Le gouvernement algérien a décidé, conformément à ses pratiques habituelles, de suspendre l'accès à Internet pendant les cinq jours d'épreuves du baccalauréat, aux heures des examens. Cette perturbation a débuté le dimanche 9 juin et devrait se poursuivre jusqu'au 14 juin, dernier jour des épreuves. Cette mesure vise à contrecarrer les tentatives de fraude et à prévenir toute utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication à des fins de tricherie.
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Le Kenya a réalisé des avancées majeures dans la transformation numérique. Pour aller encore plus loin, le gouvernement souhaite établir une coopération avec la Malaisie, qui se distingue par ses performances remarquables dans le domaine du numérique.
Le secrétaire principal pour les Technologies de l'information, des Communications et de l'Economie numérique du Kenya, John Kipchumba Tanui, a entamé le lundi 10 juin une visite officielle en Malaisie, dans le cadre de la recherche de partenariats internationaux visant à renforcer les capacités et à accélérer les efforts de transformation numérique au Kenya.
2/2. They held a meeting with MDEC leadership led by Mr. Balasubramaniam Arunasalam, Director of scale-up and Osman Hamzah, Head of stakeholder relations. The PS is on an official visit to Malaysia to explore opportunities for collaboration in the Digital Superhighway Pillar. pic.twitter.com/03syzxozYu
— Kenya High Commission- Kuala Lumpur (@KenyaHighComKL) June 10, 2024
Selon le Haut-Commissariat du Kenya, plusieurs événements ont marqué la visite de John Kipchumba Tanui en Malaisie, notamment une rencontre avec les dirigeants de la Malaysia Digital Economy Corporation (MDEC) à Bangsar South (Kuala Lumpur) et une autre avec ceux de l'Université Asie Pacifique (APU). Les deux institutions jouent des rôles essentiels dans la promotion de la technologie et de l’innovation en Malaisie. Ces discussions avaient pour but d’explorer les opportunités de collaboration dans le cadre des projets numériques en cours au Kenya.
John Kipchumba Tanui s’est également entretenu avec Ma. Sivanesan Marimuthu, secrétaire général adjoint du ministère malaisien du Numérique. En compagnie du Haut-Commissaire du Kenya en Malaisie, Ekitela Ronald John Moru, les différentes parties ont discuté des possibilités de coopération dans le domaine de l'économie numérique, y compris l'élaboration d'un cadre de coopération en matière de cybersécurité et d'industrie des semi-conducteurs.
La visite du secrétaire principal aux TIC s’inscrit dans le cadre du projet « d’autoroute numérique » du Kenya, une initiative vise à développer une économie numérique robuste grâce au déploiement de 100 000 kilomètres de fibres optiques dans le pays, de 25 000 points d'accès Wi-Fi et à la numérisation de 5 000 services administratifs, entre autres.
La Malaisie pourrait devenir un partenaire de choix pour accompagner le Kenya dans ces divers projets. En 2022, les exportations numériques de la Malaisie ont totalisé plus de 378 milliards de dollars, dont 20,4 % provenaient des exportations de circuits intégrés. Ces chiffres soulignent ainsi son avancée dans le secteur numérique.
Samira Njoya
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La transformation numérique occupe une place centrale dans les initiatives de développement du gouvernement burkinabé. Ouagadougou souhaite s'appuyer sur l'assistance de la Banque mondiale pour la réussite de sa stratégie numérique.
Le Burkina Faso s'apprête à franchir une étape décisive dans son processus de transformation numérique avec le lancement prochain du Projet d'accélération de la transformation digitale (PACTDIGITAL). L’Assemblée législative de Transition (ALT) a donné son accord le mardi 11 juin pour l’obtention d’un prêt de 150 millions de dollars de la Banque mondiale, via l’Association internationale de développement (IDA), pour la réalisation du projet.
Ce projet ambitieux vise à améliorer l’accessibilité et l’appropriation des services numériques à travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales et auprès des groupes marginalisés.
« De manière spécifique, les principaux bénéficiaires directs du projet sont un nombre important d’individus, en particulier les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées internes, les communautés d’accueil et les employés publics c’est-à-dire les fonctionnaires, enseignants et formateurs, les entreprises privées, les instituts de formation formels et informels, les incubateurs locaux et les associations. Le projet couvre l’ensemble du territoire national tout en tenant compte des impératifs sécuritaires », a expliqué la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, au centre).
