La problématique du stationnement anarchique est de plus en plus récurrente en Algérie. Afin de résoudre ce problème, Oudda Abbes a développé une plateforme qui permet de connecter les automobilistes aux parkings disponibles.
Oudda Abbes (photo) est un entrepreneur algérien titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en génie civil option ouvrage d’art obtenu à l’université des sciences et de la technologie d’Oran - Mohamed Boudiaf. Il est le fondateur et le président-directeur général de Garini, une plateforme mobile de réservation des places de parking.
Fondée en 2017, la start-up Garini travaille avec les promoteurs immobiliers, les parkings privés et les groupes hôteliers pour optimiser la rentabilité de leurs parcs de stationnement. Sa vision, à travers sa solution de parking mutualisé pour les promoteurs et aménageurs, est de devenir un acteur incontournable de l’économie.
Au fil des années, la start-up est devenue une référence en Algérie. En 2020, elle a remporté la première place au Tunisian Hackathon organisé par Manouba Technopark Tunisia. En 2021, elle était la lauréate du premier prix dans la catégorie logistique au Startup Challenge Algeria.
Lauréate algérienne du bootcamp Emerging Mediterranean, en 2022, elle a remporté l’année suivante la deuxième place du GEC + Africa Regional Pitch Event. Toujours en 2023, l’entreprise a reçu du ministre algérien de l’onomie de la connaissance, des Start-up, et des mico-entreprises, à l’occasion du Greentech Challenge, le premier prix dans la catégorie « Villes durables ».
Actuellement, Oudda Abbes est le propriétaire gérant du grand parking d’Oran et de l’entreprise immobilière Oudda Isjane Immobilier. Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2010 à l’Organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) où il est ingénieur de contrôle. En 2016, il rejoint Ace Architecture, en tant que gérant principal.
Melchior Koba
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Grâce à ses activités, ses événements et ses partenariats, Founders Factory Africa contribue à stimuler l’innovation et la croissance économique en Afrique. Il aide à résoudre les problèmes sociaux et économiques auxquels sont confrontés de nombreux pays.
Founders Factory Africa est un accélérateur de start-up et un investisseur qui transforme l’économie des start-up en Afrique. Fondé en 2018 par Roo Rogers, Alina Truhina et Sam Sturm et basée à Johannesburg, en Afrique du Sud, il se concentre sur la construction et l’expansion des start-up innovantes, la fourniture de nouveaux flux de capitaux sur le continent africain et la création d’un impact systémique.
La mission de Founders Factory Africa est de fournir aux fondateurs le financement, les connaissances et le soutien pratique dont ils ont besoin pour réussir commercialement. Il crée et développe des entreprises en Afrique dans quatre secteurs : la santé, l’énergie, la fintech et l’éducation, en mettant l’accent sur l’expansion, la technologie et l’impact.
Founders Factory Africa possède un portefeuille de plus de 55 entreprises, dont Lipa Later et Asaak, dans 11 pays d’Afrique de l’Est, d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique du Nord et d’Afrique australe. En août 2023, l’accélérateur a levé 114 millions de dollars pour développer son modèle afin de mieux servir les fondateurs dans l’écosystème technologique africain. Son modèle d’investissement hybride combine la construction d’entreprises, l’engagement des entreprises et l’investissement stratégique pour fournir des solutions à grande échelle aux consommateurs de l’Afrique subsaharienne.
L’équipe de l’accélérateur, dirigée par Bongani Sithole, son président-directeur général, est entièrement africaine, complétée par des membres clés du monde entier. Cependant, l’accélérateur bénéficie du soutien de partenaires d’entreprise tels que Standard Bank, Small Foundation, Netcare Group et Mastercard Foundation.
Melchior Koba
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Economiste, il a travaillé dans des entreprises internationales en tant qu’analyste en investissement. Aujourd’hui, il est à la tête d’une entreprise qui finance l’achat d’équipement d’énergie solaire au profit de personnes mal desservies.
Michael Heyink (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2011 un bachelor en économie. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Yellow, une start-up spécialisée dans la distribution et le financement de systèmes solaires domestiques abordables aux ménages ruraux à faible revenu.
