Le jeune entrepreneur de 30 ans s’est engagé dans la fintech à son retour des États-Unis il y a cinq ans. Après plusieurs expériences enrichissantes dans de grandes organisations, il estime qu’il a finalement trouvé sa voix.
Passionné de technologie et de design, Benjamin Fernandes est le fondateur de Nala, plateforme de paiements mobile et de transfert électronique d’argent à l’international. Le Tanzanien l’a officiellement lancé en 2017 à Dar es-Salaam. Son ambition a toujours été d’améliorer le niveau d’inclusion financière des Tanzaniens, faciliter l’envoi d’argent à la famille depuis l’Angleterre.
Benjamin Fernandes a une vision très ambitieuse de son application. En janvier 2022, il a réussi à lever 10 000 000 $ lors d’un tour de table dirigé par Accel pour étendre la couverture de la solution au-delà de la Tanzanie, du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et du Ghana.
Selon lui, « à long terme, nous voulons construire une infrastructure sur tout le continent qui nous permet d'envoyer de l'argent depuis le continent et qui laisse les gens envoyer de l'argent en retour ». Il annonce d’ailleurs l’ouverture prochaine de son service d’envoi d’argent aux ressortissants africains installés aux États-Unis. Un test a été effectué à cet effet avec succès.
Titulaire d’un master en administration des affaires, obtenu en 2017 à l’école supérieure de commerce de l’université de Stanford aux États-Unis, Benjamin Fernandes jouit d’une solide expérience dans divers secteurs comme la finance, la télévision, la protection de la faune, le social.
Il est depuis près de quatre ans partenaire d’entreprise à P1 Ventures, un fonds panafricain de capital-risque de démarrage. Pendant plus de deux ans, il a été ambassadeur à la conservation des animaux pour WildAid Africa.
Melchior Koba
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