Nayamax, une entité burkinabè opérant dans le secteur du e-commerce, a lancé la semaine dernière un appel à projets pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le commerce électronique. L’initiative a été mise en place dans le cadre de son programme « l'accélération de l'entreprenariat numérique au Burkina Faso et en Afrique ». Les candidatures prennent fin le 13 août. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Après sa création sous le nom de Tayar, les fondateurs de la jeune pousse ont décidé de changer d’orientation. Elle a changé de nom et propose désormais une solution basée sur l’intelligence artificielle qui soutient entre autres les start-up opérant dans le secteur de la livraison.

Roboost est une solution technologique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux entreprises opérant dans les secteurs du commerce électronique, de la vente au détail et aux fournisseurs de services de livraison de mieux gérer le volet de la livraison au dernier kilomètre. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2018 sous le nom de Tayar par Hassan Kamel et Mohamed Gessraha. Depuis son lancement, elle a levé plus de 700 000 $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

Hassan Kamel explique que « le changement radical et transformationnel dans les opérations de livraison nous a positionnés comme la solution optimale pour les marques locales et multinationales que nous sommes fiers de servir avec un taux de rétention de 100 % ». Selon lui, Roboost aide les entreprises à atteindre leur plein potentiel opérationnel. Il suffit d’intégrer l’interface de programmation et la solution s’occupe de tout.

Entre autres, elle collecte les commandes, optimise les itinéraires, gère les agents de livraison et surveille toutes les opérations de livraison en temps réel. Roboost peut fournir des rapports détaillés sur chaque opération et évaluer la performance des livreurs. Si la start-up a plusieurs agences, la solution permet de comparer la performance de chacune d’entre elles. Les entreprises peuvent avoir un œil sur les diverses opérations depuis leur plateforme web ou l’application mobile accessible sur iOS et sur Android sans pour autant intervenir puisque l’IA s’occupe de tout.

« Grâce aux données recueillies auprès de plus de 2 200 agents de livraison ayant parcouru plus de 9 millions de kilomètres, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux moyens d'améliorer les opérations de livraison de nos clients et d'ajouter de nouvelles fonctionnalités », indique Hassan Kamel.

Adoni Conrad Quenum

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Pour diverses raisons, les déplacements dans les grandes villes africaines deviennent de plus en plus compliqués. L’émergence des applications d’e-mobilité a permis de résoudre un tant soit le problème.

Maramoja est une plateforme de mobilité à la demande développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans la ville de Nairobi en contactant un chauffeur via une application mobile. La start-up, basée dans la capitale kényane Nairobi, a été fondée en 2013 par Bastian Blankenburg, Jason Eisen, Polina Kazak et Ronald Mahondo. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 500 000 $ pour soutenir sa croissance et développer sa technologie.

« Je venais à Nairobi depuis les Etats-Unis pendant trois ans, plusieurs fois par an, pour mon travail. Nous avions constamment des problèmes de transport. Un chauffeur s'est avéré être un trafiquant d'armes, un autre a essayé de nous prendre en état d'ébriété, etc. », a déclaré Jason Eisen.

L’application mobile est accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder au service. S’il veut effectuer une course, il devra renseigner le lieu de départ et la destination. L’application affichera la liste des chauffeurs et il va falloir en choisir un. L’utilisateur a la possibilité de désigner son chauffeur favori. Si celui-ci est occupé ou n’est pas dans sa zone, il peut envoyer un collègue de confiance pour s’occuper de son client.

Maramoja mise en effet sur la relation que les clients et les chauffeurs bâtissent pour toujours faire appel à leur service. La start-up a mis la confiance au cœur de son activité commerciale. Ainsi, à chaque fois qu’un utilisateur se connecte, ce sera toujours son/ses chauffeur(s) favori(s) qui lui seront proposés dans la mesure du possible.

La start-up revendique plus de 100 000 clients satisfaits, plus de 30 000 véhicules immatriculés et plus d’un million de courses effectués. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 50 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Pendant la pandémie de la Covid-19, les écoles ont longtemps été fermées pour éviter une propagation de la maladie. La reprise a été difficile pour certains apprenants et les formations à distance se sont imposées comme la solution idoine.

