Après son agrégateur de paiements, la jeune pousse béninoise met au point une application mobile pour faciliter les transactions financières en ligne dans la sous-région et à l'international.

MyFeda est une solution fintech développée par la jeune pousse béninoise FedaPay SAS. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des fonds et d’effectuer des paiements en ligne partout dans le monde sans disposer d'un compte bancaire. La start-up, fondée par Hermann Aguessy et Boris Koumondji en 2017, opère dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.

« MyFeda est une solution mobile qui vous permet de gérer votre argent au quotidien. Que votre argent soit sur votre compte mobile money, ou soit sur une carte, MyFeda vous permet de contrôler toutes vos dépenses quelque soit leur nature (en ligne, ou dans un magasin physique) », peut-on lire sur la plateforme.

Pour accéder aux diverses fonctionnalités de la solution, l’utilisateur devra télécharger l’application mobile sur Play Store (Android) ou sur AppStore (iOS). Il lui faudra ensuite créer un compte et en quelques minutes, il peut accéder au service.

Avec MyFeda, il est possible d’envoyer et de recevoir des fonds via mobile money depuis l’application au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Guinée, de faire des opérations Western Union et MoneyGram ou encore d’effectuer des transferts bancaires par virement ou sur les cartes MasterCard et Visa. La solution permet également d’accéder à une carte Visa virtuelle.

Par ailleurs, il faut souscrire à un abonnement mensuel pour bénéficier des services offerts par MyFeda. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store. Il faut également noter que chaque compte MyFeda est géré par la banque panafricaine basée à Lagos, United Bank of Africa (UBA), et relié à une carte de la même banque.

Adoni Conrad Quenum

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Il a géré des entreprises dans plus de 25 pays. Spécialisé dans le secteur des finances, il utilise la technologie pour développer des solutions pour faciliter l’indépendance financière des petites entreprises et des particuliers mal desservis.

Depuis quelques années en Afrique, le secteur des fintech est en plein essor et plusieurs solutions sont développées. Parmi les entrepreneurs qui se démarquent, l’on retrouve le Nigérian Chidi Okpala (photo), fondateur et président-directeur général de la start-up Asante Financial Services Group.

Fondée en 2018 et siégeant au Kenya, Asante Financial Services Group est une société de services financiers numériques axée sur le crédit, qui fait de l’indépendance financière et de l’amélioration du bien-être des petites entreprises et des individus mal desservis en Afrique son combat. Elle fournit des services financiers aux entreprises en croissance.

En pratique, la néobanque fournit des fonds aux petites entreprises afin de faciliter la gestion de leurs activités quotidiennes. Elle propose un financement aux agents agréés de mobile money et accorde des prêts pour financer les primes d’assurance de ses clients, garantissant ainsi une commodité et une protection maximales. A ce jour, l’entreprise est présente au Kenya, en Ouganda, au Nigeria et au Rwanda et prévoit de s’étendre à sept autres pays d’ici 2025.

Chidi Okpala a étudié la finance à l’université des sciences et technologies de l’Etat d’Enugu où il a obtenu un bachelor. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à l’université du Nigeria et d’un Sloan Master of Science en management obtenu à la London Business School.

Depuis juin 2022, il est membre du conseil d’administration international de Medair, une organisation qui vient en aide aux personnes vulnérables des communautés isolées et dévastées afin qu’ils survivent aux crises et se rétablissent dans la dignité.

Avant de fonder sa propre entreprise, l’entrepreneur a travaillé pour de grandes institutions financières. Entre autres, il a été le directeur général, en charge de la banque de détail sur 19 marchés en Afrique, du groupe UBA entre 2010 et 2012. Les trois années qui ont suivies, il a été le président-directeur général d’Airtel Money, où il a développé l’activité mobile money pour en faire l’un des plus grands fournisseurs de services financiers de détail du continent. De 2016 à 2018, il a également travaillé pour Atlas Mara Ltd en tant que directeur général fintech et digital.

En 2022, Asante Financial Services Group a reçu le prix Neobank Rising Star de l’Afrique de l'Est lors de la 8e cérémonie de remise des prix Africa Bank 4.0.

Melchior Koba

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Jia, une fintech qui utilise la technologie blockchain pour fournir des prêts aux micro et petites entreprises des marchés en développement, a levé 4,3 millions de dollars en financement de démarrage.

Selon les responsables de la start-up, les fonds seront utilisés pour étendre ses opérations au Kenya et aux Philippines. La société envisage également d'explorer de nouveaux marchés en Afrique de l'Ouest, en Amérique latine et en Asie.

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Diplômé en finance et passionné par l’utilisation des outils technologiques pour creer des solutions utiles aux populations, il développe FeexPay, un agrégateur de paiement.

