Dans le but de faciliter l’approvisionnement des marchandises chez les détaillants, ce tech entrepreneur a mis en place une solution numérique.
Freshbag est une solution agritech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle joue les intermédiaires entre les producteurs ou les coopératives agricoles et les petits détaillants.
La start-up, basée à Yaoundé, a été fondée en 2019 par Brice Ludovic Bindzi Mvogo. En 2020, elle a reçu un financement d’un montant non dévoilé de GreenTec Capital, un fonds d’investissement dédié aux start-ups et aux PME lancé en 2015 en Allemagne par le français d’origine camerounaise Eric Yong, pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur le soutien de GreenTec Capital, Brice Ludovic Bindzi Mvogo a déclaré : « Grâce à Greentec, nous avons maintenant une réelle opportunité de passer en mode croissance, de faire évoluer nos opérations et, à terme, de créer un impact plus important pour les millions de vendeurs de rue à travers l’Afrique. Un rêve maintenant plus proche de devenir une réalité ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut directement se rendre sur la plateforme Internet de la jeune pousse et s’inscrire comme vendeur si l’objectif est de faire partie du réseau de distributeurs de Freshbag ou comme producteur si c’est pour leur fournir des produits frais. Après cette étape, que ce soit pour un vendeur ou un producteur, la start-up se rend sur place pour effectuer les vérifications d’usage et signer ou non un partenariat avec l’utilisateur.
Par ailleurs, la jeune pousse fait face à un certain nombre de situations au quotidien. Brice Ludovic Bindzi Mvogo a expliqué en septembre 2020 que « les principaux risques sont liés aux personnes que nous servons. Les vendeurs de rue informels — parce qu'ils vivent dans une incertitude constante — sont souvent peu fiables et réticents à s'engager dans des contrats formels. Nos programmes de fidélisation et de récompense permettent en partie de résoudre progressivement ce problème, mais il nous reste encore beaucoup à faire pour changer les attitudes et les comportements ».
Freshbag revendique environ 1 600 producteurs et 700 vendeurs. Le fondateur veut exporter sa solution au-delà du Cameroun et s’étendre aux autres pays d’Afrique subsaharienne.
Adoni Conrad Quenum
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L’une des premières start-up à être labellisée en Algérie par le ministère des Startups, TalabaStore, poursuit sa croissance depuis sa création. Elle se fraye un chemin sur le marché algérien du e-commerce.
TalabaStore est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats en ligne, avec des offres spéciales pour les étudiants, et de se faire livrer à domicile. La start-up, basée à Alger, a été fondée en 2017 par Sami Aliouche.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur peut ainsi créer son compte avec ses informations personnelles et naviguer sur la plateforme. La création du compte n’est pas indispensable pour surfer sur la plateforme à la découverte des articles qui y sont commercialisés. Entre autres, on retrouve des vêtements, des sacs, des produits informatiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, etc.), des produits cosmétiques ou encore des articles de sport.
Il faut souligner que la plateforme a pour objectif d’attirer une caste de clients : les étudiants. Pour cela, elle propose diverses remises et avantages pour leur permettre d’effectuer des achats. « Ainsi, voyons la situation financière de l’étudiant, en général il prend la peine de trop chercher afin de trouver le prix le moins cher sur le marché, TalabaStore est venu pour but de garantir les besoins des étudiants en Algérie », indique la jeune pousse.
Bien que basé dans la capitale Alger, TalabaStore propose des livraisons dans 48 wilayas. Les étudiants d’une grande partie du pays peuvent ainsi accéder à leurs services et bénéficier des avantages. La jeune pousse a été financé par Algerian Startup Fund et est passée par le programme d’incubation de l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT), une initiative de l’Etat algérien pour promouvoir une plus grande pénétration technologique dans le pays ; elle a également fait partie du programme d’accélération d’Algeria Venture en partenariat avec Google for Startups.
Adoni Conrad Quenum
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A travers cette prise de participation, l’IFC soutient indirectement des entreprises en phase de démarrage qui figurent parmi les moins financées d’Afrique. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par une baisse de 36 %, à 3,2 milliards $, des levées de fonds des start-up africaines en 2023.
La Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a annoncé le lundi 25 mars un investissement de 10,5 millions de dollars dans le fonds 4DX Ventures destiné aux entreprises technologiques en Afrique. Cet investissement a été réalisé par la nouvelle plateforme lancée en novembre 2022 par l’IFC pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan.
Africa’s tech start-ups are making waves in fintech, climate tech, health tech, and other sectors. To support their growth, @IFC_org has invested in a tech-focused fund from 4DX Ventures.
— Sergio Pimenta (@SPimentaIFC) March 25, 2024
Learn more: ➡️https://t.co/gvVx5mprUx#IFCinAfrica #IFCinvests pic.twitter.com/L3HNxDBGj7
« En soutenant le développement d'écosystèmes technologiques dans les marchés émergents, la plateforme de capital-risque de l'IFC vise à améliorer l'accès aux services clés, à stimuler la compétitivité des entreprises et à promouvoir la création d'emplois grâce à la transformation numérique », a déclaré Mohamed Gouled, vice-président des industries à l'IFC.
L’investissement de l’IFC dans le fonds 4DX Ventures s’inscrit dans le cadre de l’engagement commun de soutenir les entrepreneurs technologiques dont les innovations aideront l'Afrique à faire un bond en avant dans des domaines critiques tels que le climat, les soins de santé, la fintech, le commerce électronique et l'éducation.
Il intervient dans un contexte marqué par une baisse de 36 % (d'après le cabinet d'études TechCabal Insights), à 3,2 milliards de dollars, des levées de fonds des start-up africaines en 2023. Selon les données de l’IFC, l'Afrique fait partie des régions les moins desservies par le capital-risque, ne recevant que 2 % du volume mondial des opérations de capital-risque au troisième trimestre de 2023.
Ainsi, cet investissement devrait davantage soutenir les entreprises africaines en phase de démarrage sur le continent. Elle permettra d'aider les start-up technologiques prometteuses à créer des entreprises transformatrices et à avoir un impact durable sur le développement du continent.
Samira Njoya
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Dans le but d’aider les populations à avoir les meilleurs prix dans les magasins en ligne, un tech entrepreneur a mis au point une solution sur mesure.
ComparoShop est une solution numérique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs de comparer les prix de nombreux articles en ligne avant éventuellement de commander sur les boutiques en ligne. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2022 par Didier Tagne.
ComparoShop utilise l’intelligence artificielle pour affiner les recherches. Elle ne dispose pas d’une application mobile donc il faut se rendre sur la plateforme via un navigateur. La création d’un compte n’est pas obligatoire puisqu’il est possible d’accéder à plusieurs informations sur la plateforme.
L’utilisateur peut ainsi renseigner le nom du produit dans la barre de recherches pour voir les diverses propositions. Il retrouvera, en fonction de sa situation géographique, les boutiques en ligne qui commercialisent l’article recherché, leurs tarifs et les avis des clients sur ladite boutique. Il peut ainsi comparer le prix de revient, analyser les avis et prendre une décision.
Si l’utilisateur décide d’acheter l’article, il pourra le faire depuis l’interface de ComparoShop. « Alors que les utilisateurs sélectionnent l'offre de leur choix sur ComparoShop, l'achat est effectué via les boutiques en ligne (qui sont liées à notre site). En cliquant sur le bouton "Voir l'offre" sur ComparoShop, vous serez redirigé vers un site externe pour compléter votre achat. Toutefois, si la boutique en ligne n'a pas de site web mais plutôt une page sur un réseau social, ComparoShop en informera la boutique afin qu'elle puisse vous contacter pour la livraison », explique la start-up, accessible uniquement au Cameroun et en Algérie.
Adoni Conrad Quenum
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Disponible dans plusieurs pays du continent dont la République démocratique du Congo (RDC), la Côte d’Ivoire, les Seychelles, le Kenya, le Nigeria ou encore le Bénin, la jeune pousse veut conquérir le continent avec ses solutions et son kit éducatif.
Schoolap est une solution numérique développée par la jeune pousse congolaise Labes Key. Elle permet aux gestionnaires des écoles de centraliser la gestion de leurs établissements scolaires, aux élèves et aux enseignants d’accéder aux manuels et livres pédagogiques en ligne et aux parents d’être au courant de l’évolution de leurs enfants et d’autres informations importantes.
