En 2018, le Kényan cofonde MarketForce, une plateforme de commerce de détail. Présente sur cinq marchés africains, l’entreprise lève 40 millions en février 2022 pour étendre sa couverture en Afrique de l’Est et de l’Ouest.
Le Sud-Africain a cofondé Clickatell en 2000. L’entreprise permet aux marques de se connecter et d’interagir avec leurs clients via SMS. Elle a une portée SMS de 5 milliards d’utilisateurs. En 2022, elle a levé 91 millions $ pour accélérer son développement aux USA.
En 2017, l’Égyptien a cofondé Brimore pour permettre à chacun de démarrer, développer et pérenniser son activité commerciale. Sa plateforme omnicanale de commerce social connecte les propriétaires de marques émergentes à un réseau de 75 00 revendeurs. L’entreprise a levé 28 millions $ en 2022.
L’américain a cofondé Wasoko en 2013. Cette société kényane d’e-commerce qui connecte les petits commerces à l’économie numérique couvre le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda. En mars 2022, elle a levé au total 128 millions $ pour renforcer ses opérations en Afrique.
En 2016, le Nigérian a co-fondé Thrive Agric et désire construire le plus grand réseau d’agriculteurs africains rentables. Il a déjà permis à plus de 250 00 agriculteurs d’accéder à des financements, des marchés de premier choix et à des conseils basés sur des données. L’entreprise a levé 56,4 millions $ en 2022.
L’américain a co-fondé Apollo Agriculture au Kenya en 2016. La start-up utilise l’Intelligence Artificielle pour aider les petits agriculteurs d’Afrique à accéder aux marchés, aux financements et aux intrants. Elle a déjà soutenu 100 00 agriculteurs et a levé 40 millions $ en mars 2022 pour doubler ce chiffre.
Depuis quelques années, les métiers liés à l’informatique s’imposent à cause de la révolution technologique. La crise de la Covid-19 a revitalisé cette révolution au point où la transformation numérique s’est accélérée partout dans le monde.
GOMYCODE est une plateforme numérique développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet de prendre des cours poussés dans le domaine de la programmation. La start-up, fondée en 2017 par Yahya Bouhlel et Amine Bouhlel, a réussi un tour de table d’un montant de 8 millions $ pour, entre autres, étendre sa présence en Afrique du Sud, au Kenya, au Ghana et en Arabie saoudite. Elle était déjà présente au Bahreïn, au Maroc, en Égypte, en Algérie, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Nigeria.
« Il y a beaucoup d'acteurs d'impact et de masse. Nous ciblons un large éventail d'étudiants. Ainsi, nos cours ne sont pas réservés aux diplômés, aux professionnels, ou aux personnes d'une classe sociale spécifique. Les programmes GOMYCODE ciblent les marchés de masse, et notre modèle mixte nous rend accessibles et abordables », indique Amine Bouhlel.
La jeune pousse a mis en place une méthode basée sur des projets et des exercices fournissant aux étudiants des connaissances et des compétences à long terme. Une formation en data science ou en UI/UX design prendra environ 20 semaines, alors que celle en Deep Learning ou en Intelligence artificielle se fera en 12 semaines. Les apprenants passent la moitié de leur temps en ligne et l’autre moitié dans l’un des 20 centres physiques de la start-up.
Elle dispose de plus de 500 enseignants qui enseignent dans plus de 12 langues. GOMYCODE a eu recours à des enseignants locaux dans chacun des pays où elle s’est implantée. La jeune pousse revendique à ce jour plus de 25 parcours de formation lancés avec des professionnels du métier, plus d’une centaine de partenaires recruteurs, ou encore plus de 10 000 étudiants formés dans les technologies les plus tendances du marché.