Jean Hugues Houinsou (photo) est le fondateur de FeexPay, un agrégateur de paiement mobile qui permet aux marchands d’effectuer des transactions financières par mobile money ou cartes bancaires. Lancée en mai 2023, la fintech, qui permet aux entrepreneurs d’intégrer son système de collecte d’argent en ligne à leur site web, propose quatre fonctionnalités pour satisfaire ses utilisateurs.

La première, appelée FeexLink, permet de générer des liens de paiements qui dirigent vers des pages de vente. A travers cette fonctionnalité, FeexPay assure également le marketing des pages de vente des marchands. La deuxième fonctionnalité, FeexCorporate, permet aux utilisateurs d’effectuer plusieurs paiements simultanément.

Le troisième produit de la plateforme, appelé FeexMarket, est destiné aux e-commerçants. Par son biais, ces derniers peuvent créer une boutique en ligne afin de vendre leurs articles. Sa particularité est qu’elle permet de générer des liens à multiples produits. La dernière fonctionnalité, FeexPage, quant à elle, permet de personnaliser les pages de paiement des marchands afin d’offrir une meilleure expérience aux clients.

De plus, FeexPay est une plateforme intuitive permettant une prise en main facile. Elle offre un taux de 1,7 % sur les transactions entrantes, ce qui représente le meilleur taux sur le marché béninois. Aussi, les marchands qui utilisent la fintech ont la possibilité de réaliser des intégrations personnalisées.

Interrogé par We Are Tech Africa sur les objectifs de FeexPay, Jean Hugues Houinsou a déclaré qu’il voulait « avoir la première place en termes de marché, coté agrégateur de paiement, en Afrique. A court terme, nous sommes en train d’engager une procédure d’expansion dans d’autres pays, outre le Bénin, pour permettre une inclusion financière continentale ».

Titulaire d’un master en banques et marché financier obtenu à l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management du Bénin, Jean Hugues Houinsou dispose d’une certification de la University System of Maryland sur l’application de la méthodologie Scrum à la gestion de projet agile et d’une autre de l’université Harvard sur les principes fondamentaux du leadership. Il a aussi obtenu des certifications Google, entre autres, sur le marketing numérique, Google Adwords et Google Analytics.

Jean Hugues Houinsou est le fondateur et le président-directeur général de la société JH Trading qui a développé la solution FeexPay. Il est le co-leader du Google Business Group de Cotonou et a travaillé entre 2019 et 2020 en tant que gestionnaire de projet de Google Digital Skills for Africa.

Melchior Koba

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A cause de la faible bancarisation en Afrique, les solutions fintech prolifèrent sur le continent. Les tech entrepreneurs locaux proposent de plus en plus de solutions intéressantes pour faciliter le quotidien des populations africaines.

Kowri est une solution fintech développée par la firme ghanéenne DreamOval Limited. Elle permet à ses utilisateurs d’accéder aux services financiers tels que les prêts, l’envoi et la réception de fonds au niveau local et à international. Basée à Accra, DreamOval Limited a été fondée en 2007 par Claud Kweku Hutchful et Henry Sampson.

« Kowri Business est une plateforme fintech intégrée qui simplifie la manière dont les banques et les fintech acquièrent des commerçants, commutent des transactions et traitent les transferts de fonds locaux et internationaux vers et depuis n'importe quel opérateur de transfert d’argent », peut-on lire sur la plateforme de DreamOval.

C’est donc depuis son application mobile, accessible sur Android et sur iOS, que les utilisateurs accèdent aux divers services de Kowri, et ceci après téléchargement de l’application et la création d’un compte. Que ce soit pour l’envoi ou pour la réception de fonds, l’achat du temps d’antenne et de l’Internet chez les réseaux de téléphonie mobile ou encore le paiement des factures d’eau et d’électricité, la solution facilite les transactions.

Avec sa fonction Kowri Business, il est possible de collecter de l’argent sur tous les canaux d’argent mobile et numérique, d’après la fintech. Elle ajoute : « en vous inscrivant, vous avez accès à un lien de paiement unique, un code USSD, un code QR et votre propre portail de back-office pour vous permettre de collecter des fonds à partir de plusieurs portefeuilles d'argent mobile, de cartes et d'argent liquide ».

Elle dispose également d’une fonction Kowri Protect qui permet aux commerçants qui reçoivent des paiements via la solution de bénéficier d’une couverture d’assurance gratuite. « Kowri Protect est une solution d'assurance conçue pour protéger votre magasin contre diverses catastrophes naturelles, cambriolages, incendies, inondations, etc. », indique la fintech.

En mai 2023, Kowri a signé un partenariat avec l’américain Mpower, un fournisseur de prêt étudiant, pour offrir des prêts aux étudiants africains suivant des formations en Master au Canada et aux Etats-Unis. La fintech rêve d’expansion sur le continent et pour cela, il faudra peut-être passer par une levée de fonds.

Adoni Conrad Quenum

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e4, une société de technologie financière basée en Afrique du Sud, a annoncé le lundi 15 mai son acquisition par un groupe d'investisseurs en capital-investissement, dirigé par le gestionnaire de fonds indépendant Infinite Partners.

