Il est un avocat spécialisé dans le droit des technologies de l’information et de la communication. Afin de dynamiser le secteur de l’élevage et de faciliter le commerce du bétail en Afrique du Sud, il fonde SwiftVEE.
Russel Luck (photo) est un avocat de formation diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2005 un bachelor en droit et de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un master en droit de la communication et des technologies de l’information en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up SwiftVEE.
Fondée en 2017, SwiftVEE est une start-up de technologie agricole et de commerce en ligne qui propose des services de publicité et d’assurance en ligne pour le bétail. Sa plateforme agricole s’attaque aux problèmes de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et d’inefficacité du marché pour le secteur de l’élevage. Aujourd’hui, SwiftVEE, c’est plus de 100 000 bétails vendus et plus de 20 000 clients satisfaits.
En janvier 2023, la start-up a lancé une nouvelle application pour aider les fermiers. Appelée PrysWys, l’application s’appuie sur la base de clients de SwiftVEE et propose à ses utilisateurs un formulaire de demande numérique où les fermiers peuvent énumérer plusieurs produits nécessaires à leur exploitation et recevoir des offres de prix par voie électronique.
https://twitter.com/TeamSwiftVEE/status/1621486708398096384?s=20
D’après le PDG de SwiftVEE, « les agriculteurs payaient des primes élevées pour leurs intrants chez les détaillants traditionnels. Nous pensons qu’il y a beaucoup de gonflement inutile dans l’offre traditionnelle d’intrants ».
Interrogé sur l’objectif de l’application, il a ajouté que « PrysWys a été développé pour freiner l’augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs dans le climat économique actuel ». A ce jour, avec plus de 1 000 utilisateurs actifs, PrysWys a déjà permis de vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars de produits en ligne.
Depuis 2014, Russel Luck est un consultant non exécutif de SwiftTechLaw, un cabinet spécialisé dans le droit des technologies pour les entreprises technologiques. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2005 en tant que stagiaire diplômé au sein de la banque BNP Paribas. En 2007, il est devenu un avocat du cabinet de droit immobilier Smith Tabata Buchanan Boyes.
L’avocat a reçu plusieurs distinctions pour sa start-up. En effet, SwiftVEE est une entreprise du Google Launchpad et la lauréate du MEST South Africa International Africa Summit 2018.
Melchior Koba
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Alors que les plateformes de commerce en ligne se multiplient sur le continent, la logistique pose souvent problème. En Egypte, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre à disposition de ces plateformes une solution logistique adaptée à leurs besoins.
Bosta est une solution numérique business-to-business développée par une start-up égyptienne. Elle permet aux plateformes de commerce électronique de proposer des options de livraison aux clients. La jeune pousse, basée au Caire et fondée par Mohamed Ezat et Ahmed Gaber, a déjà levé environ 7 millions $ pour accélérer sa croissance en Egypte et dans la région Afrique du Nord et Moyen Orient.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android (téléchargée plus de 10 000 fois). L’utilisateur, ici une plateforme de commerce en ligne, devra se créer un compte et accéder au tableau de bord des livraisons. Il pourra commencer à créer des commandes et en quelques clics, opter pour un processus et demander une date de ramassage. Bosta se chargera de l’emballage et de la préparation des factures.
La mise à jour du compte se fait instantanément après la livraison d’un colis. Le solde est mis à jour de façon instantanée et le portefeuille peut être rechargé par carte de crédit, virement bancaire ou par la fintech Fawry.
L’intégration de la solution Bosta sur les plateformes de commerce en ligne se fait grâce aux interfaces de programmation. Que la plateforme soit propulsée par Shopify, par WooCommerce ou programmée de bout en bout par une équipe de développeurs, la jeune pousse égyptienne a mis en place des interfaces de programmation adaptées pour chaque situation.
En 2022, Bosta a livré 20 000 colis par jour et projette en livrer 100 000 dans les mois à venir. Son expansion cette même année en Arabie saoudite et aux Emirats arabes a permis à la jeune pousse d’élever ses ambitions. Elle s’est fixée pour objectif d’atteindre 15 millions de colis livrés d’ici la fin de cette année.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis quelques années, les plateformes de commerce en ligne connaissent un succès fulgurant dans le monde. Pour diverses raisons, ce succès était moindre en Afrique mais la pandémie de la Covid couplé à l’accélération de la transformation numérique sur le continent ont changé la donne.
Kilimall est une place de marché numérique business-to-customer développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’acheter divers produits en ligne depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up est basée dans la capitale kényane Nairobi et ella a été fondée en 2014 par Yang Tao.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement dans le Play Store, devra se créer un compte s’il veut effectuer des achats. On y retrouve des articles de diverses catégories tels que les produits de la tech et de l’électronique, des vêtements et des sacs de mode ou encore des produits pour bébés.
