Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement zambien veut généraliser le haut débit dans le pays. L’objectif est de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation et de créer des emplois.
Le gouvernement zambien est sur le point d’éliminer totalement la 2G dans le pays et laisser la place à la technologie de 4e et 5e génération. Le vendredi 9 décembre à l’occasion de la première remise des prix des TIC, de la poste et des services de messagerie, Felix Mutati (photo), le ministre chargé de la Technologie et de la Science a révélé les avancées majeures dans le secteur.
« Nous éliminons la 2G parce que nous voulons que toutes les tours soient activées sur Internet. Désormais, chaque tour sera uniquement équipée d’Internet 4G et supérieur. Nous avons le devoir d'utiliser les TIC comme un outil pour apporter des changements au peuple zambien », a-t-il déclaré.
En effet, ces deux dernières années, la Zambie a multiplié les initiatives visant à créer un environnement favorable à l’amélioration de la connectivité dans le pays. En juin, une licence d’exploitation a été accordée à Starlink, filiale de la société américaine SpaceX pour fournir des services Internet par satellite dans tout le pays, y compris les zones jusqu'ici considérées comme inaccessibles.
Dans la même lancée, des opérateurs de télécommunications notamment Airtel et MTN ont lancé la commercialisation de la 5G dans le pays. Dans un premier temps, le service a été concentré dans des zones spécifiques, telles que les zones résidentielles très peuplées, les centres commerciaux, les hôpitaux, les centres-villes et les quartiers d’affaires centraux.
Toutes ces initiatives ont permis d'améliorer l'accès à l'Internet dans le pays. Selon le ministre, le taux de pénétration d’Internet est passé à 58 % cette année, contre environ 53 % l'année dernière. Les activités de la Poste ont quant à elles augmenté de 70 % cette année.
En misant sur la 4G et la 5G, la Zambie veut garantir un meilleur accès de la population au numérique, créer des emplois, attirer et retenir des investissements dans le secteur des TIC dans les prochaines années.
Samira Njoya
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