La start-up, basée à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a été fondée en 2017 par Pascal Kanik et Guy-José Leta. En 2019, elle a levé un montant de 500 000 $ pour accélérer sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, remplit le formulaire de création de compte pour accéder aux contenus de la plateforme. En fonction du niveau d’étude de l’apprenant, il peut accéder aux cours en ligne, disponibles en vidéo et en documents texte. Les contenus sont pour les apprenants et les enseignants du primaire et du secondaire.
Schoolap intègre aussi des contenus en langage des signes pour aider les apprenants sourds-muets. Pour les plus jeunes, l’edtech dispose également de dessins animés pour faciliter leur apprentissage. Il faut souligner néanmoins que les contenus peuvent être également consultés hors ligne. La jeune pousse propose un kit complet pour permettre aux utilisateurs d'accéder aux contenus éducatifs en tout lieu et en tout temps dans les meilleures conditions.
D’après les données de Schoolap, plus de 23 361 contenus éducatifs sont accessibles sur les plateformes web et mobile et elles ont enregistré plus de 7 612 109 visites depuis leur lancement. Par ailleurs, Play Store indique plus d’un millier de téléchargements de l’application mobile. En avril 2019, l’edtech congolaise a remporté le prix de la meilleure plateforme d'éducation en ligne aux Seedstars, un concours de création d'entreprise axé sur les marchés émergents.
Adoni Conrad Quenum
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Après un voyage en Guinée, ce tech entrepreneur a mis en place une solution numérique avec un de ses amis pour aider les Africains de la diaspora à faire des cadeaux à leurs proches sur le continent.
Senditoo est une solution numérique qui permet aux utilisateurs, en l’occurrence les Africains de la diaspora, d’envoyer de l’argent et des crédits téléphoniques dans environ 117 pays dans le monde, dont 36 en Afrique. La start-up a été fondée en 2016 par Ibrahima Soumano et Takwana Tyaranini sous le nom d’Ozaremit. Elle a déjà levé 10,7 millions $ pour, entre autres, développer sa technologie et accélérer sa croissance.
« L’idée est venue dans un premier temps par une expérience personnelle. Tout a commencé depuis mon voyage en Guinée. J’y ai été plusieurs fois avant mais celui-ci était un peu spécial car j’ai été visiter notre village avec mon père. Il est de coutume dans notre tradition d’apporter des cadeaux à ses frères et sœurs lors des visites au village, surtout quand vous venez de la capitale Conakry », indique Ibrahima Soumano.
Et il poursuit : « Acheter des cadeaux pour tout le monde n’était pas vraiment pratique, nous avons décidé d’acheter 2 millions de francs guinéen de recharge mobile que j’ai distribué à toute notre famille et aux voisins. J’ai senti l’impact qu’un petit cadeau de quelques minutes de communication pouvaient avoir sur ces personnes. J’ai été profondément marqué et je me suis dit qu’il y avait certainement des millions de personnes qui vivent à l’étranger qui souhaiteraient faire de tels gestes à leurs proches ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte pour accéder aux divers services qu’offre la jeune pousse. Senditoo a noué des partenariats avec plus de 500 opérateurs télécoms dans le monde pour faciliter l’envoi des crédits téléphoniques et d’argent via mobile money dans de nombreux pays, en l’occurrence en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Outre ces deux services, la jeune pousse s’est également tournée vers le commerce électronique. Les utilisateurs peuvent ainsi faire des courses sur des places du marché du monde et faire livrer leurs proches dans les pays où elle est présente. En ce qui concerne les moyens de paiement, la start-up intègre diverses solutions comme les cartes bancaires telles que Visa, Mastercard ou encore American Express, et PayPal. Il faut souligner qu’après chaque opération, Senditoo envoie un message à l’utilisateur pour confirmer que la transaction s’est déroulée sans problème.
La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, selon les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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La start-up estonienne d’e-mobilité Bolt se lance en République démocratique du Congo. L’information a été relayée par plusieurs médias locaux. C’est le seizième pays dans lequel Bolt se déploie sur le continent. Comme au Botswana, en Namibie, au Zimbabwe et en Egypte où la jeune pousse s’est lancée plutôt dans l’année, elle renoncera aux frais de commission des chauffeurs pour faciliter sa croissance sur son nouveau marché.
