Premier prêteur égyptien aux personnes non bancarisées, MNT-Halan devient la deuxième licorne du pays après la plateforme de paiements en ligne Fawry.

La fintech égyptienne MNT-Halan a annoncé, dans un communiqué publié le 1er février, un tour de table de 400 millions de dollars, qui lui a permis d’accéder au statut de licorne.

La jeune pousse fondée en 2018 par Mounir Nakhla et Ahmed Mohsen a précisé avoir obtenu 260 millions de dollars de financement par actions (equity) et 140 millions de dollars de financement par emprunt, grâce à la titrisation d’emprunts obligataires émis durant l'année écoulée.

Environ 200 millions de dollars ont été injectés dans la start-up opérant sur les segments des microfinancements, des paiements électroniques et du e-commerce par un seul investisseur, en l’occurrence le fonds d’investissement basé à Abu Dhabi Chimera Investments, en échange d’une participation de 20 %.

« Le timing de la transaction témoigne de notre capacité à consolider considérablement nos revenus tout en augmentant notre résultat net malgré la situation macroéconomique difficile », a déclaré le cofondateur et PDG de la start-up, Mounir Nakhla.

Grâce à ce nouveau tour de table, MNT-Halan est devenue la deuxième licorne en Egypte après la plateforme de paiements en ligne Fawry.

En septembre 2021, MNT-Halan avait déjà levé 120 millions de dollars auprès de plusieurs fonds de capital-investissement, dont Apis Growth Fund II, Development Partners International (DPI) et Lorax Capital Partners, et de fonds de capital-risque tels que Middle East Venture Partners, Endeavor Catalyst et DisruptTech. Cette levée de fonds lui a notamment permis de procéder à l’acquisition de Talabeyah, une plateforme égyptienne de commerce en ligne qui offre aux détaillants et commerçants l’accès à une large gamme de produits de grande consommation.

MNT-Halan est actuellement le premier prêteur égyptien aux personnes non bancarisées, avec des financements globaux de plus de 2 milliards de dollars.

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Comptable de formation, il entreprend dans la technologie en proposant des solutions dans divers domaines tels que l’immobilier, la finance et la restauration. Il dirige actuellement une plateforme de gestion des finances dans l’immobilier.

Paul Macharia (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de l’université de Nairobi où il a obtenu un bachelor en économie. Comptable professionnel agréé, il est aussi le président-directeur général et un cofondateur de la start-up technologique de gestion en ligne pour les paiements de loyers Kiotapay.

Fondé en 2020, Kiotapay est une plateforme immobilière de bout en bout qui permet d’automatiser les paiements, la facturation, le recouvrement, la communication, la gestion des dépenses, les ventes, l’inventaire et d’autres processus immobiliers. Il fournit aux entreprises immobilières des informations fondées sur des données dans des domaines tels que la demande et l’offre, les taux de défaut, les préférences des locataires et la tarification afin d’accroître l’efficacité de l’entreprise.

La plateforme automatise les flux commerciaux dans l’ensemble de la chaîne de valeur immobilière, en commençant par la vente, le développement et la gestion des biens immobiliers. Ainsi, elle permet non seulement aux entreprises immobilières de collecter, d’attribuer et de réconcilier les paiements de manière transparente, mais aussi de fournir le lien manquant entre la demande et l’offre dans les entreprises immobilières.

La start-up fintech de gestion immobilière a été sélectionnée le 31 janvier 2023 pour participer à l’Africa Tech Summit. La cinquième édition dudit événement se tiendra les 15 et 16 février au Sarit Expo Centre de Nairobi, au Kenya. En plus de Kiotapay, 13 autres entreprises ont été choisies parmi plus de 250 entreprises qui ont déposé leur candidature.

Conseiller à Chanzo Technologies, qui accompagne les entrepreneurs dans le développement de leur entreprise, depuis juin 2022, il est également membre de la Kenyan Property Developers Association. Cette dernière est une organisation qui travaille en partenariat proactif avec les décideurs, les financiers et les citoyens afin de garantir que l’industrie du développement immobilier se développe rapidement, mais de manière organisée, efficace, économique et éthique.

L’entrepreneur a fondé, en 2019, Prominence Tech System qui est une entreprise technologique orientée vers les solutions, spécialisée dans les systèmes de gestion d’entreprise pour les petites, moyennes et grandes entreprises. En 2017, il a cofondé l’entreprise de restauration en ligne Mealvale.com qu’il a dirigée jusqu’en 2019.

