Après des études en ingénierie, elle a travaillé pour des médias en Egypte et dans la zone de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Cependant, c’est dans l’industrie alimentaire qu’elle choisit d'entreprendre. Elle a désormais la confiance d'investisseurs qui ont choisi d’investir dans sa start-up.

Originaire d’Egypte, Dalia Abou Omar (photo) est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up Brotinni. Cette dernière, qui revendique être la première entreprise africaine de solutions de technologie alimentaire et de boucherie, propose une plateforme pour commander de la viande et de la volaille fraîches, coupées à la main.

Fondée en 2020, la start-up Brotinni offre à sa clientèle des produits surgelés et prêts à la cuisson, et met à leur disposition sa propre flotte de chauffeurs pour la livraison des articles commandés. Afin de servir ses clients à travers Le Caire, l’entreprise a récemment ouvert son premier entrepôt. Actuellement, elle travaille à la production de sacs scellés qui auront la capacité de prolonger la durée de conservation de la viande fraîche jusqu’à 45 jours.

Au début du mois de novembre 2022, Dalia Abou Omar a clôturé, pour sa start-up, un cycle de financement de 600 000 dollars mené par Innlife. Contente d’avoir obtenu ce financement qui lui sera d’une grande aide, l’entrepreneure a déclaré : « nous sommes ravis de recevoir notre tout premier cycle de financement, qui nous permettra d’étendre nos opérations, d’investir massivement dans le marketing pour accroître la sensibilisation, ainsi que d’élargir la taille de notre flotte pour répondre aux attentes des clients en matière de vitesse et de précision ».

Titulaire d’une licence en ingénierie obtenue en 2000 à l’université Misr des sciences et de la technologie en Egypte, Dalia Abou Omar a aussi fondé, en 2018, l’entreprise DAO. Son parcours professionnel a commencé à Dubai TV en 2004 en tant que présentatrice de télévision. Elle a occupé le même poste à l’Al Hayat TV Network entre 2009 et 2013 et à On TV entre 2014 et 2015.

Entre 2008 et 2014, elle a également été présentatrice de la radio égyptienne Nugoom FM. En 2012, Dalia Abou Omar a rejoint le média Filmhouse en tant que directrice générale. En 2016, c’est le média Tanweer Group de Dubaï qui la nomme directrice de la production et du marketing. En 2019, le réseau d’annonces intelligentes Adzily l’embauche au poste de directrice marketing.

Melchior Koba

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Il est un créateur d’entreprise qui en est à sa deuxième société. Sa start-up Orda propose une plateforme de technologie alimentaire conçue pour résoudre les problèmes auxquels sont souvent confrontés les petits restaurants indépendants. Plusieurs investisseurs lui ont accordé leur confiance.

Guy Futi (photo) est un entrepreneur nigérian. Candidat au doctorat en études mondiales et régionales de l’université d’Oxford, il est un cofondateur et le président-directeur général d’Orda, une entreprise technologique qui vient en aide aux chefs et aux propriétaires d’entreprises alimentaires en proposant une solution de digitalisation de leurs activités.

Lancé en 2020, Orda met à la disposition des chefs et propriétaires d’entreprises alimentaires un logiciel de restaurant basé sur le cloud. La plateforme permet de traiter les commandes, d’accepter les paiements, de se connecter aux prestataires logistiques et d’interagir avec les clients, entre autres. Grâce à sa nature omnicanal, le logiciel permet d’accepter facilement les commandes de plusieurs plateformes et canaux, que ce soit Facebook Messenger, Instagram, Glovo ou WhatsApp, à partir d’une seule interface.

En novembre 2022, le fournisseur de services de restauration a réussi un tour de table de 3,4 millions de dollars. Le cycle dirigé conjointement par FinTech Collective et Quona Capital a été soutenu par LoftyInc Capital, Enza Capital, Norrsken, Outside VC et Far Out Ventures qui ont investi. Les fonds obtenus permettront à la plateforme d’étendre son offre digitale aux petits restaurants indépendants qui sont toujours gérés manuellement.

Dans une interview accordée à TechCrunch à cette occasion, Guy Futi a déclaré : « nous adoptons une approche intéressante des logiciels et aidons les propriétaires de restaurants à s’installer. Notre logiciel numérise le processus de ceux qui écrivent les choses à la main et les aide à comprendre leur gestion des stocks et les rendements des recettes ».

