MEST Africa, plus qu’une école ou un incubateur, est une grande communauté qui catalyse l’entrepreneuriat technologique en Afrique. Elle s’engage en faveur de l’innovation afin de construire un avenir technologique prometteur pour le continent.

L’écosystème de l’entrepreneuriat technologique en Afrique est en pleine expansion. Dans ce paysage, l’organisation à but non lucratif MEST, Meltwater Entrepreneurial School of Technology, se démarque. Fondée en 2008 par Jorn Lyseggen, le fondateur de la fondation Meltwater, elle forme et soutient les entrepreneurs en technologie les plus prometteurs du continent africain, ouvrant ainsi de nouvelles voies pour l’innovation et la croissance économique.

Basé à Accra avec des centres à Lagos, Cape Town et Nairobi, MEST Africa est un programme de formation des entrepreneurs technologiques à l’échelle de l’Afrique, un fonds d’amorçage interne et un réseau de centres d’incubation pour les jeunes entreprises technologiques en Afrique. Il offre aux entrepreneurs technologiques africains une formation aux compétences technologiques, un financement et un soutien en matière de développement de logiciels, d’affaires et de communications.

Le programme de formation de MEST Africa, qui dure un an, est conçu pour créer une expérience d’apprentissage pratique et immersive. Les étudiants sont exposés à une combinaison équilibrée de cours théoriques, de projets pratiques et de stages en entreprise. Les membres de MEST Africa ont un accès à un réseau mondial composé d’experts en vente, en ingénierie, en marketing et plus encore.

En tant qu’incubateur, MEST Africa soutient les diplômés qui ont réussi à convaincre son conseil d’administration dans la création et la croissance de leurs propres start-up technologiques. Ces diplômés bénéficient d’un financement initial, d’un espace de travail collaboratif et de mentors expérimentés qui les guident tout au long de leur parcours entrepreneurial. La prochaine cohorte du programme de formation de MEST Africa, constituée de 60 étudiants comme à l’accoutumée, débutera en août 2023.

De plus, MEST Africa organise régulièrement, en collaboration avec ses partenaires (GIZ, Amazon Web Services, Microsoft, Samsung, Mastercard et Impact Lab, entre autres), des événements, des conférences et des ateliers pour favoriser la collaboration, le partage des connaissances et les opportunités de réseautage entre les entrepreneurs, les investisseurs et les professionnels de l’industrie.

L’émission Edtech Monday est un exemple d’initiative de MEST Africa. Elle se tient les lundis et est diffusée à la radio CITI FM, au Ghana, et en live sur Facebook.

L’impact de MEST Africa sur l’écosystème technologique africain est indéniable. Depuis sa création, l’organisation a formé plus de 1 000 entrepreneurs technologiques et financé plus de 80 entreprises, contribuant ainsi à la création de plus de 750 emplois et à la stimulation de l’innovation en Afrique. Son portfolio d’entreprises soutenues est composé de start-up travaillant dans des secteurs tels que le commerce électronique, l’agritech, la fintech, la technologie de la santé, l’edtech, l’IA, etc.

Melchior Koba

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Wennovation Hub encourage et soutient les entreprises qui résolvent les problèmes socio-économiques de leurs communautés. L’incubateur met un accent particulier sur les femmes entrepreneures.

Wennovation Hub est un incubateur de start-up et une société d’accélération qui travaille à la création d’entreprises à fort impact. Fondé en 2010 au Nigeria et ayant ouvert ses portes en 2011, son objectif est de parvenir à un développement durable en Afrique en encourageant l’innovation chez les jeunes.

Né d’un partenariat entre LoftInc Griup et Africa Leadership Forum, son rôle consiste à former les innovateurs par le biais de programmes conçus sur mesure pour aider à transformer les idées en entreprises à succès. Il se concentre sur les secteurs à fort impact comme l’éducation, l’agriculture, les soins de santé, l'énergie propre et les infrastructures, entre autres, et met l’accent sur la création d’emplois dans ses programmes.

