Dans le but de faciliter le quotidien des populations, la plupart des pays africains ont opté pour la dématérialisation des services administratifs. Des actions concrètes sont effectués par les autorités pour accélérer le processus.
Lors d’un atelier qui s’est déroulé le jeudi 13 juillet, les autorités sénégalaises ont validé le plan de numérisation du secteur judiciaire pour la période 2023-2027. Baptisé Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027, il permettra de construire un service public numérique de la justice profitable à l’ensemble des acteurs et usagers du secteur. La mise en œuvre du projet est estimée à environ 8 milliards FCFA (13,7 millions $).
« L’appropriation et la mise en œuvre du schéma numérique de la justice par tous les acteurs va entraîner une révolution dans le fonctionnement de la justice en permettant des décisions plus rapides, en simplifiant les procédures et démarches avec une dimension plus transparente des procédures. En outre, elle permettra aux usagers de réduire les déplacements et aux magistrats et agents du ministère d’améliorer le travail au quotidien », affirme Ismaïla Madior Fall (photo), ministre sénégalais de la Justice.
Depuis 2016, le pays de la Teranga a adopté la stratégie Sénégal Numérique pour numériser environ 700 démarches administratives. De nombreux investissements ont été engagés pour assurer cette transformation numérique dans divers secteurs d’activité. En juin dernier, l’exécutif a débloqué 49,8 millions $ dans le cadre du Programme national de digitalisation du système de santé.
Pour le second semestre de cette année, Ismaïla Madior Fall a expliqué que le projet se concentrera entre autres « sur la numérisation du processus de délivrance des actes et casier judiciaire, le recouvrement des amendes, l’archivage électronique, la naturalisation, la gestion électronique du courrier ».
Par ailleurs, le projet vise à adapter les textes à la dématérialisation, à rendre l’environnement matériel de travail adéquat ; à donner au citoyen un accès distant aux services judiciaires en dématérialisant toutes les procédures judiciaires ; à rendre opérationnelle la justice alternative ; à protéger l’enfance ou encore à disposer d’outils de pilotage du secteur judiciaire.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré les progrès significatifs réalisés jusqu'à présent par le gouvernement rwandais, de nombreux défis persistent tels que le chômage des jeunes. Des initiatives sont mises sur pied pour leur permettre de jouer un rôle actif et productif dans l'économie à travers le numérique.
L'Organisation internationale du travail (OIT) et le gouvernement rwandais se sont récemment associés pour lancer un projet de coopération au développement. L’OIT l’a annoncé le mardi 12 juillet dans un communiqué.
Le projet a pour but de permettre à davantage de jeunes femmes et hommes du Rwanda d'accéder à des emplois décents dans le pays grâce au numérique.
📢Good news for young Rwandans.@ILOAfrica and #Rwanda have announced a new development cooperation project designed to promote #youthemployment in the #digitaleconomy.
— ILO Africa (@ILOAfrica) July 12, 2023
More infos 👇👇https://t.co/0LD9jsA70f via @ILO pic.twitter.com/a8eRuj8s1T
« Ce projet marque une étape passionnante dans nos efforts continus pour accroître nos investissements dans l'économie numérique et élever la jeune main-d'œuvre africaine. Il servira de nouveau modèle pour générer des résultats pratiques et efficaces qui inspireront d'autres pays. Je suis ravi du potentiel de ce projet à servir de meilleure pratique mondiale », a déclaré Cynthia Samuel-Olonjuwon, sous-directrice générale de l'OIT et directrice régionale pour l'Afrique.
Selon le communiqué, le projet cible spécifiquement les jeunes âgés de 16 à 30 ans de Kigali et des villes secondaires. L’initiative soutiendra la création d'emplois et les opportunités d'entrepreneuriat dans l'économie numérique, l'amélioration des compétences numériques des jeunes hommes et femmes ainsi que l'amélioration des services d'emploi publics et privés fournis aux jeunes.
Le projet est doté d'un budget de 4 millions d'euros et s’inscrit en droite ligne de la Vision 2050 du Rwanda, la stratégie rwandaise de transformation 1, la stratégie nationale de développement des compétences et de promotion de l'emploi (NSDEPS) 2019-2024, et le programme par pays de promotion du travail décent pour le Rwanda.
Une fois mis en œuvre, le projet introduira de nouvelles interventions numériques sur le marché du travail pour créer de nouveaux emplois, il renforcera les programmes existants visant à promouvoir les compétences numériques et stimulera la demande de services numériques parmi les micro, petites et moyennes entreprises.
Samira Njoya
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L'Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) du Mali, en mission d'études au Sénégal, a rencontré Olivia Tchamba, la responsable des politiques publiques pour l'Afrique francophone du groupe Meta, la maison mère de Facebook.
Lors de la rencontre, il a été convenu d'envisager des formations et des sessions de renforcement des capacités pour les commissaires et le personnel de l'APDP afin d'assimiler les politiques de confidentialité et les outils de sécurité mis en place par Meta. L'objectif est de permettre à l'APDP de mieux accompagner les citoyens maliens dans l'utilisation sécurisée des plateformes en ligne.