Edcent est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans diverses filières depuis sa plateforme web. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2020 par Mike Ikenwa. En décembre 2021, elle a levé un montant de 10 millions de nairas (environ 12 891 $) pour développer sa technologie, dans une opération menée par CrownVest, une société d’investissement nigériane.

« La start-up est une plateforme d'apprentissage en ligne qui permet à chacun d'acquérir de nouvelles compétences, de certifier sa curiosité et de développer ses connaissances pour atteindre ses objectifs personnels et professionnels. Elle permet aux utilisateurs d'accéder à plus de 50 cours composés d'un contenu interactif et de courte durée », indique Mike Ikenwa.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder au site Internet de la jeune pousse. Après la création de son compte, il pourra surfer sur le site et découvrir plusieurs contenus éducatifs en accès libre. Que ce soit en science des données, en informatique ou encore en gestion des entreprises, Edcent propose des contenus variés pour ses utilisateurs.

L’edtech veut « briser les barrières éducatives en offrant à chacun l'accès à des opportunités d'apprentissage abordables et pratiques ». Tous les cours sont divisés en de courtes vidéos de 3 à 5 minutes suivies d’un quiz pour faciliter l’assimilation par les apprenants. Par ailleurs, Edcent propose des packages pour les entreprises qui souhaitent faire apprendre leurs employés.

La start-up a signé des partenariats avec de nombreuses universités. Elle revendique plus de 90 000 apprenants de divers horizons, plus d’une centaine de cours dispensés et plus de 90 instructeurs pour aider les apprenants dans leur quête du savoir.

Adoni Conrad Quenum

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Après des études en architecture, ce jeune Tchadien a décidé d’apprendre le code. Pendant la pandémie de la Covid-19, l’engouement autour des réseaux sociaux a suscité son intérêt de proposer une alternative africaine à Facebook.

GIMbatch est une plateforme de réseau social développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs de s’échanger des messages et de publier des contenus via ses plateformes web et mobile. La start-up a été fondée en 2022 par Nassour Abdraman Adam. Elle a entre autres pour objectif de permettre aux créateurs de contenus africains d’être rémunérés.

« Pendant la période de la pandémie de coronavirus, j’ai vu que les Africains ont inondé les réseaux sociaux, mais la plupart des créateurs de contenus africains sont privés de certains avantages, surtout la rémunération de leurs contenus », explique Nassour Abdraman Adam à We Are Tech Africa.

L’application mobile est uniquement accessible sur Android et l’accès aux diverses fonctionnalités nécessite la création d’un compte. Il faudra renseigner des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail et créer un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder à son compte et découvrir son fil d’actualité. Le réseau social dispose d’un mode pro. Les frais d’abonnement varient de 8 $ pour le statut « Etoile » à 256 $ pour celui de « VIP ».

Sur GIMbatch, on peut créer des événements, des sondages, des groupes, des pages ; publier des vidéos, des contenus audios, des images ; envoyer des messages, des pokes, etc. La plateforme veut également permettre aux artistes musiciens africains de partager leurs musiques avec son outil de musique. Par ailleurs, la plateforme intègre un portefeuille virtuel qui permet les transactions financières entre les abonnés en renseignant l'e-mail ou le nom d'utilisateur. Depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée un peu plus de cent fois.

GIMbatch a des rêves d’expansion. Dans un premier temps, elle veut inciter les Africains de divers horizons à adopter sa plateforme avant éventuellement de conquérir les autres continents, d’après les propos de son fondateur. Une levée de fonds sera la bienvenue et pourra lancer la phase d’expansion.

Adoni Conrad Quenum

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Egalement à la tête d’une edtech, ce tech entrepreneur a décidé de se lancer dans le secteur des technologies financières. Pour cela, il a misé sur une solution complète, une super application où l’utilisateur peut faire plusieurs choses.

GoFree est une solution technologique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services financiers, d’e-commerce et de messagerie instantanée depuis son application mobile accessible sur iOS et sur Android. La start-up, basée au Nigeria et aux Etats-Unis, a été fondée en 2022 par Lekan Adejumo.