Titulaire d’un master de l’université Harvard en Angleterre et d’une licence de l’université Concordia au Canada, Guy Futi a également fondé, en 2008, l’entreprise de boissons Maji Water. Après avoir quitté la société en 2014, il a été embauché à Generation Enterprise au poste de directeur des opérations. De 2018 à 2020, il a travaillé à Jumia Group, successivement, aux postes de directeur général au Nigeria et de directeur des projets spéciaux aux Emirats arabes unis.

Melchior Koba

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Avec l’émergence des plateformes de lecture numérique, il est devenu plus facile de vendre des contenus en ligne. En Egypte, un tech entrepreneur propose une solution pour les populations du monde arabe.

Kotobna est une plateforme numérique développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet aux écrivains de publier leurs créations en ligne afin de se faire connaître par les utilisateurs de la plateforme. La start-up a été fondée en 2014 par Mohammed Gamal (photo).

En plus de sa plateforme web, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les internautes, depuis leur smartphone, peuvent ainsi accéder à une multitude de livres en ligne. Que ce soit un roman, une nouvelle, un recueil de poèmes, une bande dessinée, une biographie ou encore un livre spécialisé, l’œuvre est la bienvenue sur Kotobna.

La start-up explique que « si un livre est téléchargé 25 fois, son prix devient 5 livres  [0,20 USD] ; et une fois qu'il a atteint les 100 téléchargements, son prix passe à 10 livres ». Kotobna offre ainsi une alternative aux écrivains qui ont des difficultés avec les maisons d’éditions et surtout aux écrivains en herbe qui n’ont pas encore été repérés par ces grandes entreprises.

Les démarches pour opter pour Kotobna ne sont pas difficiles. Il suffit de vous inscrire en tant que nouvel utilisateur et de cliquer sur le lien « Publier votre livre maintenant », sur la page d'accueil. Après cette étape, il faudra simplement suivre la procédure. En aout 2022, Mohammed Gamal a été sélectionné parmi les 50 finalistes pour le concours Africa's Business Heroes. Ce concours est une initiative de la Fondation Jack Ma et une somme de 1,5 million $ sera partagée aux dix finalistes.

Adoni Conrad Quenum

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Après un lancement raté en 2020 à cause de la crise de la Covid-19, la start-up Africa Goodnest change de modèle économique. Elle opte pour le commerce de gros sur sa place de marché virtuelle.

Africa Goodnest est une plateforme numérique développée par une start-up ghanéenne éponyme. Elle permet aux commerçants de se procurer des produits frais, directement venus des champs. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2021 par Bernice Yalley.

« Tout le monde faisait des achats en ligne et les fabricants s'y installaient aussi, et nous avons donc pensé que c'était là que nous devions être. Cependant, beaucoup de nos marques sont pratiquement inconnues et, d'un point de vue logistique, venant d'Afrique, il était plus difficile et plus coûteux de vendre aux particuliers », a indiqué Bernice Yalley.

C’est donc depuis sa plateforme web que les commerçants peuvent effectuer leurs achats en gros. On y retrouve de la nourriture, des boissons, des herbes, des épices, des produits de santé et de beauté. La jeune pousse dispose également de produits de marques africaines, peu connus du grand public, comme l’huile, le café, etc. En effet, diverses marques africaines envoient leurs produits sur la plateforme pour commercialisation.

La start-up a déjà connu une première vie en 2020 pendant la crise de la Covid-19 en tant que plateforme de vente de détails. Elle a fait long feu d’où la relance en 2021 comme plateforme de vente en gros. Pour passer ses commandes, il faut absolument créer un compte où il faut renseigner votre identité, celle de l’entreprise, le pays, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone, etc.

Par ailleurs, il faut souligner que la start-up vise aussi les exportations vers l’Europe et l’Amérique du Nord. Bernice Yalley veut se concentrer sur le Ghana avant de songer à une expansion. Rappelons qu'Africa Goodnest a reçu le soutien de l’UNICEF et de la Fondation Tony Elumelu.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter l’organisation des événements culturels, les tickets numériques sont devenus des options intéressantes. Le risque de perte de tickets est nul et les spectateurs peuvent s’en procurer de n’importe où, sans effectuer de longues files d’attente.

Paytick est une plateforme numérique développée par la jeune pousse sénégalaise InTech Group SAS. Elle permet aux utilisateurs de créer des événements, leurs tickets d’accès et de les commercialiser en ligne. La solution a été lancée en 2022 par Abdoulaye Diop et Mohamet Mbow.

C’est via sa plateforme web que les internautes pourront se procurer les tickets. L’achat ne nécessite pas forcément la création d’un compte. Il suffit de cliquer sur le bouton « acheter un ticket » et vous serez redirigé vers une page où la solution répertorie tous les tickets d’événements disponibles (concerts, festivals, soirées, etc.).