La société propose aussi des espaces de coworking disponibles sur ses trois campus nigérians basés à Ibadan, Lagos et Abuja. Ces derniers sont modernes et équipés d'outils techniques indispensables dont ont besoin les esprits brillants pour trouver des idées commerciales. Des espaces de bureau sont aussi mis à la disposition des entrepreneurs et fondateurs, des petites et moyennes entreprises, aux cadres moyens, aux indépendants et aux artistes créatifs.

En novembre 2022, l’incubateur a annoncé son expansion dans le corridor afro-caribéen. Récemment, il a lancé, en collaboration avec The Next Economy, un programme d’incubation pour les entreprises en phase de démarrage qui possèdent une femme dans leur équipe fondatrice et qui sont basées à Abuja.

A ce jour, Wennovation Hub a déjà soutenu plus de 450 équipes de start-up et plus de 150 entreprises dirigées par des femmes et créé à l’occasion plus de 12 500 emplois. Parmi les entreprises qu’il a soutenues, on peut citer Asusu, qui favorise la numérisation et l’inclusion financière des coopératives, et Afrimash qui est une destination en ligne pour les agriculteurs à la recherche de volaille, de poissons et de bétail.

Wennovation collabore avec des structures comme AfriLabs, LoftInc Group, la fondation Bill et Melinda Gates, Lagos Angel Network, Emory University, Total Energy et l’université d’Ibadan.

Melchior Koba

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The Innovation Village veut être le lieu où naît une nouvelle génération d’entrepreneurs résolvant les défis de l’industrie et de la communauté. En plus du cadre collaboratif qu’il met à la disposition de ses membres, il organise des événements et programmes pour faciliter leur développement.

The Innovation Village est un tremplin pour les entrepreneurs et les innovateurs qui s’efforcent de résoudre les problèmes les plus urgents de l’Afrique à l’aide de la technologie. Fondé par C.K. Japheth en 2015 à Kampala, en Ouganda, c’est un espace de coworking qui propose des services d’incubation et d’accélération d’entreprises aux start-up.

Son objectif est de favoriser l’émergence d’une vague d’entreprises qui n’ont pas seulement un impact mesurable sur le monde, mais qui améliorent sensiblement la vie de tous les habitants de la planète. Les secteurs dans lesquels The Innovation Village s’investit sont l’agritech, l’insurtech, l’énergie, l’edtech, la fintech, le tourisme, la santé, la chaîne d’approvisionnement, la fabrication et les médias.

The Innovation Village a mis en œuvre plusieurs programmes et initiatives comme l’Uganda Innovation Week de 2022 qui a rassemblé 1 000 participants, plus de 80 speakers et plus de 50 exposants. Il organise le DataHack4Fi, une compétition annuelle d’innovation qui encourage la prise de décision fondée sur des données probantes dans le but d’améliorer la fourniture de services financiers aux personnes à faible revenu.

Il organise aussi plusieurs événements pendant lesquels des entrepreneurs à succès viennent partager leur expérience. VILLAGE SOIREE est l’un de ces événements. Il aura lieu le vendredi 26 mai.

Aujourd’hui, cette plateforme de lancement des innovateurs et entrepreneurs a déjà réuni 2 000 entrepreneurs, dont 40 % de jeunes femmes dans six laboratoires sectoriels. Elle a hébergé 140 start-up, a levé plus de 3 millions de dollars et accueilli plus de 100 événements.

Entre autres, elle a soutenu les start-up Safepay, une solution de paiement numérique pour les usagers des transports publics, UGIT Engineering and Consulting, une entreprise qui offre des services de conseil, d’ingénierie et de conception, et Infinity IcT Solutions qui veut devenir un centre de données en fournissant des services de technologie de l’information de qualité.

The Innovation Village est soutenu par la Fondation MasterCard, Liquid Telecom, l’entreprise de télécommunication MTN et le Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF).

Melchior Koba

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Concree combine ses services d’incubation avec le développement de technologies digitales qui permettent de mener des programmes d’accompagnement en virtuel et en présentiel, afin de favoriser l’entrepreneuriat en Afrique.