Après l’achat d’articles chez Kilimall, la livraison se fait dans des points relais. Il en existe dans plusieurs villes kényanes et en fonction de l’adresse du client, la livraison s’effectue au point relais le plus proche de son domicile. Néanmoins, la livraison à domicile est une option mais elle requiert des frais supplémentaires. La jeune pousse livre aussi à l’international, ce qui permet aux clients vivant hors du Kenya de profiter des prix compétitifs de la plateforme.
Kilimall connaît une forte croissance depuis quelques années. Son application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois sur le Play Store. Officiant dans une vingtaine de pays, la plateforme de commerce électronique continue de se développer et accepte de plus en plus de vendeurs étrangers désirant rejoindre l’aventure.
Adoni Conrad Quenum
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L’edtech égyptienne Almentor, fondée en 2016 par Ihab Fikry, a réussi un tour de table d’un montant de 10 millions $. Les fonds seront utilisés pour atteindre l’objectif de servir 10 millions d'apprenants dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord. « L'autonomisation de dix millions d'apprenants est une étape clé dans la vision plus large d'Almentor de créer de l'espoir et des opportunités de développement pour les habitants de la région MENA », a communiqué la jeune pousse.
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Il a acquis de l’expérience dans le commerce électronique et la livraison en ligne en travaillant pour Jumia au Rwanda. Il a su profiter du départ de la licorne de son pays pour lancer sa propre entreprise de commande et de livraison de produits alimentaires en ligne.
Albert Munyabugingo (photo) est un expert en télécommunication diplômé de l’Adventist University of Central Africa (AUCA) où il a obtenu une licence en réseaux et communication en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de Vuba Vuba Africa, une start-up de commerce électronique.
Fondée en janvier 2020, Vuba Vuba Africa est une entreprise de commerce de produits alimentaires en ligne et de livraison à la demande. Il s’agit d’une des entreprises de livraison qui enregistrent le plus grand nombre de commandes au Rwanda.
Vuba Vuba Africa, née peu de temps avant l’avènement de la Covif-19, a vu son activité croître de plus de 40 % par rapport à la période pré-Covid. Cet accroissement est dû au confinement qui a provoqué une augmentation de 450 % des transactions en ligne, en mai 2020, selon les données de la Banque nationale du Rwanda.
En 2021, la start-up comptabilisait déjà plus de 500 000 commandes passées dans les grandes villes du pays et 300 partenariats avec des entreprises, magasins, restaurants et boutiques. Elle employait 26 salariés de bureau et plus de 100 coursiers. La plupart des employés de Vuba Vuba Africa sont des anciens travailleurs de la société de commerce électronique Jumia au Rwanda.
En effet, avant de fonder Vuba Vuba Africa, Albert Munyabugingo a travaillé pour Jumia Rwanda, d’abord en tant que responsable des opérations, entre décembre 2014 et novembre 2017, et ensuite au poste de directeur général de juillet 2017 à janvier 2020. Ayant décidé de quitter le marché rwandais en 2019, Jumia a laissé derrière elle plusieurs employés et coursiers qui se sont, ainsi, retrouvés au chômage. C’est en cela que l’entrepreneur a trouvé une opportunité d’entreprise. Il a donc comblé le vide laissé par Jumia et gardé ses anciens collaborateurs comme employés.
La carrière professionnelle d’Albert Munyabugingo a commencé en 2012 à Tigo Rwanda, une marque de l’entreprise de télécommunication Millicom, où il était le responsable du service clientèle. En mai 2014, il a rejoint Hellofood Rwanda, une entreprise de commande de nourriture en ligne, en tant que responsable du contenu et du service clientèle.
Melchior Koba
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Même si cette pratique est en nette régression ces dernières années, plusieurs entreprises occidentales refusent des paiements provenant du continent noir pour diverses raisons. Pour faciliter les achats sur ces plateformes, Shopmeaway a été créé.
Shopmeaway est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs d’acheter aisément des articles sur des plateformes comme Amazon, Zara et autres. La start-up est basée à Dakar et a été fondée en 2016 par Racine Sarr.
« Au Sénégal, les gens veulent acheter sur des sites comme Amazon, Zara et H&M, mais ceux-ci ne livrent pas au Sénégal et n'acceptent très souvent pas les paiements en provenance d'Afrique. Ce problème s'étend à toute l'Afrique, mais aussi à l'Amérique latine et à l'Asie du Sud-Est », a déclaré Racine Sarr.