C’est à l’internaute de choisir l’événement pour lequel il veut se procurer un ticket et remplir un formulaire où il faudra renseigner le nombre de tickets, son nom et son prénom, le type de ticket, son numéro de téléphone et son adresse mail. Il valide le formulaire puis il pourra payer via divers moyens de paiement. Entre autres, la plateforme propose de payer avec les cartes MasterCard et Visa, le mobile money, Wave, etc. Le ticket pourra être téléchargé dans votre smartphone.

Depuis son lancement, Paytick revendique plus de 25 000 tickets vendus et a été notée 4,8 sur 5 par les utilisateurs. Il faut rappeler que grâce à sa maison mère, la solution est également disponible en Côte d’Ivoire, au Mali en plus du Sénégal. InTech poursuit sa politique d’expansion dans la sous-région et rendra ses solutions disponibles en Guinée dans les prochains mois.

Adoni Conrad Quenum

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Les entreprises commerciales ont souvent des difficultés à expédier des marchandises à leurs clients. C’est pour résoudre ce problème que l’entrepreneur a développé une plateforme d’expédition qui permet de livrer les clients des entreprises en toute transparence.

Jordan Ajibola (photo) est un entrepreneur nigérian titulaire d’un diplôme d’études supérieures en design, entrepreneuriat et technologie obtenu en 2021 à l’université nigériane de technologie et de gestion (NUTM). Egalement diplômé de l’université Covenant d’un bachelor en génie électrique et électronique depuis 2018, il est l'un des cofondateurs et le président-directeur général de Shipbubble.

Anciennement appelé GetDelivery, Shipbubble est un logiciel d’expédition cloud pour les petites et moyennes entreprises africaines fondé en 2021. Il aide les entreprises de commerce électronique à offrir à leurs clients davantage d’options de livraisons à des prix réduits en les connectant aux principaux partenaires d’expédition de colis et marchandises.

En novembre 2022, l’accélérateur Startup Wise Guys a sélectionné l’entreprise Shipbubble pour participer à son programme d’accélérateur SaaS numérique business to business (B2B) africain. La start-up aura accès à 65 000 euros de financement et à un mentorat intensif de cinq mois. Les entreprises sélectionnées pourront même bénéficier d’un investissement supplémentaire pouvant atteindre 250 000 euros après le programme.

Avant Shipbubble, Jordan Ajibola avait déjà cofondé la start-up de technologie financière AssurePay en 2018. Cette dernière est une plateforme en ligne pour sécuriser les paiements lors des achats de produits ou services auprès des fournisseurs en ligne ou sur les réseaux sociaux.

La carrière professionnelle de Jordan Ajibola a commencé en 2016 à Ecobank Nigeria où il était développeur logiciel junior. En 2017, il a rejoint la société d’énergie Total, en tant que stagiaire en opérations de terrain. En août 2018, c’est Amazon qui l’embauche comme associé d’exécution.

Etudiant d’échange au CIEE Council sur les échanges éducatifs internationaux, un programme d’administration de l’éducation qui s’est tenu à Portland aux Etats-Unis entre juin et octobre 2018, l’entrepreneur a aussi travaillé pour la fintech QuCoon Limited où il a géré les produits First Bank et Rokel Commercial Bank entre décembre 2018 et octobre 2021. Il y a été analyste commercial en conseil et chef de produit. En parallèle, il était analyste en stratégie pour la banque entièrement numérique du Nigeria Rubies Bank entre 2019 et 2021.

Melchior Koba

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Bien qu’il soit comptable de formation, c’est dans la production agricole qu’il choisit d’entreprendre. Il développe une plateforme d'e-commerce qui vend et distribue des fruits et légumes frais. Son entreprise et lui ont acquis une reconnaissance locale et internationale.

Elia Timotheo (photo) est un comptable professionnel agréé diplômé, en 2018, du Conseil national des comptables et des auditeurs (NBAA) de la Tanzanie. Il est le fondateur et le président-directeur général d’East Africa (EA) Fruits Co., une entreprise de distribution alimentaire qui a pour mission d’améliorer la vie de dizaines de milliers d’agriculteurs et de petites entreprises tanzaniennes.

