Equipe Publication

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lundi, 16 septembre 2024 12:00

Benjamin Fernandes, PDG et fondateur de Nala

A la tête de sa fintech Nala, le Tanzanien Benjamin Fernandes a capté 40 millions $ en juillet 2024 pour soutenir sa croissance. Elle permet aux entreprises et aux particuliers d’effectuer des transferts de fonds depuis plusieurs pays d’Afrique et du monde. Depuis son lancement en 2017, la fintech tanzanienne est en pleine croissance, attirant de plus en plus d’investisseurs pour mener à bien son projet d’inclusion financière sur ses différents marchés.

Benjamin Fernandes - NALA

lundi, 16 septembre 2024 11:59

Jesse Moore, PDG et fondateur de M-Kopa

A la tête de la fintech qu’il a cofondé en 2011 avec Chad Larson et Nick Hughes, le Canadien Jesse Moore est l’artisan principal de la croissance de la startup kényane M-Kopa. En mai 2024, il a supervisé la réussite d’un tour de table de 51 millions $ pour financer sa croissance. Depuis son lancement, M-Kopa a déjà octroyé, sous la direction de Jesse Moore, plus du milliard $ en crédit financier à plus de 4 millions de personnes au Kenya, en Ouganda, au Nigéria, au Ghana et en Afrique du Sud.

Jesse Moore – M-Kopa

lundi, 16 septembre 2024 11:56

Ladi Delano, PDG et fondateur de Moove

Ladi Delano a officiellement cofondé en juillet 2020 la start-up Moove Africa. À la tête de la jeune pousse, le Nigerian a contribué à la réussite de plusieurs tours de table dont une de série B en mars 2024 menée par l’américain Uber d’un montant de 100 millions $. Avec ces fonds, Ladi Delano compte financer l’expansion de la start-up sur le continent et au-delà.

Ladi Delano - Moove Africa

lundi, 16 septembre 2024 11:12

Mounir Nakhla, PDG et fondateur de MNT-Halan

Mounir Nakhla est le président-directeur général et l’un des fondateurs de la fintech égyptienne MNT-Halan. Grâce à la technologie, la jeune pousse facilite l’accès des populations aux services financiers. Sous sa direction, la firme fondée en 2018 s’est hissée au rang de licorne en février 2023 après un tour de table d’un montant de 400 millions $. En juillet dernier, l’Egyptien a mené à bien un nouveau cycle de financement de 157,5 millions $ pour financer l’expansion hors d’Egypte de la fintech.

Mounir Nakhla - MNT_Halan

Diplômé en droit et en fiscalité, il se lance dans l’entrepreneuriat après ses études. En s’appuyant sur les TIC, il propose des services de livraison du dernier kilomètre au Togo.

Ruphin Tiou Tagba Aliti (photo) est un juriste togolais et un entrepreneur dans le domaine des TIC. Il est un cofondateur et le directeur général de Kaba Delivery, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison.

Fondée en 2018, Kaba Delivery a pour mission de simplifier la livraison quotidienne grâce à une application mobile dédiée. Cette application permet aux utilisateurs de commander des repas à la demande auprès d’une large sélection de restaurants. Les clients ont la possibilité de payer en espèces à la livraison, ou via des moyens électroniques tels que la carte bancaire ou le mobile money.

La plateforme utilise la géolocalisation pour permettre aux utilisateurs d’indiquer précisément leur position. Pour fidéliser sa clientèle, Kaba Delivery récompense chaque commande par des points. Une fois 50 commandes atteintes, ces points permettent de bénéficier d’une réduction de 3000 FCFA (environ 5 USD) sur les frais de livraison chaque mois.

A ce jour, Kaba Delivery compte plus de 200 partenaires et emploie plus de 50 livreurs. La start-up a déjà effectué plus de 150 000 livraisons et généré des transactions d’une valeur totale de 250 millions FCFA.

En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Ruphin Tiou Tagba Aliti est professeur de commerce électronique à l’Ecole supérieure du commerce et de l’économie numérique (ESCEN) au Togo. Il est diplômé de l’université Jean-François Champollion de Toulouse, en France, où il a obtenu en 2015 une licence en droit des affaires. Il est aussi titulaire d’un master en expertise et conseil fiscal obtenu en 2018 à l’Institut supérieur de management de Dakar (ISM).

Melchior Koba

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Le gouvernement égyptien veut accélérer les investissements dans le secteur technologique dans le cadre de sa transformation numérique. Le 2 septembre, l’exécutif a invité les entreprises indonésiennes à investir notamment les centres de données et la numérisation.

L’Agence égyptienne de développement de l’industrie des technologies de l’information (ITIDA) a signé un protocole d’accord avec la société publique chinoise Tsinghua Unigroup le vendredi 6 septembre. La collaboration portera notamment sur la création d’un fonds de 300 millions $ pour faciliter les investissements chinois dans le secteur technologique égyptien.