Le PACTDIGITAL s’inscrit dans la continuité du Projet régional d'infrastructures de communication en Afrique de l'Ouest (PRICAO - BF) et du projet e-Burkina, récemment clôturés. Il s’appuiera sur leurs réalisations afin de développer les bases sur lesquelles d’autres initiatives dans le domaine du numérique pourront se greffer.
Le financement qui sera prochainement mis à disposition par l’IDA pour la mise en œuvre du projet devrait permettre de réduire significativement la fracture numérique encore élevée dans le pays. Selon les chiffres officiels, le Burkina Faso présentait un indice de connectivité mobile faible, estimé à 26,2 en 2018. Les taux de couverture du territoire en réseaux mobiles 3G et 4G, qui étaient respectivement de 64,3 % et de 41,5 % en 2022, sont également jugés bas comparés aux autres pays de la sous-région.
Samira Njoya
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Mohamed Abdallahi Ould Louly, ministre mauritanien de la Transformation numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration, a annoncé que son département comptait réaliser 2 300 kilomètres de fibre optique dans le pays. Cette déclaration a été faite en marge du lancement d’un programme de formation à la fibre optique le lundi 10 juin. L’objectif du programme est de connecter toutes les wilayas et les moughatas à la fibre optique.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda numérique 2022-2025 du gouvernement mauritanien qui vise à faire du numérique un véritable levier pour accélérer le développement socio-économique du pays. Le gouvernement s’est doté, en mai 2021, d’un ministère spécialisé qui est chargé de conduire tous les projets relatifs à cette vision. L’amélioration des infrastructures numériques s’inscrit dans ce cadre et depuis lors, le pays a déjà mis en place plus de 5 500 kilomètres de fibre optique.
Outre la volonté politique, cette progression s’est faite avec la signature de divers partenariats. Entre autres, on peut citer la signature de plusieurs partenariats avec les Emirats arabes unis et la France, ou encore les perspectives de renforcement de la coopération dans le domaine du numérique avec les Nations unies. Dans ce cadre, le ministre mauritanien a rencontré le 2 avril dernier, à Nouakchott, Leila Peters Yahya, coordinatrice résidente du système des Nations unies en Mauritanie.
Pour rappel, dans son Agenda numérique 2022-2025, la Mauritanie a prévu la pose de 4 000 kilomètres de backbone à l’horizon 2025 et a planifié la mise en place de 4 000 kilomètres supplémentaires dans les années à venir. L’objectif est de développer la connectivité Internet et l’accès à la bande passante internationale, des conditions préalables pour le développement de l’e-gouvernement, la prolifération des start-up et la naissance d’un écosystème technologique dans le pays.
Adoni Conrad Quenum
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Les présidents des associations de motos-taxis de 31 comtés au Kenya recevront prochainement des ordinateurs portables pour faciliter l'enregistrement des membres et la numérisation des dossiers. Cette initiative, d'une valeur de 3 millions de shillings (environ 22 696 $) de la fintech Watu Credit, vise à garantir un enregistrement précis de tous les opérateurs de motos-taxis dans les comtés sélectionnés, tout en aidant à gérer les dossiers des coopératives d'épargne et de crédit.
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Le directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal, Dahirou Thiam, a récemment reçu du mercredi 5 au vendredi 7 juin une délégation de l’ARPT de Guinée. Conduite par Mamady Doumbouya, directeur des Radiocommunications, la délégation guinéenne avait pour objectif de travailler sur une feuille de route pour le déploiement de la 5G en Guinée, en s'inspirant des bonnes pratiques et de l'expertise de l'ARTP du Sénégal.
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Le gouvernement tchadien a initié en 2020 un ambitieux Plan stratégique de développement du numérique et des postes, illustrant ainsi sa détermination à combler le retard technologique du pays.
Le Tchad souhaite collaborer avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) dans le domaine du numérique. Dans ce cadre, le ministre tchadien des Communications, de l'Economie numérique et de la Digitalisation de l'administration, Boukar Michel (photo, à gauche), a rencontré le lundi 10 juin, le secrétaire exécutif de l’UNECA, Claver Gatete (photo, à droite). Cette réunion s'est tenue en marge des travaux du sommet ICANN80 à Kigali, au Rwanda.
