« Pour ma part, j’ai été choquée de voir l’inorganisation qui existait, du planteur jusqu’à la coopérative. Alors que, quand on sort de la coopérative pour aller vers l’exportateur, tout est vraiment bien organisé… ». Sur ce constat, Armelle Koffi a entrepris, avec succès, d’informatiser le travail des planteurs et de leurs coopératives.
UK-based mobile satellite communication provider Inmarsat announced a partnership with RLTT Digital Oilfields to provide digital solutions to oil operators in Libya. The announcement was made on February 2.
The partnership will leverage Inmarsat's IsatData Pro (IDP) and BGAN technologies to provide secure satellite-based data services to oil and gas producers. This will enable comprehensive monitoring of vital infrastructure, including wellheads at oil and gas drilling sites and production sites in oil basins. Producers will therefore be able to anticipate problems related to the deterioration of key assets on platforms, replace faulty equipment timely, and better plan maintenance work. The solution will help optimize production at the sites.
The partners plan to expand the offering to include monitoring, telemetry, tracking, and fleet management. The services will be provided by Inmarsat's ELERA L-band connectivity network, which boasts ultra-reliable 99.9% availability and small, robust terminals.
“Inmarsat’s experience in providing IoT-over-satellite connectivity for the industry means that it understands the types of products and services we want to offer to the oil and gas sector in Libya […] Operators across the country are digitalizing their operations to increase efficiency and output and improve on-site safety and security for staff. Our new partnership with Inmarsat puts RLTT in an excellent position to take full advantage of this growth opportunity,” said Taha Ellafi, Chairman at RLTT.
Commenting on the partnership, Mike Carter, President of Inmarsat Enterprise, said: “As the industry automates its infrastructure and its processes to enable remote monitoring and asset management, it reduces the need to travel to remote, potentially hazardous places. This results in benefits in terms of efficiencies, sustainability, and safety.”
Muriel Edjo, journaliste camerounais bien connu des lecteurs de l’Agence Ecofin pour laquelle il couvre depuis 8 ans l’actualité des télécoms, vient de s’installer à Dakar d’où il va diriger la rédaction de « WE ARE TECH ! », un nouveau média entièrement consacré à la tech africaine.
Détentrice d’un doctorat en santé publique et systèmes de santé, l’Ougandaise a réussi à étendre la présence de sa Start-up dans quatre pays d’Afrique en moins de 2 ans. Plus que jamais engagée à améliorer la santé sexuelle et reproductive sur le continent, elle vise aussi un meilleur accès des populations à des soins plus spécialisés.
Margaret Mutumba est une innovatrice technologique spécialisée dans le domaine de la santé. Elle a grandi en Ouganda, avant de s’envoler en 2004 pour l’Angleterre, puis le Canada bien plus tard pour continuer ses études. Ses vingt années d’apprentissage et d’expérience professionnelle acquises dans le secteur de la santé reproductive, elle a décidé de les investir dans l'accès aux soins de fertilité en Afrique. C’est ainsi qu’elle a créé la Start-up MedAtlas en 2020, grâce à un financement de 5000 $ accordé par le Concept Grad Fund de l’université de Waterloo au Canada où elle étudiait en vue d’obtenir un doctorat en santé publique et systèmes de santé.
L’idée de créer MedAtlas est née suite aux difficultés des populations pour accéder aux soins de fertilité, constatées sur le terrain par Margaret Mutumba lors de ses fonctions comme directrice des opérations puis directrice générale du Women's Hospital International and Fertility Centre de Kampala, en Ouganda, de 2011 à 2018. Elle a également été consultante séniore pour le SALI International Hospital de Dar es Salaam en Tanzanie et du Kigali IVF and Fertility Centre du Rwanda, de juin à décembre 2015. D’après Margaret Mutumba, 70 millions de personnes sur le continent africain sont touchées par l'infertilité.
MedAtlas est dans son essence une plateforme de télémédecine à travers laquelle les patients peuvent consulter un spécialiste de partout en Afrique. La plateforme a pour objectif de créer un réseau numérique de spécialistes agréés afin de proposer des soins de qualité à des prix accessibles pour la majorité. Margaret Mutumba s’est rendue en Ouganda en 2021 pour achever le développement du prototype. Une fois cette étape terminée, la construction de l’application de santé mobile a été entamée.
Les soins de fertilité fournis à travers MedAtlas prennent en compte aussi bien l’aspect physique que psychologique de la question. La conceptrice estime que l'utilisation de la technologie numérique rend plus pratique les consultations avec des spécialistes étrangers, en plus d’apporter de l’intimité à tout le processus de prise en charge.
En moins de 2 ans de conception, MedAtlas compte déjà une dizaine de médecins desservant quatre pays, notamment l’Ouganda, la Zambie, la Tanzanie et le Rwanda. Margaret Mutumba ne compte pas s'arrêter sur sa lancée. Elle a l’ambition de développer davantage la solution MedAtlas afin qu'elle offre des soins plus spécialisés sur tout le continent. Elle envisage désormais une expansion aux pays d'Afrique de l'Ouest, et d'ajouter 20 médecins supplémentaires à l'équipe.
« Les liens que j'établis grâce à Waterloo et à Concept me permettront d'avoir un impact au niveau international (…) Je veux que MedAtlas crée l'avenir des soins de santé spécialisés en Afrique », conclut-elle.
Aïsha Moyouzame