Selon les termes du mémorandum d’entente, Tsinghua Unigroup et ses filiales financeront le capital du fonds d’investissement technologique en fournissant 60 à 70 %. Les domaines spécifiques du fonds n’ont pas été précisés, toutefois le protocole d’accord prévoit également la construction d’un centre de données, la création d’un centre de recherche et développement pour la conception de puces électroniques et de systèmes, ainsi que le développement d’un modèle de langue arabe basé sur l’intelligence artificielle.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement égyptien d’attirer les investissements étrangers dans le secteur technologique. En décembre 2023, le pays a signé un mémorandum d’entente avec les Emirats arabes unis pour construire des centres de données d’une capacité totale pouvant atteindre 1000 mégawatts. Telecom Egypt a également conclu un accord avec 4iG Group pour un investissement de 600 millions $ dans la fibre optique. Le 2 septembre, lors du 2e Forum Indonésie - Afrique, le gouvernement égyptien a invité les entreprises indonésiennes à investir notamment les centres de données et la numérisation en Egypte.

Ces différents investissements devraient permettre de soutenir la réalisation de la stratégie nationale de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Le gouvernement cherche à développer le secteur des TIC et moderniser l’infrastructure télécoms nationale afin de faire du numérique le moteur du développement socioéconomique du pays.

Isaac K. Kassouwi

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Les réseaux sociaux occupent une place importante dans la vie quotidienne, mais ils soulèvent des défis éthiques de plus en plus complexes, nécessitant une attention urgente. Entre la défense de la liberté d’expression et la lutte contre les dérives en ligne, le meilleur équilibre à trouver reste un sujet de débat.

La République démocratique du Congo a entamé des discussions avec un entreprise chinoise autour d’un système de surveillance des réseaux sociaux. Mercredi 4 septembre, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo, à gauche), a signé un mémorandum d’entente à cet effet à Beijing, à l’ambassade de la RDC en Chine. C’était en marge du Forum de coopération Chine - Afrique du 4 au 6 septembre.

Bien que le gouvernement congolais n’ait pas fourni d’amples informations sur l’objectif de cet accord juridiquement non contraignant, l’on peut supposer que le système en question a un objectif de gestion et de régulation des contenus en ligne en RDC. Face à la recrudescence de la désinformation, des discours de haine et d’autres contenus illicites sur ces plateformes, le gouvernement congolais pourrait y entrevoir un moyen de limiter les activités susceptibles de nuire à la sécurité nationale et à la cohésion sociale.

Le contexte sociopolitique en RDC — marqué par des tensions armées avec les rebelles du M23 à l’Est, des frictions avec le Rwanda, et une épidémie de variole du singe (mpox) — crée un terreau fertile pour la prolifération de fausses nouvelles et de propagande. Des affirmations quant à l’activité d’une armée numérique pour déstabiliser la République démocratique du Congo se multiplient sur les réseaux sociaux. Dans une note d’analyse, Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA) déplore cette guerre de l’information qu’elle juge « caractérisée par une spirale d’incitation, de désinformation, de mésinformation et de discours de haine » qui met « à mal la cohésion entre les communautés ».

Selon les données de DataReportal, la RDC enregistrait 6,45 millions d’identités d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux en janvier 2024. En croissance de 37,2 %, soit 1,8 million de nouveaux utilisateurs entre janvier 2023 et janvier 2024. 37,2 % des utilisateurs des médias sociaux en RDC étaient des femmes, tandis que 62,8 % étaient des hommes. Tous ces utilisateurs étaient abonnés à Facebook ; 4,44 millions d'entre eux à TikTok ; 1,15 million à Facebook Messenger ; près de 670 000 à Instagram ; 620 000 à LinkedIn et 253 000 à X (ex-Twitter). 

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Educational technology company Schoolap, based in the Democratic Republic of Congo, has expanded into Kenya to grow its presence in Anglophone Africa. The move follows its success in Francophone markets, including the Democratic Republic of Congo and Côte d'Ivoire.

The platform, which offers digital curriculum management, interactive learning tools, and performance tracking, aims to address educational gaps and support Kenya's efforts to integrate technology into its education system.

The Africa Fintech Summit (AFTS) has opened nominations for the 2024 Excellence in Fintech Awards. Since its inception in 2018, this event has consistently brought together key players in Africa's fintech ecosystem. This year's edition will take place in Nairobi, Kenya, from Wednesday, September 4, to Friday, September 6. The public is encouraged to nominate startups and prominent figures within the ecosystem across various categories.

 

La start-up nigériane Intron Health, spécialisée dans la reconnaissance vocale clinique, a annoncé le jeudi 25 juillet qu’elle a levé 1,6 million de dollars lors d’un tour de financement de pré-amorçage. Ce nouveau financement sera utilisé pour intensifier les recherches, améliorer les capacités de l’entreprise sur le cloud et étendre sa distribution. Intron Health prévoit également de renforcer son équipe en recrutant des talents techniques.

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