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Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour numériser tous les secteurs clés du pays, le gouvernement s’est lancé à la recherche des partenaires internationaux.
Le gouvernement kényan, par l'intermédiaire du ministre de l'Information, des Communications et à l'Economie numérique, Eliud Owalo (photo , à droite), a présenté à Genève les atouts dont regorge le pays dans les télécommunications et le numérique.
Alors qu’il s’exprimait à la réunion du Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT) 2023, le mardi 11 juillet, Eliud Owalo a fait savoir que réseau numérique du Kenya est en avance sur la plupart des pays africains avant d’inviter les partenaires mondiaux du développement et les investisseurs à participer au programme de numérisation en cours dans le pays.
« Le Kenya est désireux de partenariats qui doteront ses jeunes de compétences numériques pour des emplois numériques et développeront également notre infrastructure TIC, en utilisant des appareils numériques abordables et en trouvant des emplois pour les jeunes Kényans dans le cyberespace », a déclaré le ministère en charge des TIC sur Twitter.
1/2 The Cabinet Secretary for Information, Communications and the Digital Economy, Mr Eliud Owalo today was hosted by the Secretary-General of the International Telecommunications Union (ITU), Ms. Doreen Bogdan-Martin, at the ITU Headquarters in Geneva, Switzerland. pic.twitter.com/kVs1HFJhQg
— Ministry of Info, Comms & The Digital Economy KE (@MoICTKenya) July 12, 2023
En effet, la transformation numérique engagée au Kenya depuis quelques années porte déjà ses fruits. A ce jour, plus de 5 000 services gouvernementaux sont déjà disponibles en ligne, la fibre optique est en déploiement sur l’ensemble du pays, des points d’accès Wi-Fi publics ont été déjà installés dans plusieurs localités.
Selon le ministre, beaucoup reste à faire. Si 98 % de la population a accès aux services cellulaires mobiles et à large bande, environ 1,7 millions de personnes ne sont pas encore couvertes et 45 % de la population n'a toujours pas accès aux appareils intelligents dans le pays.
Pour résoudre ce défi, le gouvernement Kényan compte sur les différents partenaires internationaux parmi lesquels les Etats-Unis avec qui la délégation kényane a entamé des pourparlers à Genève.
1/3 The Cabinet Secretary for Information, Communications and the Digital Economy, Mr Eliud Owalo today held consultations with the leader of the United States Delegation to the 2023 ITU Council Meeting in Geneva, Ambassador at Large, H. E. Nathaniel C Flick. pic.twitter.com/h5Mllmhbdr
— Ministry of Info, Comms & The Digital Economy KE (@MoICTKenya) July 12, 2023
Samira Njoya
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Le numérique est au cœur du programme de développement des gouvernements africains. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2032, le Kenya a accepté de collaborer avec l’Iran qui ambitionne également de se développer grâce à l'utilisation des technologies numériques.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a commencé sa tournée africaine par le Kenya. L’homme politique a été reçu le mercredi 12 juillet par son homologue le président kényan William Ruto. A l’issue de cette fructueuse rencontre, les deux pays ont signé cinq protocoles d’accords visant à renforcer leur coopération dans plusieurs domaines parmi lesquels les TIC.
We also witnessed the signing of new MoUs and agreements in the areas of agriculture, livestock, culture and heritage, information, ICT, fisheries, housing, urban and metropolitan development that will further deepen our bilateral relations for sustainable growth. pic.twitter.com/UdKuDnG8QX
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) July 12, 2023
« Ces protocoles vont développer et approfondir encore plus nos relations bilatérales pour permettre une croissance et un développement plus soutenus entre nos deux pays », a déclaré William Ruto avant d’ajouter que le Kenya utilisera également la richesse de l’Iran en matière de technologie et d'innovation pour son développement.
Il est prévu à cet effet la création d'une Maison iranienne de l'innovation et de la technologie à Nairobi. L’objectif selon le président kényan est de permettre aux entreprises locales d'accéder aux technologies, aux compétences et aux informations iraniennes.
Tout comme au Kenya, le numérique occupe une place importante en Iran. Bien que le pays ait toujours été illustré comme l'un des systèmes de gouvernance de l'Internet les plus fermés au monde, le gouvernement travaille durement pour numériser entièrement les services publics offerts aux citoyens. Selon le rapport de l’enquête de l'ONU « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », le pays occupe le 91e rang sur les 193 Etats membres dans le développement de l'e-gouvernement. Le Kenya qui nourrit les mêmes objectifs occupe le 113e rang du classement.
Ainsi, la nouvelle collaboration pourrait permettre aux deux pays d’échanger et de s’entraider dans le domaine de l'e-gouvernance. Ils pourraient également collaborer pour accélérer le développement de l’écosystème des start-up, un secteur qui tient à cœur aux deux pays.
Samira Njoya
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Le Ghana a récemment signé le deuxième protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité (convention de Budapest) relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation des preuves électroniques.