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ORA Technologies, une start-up marocaines opérant dans le développement des solutions de commerce électronique, a annoncé le mardi 13 mars la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,5 million $. Les fonds, mobilisés auprès d’entrepreneurs locaux, seront utilisés pour développer sa technologie, notamment pour lancer un portefeuille numérique, et accélérer sa croissance.
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Après des études supérieures à l’Institut supérieur de technologie d’Antananarivo, il se lance dans l’entrepreneuriat numérique avec la mise en place d’un réseau social éducatif qui a évolué pour devenir une edtech.
Isikaray est une solution edtech développée par une jeune pousse malgache. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves des collèges et lycées, d’accéder à des formations et des cours vidéo. La start-up, basée à Antananarivo, a été lancée en 2022 par Louis Venceslas Tsira.
La solution ne dispose pas d’une version web. Elle est seulement disponible sous la forme d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, peut se créer un compte et accéder aux divers services de l’application. La bibliothèque des cours et des formations est disponible en streaming et en téléchargement, ce qui permet de visualiser les contenus hors connexion.
L’application dispose d’un mode gratuit et d’un mode payant. Pour passer à celui-ci, il faut appuyer sur le bouton éponyme ce qui permettra d’accéder à toute la palette de fonctionnalités qu’offre l’edtech. En effet, outre les cours et les formations, Isikaray intègre un réseau social où les utilisateurs peuvent interagir. Il est accessible lorsque le mode payant est activé.
L’utilisateur peut ainsi acheter des forfaits exclusifs pour accéder aux contenus de la plateforme, notamment avec l’opérateur Orange. Si le forfait est activé, l’on peut voir la date d’expiration du forfait dans un cadre noir situé en haut de l’écran d’affichage. Avant qu’il n’expire, l’utilisateur peut télécharger les vidéos de cours et de formations de son choix, discuter via le réseau avec d’autres lycéens, etc.
Par ailleurs, il faut souligner que les formations d’Isikaray ne disposent pas encore de certification et ne sont pas diplômantes, mais selon la start-up, cela fait partie de leurs objectifs.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les courses pour les populations de Kinshasa, un tech entrepreneur a mis en place une start-up spécialisée dans la vente en ligne.
eMart.cd est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse congolaise. Elle permet aux utilisateurs de faire leurs courses en ligne. La start-up, basée à Kinshasa, a été fondée en 2016 par Bonny Maya.
« Nous permettons aux producteurs locaux d’exposer leurs produits et d’avoir de nouveaux débouchés. La diaspora congolaise peut approvisionner sa famille en denrées alimentaires, chaque mois, en réglant sa commande sur notre site web. Nous encourageons et assurons la promotion des produits made in Congo, afin d’inciter à consommer local. Et commercialisons aussi des produits importés », a indiqué Bonny Maya.
La solution est seulement accessible sur le web donc il faut passer par un navigateur pour accéder au site Internet. Sans disposer d’un compte, l’utilisateur peut surfer sur la plateforme et découvrir les divers produits en vente, en l’occurrence les produits locaux. Entre autres on retrouve sur eMart.cd des fruits et légumes, des boissons et des jus ou encore divers types de farine (semoule, blé, maïs, etc.).
Pour valider une commande, l’utilisateur est tenu de fournir un certain nombre d’informations telles que le nom, le prénom, le pays ou encore la ville de facturation. Ces informations sont nécessaires puisque la jeune pousse donne la possibilité aux membres de la diaspora d’effectuer les commandes depuis leur situation géographique pour faire livrer à leur famille au Congo. Il faut souligner qu’en fonction de la disponibilité des produits et de la zone de livraison, le délai et le tarif de la livraison peuvent varier. En ce qui concerne les paiements, la jeune pousse intègre des solutions de paiements mobiles, les cartes bancaires et les paiements en espèces à la livraison.
Bonny Maya a également créé une start-up qui opère dans la livraison pour gérer les commandes sur eMart.cd. Néanmoins, cette jeune pousse n’est pas uniquement dédiée à sa plateforme en ligne. Elle collabore également avec d’autres entreprises dans le cadre de la livraison des colis. Par ailleurs, outre la vente en ligne, eMart.cd développe d’autres sources de revenus pour soutenir sa croissance. La plateforme se tourne vers la publicité pour différentes entreprises pour augmenter ses marges.
Adoni Conrad Quenum
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