Les applications de covoiturage ont bonne presse depuis les succès d’Uber, de Yango ou encore de Bolt. En Afrique, ces géants essaient de pénétrer le marché mais ils sont confrontés à la concurrence des start-up locales du secteur en pleine expansion dans différentes régions du continent.
Amigo est une solution numérique développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en taxi en leur proposant de réduire le coût grâce au covoiturage. La start-up a été fondée par de jeunes ingénieurs tunisiens.
« L’application Amigo est un service de taxi basé sur le modèle de partage de course. Amigo vous permet de réduire le temps d’attente passé à trouver un taxi et de passer des moments de convivialité avec des passagers ayant le même itinéraire que vous », indique la plateforme.
Ladite application mobile est disponible sur Android et sur iOS. Après téléchargement, il faut créer un compte en s’inscrivant sur la plateforme. En cas de course, il suffit de rechercher votre destination et de cliquer là-dessus. Une carte apparaît et le chauffeur le plus proche vient vous chercher. S’il y a un client dans un rayon de 2 kilomètres qui a le même trajet que vous, il est possible de vous faire partager la course en le prenant à bord.
Amigo propose souvent des réductions avec des codes promos. Il faut souligner que l’objectif de la start-up est d’optimiser les coûts de transport et de réduire le temps d'attente des clients. C’est également un moyen de diminuer la pollution par l’optimisation du nombre de véhicules circulants. La start-up revendique plus de 500 véhicules en circulation, plus de 10 000 trajets effectués pour plus de 6 000 utilisateurs actifs. Il faut souligner que la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, selon le Play Store. Cette statistique confirme les chiffres de la start-up qui veut pour l’instant se développer dans son pays d’origine, la Tunisie.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la révolution technologique, les proptech ont du mal à se frayer un véritable chemin en Afrique. Les start-up du secteur ont du mal à avoir du succès comme dans les domaines des finances, de l’agriculture ou encore de la santé.
Spleet est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes à la recherche d’un appartement ou d’une maison à louer ou à acheter, de trouver le bien immobilier à leur convenance. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Akintola Adesanmi, Dolapo Adebayo et Daniella Ajala. La proptech a déjà levé plus de 3,5 millions $ pour accélérer sa croissance au Ghana et au Kenya.
« Notre solution du côté des locataires était une évidence. Ce sont les propriétaires qui avaient besoin d'être convaincus, mais cela a aidé que nous disposions déjà d'un réseau de propriétaires. […] Ainsi, au lieu de sortir et de lever du capital-risque, nous avons décidé que nous allions démarrer parce que nous pouvions convaincre certains propriétaires d'inscrire leurs maisons sur cette plateforme que nous avions construite et de résoudre certains de leurs problèmes », a expliqué Akintola Adesanmi.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faudra passer par le navigateur et se rendre sur l’adresse web. La première étape consistera à s’inscrire puis vous pouvez accéder au catalogue de biens immobiliers de Spleet. Vous y trouverez des options d'abonnement journalier, mensuel, trimestriel et semestriel.
Pour louer un bien, l’utilisateur devra simplement créer une réservation en fournissant un certain nombre d'informations personnelles. La demande est ensuite traitée en quelques heures. Il faut signaler qu’aucun paiement n'est prélevé tant que la réservation n'est pas acceptée. La start-up propose également l’option de colocation.
Outre cette option, Spleet propose d’autres services à ses utilisateurs. Entre autres, on peut citer : « Louer maintenant, payer plus tard », « Collect » qui consiste à recevoir automatiquement les paiements de loyer au nom des propriétaires, ou encore « Verify » qui permet aux propriétaires et aux agents immobiliers d'effectuer les vérifications adéquates des antécédents des locataires avant de proposer des contrats de location.
Adoni Conrad Quenum
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Le réchauffement climatique est une réalité et il faut poser des actions concrètes pour ralentir un tant soit peu cette dynamique. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de s’attaquer aux problèmes des déchets en mettant en place une solution numérique.
