Equipe Publication

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vendredi, 11 mars 2022 17:37

Seychelles joins new optical fiber system

The government of Seychelles announced it is now connected to a second undersea optical fiber system that will boost access to connectivity in the country. The Pakistan East Africa Cable Express (PEACE) system landed on the Perseverance Island, a man-made island northeast of Mahé, the country's largest island, on Monday, March 7.

Benjamin Choppy (pictured), the Principal Secretary of the ICT Ministry, sees this infrastructure as an opportunity for the country to secure and improve its means of communication. Since 2011, Seychelles has been connected to a single undersea optical fiber cable, the Seychelles East Africa System (SEAS), which links it to Tanzania.

“For over 10 years, we had only one and this presented a risk for us if anything happens, especially today. If you look at the amount of traffic that we have on the cable, over 95 percent is on the SEAS cable. If something went wrong it would be catastrophic,” said Benjamin Choppy.

The PEACE is a 15,000 km undersea cable system spanning Africa, Europe, and Asia. It incorporates the latest 200G and WSS technology in its design to transmit more than 16 terabits of data per second per fiber pair. These capabilities give it the means to meet the growing connectivity needs in the country.

The Seychelles government has invested $20 million to connect to this new high-speed telecom infrastructure that will support the digitization of public services and the development of the digital economy. Amadou Dina, managing director of Airtel Seychelles, said the telecom company has already designed new products that will be launched when the new system goes live next May.

Adoni Conrad Quenum

Première Miss Geek de l’histoire du Sénégal en 2018, elle a déjà prouvé ses talents dans le domaine des TIC en multipliant les distinctions. Celle qui occupe une fonction de management au sein d’un institut de recherche sur les politiques agricoles et rurales entend former d’autres jeunes femmes dans les TIC.

Passionnée par les nouvelles technologies, Ndeye Fatou Mboup (photo) s'intéresse aux technologies disruptives telles que l'intelligence artificielle, l'IoT, la Blockchain. L’actuelle cheffe de projet/programme innovation et TIC à l’IPAR (Initiative de prospective agricole et rurale) est diplômée en big data de l'ISM Digital Campus. Sa spécialité : la création de solutions numériques basées sur les ODD. L’entrepreneure en série est la CEO de TSG Tech et la cofondatrice de la start-up E-Wanacc, réalisant de nombreux projets dans le but d’apporter des réponses aux défis du Sénégal.

Parce qu'elle croit fermement au pouvoir de l'éducation, Ndeye Fatou Mboup est une éternelle apprenante, elle a participé à des formations au Sénégal, au Rwanda, en Espagne, en Ouganda, en Allemagne et en Égypte, sur le programme d'entrepreneuriat numérique AFRIMAC ou Disrupt BootCamp organisé par la YES (Young Entrepreneur School) de Nice-France. Membre de la FESTIC (Association des femmes sénégalaises des TIC) ou d'Enablis (Réseau d'entrepreneurs de PME au Sénégal), où elle était consultante, elle a remporté depuis 2017 de nombreux concours nationaux et internationaux.

Lauréate du Challenge des 1000 entrepreneurs d’Afrique du sommet Afrique-France/Ville Durable de 2020, Ndeye Fatou Mboup a aussi remporté le concours national pour le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), organisé par le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique. Nous avons aussi son élection en tant que toute première Miss Geek Sénégal en 2018, ou encore sa récente médaille de bronze au Challenge Innovation Forum du Qatar en novembre 2021.

Son parcours remarquable lui a valu des félicitations jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. « Chaleureuses félicitations à notre jeune compatriote Ndeye Fatou Mboup, d'Initiative prospective agricole et rurale, pour sa médaille de bronze au Challenge Innovation Forum du Qatar. Je félicite aussi l’Institut Supérieur de Management dont la lauréate est une diplômée », s’était réjoui le chef de l’État, Macky Sall, sur twitter.

Celle qui se donne pour objectif de représenter le leadership partout dans le monde et de la plus belle des manières, s’engage désormais à œuvrer pour l’épanouissement professionnel des filles et des femmes dans les TIC. 

Aïsha Moyouzame

La start-up égyptienne Milango, fournisseur de solutions numériques de gestion de communautés en Egypte, a annoncé lundi 28 février l’acquisition de Circle, start-up qui a développé une application de gestion immobilière. Si le montant de la transaction est demeuré secret, la société a tout de même indiqué qu’il s’élève à six chiffres en $.

Amr Mostafa, président-directeur général de Milango, a expliqué qu’avec cette acquisition de Circle et de ses clients, il ajoute à son portefeuille 100 000 unités résidentielles et conforte sa crédibilité dans le segment immobilier.

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E-commerce company Jumia has unveiled plans to upgrade its payment solutions in Egypt and Nigeria, where it is the most active. In the first country, the company said it has reached an agreement with vaIU, a financial technology services company, to develop a solution that will allow its local customers to buy goods and pay for them over time (BNPL, Buy Now and Pay Later).

In its main market, Nigeria, Jumia said it has added new services to its payment app. “On the JumiaPay app, we continued adding more relevant everyday services. In Nigeria, we set up an integration with Quickteller, the largest billing aggregator in Nigeria. This partnership allows us to offer over 70 additional billers on the JumiaPay app, including Government services, internet service providers, airlines, and many more,” the company said.

To comply with the Central Bank's requirements, Jumia agreed to partner with a third-party payment service provider to process card transactions via JumiaPay. “This change, which is expected to take effect in March 2022, may temporarily affect the payment experience in Nigeria and negatively impact payment volumes on the platform,” Jumia warned.