C’est via sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux divers services proposés. La création d’un compte n’est pas indispensable si vous voulez juste surfer sur la plateforme mais elle s’impose au moment où vous décidez d’effectuer un achat. Peu importe l’article recherché, Shopmeaway sert d’intermédiaire et facilite le processus d’achat.
Outre ce volet, la jeune pousse permet aux producteurs locaux de disposer d’un espace virtuel sur sa plateforme. Les visiteurs peuvent ainsi se procurer des produits « Made in Sénégal » sur Shopmeaway. Que ce soit des vêtements, des appareils électroniques, des produits de beauté, des smartphones ou encore des ordinateurs, la plateforme propose tout. Après l’achat, les délais de livraison sont situés entre 6 et 10 jours.
En 2018, la start up a reçu, de la part du gouvernement sénégalais, un financement d’un montant de 100 000 euros dans le cadre de son projet Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide. Elle a utilisé ces fonds pour diversifier ses services. En ce qui concerne l’expansion, elle n’est pas encore l’ordre du jour.
Adoni Conrad Quenum
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La jeune pousse a changé de dimension quand elle a commencé a multiplié les tours de table avec d’importants investisseurs. Cotée au Nasdaq, elle est sans aucun doute la plus importante firme africaine dans le secteur des transports.
Swvl est une solution d’e-mobilité développée par une start-up égyptienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer aisément leurs courses en optant pour les transports en commun en bus ou en fourgonnettes. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2017 par Mostafa Kandil, Ahmed Sabbah, Mahmoud Nouh et Rafael Coronel. Depuis sa création, elle a levé environ 264 millions $ pour accélérer sa croissance en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique latine.
La jeune pousse se présente comme « un service de transport axé sur la technologie, abordable et pratique, engagé à permettre aux villes, aux personnes et aux entreprises de se déplacer partout ». Grâce à son application mobile accessible sur iOS, Android et Huawei, l’utilisateur peut créer un compte et profiter des nombreux trajets de bus ou de fourgonnettes disponibles pour rendre à son travail, à un rendez-vous ou encore pour effectuer ses courses.
Les itinéraires les plus fréquentés des villes où l’application est accessible sont présents sur celle-ci. Il aura donc à choisir un itinéraire qui se retrouve sur son chemin et le tour est joué. L’utilisateur a également la possibilité de prendre plusieurs bus de la start-up pour se rendre à sa destination s’il est impossible d’avoir un bus direct.
Swvl connait un succès rapide à partir des années 2022. Après des levées de fonds successives, elle est aujourd’hui présente dans 115 villes et 18 pays sur quatre continents. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 millions de fois. Elle revendique la réservation par ses passagers de plus de 75 millions de trajets avec plus de 20 000 chauffeurs. En 2022, Swvl a commencé à être cotée sur le Nasdaq, le deuxième plus important marché d’actions aux Etats Unis, avec une offre initiale de 9,95 $ par action.
Adoni Conrad Quenum
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A la base, l’objectif était de monter une plateforme de création de sites web, mais avec la montée en puissance du secteur du commerce électronique pendant et après la pandémie de la Covid-19, ces tech entrepreneurs ont décidé de résoudre les problèmes de livraison.
Swoove est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet aux entreprises et aux particuliers de livrer et de se faire livrer partout dans le pays. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2020 par Kingsley Amponsah, Kevin Blankson et Kwaku Tabiri.
« A la suite de la pandémie, le segment du commerce électronique est devenu de plus en plus compétitif, propageant le besoin de logistique. De plus en plus de personnes se sont tournées vers le commerce en ligne et c'est là que nous avons vu l'opportunité. Personne ne résolvait le problème de livraison. En Afrique, le coût de livraison représente 35 à 55 % du coût du produit, sous la pression de problèmes tels que la faiblesse des infrastructures, les options de livraison limitées et la mauvaise analyse de la chaîne d'approvisionnement », a indiqué Kwaku Tabiri.
Et il poursuit : « au Ghana, les services de livraison tiers disponibles sont décentralisés et fonctionnent donc de manière inefficace en raison du manque de connaissances et de technologie. Cela peut être prohibitif lorsque vous essayez de réaliser des ventes en ligne, ce qui entraîne des pertes de ventes. Voilà où nous intervenons ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement de l’application (téléchargée plus de 5 000 fois selon Play Store), peut accéder à un tableau de bord depuis lequel il peut lancer des livraisons. Swoove offre plusieurs options de livraison et la plus accessible est facturée à 15 cedis (environ 1,22 $). Elle a également mis en place une option qui permet de livrer dans les 48 heures à un prix fixe de 20 cedis partout dans les villes d’Accra, de Tema et de Weija.
