Softstart BTI offre un écosystème complet de soutien incluant mentorat, conseils et opportunités de mise en réseau. Il favorise le développement d’entreprises numériques innovantes à l’échelle internationale.
Fondé en 2006, Softstart Business and Technology Incubator (Softstart BTI) est un incubateur de start-up technologique basé à Johannesburg en Afrique du Sud. Il est né de la fusion de Softstart Trust et Bodibeng Technology Incubator et ambitionne de devenir le leader dans la fourniture de services d’incubation d’entreprises technologiques aux entrepreneurs numériques.
Les institutions fondatrices de l’incubateur sont le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), l’université de Pretoria (UP), l’université de technologie de Tshwane (TUT) et l’Agence de développement des petites entreprises (SEDA). Son conseil d’administration est dirigé par Dick Sono, un ingénieur électrique.
L’objectif de Softstart BTI est de contribuer au processus de création d’entreprises numériques innovantes et compétitives à l’international. Il propose une gamme complète et intégrée de services de soutien aux entreprises, notamment un espace d’incubation, des services de conseil et de mentorat, ainsi que des opportunités de regroupement et de mise en réseau.
Les services de l’incubateur incluent le mentorat, le coaching, la formation, la gestion financière et le financement, les ressources humaines, la communication et le marketing. Les entreprises en phase de démarrage au sein de Softstart BTI sont entourées d’individus partageant les mêmes idées et ont accès à toutes les ressources offertes par l’incubateur pour développer leur entreprise jusqu’à ce qu’elle atteigne son plein potentiel commercial.
L’incubateur abrite, dans son centre, plus de 60 entreprises diverses appartenant à des Noirs, et plus de 100 entreprises hors campus et virtuelles figurent dans ses bases de données. Il bénéficie du soutien et du parrainage du programme technologique SEDA (STP), un programme relevant de l’agence de développement des petites entreprises d’Afrique du Sud.
Melchior Koba
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Le manque de financement des start-up demeure un défi majeur pour le développement économique du continent. Bien que le paysage entrepreneurial africain soit dynamique et en croissance, de nombreuses start-up rencontrent des difficultés à obtenir les investissements nécessaires pour démarrer.
Le nigérian Iyinoluwa Aboyeji (photo, à gauche), cofondateur des start-up Andela et Flutterwave, s'est associé à l'entrepreneure technologique Mia von Koschitzky-Kimani (photo, à droite) pour lancer Accelerate Africa, un accélérateur de start-up en Afrique. L'annonce a été faite au cours d'une entrevue exclusive avec Techcabal.
Soutenu par une subvention de 750 000 $ de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), cet accélérateur appuiera des start-up sélectionnées dans les 54 pays du continent. La première cohorte, composée de dix start-up en pré-amorçage et en phase de démarrage dans tous les secteurs, participera à un programme intensif de huit semaines.
Le programme d'accélération, qui se déroulera à Lagos et à Nairobi, combinera des aspects tels que le développement commercial, l'intégration technologique, le financement et des opportunités de développement communautaire. L'objectif est de permettre aux start-up africaines de croître plus rapidement et de manière durable.
A la clôture du programme, les start-up impliquées auront l'opportunité de présenter leurs projets à des investisseurs, dont des investisseurs providentiels ayant la capacité de financer les initiatives avec des montants pouvant atteindre 500 000 dollars.
En lançant Accelerate Africa, Iyinoluwa Aboyeji et Mia von Koschitzky-Kimani aspirent à révéler le potentiel illimité de l'esprit entrepreneurial en Afrique. L'objectif est d'accompagner un grand nombre de start-up prometteuses, particulièrement à une époque où elles bénéficient de moins en moins du soutien des accélérateurs internationaux.
« La grande idée est de devenir le Y Combinator [YC, un accélérateur américain de start-up] de l’Afrique. Nous recherchons des fondateurs ayant de grandes idées et des opportunités de marché massives. Ceux qui sont impressionnants et qui auraient pu entrer chez YC, mais qui ne le peuvent pas parce que YC ferme ses portes à l'Afrique », a déclaré Aboyeji.
Samira Njoya
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En Afrique, le nombre de structures d’accompagnement de start-up promouvant le développement de la technologie ne cesse de croître. Au Cameroun, Team@Solutions fait partie des incubateurs qui soutiennent de façon active les entreprises technologiques.