Dans un article publié sur Medium par la start-up, son fondateur pense « que si les données peuvent circuler librement entre les différents opérateurs de téléphonie mobile, l'argent devrait pouvoir en faire autant. C'est alors que le concept d'interopérabilité a enflammé son imagination [...] Il a voulu créer l'équivalent du GSM pour l'argent, en permettant des transactions transparentes entre divers services financiers ». C’est l’une des raisons qui l’ont poussé à mettre sur pied une équipe pour résoudre le problème.

L’accès aux divers services de l’application requiert la création d’un compte. Il faudrait entre autres renseigner un numéro de téléphone, une donnée qui sera reliée aux services bancaires, aux cartes virtuelles, aux paiements et aux services sociaux de l’utilisateur GoFree. Il faut souligner que la création d’un compte implique la création d’un portefeuille en Naira pour faciliter l’accès aux services financiers que propose la fintech comme l’envoi et la réception d’argent, le paiement des factures ou encore la gestion de ses finances. Le portefeuille peut être rechargé par divers moyens comme le virement bancaire, les cartes bancaires émises au Nigeria, Flutterwave, Apple Pay ou encore Google Pay.

La fonction de messagerie permet quant à elle d’échanger des messages instantanés avec collègues, amis ou encore famille, de partager des fichiers et des documents et de collaborer à des projets. L’application intègre également des services de commerce électronique. Les utilisateurs peuvent ainsi publier des articles sur leur profil GoFree et vendre aux autres utilisateurs. GoFree offre l’avantage de ne facturer aucun frais pour les transactions effectuées au sein de son écosystème. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Pour des événements d’envergure, les promoteurs ont de plus en plus recours aux billets en ligne. Au Bénin, un tech entrepreneur a mis en place une solution qui facilite l’accès à une billetterie digitale.

Faevent est une plateforme numérique développée par la firme béninoise CultureWeb. Elle permet d’une part, aux organisateurs d’événements, de créer une billetterie en ligne pour leurs événements et d’autre part, aux participants, de se procurer les billets sans avoir à passer de longues heures dans les files d’attente. La solution a été lancée en 2021 par Stéphane Datti Satchivi.

« Le besoin des promoteurs d’événements était surtout de pouvoir encaisser entièrement le solde des ventes réalisées et d’avoir des tickets sécurisés pour un meilleur contrôle d’accès. Avec Favent, ils ont la possibilité de vendre des tickets numériques en ligne ou de télécharger un stock de ticket à imprimer pour vendre à ceux qui préfèrent acheter les tickets physiques », déclare Stéphane Datti Satchivi à We Are Tech Africa.

La solution ne dispose pas d’une application mobile pour les clients. Ils devront passer par un navigateur pour accéder à l’adresse web de la plateforme. Ils ne sont pas tenus de disposer d’un compte pour se procurer un ticket. Une fois sur la page de l’événement, il sélectionne le nombre de tickets qu’il souhaite acheter, renseigne les informations personnelles telles que le nom, le prénom, l’e-mail et le numéro mobile money sur lequel il doit être débité.

L’utilisateur pourra ensuite initier la commande et la valider sur son téléphone en composant son code mobile money. Si le paiement est réussi, la plateforme affiche le lien de téléchargement du ticket. Il le reçoit également en pièce jointe à l’adresse e-mail qu’il a renseignée en passant sa commande. En cas de perte du ticket numérique, il peut toutefois le récupérer sur la page de la billetterie en entrant son e-mail dans le formulaire de récupération de ticket. Par contre, la mise en place d’une quelconque billetterie en ligne sur la plateforme requiert la création d’un compte.

En ce qui concerne le contrôle des divers tickets, la start-up propose plusieurs moyens pour vérifier l’authenticité des billets le jour de l’événement. Une application mobile accessible uniquement sur Android, mais pas disponible dans le Play Store, peut être téléchargée depuis le tableau de bord de Faevent. Elle sert à scanner le code QR des tickets pour vérifier leur authenticité. Quant à sa rémunération, la firme perçoit 4% sur chaque billet vendu par mobile money.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’analyser des données sur le comportement des consommateurs sud-africains, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une application sur mesure.