En 2021, Swoove a revendiqué plus de 15 000 colis livrés et plus de 1 500 entreprises satisfaites. Cette même année, elle a été sélectionnée pour participer à la deuxième cohorte de l’accélérateur Catalyst Fund. Elle a empoché un chèque de 120 000 $ pour l’occasion. Ce montant a servi a soutenu son plan d’expansion au Ghana avant de songer à la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
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Les petits détaillants ne bénéficient généralement pas d’avantages pour faire évoluer leurs affaires. La plupart étant dans l’informel, il est difficile d’accéder à des prix compétitifs encore moins à des crédits financiers. En Egypte, une start up s’est lancée sur ce segment.
Mazaya est une plateforme de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux détaillants d’articles électroniques et d’appareils électroménagers de s’approvisionner en ligne. La start-up, fondée en 2021 par Amir Aboul Fotouh, a déjà levé environ 5 millions $ pour accélérer sa croissance dans le pays.
« Mazaya sert de guichet unique pratique pour les détaillants où ils peuvent passer des commandes, demander une livraison et accéder à des services financiers », indique la plateforme.
C’est via son application mobile accessible sur iOS et sur Android que les utilisateurs peuvent accéder aux services de la start-up. Il faut, dans un premier temps, la télécharger puis y créer un compte. Après cette étape, il est possible de commander des produits en gros depuis la plateforme et être livré. Mazaya privilégie les petits commerçants qui ne reçoivent pas les services adéquats. Ils accèdent, grâce à la jeune pousse, à une large gamme d’appareils électroniques de toutes les marques, internationales et locales.
De plus, outre le commerce électronique, la plateforme veut offrir à ses détaillants des services financiers dans le but de développer leur activité. Elle facilitera l’accès aux crédits et appliquera des conditions de paiement flexibles en fonction de leur historique de paiement. La start-up revendique, depuis son lancement, plus de 25 000 commandes remplies et la valeur brute des marchandises a atteint plus de 10 millions $.
Par ailleurs, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. Sa levée de fonds de septembre 2022 lui aurait permis, selon les mots d’Amir Aboul Fotouh, « d'étendre rapidement leurs opérations et de s’étendre à d'autres marchés au-delà de l'Egypte. Nous prévoyons de lancer nos services au Nigeria avant la fin de cette année ».
Adoni Conrad Quenum
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Pour diverses raisons, les agriculteurs africains ont souvent du mal à écouler leurs productions. Pour résoudre ce problème dans leur pays, des tech entrepreneurs nigérians ont mis en place une solution viable.
Daydone est une place de marché en ligne développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, d’une part, aux clients potentiels de se ravitailler en produits agricoles et de la ferme et, d’autre part, aux agriculteurs et aux éleveurs d’écouler plus aisément leurs productions. Basée à Ibadan, la start-up d’agro e-commerce a été fondée en 2019 par Adedayo Adeniran et Tomilayo Akano.
C’est via une plateforme web que l’utilisateur peut effectuer des achats chez Daydone. Il peut surfer sur la place de marché en ligne, découvrir les produits disponibles et leurs prix sans forcément disposer d’un compte, mais ceci devient primordial quand il voudra passer à l'action. Il faut souligner que le prix d’un même produit peut varier d’un commerçant à un autre sur la plateforme à cause de la concurrence. Les dirigeants de la jeune pousse pensent que c’est le meilleur moyen d’offrir une sélection de produits plus large et de meilleurs prix.
Daydone livre partout au Nigeria mais les délais de livraison varient en fonction de la région. Par exemple, les commandes provenant d’Ibadan sont livrées le même jour alors que celles de Lagos peuvent prendre entre 2 à 5 jours, celles d’Abuja entre 3 et 8 jours, etc. Quant à la politique de retour, la start-up se dit plutôt flexible. Le retour et le remboursement ne s'appliquent que pendant la période de grâce, le retour ne sera accepté que s'il n'y a aucun dommage infligé au produit après la livraison. Cette période est de 2 à 4 jours sans dommage pour les produits non périssables et pour les autres, un retour le jour même est plus adéquat.
En 2022, Daydone a été sélectionnée, avec onze autres jeunes pousses africaines, pour participer à la première cohorte de l'accélérateur FAST. Il a été créé par Microsoft en partenariat avec Flapmax et conçu pour renforcer et faire évoluer l'écosystème numérique africain. Les start-up bénéficieront d'un programme de douze semaines, d’un maximum de 250 000 $ en crédits cloud Microsoft Azure, d'un accès à Microsoft 365, Dynamics 365 et Microsoft for Startups Founders Hub, y compris l'accès aux interfaces de programmation OpenAI.
Adoni Conrad Quenum
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