JumiaPay's technology enabled the group, now listed on Nasdaq (the main U.S. tech stock market), to channel $263.3 million worth of payments for more than 12.1 million transactions. This represents 34.7% of overall customer payments, up from 33.1% a year earlier. The value of goods purchased through the Jumia platform approached $1 billion in 2021, up 3.21% compared to that of 2020.

Jumia continues to grow its customer base, which was nearly 4 million in 2021. The improvement of its payment systems and compliance with regulatory requirements are important steps in its development.

« Pour ma part, j’ai été choquée de voir l’inorganisation qui existait, du planteur jusqu’à la coopérative. Alors que, quand on sort de la coopérative pour aller vers l’exportateur, tout est vraiment bien organisé… ». Sur ce constat, Armelle Koffi a entrepris, avec succès, d’informatiser le travail des planteurs et de leurs coopératives.

UK-based mobile satellite communication provider Inmarsat announced a partnership with RLTT Digital Oilfields to provide digital solutions to oil operators in Libya. The announcement was made on February 2.

The partnership will leverage Inmarsat's IsatData Pro (IDP) and BGAN technologies to provide secure satellite-based data services to oil and gas producers. This will enable comprehensive monitoring of vital infrastructure, including wellheads at oil and gas drilling sites and production sites in oil basins. Producers will therefore be able to anticipate problems related to the deterioration of key assets on platforms, replace faulty equipment timely, and better plan maintenance work. The solution will help optimize production at the sites.

The partners plan to expand the offering to include monitoring, telemetry, tracking, and fleet management. The services will be provided by Inmarsat's ELERA L-band connectivity network, which boasts ultra-reliable 99.9% availability and small, robust terminals.

“Inmarsat’s experience in providing IoT-over-satellite connectivity for the industry means that it understands the types of products and services we want to offer to the oil and gas sector in Libya […] Operators across the country are digitalizing their operations to increase efficiency and output and improve on-site safety and security for staff. Our new partnership with Inmarsat puts RLTT in an excellent position to take full advantage of this growth opportunity,” said Taha Ellafi, Chairman at RLTT.

Commenting on the partnership, Mike Carter, President of Inmarsat Enterprise, said: “As the industry automates its infrastructure and its processes to enable remote monitoring and asset management, it reduces the need to travel to remote, potentially hazardous places. This results in benefits in terms of efficiencies, sustainability, and safety.”

Muriel Edjo, journaliste camerounais bien connu des lecteurs de l’Agence Ecofin pour laquelle il couvre depuis 8 ans l’actualité des télécoms, vient de s’installer à Dakar d’où il va diriger la rédaction de « WE ARE TECH ! », un nouveau média entièrement consacré à la tech africaine.

Détentrice d’un doctorat en santé publique et systèmes de santé, l’Ougandaise a réussi à étendre la présence de sa Start-up dans quatre pays d’Afrique en moins de 2 ans. Plus que jamais engagée à améliorer la santé sexuelle et reproductive sur le continent, elle vise aussi un meilleur accès des populations à des soins plus spécialisés.

Margaret Mutumba est une innovatrice technologique spécialisée dans le domaine de la santé. Elle a grandi en Ouganda, avant de s’envoler en 2004 pour l’Angleterre, puis le Canada bien plus tard pour continuer ses études. Ses vingt années d’apprentissage et d’expérience professionnelle acquises dans le secteur de la santé reproductive, elle a décidé de les investir dans l'accès aux soins de fertilité en Afrique. C’est ainsi qu’elle a créé la Start-up MedAtlas en 2020, grâce à un financement de 5000 $ accordé par le Concept Grad Fund de l’université de Waterloo au Canada où elle étudiait en vue d’obtenir un doctorat en santé publique et systèmes de santé.

L’idée de créer MedAtlas est née suite aux difficultés des populations pour accéder aux soins de fertilité, constatées sur le terrain par Margaret Mutumba lors de ses fonctions comme directrice des opérations puis directrice générale du Women's Hospital International and Fertility Centre de Kampala, en Ouganda, de 2011 à 2018. Elle a également été consultante séniore pour le SALI International Hospital de Dar es Salaam en Tanzanie et du Kigali IVF and Fertility Centre du Rwanda, de juin à décembre 2015. D’après Margaret Mutumba, 70 millions de personnes sur le continent africain sont touchées par l'infertilité.

MedAtlas est dans son essence une plateforme de télémédecine à travers laquelle les patients peuvent consulter un spécialiste de partout en Afrique. La plateforme a pour objectif de créer un réseau numérique de spécialistes agréés afin de proposer des soins de qualité à des prix accessibles pour la majorité. Margaret Mutumba s’est rendue en Ouganda en 2021 pour achever le développement du prototype. Une fois cette étape terminée, la construction de l’application de santé mobile a été entamée.

Les soins de fertilité fournis à travers MedAtlas prennent en compte aussi bien l’aspect physique que psychologique de la question. La conceptrice estime que l'utilisation de la technologie numérique rend plus pratique les consultations avec des spécialistes étrangers, en plus d’apporter de l’intimité à tout le processus de prise en charge.

En moins de 2 ans de conception, MedAtlas compte déjà une dizaine de médecins desservant quatre pays, notamment l’Ouganda, la Zambie, la Tanzanie et le Rwanda. Margaret Mutumba ne compte pas s'arrêter sur sa lancée. Elle a l’ambition de développer davantage la solution MedAtlas afin qu'elle offre des soins plus spécialisés sur tout le continent. Elle envisage désormais une expansion aux pays d'Afrique de l'Ouest, et d'ajouter 20 médecins supplémentaires à l'équipe.

« Les liens que j'établis grâce à Waterloo et à Concept me permettront d'avoir un impact au niveau international (…) Je veux que MedAtlas crée l'avenir des soins de santé spécialisés en Afrique », conclut-elle.

Aïsha Moyouzame

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