Outre son activité principale qu’est le commerce électronique, Jumia s’est également lancée dans la livraison de nourritures. Ce service n’a pas été à la hauteur des espérances de la direction de la start-up.

Dans un communiqué de presse publié le mercredi 13 décembre, la plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé la fermeture de sa branche Jumia Food d’ici la fin de ce mois. La principale raison évoquée est que l’activité n'est pas adaptée à l'environnement opérationnel actuel et aux conditions macroéconomiques de son marché. Jumia Food est présent au Nigeria, au Kenya, en Ouganda, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Côte d'Ivoire.

« La livraison de produits alimentaires reste une activité dont les conditions économiques sont très difficiles, en Afrique et dans le monde, et nous voulons concentrer nos efforts sur notre activité de commerce électronique de biens physiques, dans les onze marchés où nous opérons. C'est une question de priorisation des opportunités et de retour sur investissement attendu », a déclaré Antoine Maillet-Mezeray, chargé des finances et des opérations chez Jumia.

Dans un souci de rentabilité, Jumia essaye d’optimiser l'allocation de son capital et de ses ressources. Lancée en 2012 à Lagos au Nigeria, elle est devenue en 2016 la première licorne du continent et est présente sur onze marchés africains où elle opère dans son secteur phare qu’est l’e-commerce. D’après les données de Crunchbase, Jumia a levé environ 1,2 milliard $ pour soutenir sa croissance et est cotée, depuis 2019, à la bourse de New York.

« Plus nous nous concentrons sur notre activité de biens physiques, plus nous réalisons qu'il existe un énorme potentiel de croissance pour Jumia, avec un chemin vers la rentabilité. Nous devons prendre la bonne décision et concentrer pleinement notre direction, nos équipes et nos ressources en capital pour saisir cette opportunité. Dans le contexte actuel, cela signifie abandonner un secteur d'activité qui, selon nous, n'offre pas le même potentiel de croissance, la livraison de nourriture », a expliqué Francis Dufay, président-directeur général de Jumia.

Adoni Conrad Quenum

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Après la fermeture de sa filiale ougandaise en avril dernier, Copia Global s’est concentré sur le marché kényan. La start-up annonce un partenariat stratégique avec un géant américain des services financiers.

Copia Global, une plateforme kényane de commerce électronique, a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat d’une durée de 5 ans avec le géant américain des services financiers Visa. L’objectif est de faciliter les transactions commerciales sur la plateforme et de permettre aux clients d’accéder à plus de services financiers.

Le nouveau partenariat devrait permettre aux clients de la start-up kényane d’acheter et de payer directement sur la plateforme, d’économiser des sous, d’en emprunter depuis le portefeuille électronique ou encore d’accéder à des services de paiement différé. Quant aux clients de la start-up qui appartiennent à la diaspora kényane, ils pourront recharger leur portefeuille électronique via Visa en quelques clics.

« Le réseau de clients, d'agents et de sous-traitants de livraison de Copia bénéficiera des capacités de Visa en matière de paiements sans contact, de transferts de fonds et de solutions de fidélisation », a déclaré Eva Ngigi-Sarwari (photo, à gauche), directrice nationale de Visa Kenya.

La start-up, fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis, a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance. En mars dernier, la plateforme d’e-commerce kényane disposait de plus de 40 000 agents numériques ou encore de près de 2 millions de clients. Bien qu’elle ait fermé sa branche ougandaise en avril 2023, elle est en constante progression et renforce sa présence sur son marché local. La signature dudit partenariat s’inscrit dans ce cadre et peut être un prélude pour investir le monde des technologies financières.

« Le partenariat et la numérisation rapide des clients créent une énorme opportunité pour Copia et Visa de bancariser les personnes non bancarisées avec des services financiers auparavant inaccessibles, résolvant ainsi l'inclusion financière pour le marché de masse en Afrique », a déclaré Evelyn Wangari, directrice des services financiers chez Copia Global.

Adoni Conrad Quenum

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Le tourisme est l'un des secteurs clés de l’économie des pays africains. Pour cela, les pays membres de la CEDEAO ont décidé de procéder à la numérisation du secteur.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé, le mercredi 6 décembre, qu'elle développera une plateforme digitale pour classer les établissements d’hébergement touristiques. La décision a été prise lors d’une réunion qui s’est tenue, du 21 au 24 novembre à Dakar au Sénégal, sur invitation de la Commission de la CEDEAO, avec les délégations des différents pays-membres. L’objectif est de permettre aux touristes d’accéder plus facilement aux établissements d’hébergement en Afrique de l’Ouest.