Concree est une entreprise sénégalo-américaine spécialisée dans la conception et la gestion de solutions et de programmes entrepreneuriaux pour aider les start-up en phase de démarrage à croître de l’idée au modèle d’affaires évolutif. C’est aussi une plateforme d’incubation virtuelle fondée en 2014 par Babacar Birane, qui en est le directeur exécutif, et Abdoul Sy, qui est le directeur technique.

Concree met l’esprit créatif au centre de toutes ces activités d’accompagnement et de ses technologies digitales. Elle soutient les entrepreneurs déterminés dans leurs efforts de création d’entreprises innovantes, durables et à impact. Elle les accompagne de l’étape d’idée jusqu’à leurs premières ventes.

L’entreprise a développé plusieurs technologies d’accompagnement, dont LezGo, LezGo Light et Wekomkom. Cette dernière, qui est sa plateforme d’open incubation, est destinée à l’amorçage de start-up de l’idée au go-to-market. Il permet aux entrepreneurs de s’appuyer sur une communauté pour renforcer leurs compétences, trouver des opportunités entrepreneuriales offertes par les organisations et être guidés dans les premiers pas grâce à des outils de mentoring et d’accès à un écosystème d’acteurs, des contenus et des données.

LezGo, conçu pour les institutions d’accompagnement à l’entrepreneuriat, permet à ces dernières de faire des appels d’offres pour attirer les entrepreneurs, de travailler en parfaite collaboration avec leur équipe d’incubation et les entrepreneurs, d’évaluer et améliorer leur activité de coaching.

LezGo Light, quant à elle, est une solution développée pour favoriser un espace de travail collaboratif, renforcer la capacité des utilisateurs à travailler sur leur projet avec des outils dynamiques et mesurer l’impact des activités d’accompagnement grâce à son espace de suivi et d’évaluation permettant aux managers d’incubateur de s’informer sur la progression de leur programme.

Concree collabore dans la réalisation de plusieurs projets en faveur de l’entrepreneuriat, dont le Falling Walls Lab qui se déroulera le 8 juin 2023, et au cours duquel les participants présenteront leurs idées innovantes.

Après huit années d’existence, Concree a accompagné 250 entrepreneurs grâce à ses programmes, 3 000 entrepreneurs à travers ses solutions digitales et a travaillé avec 20 clients institutionnels. Parmi les start-up soutenues par l’entreprise, on peut citer Aywajieune, une plateforme en ligne qui a pour vision de faciliter les opérations d’achat et de vente de poissons et de fruits de mer, et Tolbi, une entreprise sénégalaise de technologie agricole.

Melchior Koba

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Zixtech Hub est un incubateur et un accélérateur qui soutient et développe les start-up technologiques. Il fournit des ressources, des conseils et un environnement propice à la croissance des jeunes entreprises.

Zixtech Hub est un incubateur et un accélérateur d’entreprises basé au Cameroun. Officiellement établi en 2017 par Paul Mbua, il a pour vision de devenir une plaque tournante où les gens transforment les idées en entreprises. Ainsi, il fournit aux jeunes les compétences, les informations, la formation, un réseau et les outils nécessaires à la création d’entreprises durables.

L’incubateur accompagne des entreprises qui développent des solutions greentech, cleantech, agritech, healthtech, logitech, fintech et edtech. Son programme d’incubation, nommé ZixtechCubation, est axé sur l’idée et la croissance et comprend trois mois de sessions guidées, à la fois en autonomie et sous la direction d’un expert.

En tant qu’accélérateur, Zixtech Hub a initié plusieurs programmes. Entre autres, on peut citer Agritech Accelerator qui est axé sur les start-up du secteur de l’agronomie et pendant lequel des mentors et des experts se mettent en relation avec les entrepreneurs, et Greentech Accelerator conçu pour les start-up du secteur des technologies vertes en Afrique.

Hormis ces programmes, l’organisation a développé une académie d’entrepreneuriat innovante et pratique, appelée Startup Academy, pour encourager l’innovation et la créativité. Elle offre aussi des sessions de mentorat, nommée Mentorship Hour, avec des start-up et des entrepreneurs qui ont divers défis à relever dans l’écosystème.