En ce qui concerne les tarifs, les formations d’une durée de trois mois coûtent environ 250 $ et celles de cinq mois sont facturées autour de 750 $. La firme essaie de placer ses étudiants dans diverses institutions. Elle revendique avoir réussi à placer 80 % d’entre eux. D’ici les deux prochaines années, GOMYCODE espère attirer plus de 100 000 étudiants et ouvrir plus de 50 centres physiques en Afrique et au Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
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Pour Diekola Sulu, le diabète n’est pas une maladie fatale. Après qu’on lui ait diagnostiqué un diabète de type 2, il a décidé de faire usage de la technologie en créant ManageAm, une appli pour aider à une meilleure gestion de cette maladie.
Dans le but d’aider les gens à se rendre au travail à l’heure, des entrepreneurs ougandais ont mis en place une solution où l’on retrouve les lignes les plus fréquentées des grandes villes de leur pays.
Easy Matatu est une plateforme numérique développée par une start-up ougandaise éponyme. Elle permet aux navetteurs d’accéder à des transports en commun pratiques et fiables. La start-up (fondée en 2019 par Andrew Ssali, Lema Carl Andrew et Precious Turinawe) a réussi à mobiliser 500 000 $ en deux tours de table.
« Nous sommes une plateforme qui connecte les navetteurs en Afrique à des transports plus sûrs, plus fiables et plus propres. Easy Matatu est conçu pour le professionnel qui cherche à réussir… », peut-on lire sur la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile, disponible sur Android et sur iOS, d’où l’utilisateur peut accéder aux services proposés. Il faudra au préalable suivre le processus d’inscription en renseignant quelques informations personnelles. Si l’utilisateur veut devenir un chauffeur de la firme, il doit passer par le bouton « support » puis cliquer sur « drivers ». Un formulaire à remplir est en évidence sur la page.
En ce qui concerne les clients, il est indispensable de se rendre à l’heure au point de relais, car le délai maximum d’attente est de cinq minutes. Plusieurs points de relais sont visibles sur la carte lorsque l’application est ouverte ; l’utilisateur choisit celui qui est le plus proche de son lieu de départ et sa destination. La solution dispose d’un moyen de paiement intégré et d’un portefeuille. Celui-ci peut être rechargé par mobile money.
Pour inciter à l'utilisation de sa solution, la jeune pousse a mis en place un système de récompenses. Les navetteurs peuvent parrainer leurs amis et les membres de leur famille et gagner des sommes allant jusqu’à 5000 shillings ougandais, environ 1,37 $. En 2022, Easy Matatu figure parmi le top 45 des start-up retenues dans la catégorie « Climate Tech » pour la première édition des AfricaTech Awards.
Adoni Conrad Quenum
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Internet is an important tool for socio-economic development in Africa, but the majority of the population still has no access to it mostly because they are far from enabling infrastructures. To address that challenge, operators are turning to satellite internet.
In Senegal, Orange subsidiary Sonatel will improve its broadband coverage through its Gandoul-based ground station. On Tuesday, May 17, on the sidelines of World Telecommunication and Information Society Day and the fiftieth anniversary of the ground station, the operator reactivated the satellite internet infrastructure.
With Gandoul ground station, Sonatel wants to allow internet access for a larger population, notably those located in rural areas far from fiber-optic infrastructures and telecom towers. The service will be provided through “O3b mPOWER,” an advanced communication satellite system currently consisting of eleven satellites, intelligent software, and innovative ground infrastructures. In February 2022, it signed a service agreement with “O3b mPOWER” owner, Société Européenne des Satellites (SES).
"The multi-terabit capacity of O3b mPOWER satellite constellation and its automated ground infrastructure can generate thousands of dynamic beams to deliver unprecedented multi-gigabit per second and low-latency connectivity services to clients in Africa,” Sonatel says.
This will facilitate access to public and private online services for millions of Senegalese. In the long run, Sonatel may even extend its offers to other West African countries.
Gandoul ground station was inaugurated on April 5, 1972, by former president Léopold Sédar Senghor. It was first renovated in 1991, then in 2003 before welcoming Africa’s first intercontinental satellite antenna in 2020. In 1978, the ground station empowered most of Senegal’s international communications, making the country the first to transmit satellite communications in Africa. In 1981, it contributed to the successful launch of NASA’s space program Columbia.
Muriel Edjo