Zaidi Recyclers est une solution numérique développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle permet entre autres de faire collecter ses déchets dans la ville de Dar es Salaam en Tanzanie. La start-up a été fondée en 2014 par Allen Kimambo.
« Les déchets électroniques polluent le sol et l'eau une fois jetés de manière inappropriée, mais peuvent également causer des dommages à la santé et au bien-être humains, notamment des problèmes respiratoires, un stress oxydatif, des dommages à l'ADN et éventuellement causer divers cancers », a indiqué Allen Kimambo.
C’est via une application mobile que l’utilisateur peut prévenir la jeune pousse qu’il dispose de flux de déchets. Que ce soit les appareils électroniques et électriques, les batteries de voiture, les déchets de papier et de cartons, les bouteilles en verre ou encore les plastiques, Zaidi est prête à les récupérer. Mais avant de pouvoir surfer dans l’application, il faudra créer un compte et s’inscrire après téléchargement.
L’application est uniquement disponible sur Android. A termes, elle prévoit de mettre en place un service de paiement des frais d'ordures. Cette fonctionnalité pourrait augmenter l’engouement des populations à contacter Zaidi pour collecter les déchets dans la ville.
La start-up revendique avoir collecté plus de 2 200 conteneurs de déchets, avoir recyclé 700 tonnes, et que ces actions ont permis de sauver plus de 4 400 arbres. Fort du succès de ses activités, Zaidi veut s’étendre à d’autres villes du pays comme Dodoma, Arusha... La jeune pousse a également des vues sur d’autres pays comme la Zambie où elle a déjà un partenaire.
Adoni Conrad Quenum
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Les Pays-Bas soutiennent le développement du numérique dans le monde. Le continent africain qui est en pleine transformation numérique peut compter sur ces financements pour favoriser son développement inclusif et accélérer sa croissance économique durable.
Les Pays-Bas fourniront 10 millions $ à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour aider les pays en développement, dont plusieurs en Afrique, à tirer davantage parti du commerce électronique et de l'économie numérique et faciliter les affaires et les investissements.
Un accord portant sur cette contribution financière a été signé le mardi 17 janvier par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan (photo, à gauche), et la ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement des Pays-Bas, Liesje Schreinemacher (photo, à droite).
« Les Pays-Bas apprécient la contribution de la CNUCED à la numérisation mondiale et son lien avec l'amélioration des opportunités commerciales et d'investissement. Nous sommes donc heureux de poursuivre notre soutien et espérons que d'autres donateurs suivront les Pays-Bas dans leur soutien à cet important programme ».
Selon l’accord signé entre les deux entités, 6 millions de dollars seront consacrés à des activités de recherche et de coopération technique dans le cadre du programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique.
Une somme supplémentaire de 4 millions de dollars financera les services publics numériques destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux investisseurs internationaux. Elle soutiendra également le développement des entreprises, la comptabilité et l'établissement de rapports pour les MPME afin de renforcer la facilitation des affaires.
A en croire le communiqué de l’agence onusienne, les Pays-Bas soutiennent le programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique depuis plusieurs années. Ce soutien a contribué à la mise en place d'économies numériques plus inclusives pour les femmes et à la promotion de partenariats pour soutenir le développement du commerce électronique dans les pays à faible revenu. Le financement des Pays-Bas a déjà permis de renforcer la facilitation numérique des affaires et des investissements dans six pays d'Afrique et un pays d'Asie et d'Amérique latine.
Samira Njoya
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Le marché des véhicules d’occasion est très développé en Afrique, ce qui implique des besoins importants en pièces détachées d’automobile. Dans le but de faciliter la tâche aux populations, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique.
Garage mobility est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet de mettre en relation les plus grands distributeurs et fabricants de pièces automobiles avec les détaillants en Afrique. La start-up a été fondée en 2021 par Cedric Foudjet et Gwanygha'a Gana. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé 500 000 $ pour soutenir sa croissance sur le continent.
