Un mois après son partenariat avec la Banque nationale d’Egypte axé sur la numérisation de l’économie locale, Mastercard signe un nouveau partenariat avec egabi. Cette initiative permettra aux consommateurs d’avoir accès plus rapidement aux prêts numériques.
La société égyptienne de développement de logiciels egabi FSI et la société Mastercard ont signé un partenariat en vue d’étendre l'accès aux solutions de prêt numériques à travers l'Afrique, l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient. L’information a été rendue publique par Mastercard le jeudi 27 avril.
Cette nouvelle collaboration entre egabi FSI et Mastercard permettra de numériser l'espace de prêt et introduire de nouveaux produits innovants tels que le buy now pay later (BNPL), les plans de microfinance pour PME…
Selon Ahmed Sameh, PDG d'egabi FSI, le partenariat avec Mastercard « reflète la confiance des institutions financières mondiales dans egabi FSI en tant que facilitateur de technologie fintech et la qualité des produits d'egabi. Ce partenariat ouvrira la voie à une plus grande couverture du marché et avec Mastercard, nous serons en mesure de redéfinir l'industrie du prêt numérique dans la région ».
Dans le cadre de ce partenariat, Mastercard activera les capacités et les actifs de prêt numérique d'egabi pour fournir une proposition de prêt de bout en bout aux institutions financières et aux sociétés de technologie financière. Ceci en offrant les produits Digital first de Mastercard aux émetteurs désireux d'entrer dans l'espace de prêt numérique.
Ce partenariat stratégique avec egabi FSI fait suite aux partenariats initiés par Mastercard en Egypte avec pour objectif de connecter et d'alimenter une économie numérique inclusive qui profite à tous, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles. En mars, Mastercard avait déjà annoncé un nouveau partenariat avec la Banque nationale d'Egypte (NBE) portant sur la numérisation de l’économie égyptienne à un niveau supérieur. Cinq mois plus tôt, en octobre, l’entreprise lançait un partenariat avec les banques égyptiennes pour le renforcement des fintech dans le pays.
Samira Njoya
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Smile Identity, un partenaire de conformité KYC (connaissance du client) et de vérification d'identité pour de nombreuses fintech et entreprises africaines, a annoncé le mercredi 26 avril l'acquisition d'Inclusive Innovations, la société mère d'Appruve, un développeur ghanéen de logiciels de vérification d'identité.
Cette acquisition stratégique permettra à Smile Identity d'étendre sa présence en Afrique et de consolider sa position de fournisseur important de services de vérification d'identité et d'identification des clients numériques du continent.
Great news everyone! We're thrilled to announce that Smile Identity has acquired @Appruve parent company (Inclusive Innovations, Inc.), and we couldn't be more thrilled about what this means for our future. pic.twitter.com/XXeodEZgBc
— Smile Identity (@SmileIdentity) April 26, 2023
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La néobanque panafricaine Payday a annoncé, mardi 25 avril, son retour au Rwanda. C’est grâce à son partenariat avec Starlink, le fournisseur d’accès à Internet par satellite de la firme SpaceX, que la fintech réinvestit le marché rwandais. Les utilisateurs de Starlink peuvent ainsi payer leurs abonnements avec Payday et accéder à tous les services de la fintech tels que l’utilisation de la carte virtuelle USD pour effectuer des dépenses, envoyer de l’argent dans plusieurs pays du continent, faire des transactions mobile money ou encore échanger des devises étrangères.
Hello, Rwanda. We are back!
— Payday (@ourpaydayHQ) April 25, 2023
Today, we are officially relaunching Payday in Rwanda!
We’re back with @SpaceX’s Starlink 🥳💫
We are back with the best Neobanking services ✨ pic.twitter.com/qJsumlVg9Z
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Nigeria : la fintech Payday lève 3 millions de dollars pour renforcer sa plateforme de paiement
Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.
Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.
22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.
Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.
La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.
Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.
Muriel Edjo
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Koree, une fintech camerounaise qui permet aux commerçants de créer des cartes de fidélité digitales sur lesquelles ils peuvent verser les monnaies et les retours d’argent, a récemment annoncé l'obtention de 13 millions FCFA (20 000 €) de Cameroon Angels Network (CAN), un réseau d'investisseurs providentiels au Cameroun.
Le financement permettra à la start-up de développer ses effectifs en recrutant du personnel de vente, créer de nouveaux services financiers et favoriser son expansion en Afrique francophone.
We are happy to announce our investment in @koreeafrica. This is part of our Q1 investment plan. pic.twitter.com/F7vY088LtZ
— CAN Investors (@CameroonAngels) April 17, 2023
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Unlimint, une fintech britannique spécialisée dans la fourniture de services et de méthodes de paiement pour les entreprises, a annoncé son expansion au Nigeria, apprend-on d’un communiqué de presse publié le mercredi 19 avril. Cette expansion est consécutive à l’obtention d’une licence de fournisseur de services de solution de paiement (PSSP) délivrée par la Banque centrale du Nigeria, ce qui l’autorise à opérer en tant que tel dans le pays.
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Depuis quelques années, les entreprises utilisent la technologie pour faciliter l’accès à un certain nombre de services. Les compagnies d’assurance n’échappent pas à la règle avec la mise en place de solutions numériques adaptées pour les besoins des populations.
Naked est une solution insurtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des polices d’assurance sur mesure pour les voitures, les logements ou encore pour les biens personnels depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up, basée à Johannesburg, a été fondée en 2016 par Sumarie Greybe, Alex Thomson et Ernest North. Depuis son lancement, l’insurtech a déjà levé environ 27,6 millions $ pour améliorer sa technologie et se développer sur de nouveaux marchés.
