Elle est une cheffe d’entreprise experte dans la finance et dans l’investissement cryptographique. A la tête de Binance en Afrique francophone, elle travaille pour la démocratisation de l’accès aux cryptoactifs et à la blockchain sur le continent.

Carine Dikambi (photo) est la responsable de Binance en Afrique francophone. Nommée en juin 2021, la Camerounaise a pour rôle de définir, de lancer et de diriger les plans d’expansion, les opérations et les partenariats de la société de cryptomonnaie en Afrique francophone.

« Binance est une place de marché numérique (une bourse) où les gens peuvent venir acheter des cryptos contre d’autres actifs. En plus d’être une place d’échange des cryptos (la plus importante au monde en volume), Binance est un écosystème blockchain et un fournisseur d’infrastructures de cryptomonnaies avec une suite de produits financiers et nous continuons de construire des facettes essentielles de l’écosystème blockchain et de contribuer au développement d’une infrastructure industrielle plus large », a expliqué Carine Dikambi en 2022.

Née et ayant grandi en France, Carine Dikambi a un bachelor en banque et finance obtenu à la faculté des sciences humaines et sociales de l’université Paris Descartes. Elle est également titulaire d’un master en sciences de gestion obtenu à l’université Paris-Sorbonne. Diplômée de l’université de New York où elle a obtenu un certificat post-gradué en gestion des risques financiers, elle a commencé à investir dans la cryptomonnaie en 2016.

C’est en 2020 qu’elle revient s’installer au Cameroun dans le but de mettre au service de l’Afrique son expertise en finance digitale. Ayant passé 15 ans aux Etats-Unis, elle a travaillé pour la Société Générale Corporate and Investment Banking de 2010 à 2011 en tant qu’associée.

En 2011, elle devient au sein de la banque Citi, la vice-présidente du groupe des clients institutionnels. En 2013, elle est nommée directrice du service de gestion du risque et de l’information de la fintech American Express. En 2016, elle est promue au poste de directrice de la société. Elle y travaille jusqu’en 2021, année pendant laquelle elle a rejoint Binance.

Mentor pour l’événement Paris Startup Weekend sur l’Internet des objets (IoT) et la blockchain depuis 2018, Carine Dikambi a reçu en 2010 le SGCIB Leadership Development Program Class. En 2015, elle a été récompensée du prix Rookie of the Year à American Express.

Melchior Koba

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Taly, une nouvelle solution numérique de paiement et de collecte, a été lancée le mercredi 1er mars en Egypte.

Selon un communiqué de la société, Taly offrira une solution numérique complète pour l'acceptation et le recouvrement instantanés des paiements, permettant aux entreprises et aux commerçants de gérer, contrôler et régler tous leurs paiements instantanément grâce à des solutions numériques adaptées à tous les segments, augmentant ainsi leur rentabilité.

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Elle est une entrepreneure sociale avec de l’expérience dans la banque de détail, la microfinance, la finance agricole et l’agrobusiness. Avec son équipe, elle promeut l’inclusion financière en aidant les entreprises à accéder plus facilement au financement.

Vwanganji Amatende-Bowa (photo) est une entrepreneure zambienne. Elle est titulaire d’un bachelor en études du développement obtenu en 2005 à l’université de Zambie où elle poursuit actuellement un master en études sur le genre, les minorités ethniques et culturelles, les groupes. Titulaire d’un certificat en monnaie digitale obtenu en 2017 à la Digital Frontiers Institute, elle a fondé et dirige l’entreprise Mighty Finance Solution Limited.

Fondée en 2020, Mighty Finance Solution Limited est une entreprise fintech qui fournit des services de prêt à la consommation en ligne aux micro, petites et moyennes entreprises, sur les marchés émergents, avec des solutions de crédit et financières transparentes utilisant l’intelligence artificielle. Elle propose des prêts à la consommation, des remboursements de prêts par prélèvement automatique et des approbations de prêts sur demande.

La mission que s’est fixée l’entreprise est de servir les petites et moyennes entreprises zambiennes qui n’ont pas accès aux fonds nécessaires pour développer leur activité. Elle est déterminée à tirer parti de ses outils automatisés de souscription et d’évaluation du crédit pour créer une Afrique plus équitable sur le plan financier.