« Garage Mobility est un distributeur en gros de pièces automobiles pour l'Afrique, qui soutient plus de 2 millions de détaillants. Nous regroupons les pièces des plus grands fournisseurs du monde et livrons directement aux détaillants. […] Elle a pour but de réduire le coût de possession d'une voiture en Afrique en rendant les pièces automobiles plus abordables et accessibles », peut-on lire sur la plateforme.
La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. Pour y accéder, que ce soit via smartphone ou ordinateur, il faut passer par le navigateur. L’utilisateur a la possibilité de s’inscrire pour acheter sur la plateforme ou pour devenir également un distributeur. Il faut savoir que Garage Mobility livre gratuitement les détaillants dans leurs magasins, et ceci, dans les 24h suivant la commande.
A ses partenaires, elle offre des services consultatifs et partage avec eux des informations sur ce qu'il faut stocker et comment fixer le prix pour maximiser les ventes. La start-up veille également sur les intérêts de ses partenaires et s’emploie à éviter les situations comme les ruptures de stock dans leurs magasins. Garage Mobility opère à Accra au Ghana et à Lagos au Nigeria.
En 2022, elle a été sélectionnée dans la cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. Celui-ci investira un montant de 500 000 $ dans la start-up sous certaines conditions et les startupers auront l’occasion de rencontrer des investisseurs potentiels pour attirer encore plus de capitaux dans leur jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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A cause de diverses maladies de leurs animaux, les éleveurs africains se retrouvent dans des situations difficiles. Ce problème est notamment dû aux difficultés d’accès aux vaccins de qualité à cause de leur situation géographique.
Cowtribe est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne. Elle permet aux éleveurs, en l’occurrence ceux des régions rurales, de s’approvisionner en vaccins pour animaux via un code USSD, SMS et téléphone, ainsi que via un réseau d'agents communautaires. La start-up, basée à Accra, a été lancée en 2017 par Alima Bawah et Peter Awin. Depuis son lancement, Cowtribe a déjà levé environ 1,4 million $ pour soutenir sa croissance.
« Les principaux objectifs incluent l'établissement de l'avantage du premier arrivé au Ghana, la création d'un capital de marque solide et la garantie qu'il est économiquement non viable pour la concurrence de sécuriser des parts de marché sur le marché de Cowtribe », a indiqué Peter Awin en 2018.
Le code USSD est rentré dans les habitudes de la plupart des Africains, alphabétisés ou non, puisqu’ils l’utilisent au quotidien pour contrôler leur crédit de communication, faire du mobile money, etc. En composant le code USSD, les éleveurs suivent les directives en appuyant les chiffres correspondants à chaque fonctionnalité. Pour la première expérience, il faudra s’inscrire, ce qui permet de disposer d’un compte.
En 2018, la start-up a revendiqué avoir servi plus de 30 000 agriculteurs dans plus de 120 villages, en traitant plus de 9 000 demandes de vaccins d'une valeur de plus de 100 000 $. Malgré ces performances, les agriculteurs africains perdent plus de 3 milliards de dollars de revenus par an à cause des maladies du bétail, selon Peter Awin.
« Alors que les agriculteurs ont besoin d'un approvisionnement constant en vaccins sûrs qui pourraient prévenir ces pertes, la plupart d'entre eux vivent dans des endroits ruraux et difficiles d'accès en dehors du rayon de livraison fonctionnel. […] Les prestataires manquent de visibilité pour coordonner efficacement la prestation de services à ces agriculteurs. En fin de compte, plus de 70 % des vaccins pour le bétail fabriqués ne parviennent jamais aux agriculteurs qui en ont le plus besoin ».
A l’aube de 2023, les fondateurs travaillent pour atteindre le million d’agriculteurs avec des vaccins de qualité et abordables. En 2018, Cowtribe a été nommée lauréate de l'étape ghanéenne du concours Seedstars World. Par ailleurs, en ce qui concerne son expansion, l’agrotech a des vues sur le Mali et le Burkina Faso.