Fondée en 2018 par Michael Heyink et Maya Stewart, l’entreprise fournit un système solaire composé d’un panneau, d’une batterie, de 4 lampes, d’un chargeur de téléphone portable et d’une radio. Elle vend aussi des smartphones et des systèmes solaires de plus grande capacité.
L’entreprise a conçu et développé Ofeefee, une solution de réseau de force de vente de bout en bout pour le dernier kilomètre. Cette solution automatise le recrutement et la formation, fournit des incitations ludiques, avec un moteur de commerce électronique et de gestion des tâches pour transformer l’informel. Elle permet la gestion numérique des stocks, des livraisons et des services de garantie et offre des services d’évaluation du crédit en temps réel et de gestion de portefeuille.
Basée en Afrique du Sud, Yellow possède des distributions au Malawi, au Rwanda, à Madagascar, en Ouganda et en Zambie. Elle a embauché plus de 1 000 agents et sert plus de 480 000 clients en Afrique. En juin 2023, elle a levé 14 millions de dollars en financement de série B afin d’étendre sa présence sur ses marchés actuels.
Avant Yellow, Michael Heyink a travaillé entre 2012 et 2014 chez Monitor Group, un cabinet de conseil en stratégie, comme consultant en stratégie. En 2015, il rejoint Agis Investment comme analyste en investissement. Il est ensuite embauché par Metier, un gestionnaire de fonds d’investissement privé, où il occupe le poste d’analyste en capital-investissement.
Melchior Koba
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Par le biais de ses programmes, l’incubateur KivuTech vise à encourager l’entrepreneuriat et l’innovation, contribuant au développement technologique et économique de la République démocratique du Congo.
KivuTech est un incubateur d’entreprises basé à Bukavu, à l’est de la République démocratique du Congo. Fondé par des jeunes, dont Benjamin Cinamula, un entrepreneur social, l’incubateur se concentre sur la promotion et l’accompagnement des entrepreneurs, des start-up et des petites et moyennes entreprises (PME).
Son public cible est donc principalement constitué d’entrepreneurs, de jeunes étudiants, de chercheurs et de start-up. KivuTech vise à soutenir l’innovation technologique et le développement économique en offrant un environnement propice à la croissance des entreprises émergentes.
L’incubateur organise également des événements tels que des sommets numériques et des week-ends entrepreneuriaux pour encourager l’entrepreneuriat et l’innovation dans la région. Il travaille également à l’amélioration de l’éducation, en particulier en ce qui concerne les compétences en technologie et en informatique, à la réinsertion socio-économique des jeunes et des femmes, à la promotion du genre et à la réduction du chômage dans la région.
KivuTech offre un large éventail de services et de programmes, notamment des formations, des conseils, des financements et des espaces de travail collaboratifs. Il a aussi lancé plusieurs projets innovants, tels que « l’or dans nos poubelles », qui valorise les déchets plastiques avec le soutien du PNUD. Avec l’aide de plus de 40 experts, il a déjà soutenu plus de 200 projets, comptabilisant plus de 100 réussites.
En outre, l’incubateur a organisé le Sommet sur le numérique au Kivu en collaboration avec des organisations des jeunes entrepreneurs du Nord et du Sud-Kivu, qui a réuni des centaines de jeunes innovateurs, décideurs du gouvernement congolais, des professeurs d’université et des chefs d’entreprises.
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur technologique plusieurs fois primé en Afrique. Spécialisé dans les technologies éducatives, il veut stimuler le développement du continent par l’éducation et la transmission de compétences.
Edouard Claude Oussou (photo) est un leader stratégique et un entrepreneur gabonais passionné par la technologie numérique et le développement durable. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie éducative Scientia Africa qui a pour objectif de réduire le taux d’échec scolaire.
Fondée en 2017, Scientia Africa est une entreprise qui a pour mission de garantir à 100 % la réussite scolaire à tous les élèves. L’entreprise, présente au Gabon, en Côte d’Ivoire et aux Comores, est dotée d’une application web, mobile et SMS/USSD accessible depuis n’importe quel appareil disposant d’un navigateur connecté à Internet.