Team@Solutions est un incubateur camerounais spécialisé dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Il est né d’un partenariat entre Brücke e.V, une organisation allemande qui souhaite aider les étudiants africains à accéder à des connaissances techniques et innovantes, et l’Association internationale pour le développement et l’environnement au 21ᵉ siècle (AIDE21).
Dirigé par Touna Onguene Philippe, coordonnateur, l’incubateur a pour mission de soutenir les jeunes start-up en leur offrant un cadre propice et un accompagnement professionnel. Il aide les entrepreneurs dans la digitalisation de leur structure. Les secteurs d’intervention de l’incubateur sont, entre autres, le commerce, les services, l’industrie, l’agriculture, l’élevage, la santé, la logistique, l’éducation, la bonne gouvernance, l’infrastructure et les énergies renouvelables.
Team@Solutions propose la conception et la réalisation de solutions IoT (Internet des objets), big data, IA et cloud adaptées au contexte africain. Il a également mis en place des unités de productions et de transformation pour promouvoir la production et la transformation locale des matières premières, dont les produits agricoles.
Misant sur la coopération, l’échange et le partage d’expériences et de connaissance, l’incubateur propose des espaces de coworking. Il propose des formations certifiées dans des filières NTIC et métiers de technologies de construction mécanique. Elle offre aussi des opportunités d’emploi sur le sol allemand pour les développeurs informatiques et les constructeurs mécaniques.
Egalement soutenu par l'agence de coopération internationale allemande pour le développement, GIZ, Team@Solutions a accompagné plusieurs start-up. Parmi ces dernières, on peut citer Health Map qui a mis sur pied un système informatique hospitalier pour faciliter la prise en charge des patients, E-Gadget & IO-Tech qui construit des équipements électroniques dotés de capacités d’IA et d’IoT, ainsi que Katika, une fintech.
Melchior Koba
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Le Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST) a récemment lancé les candidatures pour son programme de formation pour les tech entrepreneurs. Le programme, entièrement sponsorisé par le MEST, durera 12 mois au cours desquels les participants transformeront leurs idées en start-up. La date butoir pour postuler est le 18 mars 2024. Cliquez sur ce lien pour en savoir davantage.
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Norssken22, une société panafricaine de capital-risque, a récemment lancé les candidatures pour participer à son programme d’accélération à Stockholm en Suède. Pour les sélectionnés, le programme durera huit semaines avec à la clé un financement d’un montant de 125 000 $. Cliquez sur ce lien pour l’inscription.
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Visionnaire, le gouvernement kényan, à travers Konza Technopolis, vise à faire du Kenya un leader dans le domaine de la technologie et de l’innovation en Afrique.
Konza Technopolis, autrefois appelée Konza Technology City, est un grand centre conçu pour promouvoir l’innovation et la recherche technologique. Le projet, en passe de devenir une smart city, a été lancé en 2012 et est devenu un élément clé du plan de développement national du Kenya connu sous le nom de Vision 2030.
Konza Technopolis a donc été fondé par le gouvernement du Kenya, soutenu par la Société financière internationale, une filiale de la Banque mondiale. Son dirigeant actuel est John Paul Okwiri, nommé président-directeur général de Konza Technopolis Development Authority (KoTDA) qui gère le projet. M. Okwiri est un cadre expérimenté dans la gestion des approvisionnements et de la chaîne d’approvisionnement.
Konza Technopolis sera une ville de classe mondiale alimentée par le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) florissant, des infrastructures fiables de qualité supérieure et des systèmes de gouvernance favorables aux entreprises.
Ainsi, il accueille les industries de sous-traitance, de développement de logiciels, de centres de données, de centres de reprise après sinistre, des centres d’appels, de fabrication et d’assemblages légers. De plus, un parc scientifique, des parcs d’incubation et d’accélération d'entreprises technologiques, des centres commerciaux, des écoles internationales et d’autres installations scientifiques, technologiques et d’innovation axées sur les investisseurs devraient être inclus.
Konza Technopolis est l’initiateur du programme Jitume qui vise à fournir aux jeunes un accès aux services numériques, aux compétences numériques et aux opportunités afin de leur permettre de tirer profit de la technologie pour la création d’emplois. En 2024, il sera l’hôte de la 41ᵉ conférence mondiale de l’IASP, un réseau mondial d’écosystèmes d’innovation.