L’insurtech veut offrir une expérience d'assurance plus accessible, pratique et transparente en utilisant l'IA. Pour cela, elle a mis en place une application mobile disponible sur iOS et sur Android, accessible après téléchargement et inscription de l’utilisateur. En fonction de ses besoins, il peut opter pour une police d’assurance plutôt qu’une autre avec l’aide d’un agent conversationnel.
Pour les souscriptions, c’est l’agent conversationnel Rose qui se charge d’aider le client. L’insurtech fera des propositions par son biais sur la base de votre panier et en 90 secondes, l’utilisateur aura une idée du prix de toutes les polices d’assurance. « Nous utilisons l'IA automatisée plutôt que des centres d'appels ou des courtiers pour exécuter et gérer votre police, ce qui nous coûte moins cher et se traduit par des primes moins élevées pour vous », peut-on lire sur la plateforme.
Outre Rose, elle dispose d’autres agents conversationnels qui interviennent dans des situations spécifiques. Par exemple, pour les réclamations, l’utilisateur aura affaire à Jade. « Pour les réclamations normales, Jade, notre bot de réclamations Naked, vous guide tout au long du processus simple et vous posera quelques questions. Il peut approuver certaines réclamations instantanément ; pour d'autres, quelqu'un vous rappellera pour obtenir plus de détails », indique la plateforme.
Prompt et efficace, Naked a su convaincre de nombreux Sud-Africains d’opter pour ses services. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’une centaine de milliers de fois. En 2019, elle a obtenu le prix de l’application de l’année lors d’un événement organisé par le réseau de télécommunication MTN.
Adoni Conrad Quenum
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L’accélérateur estonien Startup Wise Guys a lancé en mars dernier le Startup Wise Guys SaaS Africa 2023, son programme d'accélération pour soutenir les start-up en Saas (Software as a Service) numériques B2B en phase de démarrage en Afrique de l’Est et de l’Ouest.
Les start-up en AgriTech, FinTech, EdTech, CleanTech, HealthTeach ou RetailTech sont encouragées à postuler pour avoir une chance d’avoir des investissements initiaux allant jusqu’à 65 000 €.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 septembre à travers le lien : https://startupwiseguys.com/all-programs/saas-accelerator-program-africa/
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Il fait partie des entrepreneurs associés à la révolution de la technologie financière en Afrique. Il est le fondateur de l’entreprise fintech Paga Group, qui a connu un immense succès en fournissant des solutions de paiement mobiles innovantes aux utilisateurs nigérians et africains.
Né au Nigeria, Tayo Oviosu (photo) a grandi à Lagos avant de poursuivre ses études aux Etats-Unis, où il a obtenu un bachelor en ingénierie électrique à l’université de Californie du Sud et un master en administration des affaires à la Stanford University Graduate School of Business. Il est le fondateur et le président-directeur général de Paga Group.
Tayo Oviosu a fondé Paga Group en 2009 avec l’objectif de créer une plateforme de paiement mobile accessible à tous les Nigérians, quel que soit leur niveau de revenu ou leur accès à la banque traditionnelle. L’entreprise permet aux utilisateurs de faire des transactions en ligne, de payer des factures et d’autres services financiers en utilisant simplement leur téléphone portable.
« L’un de mes principaux objectifs lorsque j’ai lancé la société était de faire en sorte que la cliente du marché d’Ajegunle (centre de Lagos) utilise notre technologie », explique-t-il en 2021. « Notre ambition est qu’un milliard de personnes utilisent cette plateforme pour accéder à de l’argent et l’utiliser. Nous voulons nous concentrer particulièrement sur les membres de la classe moyenne émergente, les aider à payer et à être payés », ajoute l’entrepreneur nigérian.
Avec plus de 19 millions d’utilisateurs enregistrés et plus de 27 000 agents à travers le Nigeria, Paga est rapidement devenu l’un des leaders du marché de la technologie financière en Afrique. Tayo Oviosu a travaillé avec des partenaires tels qu’Untapped Global et Visa pour étendre les capacités de son entreprise et fournir des solutions de paiement innovantes aux utilisateurs.
En dehors de Paga Group, Tayo Oviosu est également un cofondateur de Kairos Angels, une entreprise qui investit sur les fondateurs d’entreprises qui sont obsédés par le désir de changer le monde. Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 chez Deloitte Consulting où il était consultant sénior.
En 2004, il a travaillé pendant trois mois pour Lucent Technologies en tant que collaborateur d’été en développement commercial. En 2005, il rejoint Cisco Systems en tant que manager des acquisitions et investissements en capital-risque. En 2008, c’est l’entreprise Travant Capital Partners, société de capital-risque et capital-investissement, qui le nomme vice-président. Il y travaille pendant cinq mois.
Il a été reconnu pour son travail en matière d’entrepreneuriat et d’inclusion financière. En 2013, il a été nommé pour le prix de l’entrepreneur ouest-africain de l’année lors des All African Business Leaders Awards, et en 2015, l’African Leadership Network a sélectionné Paga Group comme l’entreprise à croissance exceptionnelle de l’année en Afrique.
Melchior Koba
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Block, la fintech proposant les solutions Cash App et Square, a signé un partenariat avec la plateforme d’échange de cryptomonnaies Yellow Card pour faciliter les transferts financiers transfrontaliers entre 16 pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Ghana ou encore le Nigeria. L’objectif est de proposer un service de transfert de fonds vers l’Afrique et entre certains pays africains moins onéreux puisque, selon la Banque mondiale, le continent noir dispose des frais d’envoi d’argent les plus élevés au monde.
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