises solaires de gérer la vente, la livraison, l’installation et les services après-vente en les aidant à gérer les données des clients, l’évaluation du crédit, les paiements, les cartes d’installation.

En 2012, l’entrepreneur a fondé Ensibuuko. L’entreprise, dont il est le responsable, est une fintech qui travaille à la mise en place d’une infrastructure de paiements ruraux et de services bancaires numériques pour l’Afrique. Ses principaux partenaires et clients sont les SACCO (organisation coopérative d’épargne et de crédit) et les groupes d’épargnes.

Boursier au programme Westerwelle Younger Founders de la Westerwelle Foundation et jeune pionnier de la convergence pour le World Frontiers, Opio Obwangamoi David a suivi une master class à l’America Express Leadership Academy en 2021, où il a étudié l'Ashoka System Change.

Entre 2009 et 2010, l’entrepreneur était un mentor bénévole pour la jeunesse à Educate!, une organisation à but non lucratif qui prépare la jeunesse africaine à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui. En 2013, il a remporté, pour Ensibuuko, le concours ICT4agric.

Melchior Koba

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Après ses études en Russie et aux Etats-Unis, il a travaillé dans des entreprises technologiques pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il se spécialise dans les technologies financières et est aujourd’hui à sa deuxième start-up.

Bright Chinyundu (photo) est un informaticien zambien diplômé de la Don State Technical University de Russie où il a obtenu un bachelor en génie logiciel en 2008. Egalement titulaire d’un diplôme d’entrepreneuriat et de gestion d’entreprise obtenu en 2017 au Mendoza College of Business de l’université de Notre Dame aux Etats-Unis, il est le fondateur et le président-directeur général de Sparco.

Sparco est une start-up zambienne de technologie financière, fondée en 2020,  ayant pour but de simplifier les opérations financières pour les entreprises dans toute l’Afrique. Basée aux Etats-Unis, elle met au point des outils qui permettent aux entreprises d’accepter les paiements de leurs clients peu importe où ces derniers se trouvent et d’accéder à plusieurs sociétés de livraison.

La plateforme électronique de Sparco est un moyen de paiement universel qui intègre les banques, l’argent mobile et une panoplie de portefeuilles afin de permettre aux entreprises de recevoir et d’envoyer de l’argent en ligne ou hors ligne. Installée premièrement en Zambie, la plateforme a réalisé des intégrations en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria.

Récemment, à Barcelone, la start-up a présenté ses activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité, devant plus de 88 500 opérateurs de télécommunications, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Elle a remporté les honneurs en gagnant une bataille mondiale de pitchs pour les entreprises de technologie financière.

En 2019, Bright Chinyundu avait déjà fondé une plateforme de paiement de facture en Zambie et au Mozambique, BroadPay, dont il était le PDG jusqu’à son retrait de la start-up en 2019. Sa carrière professionnelle a commencé en 2007 à Data Intensity en Russie où il était administrateur de base de données Oracle.

En 2008, il a été embauché en tant qu’ingénieur sous-système de station de base de Huawei Technologies. En 2009, il rejoint MTN Zambia au poste d’ingénieur en planification et optimisation des réseaux radio. Il effectue un retour à Huawei Technologies en 2011 en tant que responsable des services d’apprentissage et en 2012, il devient responsable du développement des compétences de Bharti Airtel en Zambie, au Malawi et en Tanzanie.

Melchior Koba

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Après son lancement en 2017, l’insurtech a eu du mal à se faire une place sur le marché sud-africain. C’est à partir de 2021 que les planètes se sont alignées, propulsant la jeune pousse sur le devant de la scène.

Pineapple est une solution insurtech développée par une jeune pousse sud-africaine du même nom. Elle permet aux utilisateurs de souscrire à des polices d’assurance depuis leur smartphone ou leur ordinateur en un temps record. L’insurtech, basée à Johannesburg, a été fondée en 2017 par Marnus van Heerden, Matthew Elan Smith, Ndabenhle Junior Ngulube. Elle a déjà levé 9,1 millions $ pour soutenir sa croissance.