« Le Gabon a le pire taux d’échec scolaire au monde, selon la Banque mondiale. Selon l’institution, ce taux d’échec élevé est dû principalement à deux faits. Le premier est le manque d’infrastructure et le deuxième est le manque de suivi scolaire de qualité. Nous, ne pouvant pas nous substituer à l’Etat par rapport à la construction d’établissement, nous nous sommes positionnés sur le suivi scolaire », a déclaré le PDG de Scientia Africa en 2020.
Cette dernière permet à chaque acteur de l’éducation (élève, parent, enseignant, corps administratif des établissements) de disposer en temps réel de toutes les informations nécessaires pour le suivi de la scolarité. L’application Scientia analyse et traite toutes les données et évalue la pédagogie, la qualité des cours dispensés, le degré d’assimilation et les potentielles lacunes des élèves, ainsi que l’évolution de leur scolarité.
Edouard Claude Oussou est aussi le chef du département de la stratégie, de la recherche et du développement de la Société équatoriale des mines (SEM) au Gabon. Il est titulaire d’un diplôme d’administration et gestion de l’informatique obtenu en 2003 à l’institut supérieur de technologie de Libreville. Il détient aussi une certification en business et entrepreneuriat de la Kellogg School of Management de la Northwestern University aux Etats-Unis.
Edouard Claude Oussou a également fondé Routedusucces.com, une plateforme éducative dont il a été le président-directeur général de 2016 à 2020. Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2003 à CRN, une entreprise de marketing, où il était responsable multimédia. En 2018, il a été stagiaire en développement commercial à Microsoft.
L’entrepreneur a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2017, Scientia Africa a été élue meilleure start-up africaine dans la catégorie éducation par l’African Startup Forum et il a été cité par Positive Youth’s Africa parmi les 100 jeunes Africains les plus inspirants. En 2019, il est l’un des plus grands innovateurs dans le domaine de l’éducation en Afrique, selon African Union Commission. En 2021, il est lauréat du Startup Challenge de Moov Africa Gabon Télécom.
Melchior Koba
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Afin de mieux se développer et de poursuivre leur expansion, les start-up ont souvent besoin d'argent. Afin d’aider ces dernières à mieux se préparer au financement, 250 STARTUPS fournit des programmes d’incubation, d’accélération et de mentorat.
250 STARTUPS est un centre d’incubation et d’accélération rwandais qui permet aux start-up technologiques de développer une preuve de concept tout en aidant les start-up opérationnelles à être prêtes pour l’investissement grâce à un programme sur mesure. Il est dirigé par Charles Shyaka, directeur général.
250 STARTUPS accélère les start-up pendant une période de six mois par cohorte pour qu’elles puissent être financées. Il encourage les start-up technologiques à passer de la phase d’incubation à la phase d’expansion grâce à un soutien financier, juridique, technique et de mentorat, entre autres.
Le centre propose un programme de renforcement des capacités pour les jeunes diplômés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), de la finance et du droit. Ces derniers travaillent main dans la main avec des entrepreneurs sous la direction d’experts dans leurs domaines respectifs.
Chaque fin de mois, le centre organise le Capital Talks au cours duquel les incubés présentent leur progrès à un large public composé de partenaires potentiels, d’investisseurs et d’autres start-up. Il compte 160 bénéficiaires, 40 entreprises et 80 associés.
Parmi les start-up accompagnées par 250 STARTUPS, on distingue Nyereka Tech, une plateforme de commerce électronique qui vend des capteurs IoT (Internet des objectifs) et des outils d’apprentissage expérimental, et AFIA Pharma, une plateforme de commerce électronique pharmaceutique. On peut citer également Safe Sana qui développe un dispositif de sécurité qui détecte le gaz et arrête automatiquement la bouteille de gaz, déclenche une alarme et envoie des SMS et des appels sur le téléphone portable.
Melchior Koba
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Entrepreneure technologique spécialisée dans l’agriculture, elle a conçu et développé un outil de gestion des cultures et des sols pour améliorer le rendement des agriculteurs et lutter contre les parasites des cultures. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions.
Maryanne Gichanga (photo) est une entrepreneure technologique kényane titulaire d’un diplôme de gestion des achats et des fournitures obtenu en 2012 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology. Etudiante en droit à la Mount Kenya University, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’AgriTech Analytics.