Adoni Conrad Quenum
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Comme tous les autres secteurs, le transport est en pleine transformation numérique. Des tech entrepreneurs multiplient les solutions pour faire gagner du temps aux voyageurs.
BuuPass est une solution technologique développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les voyageurs, d’acheter les billets de bus, de trains ou encore d’avions et de les comparer quand plusieurs compagnies opèrent sur la ligne. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Wyclife Omondi (photo, à droite) et Sonia Kabra (photo, à gauche).
« Les voyageurs perdent du temps et de l'argent à comparer les plateformes lorsqu'ils essaient de réserver des billets. Avec la numérisation de BuuPass, ces deux défis sont pris en charge car nous ne réduisons pas seulement les coûts pour les utilisateurs ou les navetteurs, nous réduisons également les frais administratifs pour les exploitants de bus en offrant une solution de gestion de la flotte et des colis », a indiqué Wyclife Omondi.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Après téléchargement, les utilisateurs vont s’inscrire avec leurs informations personnelles. Ils pourront ensuite surfer dans l’application et accéder aux diverses fonctionnalités qu’elle embarque. Les paiements des divers billets de transport peuvent se faire via mobile money, ce qui permet de ne pas forcément se rendre dans les kiosques de vente. L’application a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois sur Play Store.
En ce qui concerne les compagnies, BuuPass met à leur disposition son interface de programmation. Elles peuvent ainsi rejoindre la liste des compagnies qui opèrent déjà avec la start-up. La start-up revendique plus de 9 millions de billets de bus vendus depuis l’application mobile. Il faut souligner qu’avant de devenir BuupPass, la start-up a remporté l’édition 2016 du Hult Prize Challenge sous le nom de Magic Bus Ticketing. Ce prix leur a permis d’empocher un chèque d’une valeur de 1 million $ des mains de l’ancien président américain Bill Clinton.
Adoni Conrad Quenum
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L’opération intervient 18 mois après une levée de fonds de démarrage de 3 millions de dollars, dont 1 million de dollars de dette.
JetStream Africa, une entreprise de logistique ghanéenne spécialisée dans le commerce transfrontalier, a annoncé le mardi 10 janvier l’obtention de 13 millions de dollars en financement par capitaux propres et par emprunt lors de son cycle de pré-série A.
Fondée à Tema, au Ghana, et opérant dans 29 pays dont 14 en Afrique, la start-up prévoit d’utiliser ces fonds pour se développer dans de nouveaux pays et développer sa plateforme technologique qui regroupe à la fois des fournisseurs de financement et de logistique fragmentés dans l'espace commercial africain.
« Grâce à ce tour de financement, nous sommes ravis d'utiliser notre technologie pour refléter les données de nos clients sous la forme d'informations commerciales, afin qu'ils puissent commercer de manière plus rentable », a déclaré Miishe Addy (photo, au centre), cofondatrice et PDG de JetStream Africa.
En Afrique, les PME ont des difficultés à expédier leurs marchandises au-delà des frontières internationales, et de ce fait, les marchés auxquels elles ont accès sont limités. A cela il faut ajouter que la population de l'Afrique est plus importante que sa capacité de production, ce qui crée au fil des années un important déficit commercial dans un marché en pleine expansion. Selon un récent rapport du cabinet Mordor Intelligence, le marché africain du transport transfrontalier de marchandises devrait afficher un taux de croissance annuel composé d'environ 4,5 % au cours de la période 2022-2027.
En proposant un nouveau modèle commercial, la société s'implique désormais dans le mouvement de bout en bout du fret des expéditeurs (à l'importation et à l'exportation), la facture des frais et, surtout, fournit des financements aux PME qui en ont besoin.
Selon Miishe Addy, le nouvel investissement permettra à l'entreprise d'étendre sa portée et de continuer à améliorer ses offres de services. « Chez Jetstream, notre objectif est d'aider les entreprises régionales à développer plus rapidement leurs chaînes d'approvisionnement et à combler elles-mêmes ce fossé », a-t-elle déclaré.