« La création d’une plateforme numérique pour les Etablissements d’Hébergement Touristique est une mesure novatrice visant à valoriser le parc de réceptifs de la CEDEAO. Elle servira de centre d’information en permettant aux touristes internationaux et régionaux d’accéder plus facilement aux options d’hébergement dans la région », explique Anthony Luka Elumelu, directeur en charge du secteur privé.

La mise en place de cette plateforme s’inscrit dans le cadre du plan d’action décennal Ecotour 19-29 dont l’objectif est de développer le secteur touristique dans la sous-région. Avec l’adoption en juillet 2023 du Règlement C.REG.2/07/23 par le Conseil des ministres de la CEDEAO et de la création du Régulateur des Hébergements Touristiques, des critères ont été établis pour classer les établissements d’hébergement touristiques au sein de la communauté.

Selon l’organisation, la plateforme devrait permettre de réduire les coûts et le temps pour les administrations publiques du tourisme en charge du classement hôtelier, d’éliminer le besoin de déplacements étendus pour remplir leurs obligations envers l’administration touristique ou encore de rendre disponible en temps réel des données statistiques sur l’offre hôtelière dans tous les pays-membres ainsi que sur les arrivées touristiques.

Adoni Conrad Quenum

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Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus déterminant dans l’entrepreneuriat. TikTok a décidé d’apporter son soutien aux entrepreneurs en Afrique subsahiarienne avec la mise en place d’un programme.

Le géant chinois de la technologie TikTok a annoncé le mercredi 6 décembre, en partenariat avec Yunus Social Business (YSB), une organisation à but non lucratif qui se consacre au développement de 60 entreprises sociales, un investissement de 1,5 million $ dans les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique de l’Est, principalement au Kenya.

L’investissement sera fait à travers le programme TikTokEmpower dont l’objectif est de doter les MPME des ressources nécessaires, en l’occurrence de compétences numériques, pour prospérer. Entre autres, TikTok mettra en place des programmes de formation et de mentorat qui aborderont des thématiques telles que la création d'une marque, les stratégies de vente et de commerce électronique, ou encore l'exploitation des plateformes numériques pour la réussite d’une entreprise.

« Ce partenariat #TikTokEmpower avec YSB représente une opportunité transformatrice pour autonomiser les entrepreneurs, relever les défis sociaux et stimuler une croissance économique durable au Kenya et en Afrique de l'Est. Nous avons vu l'impact profond et l'opportunité réelle que TikTok apporte aux petites entreprises à travers le monde, et nous sommes fiers d'encourager cet esprit d'entreprise et l'innovation numérique en Afrique », a déclaré Fortune Mgwili-Sibanda, directeur des relations gouvernementales et de la politique publique pour l'Afrique subsaharienne pour TikTok.

Avant l’ouverture de son bureau kényan, le géant chinois a investi le pays de William Ruto avec son programme TikTokEmpower. En août dernier, le réseau social avait frôlé l’interdiction dans le pays avant que, après une réunion virtuelle avec les autorités, son président-directeur général Shou Zi Chew n'annonce l’ouverture de bureaux physiques pour superviser ses activités en Afrique de l’Est. TikTok accroît, avec cet investissement, son implication sur le continent africain où il est, d’après un rapport publié par la plateforme de sondage GeoPoll en septembre, le deuxième réseau social le plus utilisé après Facebook.

Adoni Conrad Quenum

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La start-up kényane d’e-mobilité BasiGo a annoncé le mercredi 6 décembre la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 5 millions $. Les fonds, levés sous la forme de dettes auprès de la British International Investment, une institution britannique de financement du développement, seront utilisés pour étendre l’assemblage des bus électriques au Kenya.

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De plus en plus d'entrepreneurs africains se tournent vers Internet pour trouver ou élargir leurs marchés. Pour leur faciliter la tâche, la start-up kenyane les aide à gérer plusieurs aspects du fonctionnement de leur business en ligne, et à s'y construire une véritable présence.