Fondée en 2018, l’entreprise a pour objectif de mettre fin à la faim et à la pauvreté. Elle cible les petits exploitants agricoles dans les zones rurales d’Afrique et les aide à augmenter les rendements de leurs cultures et à garantir la sécurité alimentaire. Elle les aide aussi à gérer plusieurs champs, à réduire les coûts des ressources et à prendre des décisions fiables.
AgriTech Analytics utilise différents types de données, à commencer par des données d’imagerie satellitaire combinées à des données provenant de ses capteurs solaires IoT (Internet des objets) pour les cultures et les sols. Son dispositif permet d'envoyer des alertes ou des rapports précis à plus de 97 % aux agriculteurs via les téléphones portables. Il permet de détecter les parasites pour qu’ils n’endommagent pas leurs cultures et n’affectent pas leurs récoltes.
L’entreprise travaille avec « 2 880 petits agriculteurs répartis dans la vallée du Rift, le centre et l’est du Kenya, avec pour objectif d’enrôler 15 000 agriculteurs d’ici 2024. Il y a 33 millions d’agriculteurs en Afrique et environ 4,5 millions de petits agriculteurs au Kenya. Notre marché cible représente 2,5 % de cette population au Kenya, soit 112 500 agriculteurs d’ici 2027 », a déclaré Maryanne Gichanga en 2023.
L’ancienne analyste de données de la Standard Chartered Bank (2013 et 2020) a remporté plusieurs prix et distinctions en 2023. Inscrite sur la liste 40 under 40 women de Business Daily Africa, elle a remporté, pour le compte de son entreprise, le prix de l’agritech de l’année 2023 décerné par Guzakuza, une organisation qui soutient les femmes leaders dans l’agro-industrie, et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
Melchior Koba
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MALhub est un espace de travail partagé et ouvert conçu pour les entrepreneurs et les petites entreprises. Il propose des programmes de formation et d’incubation, fournit des conseils et offre des opportunités aux jeunes d’Ilorin, ville du Nigeria.
Makers and Leaders Hub (MALhub) est un incubateur nigérian qui a pour but de favoriser l’émergence d’une communauté technologique solidaire et inclusive. Fondé en 2017, le centre est dirigé par Kehinde Kamaldeen et Abubakar Sadiq, deux associés gérants.
MALhub accueille les technologues, les entrepreneurs sociaux, le gouvernement, les entreprises technologiques, les investisseurs d’impact et les jeunes d’Ilorin et des environs pour définir de nouvelles solutions aux nombreux problèmes sociaux du Nigeria. Sa vision est de devenir le partenaire privilégié pour des solutions de pointe.
Le centre fournit des programmes de formation pour permettre à ses clients de s’affirmer et de prendre une longueur d’avance sur leurs concurrents. Il offre aussi un espace de coworking équipé et doté d’une connexion pour permettre aux entrepreneurs de travailler dans de bonnes conditions.
MALhub propose un programme d’incubation pour aider les entreprises à devenir prospères. Il fournit des conseils et les ressources dont les entrepreneurs ont besoin pour transformer leurs rêves en réalité. Il leur apporte des informations précieuses et des stratégies pratiques pour les aider à relever les défis, saisir les opportunités et atteindre une croissance durable.
Soucieux de l’inclusion des femmes dans l’entrepreneuriat et la technologie, le centre a accueilli plusieurs programmes Women in Tech. A travers ses programmes, il a soutenu plus de 200 femmes. MALhub a une communauté de plus 7 000 membres actifs. Il a créé et soutenu plus de 50 emplois et idées commerciales durables.
Melchior Koba
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Le Nigérian Samuel Eze fournit des services bancaires et de microfinance aux entreprises
Après ses études en médecine, il travaille pendant plusieurs années aux Etats-Unis dans une entreprise médicale. Cependant, c’est dans la fintech qu’il décide d’entreprendre, créant une solution de paiement par QR code.
Ibrahima Kane (photo) est un médecin et un entrepreneur sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Kalpay, une fintech qui simplifie les processus de paiement en Afrique.
