Le ministre malien de la Communication, de l'économie numérique et de la Modernisation de l'administration, Alhamdou Ag Ilyène (photo, à gauche), a reçu en audience le mercredi 19 juillet Hossein Taleshi Salehani (photo, à droite), l'ambassadeur de la République islamique d'Iran.

Les deux hommes politiques ont discuté d’une possible collaboration entre les deux pays dans la communication, les télécommunications, et la cybersécurité. Ils ont également évoqué les projets communs en cours, notamment le projet de mémorandum entre le Complexe numérique de Bamako et la société ICT PARK d’Iran pour la création du Centre d’innovation au Mali.

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En Afrique, le faible taux de pénétration d’Internet s’explique en partie par la cherté des outils de communications. Alors que l’inclusion numérique reste faible sur le continent, des investisseurs français et maliens ont décidé de s’attaquer à cet obstacle.

Danew Talla Electronics (DTE), la coentreprise de droit malien formée par la société française Danew et l’entreprise malienne Talla télécom, a installé une usine d’assemblage d’ordinateurs et de tablettes électroniques à Niaréla, dans le district de Bamako.

L’usine a été inaugurée le lundi 17 juillet par le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, en présence de plusieurs membres du gouvernement et de personnalités du secteur des TIC et des télécoms.

Le président de Danew Talla Electronics, Renaud Amiel, a indiqué que la nouvelle usine a été réalisée en 18 mois avec l’appui du gouvernement qui a déjà investi 550 600 000 FCFA (934 000 $) dans le projet. L’objectif est de passer à 2 000 000 000 FCFA à l’horizon 2026.

La mise en place de cette usine s’inscrit dans le cadre de la stratégie de DTE de multiplier les investissements dans le secteur du numérique au Mali. Elle cadre également avec la vision du président de la transition du Mali de contribuer à la réalisation de la politique des 3D, à savoir : défense, diplomatie et développement.

Rappelons que le projet avait été annoncé en juin 2022 par le président du groupe DTE à la sortie d’une audience avec le Premier ministre. Renaud Amiel avait alors fait savoir que l’entreprise envisageait de proposer des ordinateurs portables et des tablettes de type « Notebook » d’une qualité durable avec un coût moyen de 65 000 FCFA avec des modèles allant jusqu’à 100 000 FCFA.

A ce jour, les objectifs de l’entreprise sont les mêmes et sont encore mieux définis. La société ambitionne de produire 100 000 tablettes dès la 1re année et 500 000 à l’horizon 2025, ce qui permettra de créer près de 1 300 emplois dans le pays et de mettre en place un réseau de réparation, de maintenance et d’appui aux grands projets de numérisation au Mali.

L’entreprise a déjà embauché une cinquantaine de jeunes et assemblé, reconditionné ou customisé 4 000 tablettes, ordinateurs portables et smartphones, depuis le 1er juin dernier, date de l’installation de la ligne d’assemblage.

Selon le premier ministre, le fonctionnement de l’usine aura à coup sûr un impact pour l’économie nationale en matière de paiements d’impôts, de taxes et de droits, de cotisations sociales, de réduction des importations de matériels informatiques et par conséquent de sorties de devises.

Samira Njoya

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L’administration Publique congolaise veut profiter des opportunités et possibilités qu’offrent les TIC pour se développer. A cet effet, une plateforme a été mise en ligne afin de rendre les démarches administratives plus rapides, transparentes et accessibles.

Le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a procédé le mardi 18 juillet à Kinshasa au lancement du portail web et l’application mobile de la fonction publique en République démocratique du Congo.

Dénommée « Fonction publique na tshombo », la plateforme a pour but de faciliter les procédures administratives et de proposer un ensemble de services aux agents de l’Etat en RDC.

« Avec la mise en place et mise en service de ce portail, nous venons là de franchir un nouveau cap dans la concrétisation des objectifs de la modernisation de l’administration publique que nous a assignés le gouvernement », a déclaré Jean-Pierre Lihau (photo, à gauche). « Ce portail représente un jalon important dans notre quête constante d’améliorer la qualité des services publics et de simplifier l’accès à l’information pour tous les citoyens, agents et cadres de l’administration publique », a-t-il ajouté.

Le nouveau portail disponible via l’adresse fonctionpublique.gouv.cd offre un ensemble de services parmi lesquels le déblocage de salaire, la prise en charge médicale, la régularisation administrative, le changement d’adresse de paie... Il s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique « Horizon 2025 » qui vise à mettre en œuvre les projets numériques conformément à la vision du chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi de dématérialiser les procédures administratives et de rendre transparentes les actions de l’administration.

Ainsi, à long terme, le portail permettra l’accès simplifié aux informations générales destinées au grand public, mais aussi à celles sur la carrière des agents, les concours, l’identification biométrique, la promotion, la retraite, les conditions d’emploi et les perspectives de carrière au sein de l’administration publique congolaise.