Tappi est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les propriétaires de petites et moyennes entreprises, d’accéder à divers outils de marketing pour faciliter la gestion et la promotion de sa boutique en ligne. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2022 par Kenfield Griffith et Louis Majanja. Le mercredi 6 décembre, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,5 million $ pour, entre autres, développer sa marque, attirer des talents et renforcer sa présence au Kenya et au Nigeria.

« Nous sommes reconnaissants d'être soutenus par d'excellents investisseurs qui partagent notre vision et notre mission, à savoir exploiter le potentiel inexploité des marchés informels des PME en Afrique, en particulier dans les secteurs de services négligés tels que la restauration, la mode, l'agriculture, la santé et les soins de beauté. Nous sommes impatients de donner aux PME africaines les moyens d'agir en leur fournissant une identité de confiance en ligne pour trouver des clients », a indiqué Kenfield Griffith dans le cadre de la levée de fonds.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son profil et renseigne les informations relatives à son entreprise. Avec la fonctionnalité d’intelligence artificielle intégrée à l’application, il peut rédiger une description commerciale sur-mesure pour son entreprise. « Nous avons constaté que la plupart de ces entreprises n'ont pas les ressources nécessaires pour rédiger correctement leurs annonces, d'où des annonces peu performantes. L'outil leur permet donc d'entrer des détails sur leur entreprise et d'obtenir des textes publicitaires », explique Kenfield Griffith.

Avec ces données, la jeune pousse crée une plateforme web, ce qui permet à l’entreprise d’être indexée par les moteurs de recherche, en l’occurrence Google qui concentre une grande part du marché dans le secteur. Depuis son compte Tappi, l’utilisateur peut créer des publicités sur les différents réseaux sociaux, publier des annonces, trouver des clients en ligne et recevoir leurs avis ou encore bâtir une e-réputation.

Depuis son lancement, l’application mobile de la jeune pousse a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois.

Adoni Conrad Quenum

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Avec le développement de l'e-commerce sur le continent, les services de livraison sont devenus incontournables. Dans le royaume chérifien, un tech entrepreneur s’est lancé dans l’aventure de la livraison au dernier kilomètre.

Kaalix est une solution technologique développée par une start-up marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de livraison depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2019 par Ilyess Hammouda.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire en renseignant ses données personnelles telles que nom, prénom ou encore l’adresse e-mail. Il pourra ensuite accéder aux divers services, en l’occurrence la commande de nourritures dans les restaurants, les achats en ligne dans les boutiques (épiceries, magasins, supermarchés, etc.) ou l’accès direct à un coursier. Pour ce dernier service, l’utilisateur peut avoir besoin d’un coursier pour récupérer un colis dans la ville, indépendamment d’une livraison après une commande dans une enseigne ou un restaurant partenaire de la start-up.

En ce qui concerne les restaurants et les boutiques sur l’application, l’utilisateur accède au menu ou au catalogue de l’enseigne de son choix et effectue ses courses. Après cette étape, il renseigne sa position et se fait livrer. Il faut signaler qu’il est possible de suivre la position du livreur en temps réel depuis l’application mobile et que les tarifs appliqués par Kaalix sont fonction de la situation géographique de l’utilisateur.

En 2021, la start-up s’allie à la plateforme de commerce électronique Marjane pour agrandir sa clientèle. Depuis son lancement, Kaalix est en pleine croissance dans le royaume chérifien. D’après les données de Play Store, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Amini, une start-up kényane qui utilise l’intelligence artificielle pour combler le déficit de données environnementales en Afrique, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 4 millions $. « Ce nouvel investissement de Salesforce Ventures et Female Founders Fund accélérera la mise à l'échelle de notre entreprise et de notre plateforme d'infrastructure de données, permettant une croissance durable et alimentant l'expansion de notre entreprise », a expliqué Kate Kallot, fondatrice de la start-up.

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Partment, une start-up égyptienne opérant dans le secteur immobilier, a annoncé son expansion en Grèce, apprend-on de Disrupt Africa le lundi 4 décembre. « Cette expansion s'aligne sur notre vision globale qui consiste à améliorer le bien-être des gens grâce à un accès durable aux résidences secondaires, en rendant les investissements immobiliers abordables et accessibles à tous », a déclaré Nadim Nagui, cofondateur de Partment.

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Cynoia, une start-up tunisienne qui fournit des solutions qui facilitent la communication au sein des entreprises, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 850 000 euros. Les fonds seront utilisés pour financer son expansion en Afrique de l’Ouest, principalement en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

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