De plus, Zixtech Hub propose des services de conseil aux gouvernements, aux organisations non gouvernementales, aux organisations de soutien aux entreprises et aux entreprises, avec des professionnels expérimentés dans leur domaine d’activité. L’incubateur offre aussi des services de développement web, des solutions TIC, du marketing numérique et des solutions d’intelligence artificielle.

Les partenaires qui collaborent avec Zixtech sont l’Union européenne, AfriLabs, International Trade Centre, Enrich in Africa, Digital Africa et GIZ. Ayant couvert plus de 17 pays, l’incubateur a travaillé avec plus de 60 clients et sur plus de 45 projets, avec un taux de réussite de 100 %.

Melchior Koba

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Elle cumule plus de 10 années d’expérience dans la technologie en tant qu’informaticienne. Avec trois autres femmes, elle fonde AkiraChix afin de développer le talent technologique des femmes en investissant dans leur formation.

Linda Kamau (photo) est une cofondatrice et la directrice générale d’AkiraChix. Elle est une informaticienne kényane diplômée de l’université Limkokwing où elle a obtenu en 2009 un bachelor en technologie de l’information des entreprises et est titulaire d’un certificat en entrepreneuriat social obtenu en 2020 à la Stanford Graduat School of Business.

Fondée en 2010 avec Judith Owigar, Marie Githinji et Angela Oduor, AkiraChix est une organisation qui a pour but de combler le fossé existant entre les femmes et les hommes dans le secteur des technologies de l’information. Elle propose des programmes de formation, de mentorat et de sensibilisation afin d’augmenter le nombre de femmes qualifiées dans le domaine de la technologie.

Le programme de formation technique d’AkiraChix est appelé CodeHive. Il permet d’offrir une éducation et des opportunités économiques aux jeunes femmes âgées de 18 à 24 ans, issues de communautés défavorisées et qui ne peuvent pas poursuivre leur étude après le secondaire. Les étudiantes sont recrutées au Kenya, en Ethiopie, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda.

Titulaire de son propre campus depuis 2019, l’organisation fournit aux jeunes filles un logement, de la nourriture et une assurance maladie afin de les éloigner de toute distraction qui pourrait constituer un frein à leur croissance et leur apprentissage.

Soixante jours après l’obtention de leur diplôme, 54 % des femmes formées en 2022 par AkiraChix ont déjà obtenu un emploi à plein temps et gagnent en moyenne 500 dollars.

Linda Kamau est aussi membre du conseil d’administration de Wiser Girls School, une école secondaire qui donne aux filles les moyens de surmonter la pauvreté, le VIH SIDA et la violence sexiste grâce à l’éducation et à la santé. Sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à Ushahidi, une entreprise technologique mondiale à but non lucratif, où elle était la développeuse principale de la plateforme de l’entreprise.

En 2020, elle devient membre du groupe de travail fondateur d’African Visionary Fund, un mécanisme de financement commun qui canalise des fonds non affectés vers des acteurs africains du changement social à fort impact. Membre de la classe inaugurale d’Obama Leaders : Afrique en 2018, elle a été lauréate du prix Builders of Africa's Future l’année suivante.

Melchior Koba

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Kenya : Mark Kaigwa accompagne les entreprises dans leur communication digitale

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L’économie numérique bouleverse déjà le marché de l’emploi en Afrique ou les détenteurs de compétences numériques de base, intermédiaires et élevées font encore largement défaut. Plusieurs établissements d’enseignement explorent ce segment qui s’avère très porteur. Des entreprises s’y lancent aussi mais à d’autres fins.

Selon Frédéric Debord (photo), le directeur général d’Orange Madagascar, 1 900 personnes ont été formées au numérique depuis l’ouverture de l’Orange Digital Center (ODC) en octobre 2021. 60% de ses apprenants sont des femmes. Parmi les apprenants issus de ce centre d’acquisition de compétences numériques, plus de 600 sont insérés professionnellement. Une performance saluée par Frédéric Debord qui estime que l’ODC de Madagascar est le seul « parmi les 15 dispositifs équivalents déployés sur le continent Africain à avoir atteint cette performance ».