La carrière professionnelle de Paul Macharia a commencé en 2012 au sein de l’entreprise Eyvonne Ex où il était responsable marketing. En 2015 il est devenu comptable du fonds de prévoyance de Kenya Airways. En 2016, il a rejoint le personnel de l’hôtel Aberdare Spa and Safari Lodge en tant que chef de projet. En 2018, il est embauché par la start-up alimentaire Chef Link Catering Services Ltd au poste de directeur du développement commercial.

Melchior Koba

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Algeria Ventures, un accélérateur public de start-up, et le fonds international Small Enterprise Assistance Funds (SEAF) ont signé, mercredi 25 janvier, à Alger un accord qui stipule la création d’un Fonds algérien pour l’innovation. Nommé Algeria Innovation Funds, sa valeur est estimée à 80 millions $, avec 60 millions pour la création des start-up locales et 20 millions pour financer leur expansion à l’international.

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Trade Lenda, une start-up qui aide les petites entreprises à obtenir un accès rapide et abordable au crédit, a reçu un financement de 520 000 dollars de fonds de pré-amorçage.

Selon les responsables de Trade Lenda, les capitaux levés seront utilisés pour accélérer la croissance de la start-up, accorder plus de crédits aux jeunes entreprises et multiplier ses revenus par 10 en 2023. Le financement provient d'investisseurs axés sur l'Afrique, notamment Sovereign Capital, ARM Labs et Expert Dojo, ainsi que de quelques investisseurs providentiels basés au Nigeria.

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En Afrique, le nombre de start-up de la fintech a augmenté de 81 % entre 2019 et 2021 selon « The Future of Fintech – Africa » publié par Mastercard. Parmi ces fintech, plusieurs non légalisées considérées comme applications prédatrices. Des mesures sont prises pour leur conformité.

Au Nigeria, 106 fintech de plus, spécialisées dans le crédit via une application web ou mobile, ont reçu leur autorisation d’activité dans le pays le mercredi 25 janvier auprès de la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC). Au Kenya, 12 fintech supplémentaires l'ont reçue le lundi 30 janvier de la Banque centrale (CBK). Ce qui porte le nombre total à 22 dans le pays d'Afrique de l'Est.

« Les engagements ont porté notamment sur les modèles d'entreprise, la protection des consommateurs et l'aptitude et l'honorabilité des actionnaires, administrateurs et dirigeants proposés […] Ceci afin de garantir le respect des lois pertinentes et, surtout, la protection des intérêts des clients », a déclaré la CBK.

En effet, c'est depuis 2022 que les deux pays ont pris des mesures réglementaires pour sécuriser l'activité de crédit financier via des applications web ou mobiles. La décision découlait du nombre croissant de consommateurs qui dénonçaient diverses pratiques, notamment des taux d'intérêts trop élevés.

Ainsi en novembre 2022, Google avait informé les fintech de crédit des deux pays que l'hébergement de leur application sur Play Store sera conditionné dès janvier 2023 à la présentation d'une autorisation d'activité authentique. « Google nous a beaucoup soutenus, notamment en mettant à notre disposition ses connaissances et son expérience d'expert pour nous conseiller sur ce qui fonctionne le mieux pour atteindre des objectifs réglementaires louables », a déclaré Babatunde Irukera, PDG de la FCCPC, à la suite de la décision de Google.

Au Kenya, la CBK a déclaré qu’elle s’assurera désormais que les détails des modèles d'entreprise, la protection des consommateurs et l'honorabilité des actionnaires, des directeurs et de la direction proposés soient tous vérifiés légalement. Quant au Nigeria, sur les 106 fintech ayant reçu leurs autorisations, 65 ont reçu une approbation complète, tandis que les 41 autres ont reçu une approbation conditionnelle, selon une liste publiée par la FCCPC.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les entreprises africaines dans la gestion de leurs finances et améliorer l’inclusion financière, les fintech se multiplient sur le continent. C’est le secteur qui attire le plus de capitaux et les tech entrepreneurs y proposent des solutions de plus en plus innovantes.

Waza est une solution fintech développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants et les chefs d’entreprises, d’effectuer des paiements business-to-business (B2B) entre les pays africains et dans le monde entier. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2022 par Maxwell Obi et Emmanuel Igbodudu.

« Nous aidons les entreprises africaines, les start-up et le commerce des marchés émergents à gérer leurs problèmes de liquidité, leurs factures et leurs besoins de paiement mondiaux via nos API et notre plateforme web. […] Nous résumons en quelques clics les complexités liées au respect de vos obligations de paiement et à la gestion de vos liquidités sur divers marchés », peut-on lire sur la plateforme.

La solution ne dispose pas d’applications mobiles. Elle se repose sur sa plateforme web, accessible via un navigateur, et sur ses interfaces de programmation pour permettre au commerçant de payer et de recevoir des fonds dans la devise mondiale de son choix, d’envoyer des fonds vers des portefeuilles mobiles et des banques du monde entier, ou encore de créer des factures et de demander aux fournisseurs de payer.