Lancée en 2013, EA Fruits a pour but d'éliminer le gaspillage alimentaire post-récolte en effectuant la collecte, le stockage et le transport en temps réel des produits frais par l’utilisation de la technologie de la chaîne du froid. Sur sa plateforme e-commerce, l’entreprise commercialise tous les types d’aliments, que ce soit les céréales, les fruits et légumes frais…

L’idée de développer cette entreprise est née d’un constat de l’entrepreneur. « Environ la moitié de ce que les agriculteurs produisent n’atteint jamais le marché, et cette perte est répartie sur toute la chaîne de valeur de la ferme au marché », déclare Elia en 2020.

Il explique ce problème par le manque de connaissances et de formation des agriculteurs, l’utilisation de véhicules inappropriés pour le transport des marchandises et la difficulté de vendre tous les produits en un jour ou deux. C’est donc pour remédier à cela que sa start-up propose aussi des formations et des services de transformation des aliments aux petits agriculteurs tanzaniens.

Membre du conseil consultatif de Changbay Sonic Hotels de Moshi en Tanzanie, Elia Timotheo a cofondé en 2013 la société de transformation et de distribution AMEJ Investment Limited. Il y a été membre du conseil d’administration et actionnaire minoritaire jusqu’en janvier 2014. Il a aussi cofondé 7 Stars Computers Limited en 2010, une entreprise de commercialisation d’ordinateurs importés. Il a dirigé la société jusqu’en 2011.

La carrière professionnelle d’Elia a commencé en 2010 au Kibo Palace Group où il était responsable de la gestion des changes et du service aux clients. En décembre 2011, il a travaillé pour le ministère de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et des Coopératives en tant que représentant de terrain. En décembre 2012, c’est le ministère des Finances et des Affaires économiques qu’il rejoint au poste de comptable junior.

Elia Timotheo a reçu plusieurs prix et distinctions. Lauréat au Global Entrepreneurship Summit 2016 de l’ancien président américain Obama, de l’African Entrepreneurship Award 2015 et du SEED Africa Awards en 2015, il a fait partie des 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2022.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les populations à se maintenir en forme, un tech entrepreneur tunisien a lancé une solution numérique axée sur le bien-être.

Eat & Fit est une plateforme numérique développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’acheter et de se faire livrer des nourritures diététiques. La start-up a été fondée en 2019 par Skander Ben Sassi. Son objectif est d’aider ses utilisateurs à avoir un bon suivi nutritionnel.

Via sa plateforme, elle propose des repas équilibrés et variés qui respectent les proportions nutritives nécessaires à votre corps dans des menus qui changent chaque semaine. Que ce soit pour la prise ou la perte de poids ou encore la sèche musculaire, la start-up concocte des repas sur mesure pour que ces objectifs soient atteints dans les meilleurs délais.

Pour bénéficier des services qu’elle offre, il faudra, après inscription sur la plateforme, souscrire à un abonnement. Vous vous rendrez après à un rendez où vous aurez à consulter un nutritionniste pour un bilan complet. En fonction des résultats, des consignes sont données au chef cuisinier et vous pouvez commencer à recevoir vos repas chez vous tous les soirs. Vous allez ainsi bénéficier des services d’accompagnement nutritionnel et d’un programme sportif. L’accompagnement nutritionnel consistera à recevoir des bilans personnalisés à une fréquence donnée, avec un suivi régulier chez le nutritionniste.

Eat & Fit revendique lutter pour un environnement plus sain et essaye de trouver les meilleurs moyens pour réduire son empreinte écologique. Elle est également adepte du « zéro gaspillage » puisque toutes les quantités de nourriture préparée sont au préalable calculées. La start-up est uniquement présente en Tunisie et espère s’étendre à d’autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur en série ayant déjà contribué à la création de cinq start-up en Afrique. Sa dernière entreprise concrétise son désir de construction d'une nouvelle infrastructure de crédit et de commerce en Afrique pour les marchés émergents.

Kageni Wilson (photo) est un entrepreneur d’origine kényane. Diplômé de l’institut de technologie avancée du Kenya en 2010, il a fondé la start-up Finplus Group avec Bernard Banta en 2017. Il en est le président-directeur général.

Finplus Group est une entreprise technologique qui a pour but d’aider à combler l’énorme déficit de crédit de 5,2 milliards de dollars auquel sont confrontées, chaque année, les petites et moyennes entreprises (PME) des pays en développement. La start-up a conçu un logiciel de finance numérique et de commerce électronique qui fournit principalement trois services.

Le logiciel Finplus permet aux banques et aux micro-prêteurs de prêter à grande échelle. Il aide les entreprises de biens de consommation à numériser les ventes de bout en bout en transformant efficacement leur chaîne d’approvisionnement en une chaîne de demande. Enfin, il débloque l’accès à une ligne de crédit instantanée pour des dizaines de millions de PME et de particuliers dans les marchés émergents.