Samira Njoya
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Dans de nombreuses villes africaines, particulièrement en Afrique du Sud, le problème de sécurité est récurrent. Une start-up a décidé de mettre en place une solution numérique pour régler un tant soit peu le problème.
Namola est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de se protéger et de protéger leur famille. La start-up a été lancée en 2017 par Peter Adolphs.
« Lorsque vous demandez de l'aide pour vous-même ou pour un être cher, nous vous appellerons immédiatement pour confirmer les détails, puis nous enverrons l'aide des communautés Namola, des services d'urgence ou d'intervention privée », indique la plateforme.
🆘Tap the SOS button in your @NamolaApp and select “Test”.
— Namola (@NamolaApp) December 20, 2022
Why?
1) It will program you to push the SOS button in an emergency
2) You will know how to select an incident in an emergency
3) You will have peace of mind that an operator will call you quickly in an emergency. pic.twitter.com/z4Chgx17EZ
L’application mobile, accessible sur Android, iOS et Huawei, dispose d’un bouton de panique. C’est en appuyant sur ce bouton que l’utilisateur demande de l’aide, ce qui déclenche tout le processus. L’application envoie une notification quand les membres de votre famille se déplacent et arrivent à bon port en toute sécurité.
La start-up a recours à la localisation GPS pour vous retrouver plus rapidement, vous ou votre famille, en cas de problème, à la surveillance familiale avancée pour assurer la sécurité de vos proches en cas de menaces ou autres cas qui peuvent mettre en danger votre vie et celle de vos proches. Par ailleurs, Namola assure une couverture nationale et elle interviendra où que vous soyez.
Depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée plus de 100 000 fois, selon Play Store. Elle offre la possibilité de s’abonner à Namola Plus pour quelque 59 rands (3,47 $).
Adoni Conrad Quenum
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Le commerce électronique est en pleine croissance en Afrique, marqué par les nouvelles habitudes d’achat dues à la prolifération des plateformes d’e-commerce. L’Egypte veut profiter de cette nouvelle donne.
Egypt Post, l’opérateur public de service postal en Egypte, va lancer une plateforme de commerce en ligne en 2023. Baptisée ECOM Africa, la plateforme d’e-commerce vise à augmenter les échanges entre l'Egypte et les autres pays d'Afrique.
Dans une interview accordée au site web Arabian Business, Sherif Farouk, le président d'Egypt Post a déclaré que la nouvelle plateforme « aidera et bénéficiera des grandes entreprises internationales de commerce électronique et de publicité en ligne, telles qu'Amazon et Alibaba ».
Depuis plusieurs années, l'Egypte s'efforce à accroître ses échanges avec les autres Etats africains à travers la poste. Egypt Post a développé à cet effet de nouveaux projets pour favoriser le commerce entre l'Egypte, d'une part, et les autres Etats du continent, d'autre part. En 2020, la poste égyptienne a signé à cet effet un accord avec l’Union postale universelle (UPU) pour mettre en œuvre l’initiative Ecom@Africa, qui vise à promouvoir et développer le commerce électronique entre les postes africaines.
L’accord entend permettre à l’Egypte de surmonter les obstacles au commerce électronique en Afrique et de faire du pays un portail du commerce électronique pour le continent africain, en plus de bénéficier sa situation géographique. Des objectifs qui cadrent avec ceux du pays car l’Egypte envisage de porter ses exportations vers les autres pays africains à 10 milliards de dollars d'ici 2025, contre 5 milliards actuellement.
Grâce à la future plateforme, les entreprises du pays pourront écouler facilement leurs produits dans d’autres pays du continent. « La flotte d'Egypt Post jouera un rôle déterminant dans la livraison de ces marchandises aux clients d'autres pays africains », a ajouté Sherif Farouk.
Samira Njoya
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