Disposant d’une application accessible sur Android et sur iOS, la solution propose une pléthore de polices d’assurance. Dans un premier temps, il est indispensable de disposer d’un compte avant de souscrire à l’un ou l’autre de ces polices. Entre autres, Pineapple propose des assurances pour les voitures, les vélos, les smartphones et aussi en cas d’incendie, de vol, de fuites et inondations, de surtension ou encore de dommages accidentels.

L’utilisateur, avant de souscrire à ces polices d’assurance, peut demander un devis. L’insurtech se charge de le lui transmettre en un temps record et elle propose même des avantages dans certains cas. Par exemple, si un utilisateur, après avoir opté pour une police d’assurance pour sa voiture, roule moins de 300 kilomètres par mois, il bénéficie d’une prime qui peut aller jusqu’à 30 % du montant de souscription de ladite police. Mais, avant d’en arriver là, il faudrait qu’un tracker soit installé sur le véhicule ce qui permet à l’utilisateur et à la jeune pousse de suivre l’évolution de la distance parcourue depuis l’application.

Depuis 2021, Pineapple connaît un succès fulgurant en obtenant une forte croissance lors du premier semestre de cette année. La version Android de son application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les statistiques de Play Store. En 2019, l’insurtech sud-africaine a remporté le premier prix du concours annuel VentureClash aux Etats-Unis. Elle a obtenu 1,5 million $, un montant que les dirigeants ont investi dans le développement de la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis son lancement il y a 3 ans, la plateforme camerounaise Ejara a attiré un bon nombre d’investisseurs venus de plusieurs pays du monde. Ejara est à ce jour la deuxième plateforme ayant reçu le financement le plus élevé en 2022 en Afrique centrale.

Adaverse, l’accélérateur soutenu par la blockchain Cardano, a annoncé le lundi 20 mars la conclusion d’un investissement stratégique dans Ejara, la plateforme camerounaise d'investissement qui améliore l'accès aux solutions financières par le biais de la blockchain.

Le financement d’Adaverse, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra de soutenir la volonté d'autonomisation d'Ejara et son expansion sur de nouveaux marchés d’Afrique francophone.

« Ejara répond à un besoin pressant dans la région francophone, et nous sommes enthousiasmés par le modèle d'entreprise, qui, selon nous, peut être reproduit sur tout le continent africain. Ils ont montré qu'ils comprenaient les gens et ont construit un pont entre la crypto et la finance traditionnelle, en tirant parti de la continuité plutôt que de la perturbation », a déclaré Vincent Li, partenaire fondateur d'Adaverse.

Depuis son lancement en 2020, la plateforme Ejara a déjà réalisé plusieurs levées de fonds. La dernière en date était au mois de novembre dernier. La plateforme avait obtenu 8 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs.

A ce jour, Ejara a déjà servi plus de 33 000 personnes originaires du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Sénégal et des Africains francophones d'Europe, d'Asie et des Etats-Unis. La fintech s’est également lancée dans les transferts de fonds transfrontaliers et des paiements d'utilisateur à utilisateur pour les africains de la diaspora.

Avec ce nouveau financement, la plateforme ambitionne conquérir l’Afrique francophone. L’objectif est de démocratiser l'accès aux investissements en crypto-monnaies en offrant à l'africain francophone moyen la possibilité d'investir aussi peu que 1 000 CFA (~2 $) et de gagner quotidiennement par le biais des canaux d'argent mobile largement utilisés.

Samira Njoya

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La fintech marocaine Kontatm, spécialisée dans la numérisation des dépenses, a annoncé, jeudi 16 mars, la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,15 million $. Elle utilisera les fonds pour renforcer sa présence dans le royaume, soutenir son développement à l’international et proposer d’autres leviers de performance financière.

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