Le directeur général d’Orange Madagascar a exprimé ce contentement lors d’une prise de parole durant la 12e édition des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA). L’évènement s’est tenue du vendredi 19 mai au samedi 20 mai sous le thème « Capital humain : Catalyseur d’un écosystème numérique africain performant ». Au cours de cette rencontre internationale, Frédéric Debord a appelé les acteurs africains du numérique à investir afin de combler les besoins en formations aux compétences numériques de près de 650 millions de personnes du continent, d’ici 2030.

Selon la Société financière internationale (SFI), « plus de 230 millions d'emplois nécessiteront des compétences numériques d'ici à 2030 en Afrique sub-saharienne, ce qui se traduira par près de 650 millions d'opportunités de formation ». La branche de la Banque mondiale souligne que les compétences numériques figurent parmi les sept compétences les plus importantes identifiées pour l'avenir. Or la main-d'œuvre actuelle ne dispose pas d'une offre suffisante de ces compétences et l'écart entre l'offre et la demande qui est plus important en Afrique subsaharienne que dans d'autres régions risque de s’accroître.

Si les systèmes éducatifs africains ne peuvent pas être réformés à temps pour prendre en compte cette réalité future, divers organismes privés de formations répondent déjà aux besoins avec des formations payantes. Certaines, gratuites, sont le fruit d’investissement d’entreprises dans le cadre de leur engagement social.

A Madagascar, Orange qui rentre dans cette dernière catégorie a déployé 42 Maisons digitales pour les femmes, en plus de l’ODC. Elles ont formé au numérique plus de 10 000 femmes sans qualification et sans emploi. 240 Ecoles Numériques ont été déployées à Madagascar, et plus de 400 000 élèves et enseignants bénéficient du programme qui a pour objectif l’amélioration de la qualité de l’enseignement, favoriser l’égalité des chances des élèves en matière d’éducation numérique, cultiver l’usage des outils digitaux au niveau des établissements scolaires.

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Avec ses espaces de coworking, ses programmes d’incubation et de mentorat, ses formations et son service de conseil aux entreprises et professionnels, DoniLab soutient l’innovation, l’entrepreneuriat et la technologie au Mali.

DoniLab est un incubateur d’entreprises fondé en 2015 et basé au Mali. Ayant à sa tête Tidiane Ball, cofondateur et directeur général, il accompagne les jeunes start-up du stade d’idée au produit minimum viable. Il s’intéresse aux secteurs d’activité à fort potentiel d’innovation comme les technologies de l’information et de la communication, la santé et l’innovation sociale.

Via son espace de coworking doté d’équipements de dernière génération, DoniLab propose aux entrepreneurs de travailler dans un espace confortable tout en bénéficiant de diverses expertises et d'un accès à Internet haut débit. Il offre aussi un laboratoire de fabrication numérique, servant de lieu d’apprentissage, et aide les entrepreneurs, les professionnels et les entreprises, établies ou pas encore, à obtenir des informations fiables sur leurs marchés.

L’incubateur a initié plusieurs programmes, notamment le Doni Green. Ce dernier est un programme de formation 100 % en ligne portant sur le changement climatique et qui est destiné aux jeunes entrepreneurs, aux étudiants et aux professionnels. Il a pour but de stimuler l’économie verte grâce à l’entrepreneuriat des jeunes au Mali.

DoniLab a soutenu d’autres programmes comme le Anwkathon Green Economy qui vise à susciter de nouvelles idées chez les jeunes dans les domaines de la gouvernance, de la protection sociale, de l’économie verte et de la fracture numérique. Il contribue aussi au programme Youth Connekt Mali qui a pour but de renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes en matière d’inclusion financière, de développement et de gestion de leurs petites et moyennes entreprises ou industries.

Afin d’atteindre les entrepreneurs présents dans les zones rurales, l’incubateur a, en plus de Bamako, créé des hubs à Mopti, Sikasso et Segou. Le samedi 20 mai, au hub de Sikasso, il a organisé une formation portant sur « la production des fourrages verts hydroponiques » pour les entrepreneurs du secteur de l’agriculture et de l’élevage.