En février 2023, Mighty Finance Solution a été sélectionnée pour participer à la prochaine étape du programme MultiChoice Africa Accelerator. Cette étape est la participation des 11 start-up sélectionnées à un camp d’entraînement à Lusaka, en Zambie, afin d’en apprendre davantage sur la manière de façonner leur histoire pour les investisseurs internationaux et de se préparer à la présentation à Dubaï.

Ravi d’avoir été choisie, Vwanganji Amatende-Bowa a déclaré sur son compte LinkedIn : « je suis reconnaissant à Dieu de m’avoir donné l’occasion d’être sélectionnée comme finaliste pour la Zambie et parmi les 11 start-up de toute l’Afrique participant à l’accélérateur du Fonds d’innovation MultiChoice pour faire un pitch à Dubaï. Merci à mon équipe inébranlable pour son soutien et tout ce que vous faites. J’aime le fait que nous aimons ce que nous faisons et que nous prenons beaucoup de plaisir à le faire ».

La carrière professionnelle de Vwanganji Amatende-Bowa a commencé en 2007 à Barclays Bank où elle était conseillère à la clientèle. En parallèle, elle a dirigé l’entreprise d’Agrobusiness VENT Limited entre 2008 et 2014. En 2015, elle a rejoint la succursale de Neon & General Signs à Ndola au poste de directrice.

En 2017, elle est embauchée comme consultante en matière de diversité des genres et de handicap et de l’inclusion financière des femmes au sein de l’organisation zambienne pour l’inclusion financière de tous Financial Sector Deepening Zambia (FSDZ). En 2018, elle pose ses valises au Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement Asie-Pacifique où elle occupe le poste d’agent du service étranger.

Pour Mighty Finance Solution Limited, elle a reçu le WIA Africa Philanthropy 2018 qui récompense l’entrepreneure Fintech en herbe de l’année en Afrique subsaharienne. Elle a également reçu en 2019 et en 2020 le Consular Excellence Award pour son travail au Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement Asie-Pacifique. En 2022, elle a fait partie du top 12 de la deuxième cohorte du Standard Chartered Women in Tech organisé par BongoHive Innovation & Technology Hub.  

Melchior Koba

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La première édition de la Guinea Fintech Week se déroulera du 14 au 16 juin 2023 à l’hôtel Palm Camayenne de Conakry. Ayant pour thème « Empowering the Unbanked through Digital Finance », l’objectif de l’événement est de promouvoir l’inclusion financière, en l’occurrence pour les populations mal desservies du pays.

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Il est un chef d’entreprise ayant de l’expérience dans les paiements numériques, le développement de canaux de consommation et la segmentation du marché, entre autres. Il mettra ces expériences au service de Cellulant pour développer davantage l’entreprise.

Ibrahim Gbolahan Aminu (photo) est le directeur général de l’entreprise Cellulant au Nigeria. Diplômé de l’université Obafemi Awolowo où il a obtenu, en 2004, un bachelor en économie et un master en commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes, en 2011, le Nigérian a été nommé à la tête de Cellulant Nigeria le 23 février 2023.

Cellulant est une société de paiement panafricaine qui fournit des méthodes de paiement alternatives et pertinentes au niveau local pour les commerçants mondiaux, régionaux et locaux. Présente dans 18 pays africains, la société dispose d’une plateforme de paiement qui relie des milliers d’entreprises à 154 options de paiement dans 35 pays. La plateforme gère les paiements de 220 millions de consommateurs sur un seul réseau inclusif.

A la tête de Cellulant Nigeria, Ibrahim Gbolahan Aminu gérera et supervisera les opérations quotidiennes et dirigera l’expansion de la couverture de Tingg, la plateforme de paiements numériques de Cellulant, au Nigeria.

A propos de sa nomination, le chef d’entreprise nigérian a déclaré : « je suis honoré de rejoindre l’équipe de penseurs innovants de Cellulant et je suis impatient d’apporter mon expertise à la table pour améliorer le paysage des paiements dans le pays. Je suis convaincu que nos efforts pour améliorer la qualité des services et des produits que nous offrons à nos clients conduiront à une plus grande inclusion financière, une plus grande accessibilité et une plus grande stabilité pour tous les Nigérians ».

