La Nigériane Anna Ekeledo a une fois de plus distingué AfriLabs, le réseau des hubs et cetnres d’innovation d’Afrique, sur la scène africaine et internationale. Elle sécurisé plusieurs partenariats stratégiques pour l’accompagnement des tech entrepreneurs africains. Elle a aussi permis au réseau de devenir membre de l’Union internationale des télécommunications (UIT pour le développement du secteur D. Branche qui s'emploie à combler la fracture numérique et à favoriser la transformation numérique pour le développement.
Malgré la crise de financement qui frappe l’industrie startup d’Afrique depuis 2023, la nouvelle directrice générale de Co-creation Hub (CcHub) Africa, Ojoma Ochai, n’a pas dérogé aux missions de l’accélérateur nigérian pour 2024. Elle a au contraire a accentué le soutien de la structure aux tech entrepreneurs africains en intégrant de nouvelles initiatives. Le programme « Let's Build, Africa » lancé en mai est l’un d’eux. Il est destiné à accompagner les startup africaines dans leur croissance transfrontalière.
Cette année encore, le Norvégien Jørn Lyseggen, entrepreneur en série, fondateur de la Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST) à Accra, au Ghana, a ouvert son programme d’accélération de 12 mois aux startup africaines. Depuis son initiation en 2008, c’est plus de 28 millions de dollars qu’il a déjà investi dans cette activité qui touche 18 pays. Plus de 80 tech entrepreneurs ont vu leur idées gagner en valeur grâce à son encadrement.
L’Egyptien a cofondé la start-up Cartona en 2019. L’entreprise propose une place de marché de commerce électronique interentreprises qui connecte les détaillants avec les fournisseurs, les grossistes et les entreprises de production. En juillet 2024, Mahmoud Talaat a levé 8,1 millions $ dans le cadre d’un financement d’extension de série A pour accélérer sa croissance.
En 2008, le Nigérian cofonde Zone (anciennement Appzone), un réseau blockchain réglementé qui permet les paiements et l’acceptation des monnaies numériques. En mars 2024, Obi Emetarom a réussi à lever la somme de 8,5 millions $ dans le cadre d’un tour d’amorçage pour développer l’infrastructure de paiement décentralisée de la startup qui enregistre du succès.
En 2018, l’Egyptien a cofondé Yodawy, une plateforme de pharmacie en ligne qui veut faciliter l’accès aux médicaments. Pour poursuivre sa croissance et offrir un service plus complet aux Egyptiens, Il a levé la somme de 10 millions $ en janvier 2024. L’argent a été fourni par Ezdehar, une société de gestion de fonds d’investissement direct, par le biais de son fonds mid-cap Ezdehar 2.
L’américain a cofondé Apollo Agriculture en 2016. Basée au Kenya, la start-up fournit à travers sa plateforme numérique un certain nombre de services aux agriculteurs, notamment du financement dont ils ont besoin pour acheter de meilleurs produits, augmenter leurs récoltes et transformer leur agriculture de subsistance en agriculture commerciale. En janvier 2024, Eli Pollak a réussi à mobiliser un financement de 10 millions $ pour poursuivre l’expansion de l’entreprise en Afrique.
Le Sud-Africain a fondé la start-up de technologie financière Float en 2021. L’entreprise est spécialisée dans le Buy Now Pay Later (BNPL). Elle permet aux consommateurs d’acheter des biens et d’effectuer le paiement en plusieurs mensualités, sans intérêts ou frais supplémentaires. En mars 2024, le tech entrepreneur a réussi à obtenir 10,5 millions $ de la Standard Bank pour accélérer la croissance de la startup.
Le Letton Andris Kaneps a fondé en 2015 Watu Credit, une fintech kényane spécialisée dans l'octroi de prêts pour des actifs liés à la mobilité et à la connectivité. En janvier 2024, elle a levé un montant de 15 millions $ dans le but de renforcer sa position et de contribuer de manière significative à l'avancement de l'inclusion financière sur ses marchés, en l’occurrence en Ouganda.
Le Sud-africain Charles Black est le fondateur en 2017 et président-directeur général de Simera Sense. La start-up sud-africaine Simera Sense opère dans l’aérospatial et développe diverses solutions dans le secteur pour faciliter l’observation de la Terre avec de petits satellites. Pour établir des installations de production supplémentaires en Europe, Charles Black a initié un cycle de financement qui a été clôturé à 13,5 millions d’euros (environ 14,9 millions $).