A ce jour, DoniLab a incubé et accéléré 298 entreprises, créé 292 emplois par les entreprises soutenues et organisé 35 événements. Les entreprises incubées par DoniLab ont déjà levé plus de 830 millions de francs, soit plus de 1,3 millions de dollars.

DoniLab est soutenu par plusieurs partenaires. Il s’agit entre autres d’AfriLabs, de l’ambassade des Etats-Unis près du Mali, d’Afric’Innov, de la Banque mondiale, de l’organisation internationale de la francophonie et de l’Agence française de développement (AFD).

Melchior Koba

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Hadina RIMTIC : premier incubateur axé sur la technologie en Mauritanie

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Le lundi 15 mai, Lotta Edholm (photo), ministre des Ecoles de Suède, a rejeté la stratégie de l’agence nationale de l’enseignement scolaire (Skolverket) visant à promouvoir davantage l’utilisation du numérique dans les écoles.

Les écrans ayant été jugés responsables de la baisse du niveau des élèves dans le pays, le gouvernement de centre-droit a annoncé qu’il allait financer à partir de cette année le processus de retour des manuels dans les établissements scolaires.

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L’incubateur encourage l’entrepreneuriat technologique et fournit aux jeunes talents les ressources nécessaires pour concrétiser leurs idées. A travers ses programmes et événements, Hadina RIMTIC se positionne comme un acteur majeur de la transformation numérique de la Mauritanie.

Dans le paysage de l’entrepreneuriat technologique en Mauritanie, Hadina RIMTIC émerge comme un acteur clé dans la promotion de l’innovation et du développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Basé à Nouakchott, il soutient et propulse les entrepreneurs locaux dans le secteur des TIC.

L’incubateur, fondé en 2014 par Mariem Kane et Dahaba Diagana et dirigé par Zeinebou Abdeldjelil qui en est la présidente, a pour objectif de stimuler l’innovation et la culture entrepreneuriale, puis d'accroître l’adoption des nouvelles technologies et la contribution de l’économie numérique au PIB. Il a également pour but de contribuer à la digitalisation des secteurs porteurs et de renforcer la participation des femmes dans l’entrepreneuriat.

Pour l’atteinte de ses objectifs, il propose aux entrepreneurs des espaces de coworking afin qu’ils travaillent dans un environnement propice à la créativité et à la collaboration. Hadina RIMTIC offre aussi des programmes de mentoring et de coaching, des business development et des opportunités de financement.

Pour ses partenaires, l’incubateur développe des solutions innovantes, exécute des programmes et stratégies de responsabilité sociale d’entreprises (RSE) et propose des services de smart sourcing.

L’incubateur organise régulièrement des événements, des ateliers et des conférences visant à stimuler l’intérêt pour les TIC, à partager les meilleures pratiques et à créer des opportunités de réseautage. En 2014, Hadina RIMTIC a lancé la première édition du MauriAppChallenge, la première compétition d’applications informatiques en Mauritanie.

En 2022, l’organisation a lancé l’Agri-entrepreneurship Program en partenariat avec la FAO afin d’accompagner des entreprises et start-up dans le secteur agricole.

Hadina RIMTIC a également mis en place un centre d’innovation agricole dans la ville de Rosso et a organisé le STEM Summer Camp afin de former les Mauritaniens en robotique, en électronique et en programme. Les meilleurs élèves de ce camp sont destinés à représenter le pays à la compétition mondiale de robotique FIRST Global.

A ce jour Hadina RIMTIC a incubé 5 start-up, pré-incubé 26 start-up, accompagné 40 projets, organisé 4 compétitions ainsi que 35 conférences et formations. Parmi les start-up soutenues, on peut citer DoctoRIM, Neotic, Habidem et Taci Secure. L’incubateur est accompagné par plusieurs partenaires tels que l’USAID, la Banque mondiale, l’ambassade de France en Mauritanie, Total Energies et la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie, entre autres.

Melchior Koba

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