Maholla est une solution technologique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de gagner des points bonus sur tous les achats effectués. La start-up, basée à Amsterdam et au Cap, a été fondée en 2021 par Adam Reilly et Jed da Silva. Depuis son lancement, elle a levé environ 2,1 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.

L’application est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur créera un compte avec son e-mail et son numéro de téléphone puis il commencera à scanner ses reçus dans l’application. Peu importe le magasin dans lequel il a effectué ses courses, il bénéficiera des points bonus qui, accumulés, vont valoir divers cadeaux tels que les temps d’antenne, l’accès à des jeux intégrés à l’application… Les points gagnés peuvent être plus importants lorsque les reçus scannés viennent des marques partenaires de la start-up.

La start-up utilise ces données à des fins de marketing. « Les données recueillies par plus d'un demi-million de reçus sur l'application Maholla indiquent que les membres de notre jeunesse se tournent vers les grossistes et les détaillants en vrac pour joindre les deux bouts », explique Adam Reilly dans un rapport. Maholla utilise ainsi son application pour recueillir des données sur les habitudes de consommation des Sud-Africains, ce qui pourrait aider ses firmes partenaires à ajuster leur politique au besoin.

La start-up est en pleine croissance. Le nombre de téléchargements de la version Android de son application a déjà passé la barre des 100 000 et elle a réussi, en avril dernier, un tour de table d’un montant de 1,5 million $. Maholla a enregistré plus de 8,5 millions de reçus, d’après ses données.

Adoni Conrad Quenum

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Le secteur africain de l’e-mobilité attire les géants du monde entier. Au Soudan, un tech entrepreneur s’est associé avec ses amis pour mettre en place une solution pour les concurrencer dans son pays.

Tirhal est une solution technologique développée par une jeune pousse soudanaise. Elle permet de mettre en relation passagers et chauffeurs dans quatre régions du Soudan. Basée à Khartoum, la start-up a été fondée en 2016 par Mohamed Elzakey, Omer Elzakey, Yaser Abba et Siddig Eltaj. Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 500 000 $ pour soutenir sa croissance et développer sa technologie.

« La vision de Tirhal est de travailler pour faciliter la vie des gens en fournissant divers services de transport qui conviennent à tous les groupes », indique la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur s’inscrit en créant un compte, ce qui lui permet d’avoir accès aux diverses fonctionnalités de l’application. Pour faire une course, il suffit d’entrer sa destination, le type de véhicule et le point de départ, puis Tirhal affiche le tarif de la course. Il est également possible de faire une réservation de taxi pour une course ultérieure.

La start-up propose également des services de livraison. Que ce soit pour faire livrer un colis ou recevoir sa commande d’un restaurant de la ville, Tirhal dispose d’une flotte de plus de 200 motos pour effectuer la livraison dans les villes où elle opère. Pour les taxis, la start-up en possède 2 900 et ils ont déjà parcouru plus de 100 000 kilomètres. Pourtant les débuts n’ont pas été simples.

« Lorsque nous avons commencé, nous n'avions que trois voitures, celle de mon oncle et celles de deux de mes amis. Aujourd'hui, nous avons 45 000 conducteurs et 4,5 millions de clients », a expliqué Mohamed Elzakey en 2019.

Tirhal encaisse 10% du tarif de la course. C’est un faible pourcentage en comparaison à ce que perçoivent les start-up opérant dans le secteur. Néanmoins, cette stratégie, couplée à la qualité des véhicules de la flotte, a permis à la jeune pousse de s’imposer sur le marché soudanais. D'après les statistiques de Play Store, la version Android de l'application a déjà été téléchargée plus d'un million de fois.

En 2023, elle a fait partie des finalistes de l’AfricaTech Awards, un événement qui s’est déroulé le 15 juin dernier en marge du salon technologique parisien VivaTech.

Adoni Conrad Quenum

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Chari, une start-up marocaine d’e-commerce et de distribution, a récemment obtenu 1,5 millions de dollars de Verod-Kepple Africa Ventures (VKAV), le fonds de capital-risque lancé par le nigérian Verod et le japonais Kepple.

Selon les responsables de VKAV, l’investissement fournira l’élan nécessaire à Chari pour conduire ses plans de croissance et permettra de poursuivre le développement de son infrastructure de services financiers pour les masses.

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