La fintech facilite l’accès aux diverses devises mondiales en aidant à résoudre les besoins de paiement et de liquidité, de manière efficace, abordable et en temps réel. La création d’un compte sur la plateforme permet d’accéder à un tableau de bord depuis lequel il est possible d’avoir une idée de toutes les opérations financières engagées et en cours. Cette inscription donne droit aux clés de l’interface de programmation, indispensable aux développeurs pour la mise en place du système.

Waza a été sélectionné pour figurer dans la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur californien Y Combinator. Cette sélection permet à la fintech de toucher 500 000 $ et d’accéder à du mentorat et aux investisseurs potentiels à la recherche de projets intéressants parmi les jeunes pousses sélectionnées.

Adoni Conrad Quenum

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Ancien ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse, il apportera à l’équipe de direction et au conseil d’administration de Jumo sa riche expérience et connaissance de la technologie panafricaine.

Joseph Mucheru (photo) est un chef d’entreprise et un entrepreneur kényan diplômé de City à l’université de Londres où il a obtenu un bachelor en économie et en informatique en 1993. Il est l’actuel président de Jumo, une entreprise sud-africaine de technologie financière.

Jumo, fondée en 2015, est une société qui s’associe à des banques, des opérateurs de réseau mobile et d’autres acteurs du commerce électronique pour offrir des choix financiers progressifs aux clients des marchés émergents d’Afrique et d’Asie. Devenu président de Jumo en janvier 2023, Joseph Mucheru aidera l’entreprise, d’après un communiqué, à « atteindre ses objectifs de croissance, à s’orienter dans le paysage réglementaire et à renforcer sa présence sur le continent africain ».

Actuellement, il est membre du conseil d’administration d’UNICEF Generation Unlimited (un partenariat public privé qui veut former tous les jeunes et les mettre en contact avec des opportunités) et de la Fondation de l’université de Nairobi. Avant cela, il avait été, entre 2014 et 2017, un membre du conseil d’administration de M-Pesa Foundation Academy, un lycée mixte avec internat, à la pointe de la technologie, qui dispense un enseignement de classe mondiale au Kenya.

La carrière professionnelle de Joseph Mucheru a commencé en 1997 à Internet Solutions (formellement Interconnect Limited) où il était webmaster et responsable du développement technique et des produits. En 1998, il était devenu le directeur de Telecommunications Service Providers Association of Kenya qui a été renommé Technology Service Providers Association of Kenya (TESPOK).

En 1999, il a cofondé Wananchi Online, la société mère du fournisseur de services Internet Zuku. Après avoir occupé le poste de directeur technique de la société, il est devenu le directeur de la stratégie et du développement des affaires en 2005 avant d’en être le président-directeur général de 2006 à 2007.

En 2007, il est embauché par Google Inc en tant que chef de bureau d’Afrique de l’Est. En 2009, il y devient responsable régional pour l’Afrique subsaharienne. Ambassadeur de Google pour l’Afrique subsaharienne et responsable de l’Afrique de l’Est entre 2012 et 2014, il devient, en plus de son rôle d’ambassadeur, responsable régional de l’accès à l’énergie et de l’investissement pour l’Afrique de l’Est.

De 2014 à 2015, Joseph Mucheru était directeur de BitPesa, une entreprise fintech devenue Aza Group. En 2015, il a été le directeur d’afb, une entreprise de technologie financière.

Directeur de GiveDirectly, un organisme à but non lucratif permettant aux donateurs de fournir des transferts d’argent directs aux personnes dans le besoin, entre 2015 et 2017, il a été le président de l’Union africaine des télécommunications, une agence spécialisée de l’Union africaine, de 2018 à 2022. De 2015 à 2022, il à été le ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse.

Il a reçu la médaille du Moran of the Order of the Burning Spear (MBS) en 2010, et l’Elder of the Golden Heart (EGH) en reconnaissance de sa contribution aux TIC au Kenya en 2016. Il est membre de l’African Leadership Network, du Kenyan National Prayer Breakfast et de l’East African Business Summit.

Melchior Koba

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Il a une vision entrepreneuriale et a réussi à mettre en place un projet innovant dans un pays où les transports publics sont peu organisés. En créant Moja Ride, il a su saisir une opportunité pour améliorer la mobilité des personnes et stimuler l’économie en Côte d’Ivoire.

Jean Claude Gouesse (photo) est un entrepreneur ivoirien. Titulaire d’un master en gestion des risques et des assurances obtenu en 2002 à l’institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny et d’un bachelor en réseaux et opérations de systèmes informatiques obtenu à la Walden University aux Etats-Unis, il est le président-directeur général et un cofondateur de Moja Ride.