Fondé en 2019, Kalpay a conçu et développé une application éponyme de paiement rapide qui utilise la technologie du QR code. La plateforme intègre une multitude de services innovants pour les utilisateurs, les commerces et les entreprises et accepte le paiement de tous les opérateurs. Elle est composée de deux produits que sont Kalpay Wallet et Kalpay Business.
Kalpay Wallet est un portefeuille électronique qui permet à ses utilisateurs de régler tous les achats quotidiens à partir de leur mobile, de transférer de l’argent, de payer les factures et même d’acheter du crédit téléphonique. Kalpay Business, quant à lui, fournit aux commerçants, aux entreprises et aux institutions financières des solutions numériques pour émettre ou recevoir des paiements numériques et générer des revenus supplémentaires grâce aux opérations de dépôt et de retrait, tout en assurant une meilleure gestion des affaires.
« Dès que le client arrive, il va scanner le QR code (imprimé sur une feuille blanche). Son téléphone lui montre ensuite le nom et la photo du marchand, il peut alors procéder au paiement », explique M. Kane en 2019.
Ibrahima Kane est titulaire d’un doctorat en médecine obtenu en 2012 à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès au Maroc et d’un master en santé publique obtenu en 2015 à l’université George Washington. Il est également diplômé de l’université Johns Hopkins aux Etats-Unis où il a obtenu un master en administration des affaires.
Avant Kalpay, il a travaillé, entre 2012 et 2018, comme vice-président exécutif chargé des opérations et du développement de Metro Spine PC. Cette dernière est une entreprise qui offre des services médicaux aux adultes.
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Le Sénégalais Abdou C. Dieng accompagne les PME dans leur communication commerciale en ligne
A travers ses programmes et activités, Innovate Durban promeut un écosystème dans lequel l’innovation est au cœur du développement.
Innovate Durban est une société à but non lucratif qui vise à stimuler l’innovation dans la région de Durban, en Afrique du Sud. Elle a été créée par la municipalité d’eThekwini en 2013 et son objectif est de soutenir et de promouvoir l’entrepreneuriat en créant des plateformes qui construiront et développeront l’écosystème de l’innovation dans la région.
Innovate Durban « nourrira, coordonnera et facilitera un écosystème d’innovation inclusif en utilisant la quatrième révolution industrielle pour la croissance économique et la création d’emplois, en mettant l’accent sur l’industrie, les personnes exclues ou marginalisées sur le plan spatial, le secteur public et les PME », peut-on lire sur le site web de la société.
Née sous la forme d’un forum réunissant les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation, dont les entrepreneurs, les entreprises, les universités, le gouvernement et la société civile, Innovate Durban a été officiellement établie comme société à but non lucratif en 2017. Sa présidente-directrice générale est Aurelia Albert, une économiste sud-africaine.
Innovate Durban propose plusieurs services et programmes personnalisés. Entre autres, elle offre un espace de bureau virtuel et un espace de coworking. Elle équipe aussi les entrepreneurs de machines spécialisées comme les imprimantes 3D et des découpeuses laser et vinyle.
Parmi les programmes de l’entreprise, on distingue The Start Up Support Program. Ce dernier est un programme de soutien à la création d’entreprise et de mentorat accéléré qui permet aux innovateurs de passer de la conceptualisation à la phase de commercialisation. Il dure 12 mois et comprend l’apport de compétences commerciales et techniques aux innovateurs, la facilitation du financement de prototypes pour les participants et la mise en relation des innovateurs avec des investisseurs providentiels.
Innovate Durban organise des ateliers de réflexion sur la conception et propose des programmes de formation par l’intermédiaire d'Innovation Co-Lab. Ses programmes peuvent être personnalisés afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Innovation Co-Lab est un centre d’innovation qui vise à donner accès à des outils, des informations et des ressources liés à l’innovation. Il est conçu pour permettre aux gens de devenir plus innovants dans la résolution de problèmes, de créer des opportunités pour de nouvelles entreprises, de créer des emplois et de s’attaquer à des problèmes sociaux dans leur communauté.
Innovate Durban bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont Open Cities Lab, Standard Bank, Ubuntu, la Durban University of Technology, Aspen Network of Development Entrepreneurs et la Durban Chamber of Commerce and Industry.
Melchior Koba
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