La transaction, évaluée à plus de 1 milliard de rands (52,5 millions $), permettra à e4 d'obtenir les capitaux nécessaires pour passer à l'étape suivante de son expansion.

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Balad, une fintech égyptienne axée sur les transferts de fonds, a annoncé le lundi 8 mai la réussite d’un tour de table. Dirigé par Acasia Ventures avec la participation de Launch Africa, de Future Africa, de V&R, de Magic Fund, de First Circle et de Sunny Side, le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Néanmoins, ces fonds seront utilisés pour lancer la plateforme de transfert de fonds de la fintech, élargir son équipe, obtenir les licences requises et compléter les intégrations avec son partenaire bancaire, apprend-on du communiqué.

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Au cours des dernières années, le paiement mobile s’est intégré au cœur des habitudes financières d’une tranche croissante de la population africaine. Le service qui a su se diversifier ne cesse de conquérir de nouveaux marchés sur le continent et de gagner en maturité.

L’Afrique est demeurée le marché porteur du Mobile Money dans le monde en 2022. Dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 », les statistiques dévoilées par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) révèlent que le continent a enregistré 166 services actifs (sur 315 au niveau mondial, Ndlr) ; 781 millions de comptes actifs (48,81 % des 1,6 milliard d’utilisateurs enregistrés dans le monde) en croissance de 17 % par rapport à 2021.

Il a également généré 44,9 milliards (+21 %) de volume de transactions financières évalué à 836,5 milliards $ (+22 %). Cette somme représente 66,39 % des 1 260 milliards $ échangés sur le service Mobile Money dans le monde.

L’Afrique de l’Est demeure la sous-région la plus dynamique du continent avec 390 millions de comptes actifs qui ont généré 28 milliards de transactions d’une valeur de 491,8 milliards $. L’Afrique du Nord, du fait de sa taille réduite, a enregistré la plus petite performance avec 18 millions de comptes actifs pour 97 millions de transactions évaluées à 4,7 milliards $.

Infographie: le marché Mobile Money en Afrique (2022)

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 Source : GSMA

Malgré ces bonnes nouvelles, l’Association déplore toutefois des défis qui persistent et mettent en danger l’inclusion financière. « Certains pays ont introduit des taxes sur les transactions d'argent mobile et des frais qui ne correspondent pas à leurs objectifs d'inclusion financière. La fraude reste également un problème à l'échelle du secteur ».

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Fondée sous le nom d’Aboki, la fintech a fait évoluer son identité visuelle et a diversifié ses offres. Elle est devenue une néobanque à part entière et permet aux populations non bancarisées d’accéder aux services bancaires via sa solution numérique.

Grey est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder, depuis leur ordinateur ou leur smartphone, à des services bancaires numériques tels que les comptes courants, les cartes de débit ou encore les prêts. Elle propose également des comptes dans des devises étrangères pour faciliter entre autres le paiement des télétravailleurs africains. Basée à Lagos, la fintech a été fondée en 2020 par Idorenyin Obong et Joseph Femi Aghedo. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 2,5 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.

« Nous aimons dire que nous avons pour mission de rendre les paiements internationaux aussi simples que l'envoi d'un e-mail. Nous voulons faire un travail impactant pour améliorer la façon dont l'Afrique en tant que continent interagit avec l'argent à travers ses frontières », a déclaré Idorenyin Obong.

Avec pour principal objectif la fourniture de services financiers à tous, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après la création de son compte, peut accéder aux différents services de la fintech. Il faudrait entrer son mail puis ajouter une pièce d’identité pour obtenir un compte virtuel qui vous permettra d’être payé ou de dépenser dans le monde entier avec votre carte de débit.

En 2022, la fintech a revendiqué 100 000 utilisateurs et ses transactions ont augmenté de 200 % par rapport au début de l’année. La version Android de son application a été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. Elle est en pleine croissance et s’est vue décerner plusieurs distinctions. Grey a d’ailleurs été sélectionnée pour rejoindre la cohorte Hiver 2022 de l’accélérateur californien Y Combinator, un programme d'accélération de démarrage basé aux Etats-Unis. En plus du Nigeria, elle est présente au Kenya et en Tanzanie et espère continuer son expansion sur d’autres marchés africains.

Adoni Conrad Quenum

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Fedi  une société de technologie financière et de données fondée par le défenseur nigérian du bitcoin, Obi Nwosu (photo) a annoncé le mercredi 3 mai l’obtention de 17 millions de dollars dans le cadre d'un tour de table de série A.

Selon les responsables de l’entreprise, le financement soutiendra la mise en œuvre de son système d'exploitation fédéré autour du bitcoin, permettant aux utilisateurs de collaborer au sein de leurs communautés pour prendre le contrôle de leur argent, de leurs données et de leur vie numérique tout en protégeant leur vie privée et leur autonomie.

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