Le logiciel de l’entreprise de Kageni a déjà traité plus d’un milliard de dollars américains en valeur de transactions sur les marchés du Kenya, de l’Ouganda, de la Tanzanie, de l’eSwatini et de l’Afrique du Sud. Il a aussi permis à plus de 3 millions de PME et de particuliers d’accéder au crédit.

« Aujourd’hui, notre logiciel aide un particulier ou une petite entreprise à accéder au crédit ou à effectuer des transactions avec des institutions financières et des fournisseurs toutes les 10 secondes. Nous avons parcouru un long chemin depuis le traitement de notre première transaction en avril 2017 et tout cela grâce à nos clients qui nous font confiance pour gérer leur relation avec des millions de clients finaux et plus d’un milliard de dollars de valeur. C’est une énorme responsabilité qui nous rend fiers en tant qu’entreprise africaine qui construit en Afrique pour les Africains », a déclaré Wilson en novembre 2022.

Mentor du programme KCB 2jiajiri du KCB Bank Group depuis 2016, Kageni Wilson est un ambassadeur de la sensibilisation de l’iHub Nairobi. Il est aussi un membre de l’équipe du 1%Club, une plateforme de crowdfunding à but non lucratif.

Entrepreneur en série, il a cofondé la plateforme éducative Usomi en 2012, ionacloud, qui est un ordinateur entièrement basé sur le Web, en 2011, et Planetary Pictures, une société de production de médias numériques, en 2010. De 2014 à 2017, il était un associé fondateur d’AllenHark Group. Ce dernier est un collectif d’entreprises de technologie financière qui élaborent des solutions logicielles prêtes à l’emploi pour la prestation de services financiers en Afrique de l’Est.

Melchior Koba

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Après son diplôme de bachelor à Londres, elle a travaillé pour de grandes institutions au Royaume-Uni. Dans sa quête de construction d'une infrastructure de commerce électronique en Afrique, elle a fondé Lasode au Nigeria et vend dans plusieurs pays.

Aderonke Ajose-Adeyemi (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Losode, une entreprise de commerce électronique. D’origine nigériane, elle a officiellement lancé son entreprise, qu’elle gérait comme projet parallèle depuis 2012, en 2020. Elle a pour vision de construire une infrastructure qui permet le commerce et les échanges à travers l’Afrique.

« Losode est un marché en ligne qui relie les consommateurs aux entreprises de mode. Nous avons commencé en 2020, et nous construisons l’infrastructure numérique pour permettre les échanges et le commerce à travers le continent, ainsi que pour surmonter les obstacles de longue date au développement économique, en commençant par la mode. Nous espérons nous étendre à d’autres aspects de l’industrie créative avec le temps », explique l’entrepreneure nigériane en novembre 2022.

Signifiant en langue yoruba « allons en ville » ou « sortons », Losode est une marketplace électronique qui connecte les consommateurs aux entreprises de mode en Afrique subsaharienne. L’entreprise travaille avec une pléthore de marques de mode et propose à ses utilisateurs des vêtements et accessoires de mode de haute qualité à des prix abordables. La plateforme accueille plus de 500 000 visiteurs par mois et vend dans plus de 100 pays.

Aderonke Ajose-Adeyemi est titulaire d’un bachelor d’ingénierie en génie électrique et électronique obtenu à l’université Queen Mary de Londres en 2005. En 2019, elle a suivi un programme de trois mois en entrepreneuriat à l’école de commerce de Londres et a travaillé pour de grandes institutions au Royaume-Uni avant de lancer son entreprise.

En 2011, elle a travaillé pour le groupe de services financiers pour les clients commerciaux Lloyds Banking Group, en tant que consultante principale en gestion de projet. Elle a ensuite rejoint, en mars 2014, le réseau de cabinets professionnels de services financiers KPMG. Elle y a travaillé pendant trois mois au poste de chef bureau de gestion de projet avant de s’engager avec Thomson Reuters en tant que consultante séniore en gestion de projet pendant six mois.

Toujours au poste de consultante séniore en gestion de projet, elle a travaillé pour le Credit Suisse de 2015 à 2016 et pour MS Amlin de 2018 à 2019. MS Amlin est une entreprise d’assurance et de réassurance qui fait partie du groupe d’assurance MS & AD, figurant dans le top 10 mondial des plus grandes entreprises du domaine.

Melchior Koba

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