Les discussions ont porté sur les nouvelles opportunités et les grands défis dans le secteur du numérique au Tchad. Le ministre a profité de l’occasion pour présenter le Plan stratégique de développement du numérique et des Postes 2020-2030 (PSDNP) ainsi que le programme politique du nouveau président de la République dans le numérique. Selon le communiqué du ministère, cette présentation visait à souligner les ambitions et les priorités du Tchad en matière de numérisation, ainsi qu’à exposer les étapes cruciales déjà franchies et celles à venir.
Le PSDNP 2020-2030 lancé il y a 4 ans, constitue une feuille de route ambitieuse visant à transformer le paysage numérique tchadien. Il englobe un large éventail de réformes destinées à moderniser plusieurs secteurs clés, notamment la santé, l’éducation et les télécommunications. Ces réformes visent à améliorer l’accès aux services numériques, à renforcer les infrastructures technologiques et à promouvoir l'innovation. Pour la réalisation de ces projets, le gouvernement a évalué les besoins à hauteur de 1452 milliards FCFA (2,4 milliards USD).
A l’issue de la rencontre, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération et à travailler ensemble pour accélérer la transformation numérique du Tchad. La collaboration future entre les deux parties pourrait permettre au Tchad de bénéficier de l’expertise de l’UNECA en matière de développement d’infrastructures numériques modernes et robustes et de renforcement des compétences, entre autres.
Samira Njoya
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La ministre rwandaise des Télécommunications et de l’Innovation, Paula Ingabire, a accordé le dimanche 9 juin une audience au ministre tchadien des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Boukar Michel. Cette rencontre a eu lieu en marge du sommet ICANN80 (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui se tient actuellement à Kigali.
Les deux ministres ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération bilatérale à travers un protocole d'accord qui permettra au Rwanda de partager son expertise et son expérience dans le domaine de la numérisation avec le Tchad.
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Le gouvernement du Burkina Faso a procédé, le vendredi 7 juin à Ouagadougou, au lancement officiel de la plateforme e-certificat de nationalité burkinabè. Accessible à travers le lien : https://ecertificat-nationalite.gov.bf/, cette plateforme innovante permet aux citoyens de déposer et de suivre leur demande de certificat de nationalité en ligne.
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En Afrique, l'inclusion financière est devenue un enjeu majeur pour de nombreux gouvernements et régulateurs financiers. Des initiatives sont mises en œuvre pour renforcer l'accès aux services financiers et les rendre accessibles à un plus grand nombre de personnes.
Le projet d'interopérabilité des moyens de paiement mobiles est désormais opérationnel en Algérie. Le commutateur mis en œuvre à cet effet, nommé « Switch mobile », a été lancé le lundi 3 juin à Alger. Grâce à cette innovation, les clients des banques actives en Algérie, ainsi que ceux d'Algérie Poste, pourront désormais effectuer des transactions interbancaires de paiement et des virements de compte à compte de manière instantanée en utilisant un code QR.
S’exprimant sur le bien-fondé de ces innovations, le ministre des Finances, Laaziz Fayed, a affirmé qu'elles « sont l'aboutissement d'un plan de travail et d'une stratégie minutieuse lancés par les autorités publiques, dans le cadre de l'application des dispositions de la loi monétaire et bancaire dans son volet inhérent au développement ».
Le lancement de ce service marque selon Laaziz Fayed une deuxième étape dans le processus de modernisation et de développement des modes de paiement, en garantissant un switch pour paiements et virements qui relie toutes les applications des banques et celles d'Algérie Poste au mobile. Il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de paiement électronique qui vise à renforcer l'inclusion financière en Algérie.
Selon le gouvernement, l’objectif est de consentir davantage d'efforts pour généraliser les services de paiement mobile et intensifier les actions de promotion de ces services. Le lancement de ce service devrait améliorer le e-paiement en Algérie, renforçant ainsi l'efficacité et la sécurité des transactions financières.
D'après les chiffres officiels, le nombre de transactions mobiles entre janvier et mars derniers a atteint plus de 13 millions, pour une valeur de plus de 9 milliards de dinars algériens (66,9 millions USD). Le nombre de cartes interbancaires et de cartes d'Algérie Poste a été estimé à plus de 17 millions au 31 mars, tandis que le nombre de guichets automatiques bancaires (GAB) est passé à plus de 3 868, enregistrant plus de 45,9 millions d'opérations pour un montant global de plus de 859 milliards de dinars algériens durant le premier trimestre.
Samira Njoya
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