Selon Ursula Owusu-Ekuful, la ministre ghanéenne des Communications et de la Numérisation qui a signé le protocole au nom du Ghana, l'adoption du protocole renforcera les efforts d'enquête sur la cybercriminalité et permettra de mieux juger les affaires de cybercriminalité à l'échelle mondiale.
Ghana Signs the Council of Europe Second Additional Protocol to the Convention on Cybercrime. https://t.co/T72e5IFKXR pic.twitter.com/BtFLIJAD4C
— Cyber Security Authority Ghana (@CSAGhana) July 9, 2023
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Le gouvernement de transition du Burkina Faso a procédé le mardi 11 juillet au lancement de la plateforme eCONTRAVENTION, une solution innovante et locale pour faciliter la procédure de paiement des contraventions et réduire la corruption sur la voie publique.
L’application hébergée au Burkina Faso sur les serveurs de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (l’ANPTIC) permet aux usagers de payer les contraventions au niveau des carrefours sans connexion Internet et avec tout type de téléphones, via Orange Money.
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La République de Gambie vient de rejoindre officiellement l'Alliance Smart Africa en tant que 39e Etat membre.
En avril dernier lors de la 6e édition du sommet « Transform Africa » tenu au Zimbabwe, le pays avait manifesté son intérêt de rejoindre l'Alliance.
Pour rappel, l’Alliance Smart Africa est une organisation fondée en 2013 à Kigali au Rwanda pour connecter l’Afrique et aider les pays membres à atteindre les objectifs du développement durable en capitalisant sur les TIC.
We are thrilled announce that the Republic of Gambia has officially joined the Smart Africa Alliance as the 39th member state. Embracing the power of technology and connectivity, we are stepping forward together towards a brighter digital future. pic.twitter.com/ZM5GPwkeEL
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) July 11, 2023
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« She Loves Tech », l’un des plus importants concours au monde à destination des start-up dirigées par des femmes ou ayant un impact direct sur les femmes, est ouvert.
Le courcours s'intéresse aux start-up technologiques qui recherchent un financement de démarrage avec au moins un produit viable minimum ou un prototype fonctionnel.
Les entrepreneures intéressées ont jusqu’au 21 septembre pour déposer leurs candidatures via le lien : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScer8_mNOBogs3wob30BjEAmNXih4lZ42xloGE6mZfIm7n-BA/viewform?pli=1
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La révolution numérique en cours sur le continent africain présente d’immenses opportunités. Afin d’en profiter pleinement les pays ont décidé de collaborer ensemble.
Le ministre tanzanien de l'Information, de la Communication et des TIC, Nape Moses Nnauye, et le ministre de l'Information et de la Numérisation du Malawi, Moses Kunkuyu, ont signé le vendredi 7 juillet, à Lilongwe la capitale du Malawi, un protocole d'accord sur la communication et la coopération numérique. L’accord vise entre autres à améliorer l'accessibilité des données dans le pays en connectant le Malawi à des câbles sous-marins via des voies non commerciales.
Malawi and Tanzania have signed MoU that will among others enhance data affordability in the country by connecting Malawi to undersea cables via non-commercial avenues.
— Malawi Government🇲🇼 (@MalawiGovt) July 7, 2023
The ceremony took place in Lilongwe today when the two countries held bilateral talks.https://t.co/1vhNtCzpPJ pic.twitter.com/wkwn7EdLnW
S'exprimant après la signature de l'accord, Moses Kunkuyu, a déclaré que la coopération avec la Tanzanie dans le secteur numérique aidera notamment le Malawi à disposer d'une connectivité de pays à pays qui réduira les frais de transmission de données au Malawi.
« Actuellement, nous sommes connectés à la Tanzanie et à d'autres pays via des câbles de fournisseurs, mais en nous connectant directement via une infrastructure d'Etat à Etat, dans ce cas, la Commission d'approvisionnement en électricité du Malawi (ESCOM) et la Tanzania Telecommunications Company Limited (TTCL), nous réduirons le coût de fonctionnement de la bande passante dans le pays, diminuant ainsi le coût global des données pour les consommateurs dans le pays », a-t-il déclaré.
La signature du protocole d’accord est l’un des résultats des pourparlers bilatéraux engagées en marge de la visite de travail de la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, au Malawi. Pour le Malawi, le nouvel accord s’inscrit en droite ligne de sa stratégie de l'économie numérique 2021-2026 visant à étendre l'Internet abordable de 65 % dans le pays. Pour la Tanzanie, il s’ajoute à l’ensemble des partenariats signés récemment par le gouvernement tanzanien pour le développement de l’Internet dans le pays. L'objectif étant de connecter près de 80 % de la population à Internet et de faire passer l’utilisation de l’Internet à large bande de 45 à 80 % d’ici 2025.
A en croire Nape Moses Nnauye, l'accord permettra aux deux pays de transformer efficacement les espaces numériques, qui sont désormais un catalyseur de développement dans tous les secteurs à l'échelle mondiale.
Samira Njoya
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