Son parcours professionnel a commencé en 2002 à Adol Pharmaceutical Industries en tant qu’agent principal des ventes. En 2006, il est embauché par la Nigerian Gas Company, à Warri, comme fonctionnaire chargé du budget. En 2008, c’est Bank PHB Plc qui le nomme responsable du segment marché. En 2011, il rejoint Keystone Bank Limited au poste de chef de produit. En 2014, il devient chef des canaux et services de communications d’Interswitch Group, une société intégrée de commerce et de paiements numériques axée sur l’Afrique. Après un mois passé à ce poste, il est promu au poste de chef des canaux partenaires.

Avant sa nomination chez Cellulant, il était, entre 2021 et 2022, directeur général de VigiPay au sein de Venture Garden Group, une holding de portefeuille pour un groupe d’entités de technologie financière qui fournissent des plateformes technologiques innovantes, axées sur les données et de bout en bout. Il a géré la plateforme de paiement transfrontalier de l’entreprise.

Melchior Koba

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Il est un ingénieur expérimenté dans l’industrie de l’énergie. Entrepreneur dans le secteur des technologies financières, il fonde une start-up qui permet aux familles de suivre et de gérer efficacement leurs dépenses.

Ahmed Refaat (photo) est un entrepreneur égyptien diplômé de l’université du Caire, où il a obtenu un bachelor en ingénierie mécanique en 2007, et de la Saïd Business School de l’université d’Oxford où il a obtenu un master en administration des affaires en 2017. Il est le président-directeur général et un cofondateur de la fintech Copal.

Fondée en 2021, Copal est une entreprise de technologie financière qui développe des solutions pour les familles. Grâce à son application éponyme basée sur l’intelligence artificielle et à ses cartes prépayées personnalisées, ses utilisateurs peuvent acheter, payer, transférer, retirer et économiser de l’argent en un seul clic.

Le 15 février passé, la start-up, qui vient d’être diplômée du programme d’accélération Flat6Labs du Caire, a conclu un partenariat stratégique avec Mastercard pour lancer la première application de paiement et de gestion des dépenses familiales en Egypte. Cette nouvelle solution permettra aux parents et tuteurs de contrôler les fonds des jeunes membres de leur famille puis de suivre et gérer facilement leurs finances.

La nouvelle solution de l’entreprise vient avec des outils d’éducation financière simplifiés qui favorisent l’inclusion des jeunes dans l’écosystème de paiement numérisé et les aident à devenir plus avertis sur le plan financier.

« La vision de Copal est de combler le vide pour les personnes non et sous-bancarisées en introduisant un produit qui est spécifiquement adapté pour répondre à tous leurs besoins. Nous sommes fiers de notre partenariat avec Mastercard et nous sommes convaincus que, grâce à son leadership et à son soutien, Copal se développera aussi rapidement que nous l’avons prévu », a déclaré Ahmed Refaat.

En 2016, Ahmed Refaat a cofondé, à Oxford, Odqa Renewable Energy Technologies, une spin-out d’ingénierie en matière d’énergie de l’université d’Oxford. Il a été directeur technique de l’entreprise jusqu’en 2021 et directeur des opérations entre 2020 et 2021.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2007 au sein de Schlumberger, une entreprise technologique qui débloque l’accès à l’énergie pour le bénéfice de tous, en tant qu’ingénieur de terrain. Promu ingénieur général de terrain en 2013, il est nommé, en 2014, ingénieur support technique et commercial. En 2015, il devient responsable des comptes wireline de la société.

Melchior Koba

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Après que l’un de ses fondateurs a convaincu deux camarades de classe et son meilleur ami de se lancer dans l’aventure, cette fintech est bien en place et aide les particuliers et les entreprises dans la résolution quotidienne des situations relatives aux finances.

Paydunya est une solution fintech développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux particuliers et aux entreprises de se faire payer en ligne ou à distance facilement, rapidement et en toute sécurité grâce à une large gamme de moyens de paiement incluant les porte-monnaie électroniques et les cartes bancaires. La fintech, basée à Dakar, a été fondée en 2015 par Aziz Yérima, Christian Palouki et Youma Fall.

« Paydunya propose aux entreprises et institutions financières une suite de solutions digitales multicanales qui facilite l’émission et la réception de paiements sur site Internet ou application mobile ainsi que la collecte et le déboursement de paiements de masse », indique la plateforme.