Samira Njoya

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L'Agence nationale de développement des technologies de l'information (NITDA) a inauguré, le mercredi 19 juillet, un Comité de travail technique (TWC) qui pilotera la mise en œuvre de la stratégie nationale des données pour la croissance de l'économie numérique dans le pays.

Le groupe de travail technique sur les données nationales, comprend des experts de divers secteurs de l'Économie. Il aura pour but de formuler des recommandations pour une utilisation efficace des données afin d'améliorer la sécurité nationale, la création d'emplois, la protection sociale, des soins de santé de qualité, une éducation de qualité et l'innovation afin d'accélérer la croissance économique.

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Le gouvernement de la République de Guinée accorde une importance particulière au numérique. Si plusieurs projets numériques sont déjà en cours de réalisation, d’autres attendent encore un financement pour être lancés.

Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, a rencontré le mardi 18 juillet une délégation de la Banque mondiale conduite par Franz Drees-Gross, directeur régional des infrastructures de l'institution.

Le ministre en charge du Numérique a sollicité l’appui de l’institution financière mondiale pour la mise en œuvre en Guinée de plusieurs projets numériques, à savoir le Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP), le E-procurement, la couverture des zones blanches, la stimulation de la concurrence dans les télécoms, le lancement de l’opérateur télécoms national Guinée Télécom et l’atterrissage d'un deuxième câble sous-marin.

Franz Dress-Gross a montré beaucoup d’intérêt pour l’ensemble de ces projets, et de nouvelles entrevues ont été programmés pour diligenter les projets en cours. Avant cette rencontre, Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avait déjà annoncé l’intention de la Banque mondiale d’accroître son financement dans l’économie numérique en Guinée.

« L’économie numérique est une donnée qui peut être un accélérateur de développement, mais également un élément pour contribuer à égaliser les chances d’accès de l’ensemble des citoyens à un certain nombre de services. Nous comptons accroître significativement nos financements dans ces domaines. Mieux, faire en sorte que les programmes existants qui sont nombreux dans ces secteurs-là puissent être exécutés de manière plus rapide », a t-il déclaré le lundi 17 juillet à l'issue d’une séance de travail avec le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou (photo, au centre).

Notons que ces échanges surviennent dans le cadre d’une visite de deux jours d’une délégation de la Banque mondiale en Guinée conduite par Ousmane Diagana. Une visite au cours de laquelle plusieurs sujets ont été évoqués parmi lesquels la création d'emplois, le renforcement du capital humain et la consolidation de la résilience climatique.

Samira Njoya

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Le mercredi 12 juillet, l’Assemblée nationale congolaise a présenté son site Internet et son système de messagerie professionnelle aux députés à l’hémicycle. Hébergés et mis en place par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), ces outils vont permettre au pouvoir législatif de s’assurer une meilleure visibilité et de construire son e-réputation.

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mardi, 18 juillet 2023 14:21

Orange obtient la licence 5G au Sénégal

Le Sénégal va rejoindre dans les prochains jours le cercle des pays africains utilisant la 5G. A l'issue d’un processus d’appel à candidatures récemment lancé, c'est la Sonatel qui a été choisie pour commercialiser cette technologie cellulaire à haut débit.

L’Autorité sénégalaise de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a attribué provisoirement la licence 5G au groupe Sonatel à travers sa marque commerciale Orange. Abdou Karim Sall (photo, à droite), le directeur général de l’organisme de régulation, l’a annoncé le lundi 17 juillet lors d’une conférence de presse à Dakar.

Selon le directeur de l’ARTP, la Sonatel a déboursé 34,5 milliards FCFA (52,7 millions d’euros) pour la technologie de cinquième génération. « L’objectif principal est de permettre à tous les opérateurs qui le souhaitent de disposer de la licence 5G pour le grand bonheur des utilisateurs [...] On avait fixé un prix de réserve de 19,5 milliards FCFA. Quand nous avons procédé au dépouillement nous avons retenu que la Sonatel par rapport à son offre qui était conforme », a déclaré Abdou Karim Sall.

En effet, l’ARTP avait lancé le 31 mai dernier, un appel d’offres pour les opérateurs intéressés par cette technologie. Trois opérateurs, Free, la Sonatel et Expresso, avaient présenté des offres à l’ARTP pour obtenir une licence 5G, une norme de réseau de téléphonie mobile qui succède à la 4G.

A l'issue du dépouillement, les opérateurs Free et Expresso n'ont pas respecté la clause du prix de réserve fixé à 19,5 milliards de francs CFA faisant de la Sonatel l’heureux attributaire.

Ainsi, pour finaliser la procédure et lancer la commercialisation de la 5G, le groupe Sonatel devra dans les prochains jours signer la convention de concession et les cahiers des charges aux côtés des ministères en charge des Télécommunications et des Finances. S’en suivra un décret du président de la République, et une autorisation définitive délivrée par l’ARTP.

Il convient de rappeler que l’avènement de la 5G au Sénégal permettra à la Sonatel de répondre à la demande croissante des consommateurs en connectivité à haut débit et aux nouveaux modes de consommation numérique issus notamment de la Covid-19.