In preparation for the forth coming #IASP2024Conference to be hosted in Kenya in September 2024, @konzatech is calling for submission of papers based on the above thematic areas. Visit the website for more information. #Innovation #SmartCities @MoICTKenya @IASPnetwork pic.twitter.com/9fHWZ9yMVY
— Konza Technopolis Development Authority (@konzatech) January 13, 2024
Le centre a déjà permis la création de 17 000 emplois. En 2020, il a accueilli les Africa Digital Influencer Awards (ADIA20). De plus, il a été reconnu pour son excellence dans le développement de la smart city lors des Africa Public Sector Conference and Awards (APSCA) de 2023.
Melchior Koba
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L’économie numérique reste un défi à relever en République centrafricaine. Des actions sont mises en œuvre par le gouvernement pour réduire la fracture numérique et doter les jeunes en compétences numériques utiles dans le marché de l’emploi mondial.
Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a procédé le lundi 15 janvier à l'université de Bangui à l’inauguration officiel d'un centre de formation digitale et incubateur start-up, ainsi qu'au lancement du haut débit en République centrafricaine (RCA).
Financé conjointement par l’Union européenne et la Banque africaine de développement (BAD), ledit centre vise entre autres à développer des compétences des jeunes en vue de créer des emplois et contribuer à la diversification de l’économie centrafricaine en favorisant l’émergence d’une économie numérique.
« Ce centre est un cadre de référence pour encadrer la montée de la fibre optique en Centrafrique. Il convient de noter que l'aboutissement de ce projet va ouvrir une possibilité à la RCA d'avoir accès à l'Internet à haut débit et devenir un pays intelligent, car l'accès à Internet est un moyen considérable pour le développement d'un pays », informe la Primature.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet de la dorsale à fibre optique nationale de la République centrafricaine, une composante du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (Central African Backbone - CAB). Outre le centre de formation digitale qui a été lancé, le projet en RCA englobe également une plateforme de cybersécurité et de certification électronique, une assistance technique spécifique offerte au ministère centrafricain de l’Economie numérique, des Postes et Télécommunications pour la création de l’Agence centrafricaine de développement du digital, qui jouera un rôle clé dans le déploiement de la stratégie numérique du pays, entre autres.
Le nouveau centre est doté d'équipements numériques, d’une salle de formation, de plateaux techniques, de bureaux, d'un incubateur, d'un laboratoire de traitement de bases de données... Il servira de cadre aux jeunes Centrafricains pour concevoir, développer et mettre sur le marché des produits numériques pour répondre aux besoins de la population.
Samira Njoya
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Ces dernières années, la transition des universités vers l’enseignement numérique est devenue une urgence. Celle-ci s’accompagne de l’adoption de technologies numériques et de nouvelles pédagogies pour garantir aux étudiants des compétences et qualifications actuelles.
Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a procédé le vendredi 12 janvier à la remise officielle de 16 studios mobiles d’enregistrement de ressources pédagogiques numériques destinés aux universités et grandes écoles publiques du pays.
D’une valeur de 275 millions FCFA (458 125 $), ces nouvelles acquisitions visent la création effective d’un environnement propice pour l’intégration du numérique dans le système éducatif.
« Le numérique représente un levier de transformation puissant pour accompagner les politiques publiques éducatives dans toutes leurs dimensions, de la transformation pédagogique au service des apprentissages et leur évaluation, à la formation aux enjeux et aux métiers de demain », a déclaré Adama Diawara.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’Appui à la modernisation et à la réforme des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire (AMRUGE-CI n°2) qui vise à stimuler le développement du numérique éducatif. Il est prévu à cet effet la remise de studios mobiles dans toutes les universités du pays en vue de renforcer la production pédagogique flexible et la documentation numérique.
Ainsi, depuis 2013, le gouvernement travaille en collaboration avec l’Agence française du développement (AFD) qui a mobilisé jusqu'ici plus 10 milliards FCFA pour le développement du numérique éducatif en Côte d’Ivoire à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D).
En numérisant le système éducatif, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ambitionne de rénover l'offre de formation supérieure pour mieux répondre aux exigences du marché de l'emploi et garantir la qualité de l'éducation et respecter les normes internationales.