Depuis son site web ou son application mobile, accessible sur iOS et sur Android, les utilisateurs peuvent avoir accès à divers services financiers. Il faut néanmoins s’inscrire après téléchargement de l’application pour utiliser les fonctionnalités de la solution. Il est possible d’envoyer et de recevoir des fonds via Mobile Money ou encore les cartes bancaires Visa et MasterCard.

La fintech revendique aujourd’hui plus de 50 000 transactions par jour, dispose de plus de 1 000 entreprises comme clients et est présente dans six pays de la sous-région. La version Android de l’application mobile a été téléchargée, d’après les statistiques de Play Store, plus de 100 000 fois. PayDunya perçoit entre 1,5 % et 2,5 % de commission en fonction du pays pour un flux mensuel de 200 (0,32 $) à 9 999 999 FCFA et entre 1,4 % et 2,4 % pour un flux mensuel entre 10 000 000 FCFA et 99 999 999 FCFA.

Adoni Conrad Quenum  

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Workpay, la start-up kényane qui aide les petites et les moyennes entreprises du continent à gérer leur ressource humaine et la paie, a levé un financement d’un montant de 2,7 millions $ pour accélérer sa croissance en Afrique.

Grâce à ces capitaux supplémentaires, WorkPay ambitionne d’étendre ses activités à près de 40 pays en Afrique, soit près du double de son marché actuel.

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La Banque centrale des Seychelles (CBS) a donné son approbation à Nebula FinTech, un fournisseur de services de paiement, pour opérer dans la nation insulaire avec une société visant à proposer la monnaie électronique comme premier produit.

Avec cette licence, Nebula FinTech sera en mesure de fournir plusieurs services en vertu de la réglementation sur la monnaie électronique de la loi de 2014 sur le système de paiement national. Ceux-ci comprennent l'émission, la distribution et le transfert de monnaie électronique et l'exécution de transactions de paiement grâce à l'utilisation d’argent électroniques.

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Après cinq années passées à MTN où il a acquis de l’expérience en dirigeant plusieurs projets, il se lance dans l’entrepreneuriat. Il rencontre Hassan Bourgi et ensemble ils fondent la fintech Djamo afin de combler le vide laissé par les institutions financières traditionnelles.

Régis Bamba (photo) est un informaticien de formation et un entrepreneur technologique ivoirien. Diplômé de la Towson University, aux Etats-Unis, où il a obtenu un bachelor en informatique en 2011, il est cofondateur et directeur des produits de la fintech Djamo.

Fondée en 2021 par Régis Bamba et Hassan Bourgi, Djamo est une entreprise de technologie financière ivoirienne. Avec son application éponyme, il permet aux populations sous-bancarisées de gérer leur argent. Qu’il s’agisse de gérer les dépenses quotidiennes ou de planifier son avenir avec une épargne et des investissements, Djamo aide ses utilisateurs à reprendre le contrôle sur leurs finances et à mieux utiliser leur argent.

Première entreprise ivoirienne à intégrer le prestigieux incubateur Y Combinator de la Sillicon Valley, Djamo met également à la disposition de ses clients des cartes VISA. Mieux, la fintech ne prend à ses utilisateurs aucunes commissions ni aucuns frais.

« Dans notre région, les utilisateurs paient des frais parmi les plus élevés au monde, mais ne reçoivent pas toujours un service adéquat en retour, ce qui peut être extrêmement frustrant. La seule chose que nous voulons réaliser est d’offrir un produit où les clients en ont vraiment pour leur argent », a déclaré Régis Bamba en 2022.

En novembre 2022, la start-up a annoncé avoir levé un montant de 14 millions de dollars auprès de Y Combinator et trois autres investisseurs principaux que sont Enza Capital, Oikocredit et Partech Africa. D’autres investisseurs comme Janngo Capital, P1 Ventures, Axian et Launch Africa ont également participé à ce tour de table.

Régis Bamba est aussi le fondateur et le président de Code.ci. Fondé en 2014, Code.ci rassemble, principalement, des développeurs désireux de fédérer leurs compétences afin de répondre à des enjeux socio-économiques en Côte d’Ivoire. C’est cette association qui a lancé le premier portail open data en Côte d’Ivoire avec le gouvernement du pays.

Avant de cofonder Djamo, Régis Bamba a travaillé pour l’opérateur de télécommunications MTN. Il y a été chef de projet de mobile money entre 2014 et 2016, puis chef de produit jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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