Samira Njoya

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L'Afrique est à l'aube d'une révolution numérique qui a le potentiel de transformer les économies, d'autonomiser les communautés et d'améliorer la qualité de vie des populations. Il est donc important pour les Etats de multiplier les actions afin que chaque citoyen puisse en profiter.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a dévoilé le lundi 17 juillet son portefeuille d'infrastructures publiques numériques au Kenya. Par la même occasion, l’agence onusienne a procédé à la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement du pays visant à améliorer les compétences, la gouvernance des données, l'administration en ligne et la promotion des emplois et des entreprises numériques.

Sur Twitter, l’agence onusienne a fait savoir que la signature du mémorandum de transformation numérique reflète une vision partagée du PNUD et du gouvernement kényan d'exploiter la puissance de la technologie pour le bien-être de tous les Kényans.

« Ce dévoilement et ce partenariat démontrent notre engagement à accélérer la transformation numérique inclusive au Kenya. En relevant les défis liés aux compétences numériques, à la gestion des données et à l'accès aux emplois numériques, nous pouvons libérer tout le potentiel de l'économie numérique du Kenya et combler la fracture numérique existante », a déclaré Anthony Ngororano, le représentant résident du PNUD au Kenya.

Le Kenya a en effet placé le numérique au cœur de ses projets de développement. Connu sous le nom de « Silicon Savannah », la scène technologique dynamique du Kenya a connu une croissance moyenne de 10,8 % par an depuis 2016 selon la Banque mondiale.

Selon les prévisions d'Accenture (Africa iGDP Forecast), d'ici 2025, le secteur numérique au Kenya devrait contribuer pour 9,24 % au PIB du pays. Cependant, malgré ces réalisations, le Kenya, comme de nombreuses nations africaines, est toujours confronté au défi de l'élargissement de la fracture numérique.

Grâce à la collaboration avec le PNUD, le Kenya ambitionne de réduire considérablement cette fracture numérique et de créer un environnement propice à la promotion des investissements, au soutien de la recherche et du développement et à l'épanouissement des talents locaux.

A en croire Eliud Owalo, le ministre de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique, le partenariat permettra également de construire un écosystème qui soutiendra efficacement le plan directeur numérique national (2022-2032) et accélérera la transformation numérique inclusive du Kenya.

Samira Njoya

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Le directeur général de l'Agence de développement des technologies de l'Information et de la communication (Adetic), Ali Sidick Adam, accompagné des directeurs techniques a échangé le jeudi 13 juillet avec le Coordonnateur du projet multinational de la dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS), Habib Mahamat Abdelaziz.

Les deux parties ont discuté de ce projet qui reliera le Tchad au Niger et le Niger à l'Algérie. Elles ont convenu de mettre sur pied une équipe des points focaux afin de faire avancer le projet.

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A l’instar de plusieurs pays, le gouvernement de la République du Congo a pris la résolution de mettre en place un système d'adressage dans le pays.  Le but est de faire du secteur postal l’un des piliers du processus de diversification de l’économie nationale.

La République du Congo se dotera dans les prochains mois d’un système de codification postale. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a procédé le jeudi 13 juillet à la restitution des travaux de mise en œuvre de ce projet innovant au ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, en vue de son adoption en Conseil de ministres.

https://twitter.com/LeonJuste/status/1679456499125329920

« Notre projet de codification postal entend contribuer non seulement à l’amélioration de l’efficacité de la qualité des services postaux, mais aussi à la facilitation des activités socioéconomiques, géostratégiques, sécuritaires, d’aménagement du territoire et au développement national », a déclaré Louis-Marc Sakala.

C’est le 6 avril 2022 que le ministre Léon-Juste Ibombo avait lancé les travaux de mise en œuvre du projet de codification postale en République du Congo. Le projet résulte de la nécessité de doter les services postaux du pays de procédures rationalisées, au travers des technologies numériques contextualisées du secteur postal afin d’améliorer l’offre des différents opérateurs pour le bien des usagers.

Le code postal dont il est question est, en effet, un ensemble court de chiffres et/ou de lettres inclus dans l’adresse postale, qui est utilisé par les entreprises postales pour simplifier et accélérer le tri des envois postaux. Sa forme varie selon les pays mais il représente le plus souvent une ou plusieurs zones géographiques plus ou moins vastes.

A en croire le ministre en charge des Postes, la mise en œuvre de ce système offrira des opportunités de géolocalisation, des applications mobiles et des outils de cartographie dans plusieurs domaines civils et militaires. Il permettra également de booster l’activité postale et d’attirer de grands groupes de vente en ligne tels Amazon et Alibaba, favorisant ainsi le développement du e-commerce.

Selon l’ARPCE, les opérateurs postaux ont généré un revenu global de plus de 2 milliards de francs CFA (3,4 millions $) pour l'année 2022. Un chiffre d’affaires annuel que l’Agence entend améliorer grâce à la codification postale.

Samira Njoya

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