Fondé en 2017, Moja Ride est un agrégateur de mobilité basé en Côte d’Ivoire et qui connecte tous les modes de transports publics et privés sur une seule plateforme. Il aide les opérateurs de transport, les chauffeurs de taxi et de minibus à suivre leurs gains grâce à une solution de billetterie puissante et simple. Il est aussi une solution de financement alternative, pour les chauffeurs n’ayant pas accès à un financement, qui ne nécessite aucun acompte ou garantie.

Pour faciliter le paiement des billets pour se déplacer avec les taxis Moja Ride, la start-up propose à ses clients une carte sans contact et une technologie de paiement par code QR. Aussi, la plateforme permet aux Ivoiriens d’acheter leur billet de bus en ligne, pour voyager d’une ville à l’autre. De plus, elle met à la disposition des chauffeurs et des entreprises de transport un portefeuille numérique appelé Moja Wallet qui peut être utilisé au quotidien pour payer, vendre, épargner et emprunter.

Moja Ride fait partie des 11 start-up sélectionnées cette année pour participer à la troisième cohorte du programme d’accélération Africa Startup Initiative Program (ASIP). Un programme organisé par Startupbootcamp Africa et Telecel Group et qui sera clôturé par une journée de démonstration des fondateurs sélectionnés le 25 mai 2023.

Avant Moja Ride, Jean Claude Gouesse a cofondé Bouttic Technologies, qui est un partenaire technologique des entreprises commerciales en 2016. En 2013, il avait cofondé l’entreprise de technologie financière R.A.T.E.S MONETIC. Cette entreprise a développé eCash Express qui est une solution fintech ayant pour ambition de combler le fossé entre l’argent mobile et les services bancaires traditionnels.

Entre 2014 et 2015, à Seattle, aux Etats-Unis, il a participé au programme Startup Weekend de Techstars qui vise à former des entrepreneurs en 54 heures.

Melchior Koba

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Le vaste chantier de liaison par fibre optique des différents pays d’Afrique centrale, vieux d’une dizaine d’années, avance. Après les investissements dans l’infrastructure télécoms à haut débit terrestre, une composante maritime se déploie.

Dans son récent rapport sur l’économie numérique, la Banque mondiale informe que le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale construisent un câble sous-marin de 500 km.

La construction de ce câble sous-marin, apprend-on, facilitera les échanges de trafic entre ces pays et permettra à un pays comme le Gabon de revendre de la capacité internationale à ses voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. Ainsi, des interconnexions supplémentaires accroîtraient le nombre de clients potentiels pour l’accès international (c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays).

En outre, le développement de l’IXP (infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic), pour atteindre son potentiel optimal, contribuerait à améliorer la qualité des services pour les contenus et les services en ligne au niveau local et éventuellement au niveau régional. Cet élément étant déterminant pour la réussite des services d’e-gouvernement.

Relativement à ce projet, la Banque mondiale précise qu’en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, mais non encore commercialisée, en attendant l’approbation des régulateurs nationaux des deux pays. Les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, elles, sont attendues depuis septembre 2020. Mais ces deux pays doivent d’abord signer des protocoles d’accord pour définir les règles d’interconnexion.

S.A.

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Les start-up africaines ont réalisé une levée de fonds record chaque mois en 2022, pour un total de 2,7 milliards $

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En Afrique, la transformation numérique prend de l’ampleur. Au cœur de cette mutation, les start-up jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services, d’où l’importance accordée à leur financement.

Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, indique que l'écosystème technologique africain résilient s’est distingué avec une croissance de 8 % par rapport à 2021.

Selon le rapport, en 2022, le financement par la dette a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard $, contre un montant de 767 millions $ de dettes obtenues par la start-up africaines en 2021. « Le financement total investi dans les start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 », lit-on dans le rapport.

Partech Africa indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million de dollars, la taille des tickets Seed+ a été en moyenne plus élevée en 2022 (+12 % par rapport à l'année précédente), tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions de dollars.

Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72 %. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard de dollars de capitaux levés, malgré une baisse de 36 % par rapport à 2021.

En dehors des quatre principaux pays en tête de liste, le Ghana (202 millions de dollars), l’Algérie (150 millions de dollars), la Tunisie (117 millions de dollars) et le Sénégal (105 millions de dollars) ont été les seuls autres pays à avoir franchi le seuil des 100 millions de dollars de financement en 2022.

Au total, 28 pays africains sur les 54 que compte l'Afrique ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Compte tenu du ralentissement du marché, les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste néanmoins le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.

Samira Njoya

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