Notons que les premiers bénéficiaires sont les universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, Alassane Ouattara de Bouaké, Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Péléforo Gon de Korhogo, Man, Bondoukou, San Pedro, l’université virtuelle de Côte d’Ivoire, l’Ecole normale supérieure d’Abidjan et l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Samira Njoya
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A travers ses formations, activités et programmes, Bamako Incubateur apporte son soutien aux jeunes entrepreneurs dans la concrétisation de projets novateurs et la création de services diversifiés dans les secteurs variés du numérique.
Bamako Incubateur est un projet d’incubateur et d’accélérateur de start-up pour de jeunes sociétés innovantes. Lancée en 2016, cette couveuse d'entreprise est une initiative de la communauté Mali@venir de l’ONG Groupe Eureka.
Bamako Incubateur vise à promouvoir l’esprit d’entreprise et à générer des solutions portées par les jeunes pour résoudre les problèmes du Mali. Il offre un écosystème unique de ressources, d’inspiration et de possibilités de collaboration pour de jeunes Maliens créatifs travaillant à la réalisation d’un objectif commun.
Les activités de Bamako Incubateur s’articulent autour de plusieurs axes. Il facilite la promotion du numérique auprès des enfants, des femmes et des jeunes en milieu urbain et rural, de la diaspora et des migrants. Il facilite également l’intégration du numérique dans les secteurs en développement. Il identifie et simplifie la création de solutions numériques. De plus, l’incubateur favorise l’employabilité des jeunes et offre des opportunités de financement aux start-up numériques.
Bamako Incubateur propose aux jeunes une formation aux technologies de programmation JAVA avec l’objectif de former 10 000 développeurs sur 10 ans. Parmi ses programmes notables, on trouve « GENESIS Startups MALI ». Ce dernier, lancé en 2017, permet aux jeunes diplômés d’acquérir les compétences pratiques permettant d’augmenter significativement leur (auto) employabilité et leur réussite sur le marché du travail dans les secteurs porteurs des sciences, de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
En 2018, l’incubateur a aussi lancé un programme de soutien à l’entrepreneuriat numérique, l’innovation et la compétitivité des incubateurs et start-up au Mali (SENECIS). Ce dernier transmet, en huit mois, aux jeunes étudiants diplômés ou en voie de l’être les connaissances fondamentales pour entreprendre dans l’économie numérique.
Bamako Incubateur a incubé plusieurs start-up, dont So-Dôkôtôrô, une plateforme malienne spécialisée dans la prestation de soins à domicile, BioBanque, une start-up de biotechnologie qui offre un système de gestion informatique du sang depuis le don jusqu’à sa transfusion chez un patient, et AgroMaliMarket, une plateforme web et mobile qui met en relation les producteurs agricoles avec leurs acheteurs.
Melchior Koba
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La formation des jeunes Africains dans les secteurs se rapportant à la technologie est devenue indispensable pour soutenir les ambitions de développement du continent. Les autorités signent des partenariats dans le but de mettre à disposition les infrastructures nécessaires.
João Lourenço, président de l’Angola, a participé le vendredi 12 janvier à la cérémonie d’inauguration du Centre intégré de formation technologique (CINFOTEC) dans la ville de Huambo. L’objectif est de renforcer les compétences des Angolais dans le secteur technologique en proposant diverses formations techniques et professionnelles.
Le CINFOTEC Huambo a été bâti sur une superficie de plus de 20 000 mètres carrés. Il comprend 30 laboratoires et six ateliers, dont ceux de la robotique ou encore de l'informatique. Sa construction a été financée par le gouvernement chinois et le centre formera 2 400 étudiants par an dans sa première phase.
« Il s'agit d'un centre de formation moderne et bien équipé, et nos enseignants ont également été formés en Chine. Nous sommes très reconnaissants de l'aide de la Chine et nous nous réjouissons de poursuivre notre coopération avec elle à l'avenir », a indiqué Geraldo Pambasange, directeur du CINFOTEC Huambo.
Depuis plusieurs années, la Chine s’impose comme l’un des partenaires de choix des pays africains dans la révolution technologique en cours. En 2023, l’empire du Milieu s’est associé à l’Ouganda, à l'Ethiopie, au Sénégal ou encore aux Seychelles sur divers segments de la technologie pour entre autres accélérer leur transformation numérique.
Pour rappel, CINFOTEC Huambo est le troisième né de cette famille de centres de formation. Il en existe deux autres dans la province de Luanda.
Adoni Conrad Quenum
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