Dans sa stratégie de développement à l’horizon 2030, le Kenya fait du numérique un atout stratégique. Son introduction dans le secteur de l’éducation est une priorité pour améliorer le capital humain des futures générations.
Le gouvernement kényan veut connecter 8000 écoles à Internet d’ici la fin de l’année 2022. Alfred Cheruiyot (photo), le secrétaire d’Etat à la Formation et au Développement des compétences, l’a révélé le mardi 18 janvier, lors de la cérémonie d’intégration de l’école primaire de Bosto au programme pilote national Schoolnet.
L’initiative lancée en septembre 2021, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), vise à fournir de la connectivité Internet à toutes les écoles primaires du pays. D’une durée de trois, il est prévu la connexion de 8 000 écoles par an. L’école primaire de Bosto, dans le comté de Bomet, fait partie des 13 écoles retenues pour la phase expérimentale.
Alfred Cheruiyot a expliqué que pour connecter les écoles, le gouvernement déploiera des technologies appropriées en fonction de leur emplacement et de la présence technologique. Parmi les technologies à déployer, figurent l'installation de 100 000 km supplémentaires de fibre optique, de technologies micro-ondes et satellitaires. Le gouvernement travaillera également avec d'autres agences et le secteur privé afin de tirer parti des infrastructures existantes.
Le programme Schoolnet est une composante du programme de développement kényan Vision 2030, qui fait des TIC un outil d’amélioration de la qualité de la formation. C’est également un point essentiel du programme national de numérisation des services publics qui prévoit entre autres la connexion à Internet de 18 000 bureaux de l’Etat, 13 000 établissements de santé, 400 postes de police.
L’installation de l’Internet dans les écoles permettra, pour l’ensemble des écoliers kényans, un accès à des contenus éducatifs de qualité, de manière illimitée, à partir du Kenya Education Cloud. A terme, le projet Schoolnet contribuera à l’émergence d’un important capital humain au Kenya.
Adoni Conrad Quenum