Entrepreneure en série, elle est à l’origine d’une start-up qui aide les organisations à concevoir, lancer et gérer des initiatives innovantes comme des hackathons et des concours créatifs.
Sabrine Assem (photo) est une entrepreneure égyptienne qui promeut l’innovation dans les pays d’Afrique et les petites organisations. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’Untap, une entreprise éditrice de solutions d’innovation et de découverte de talents.
Sabrine Assem est diplômée de l’université allemande du Caire où elle a obtenu en 2010 un bachelor en gestion de l’innovation et systèmes d’information. Elle est également titulaire d’un master en système d’information et innovation numérique obtenu en 2018 à la Warwick Business School en Angleterre.
En 2016, elle a fondé Untap pour permettre aux organisations de planifier, lancer, gérer, promouvoir et évaluer diverses initiatives telles que des plateformes d’innovation, d’engagement citoyen, des défis d’innovation ouverte, des hackathons, des programmes de démarrage, des concours créatifs, des subventions, des bourses et des concours étudiants. L’objectif est de découvrir des solutions, des idées et des talents novateurs.
« Nous avons créé un logiciel qui permet aux organisations de planifier, de lancer et de gérer facilement et rapidement des défis d’innovation en ligne, des concours créatifs, des hackathons, des subventions, des bourses d’études et, en fait, tout ce qui nécessite le traitement d’une demande », a déclaré la PDG en 2022. En outre, le logiciel intègre des fonctionnalités de communauté et de collaboration, des modules de recherche et d’idéation, et plus encore.
Avant Untap, Sabrine Assem a cofondé SolverMine, dont elle a été la présidente-directrice générale jusqu’en 2015. Cette dernière est une plateforme en ligne pour l’innovation ouverte, principalement axée sur le Moyen-Orient. Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à l’université allemande du Caire où elle était assistante d’enseignement des systèmes d’information.
En 2013, elle a travaillé comme consultante en gestion au sein de Nutty Scientists, une entreprise qui propose des méthodes d’apprentissage des sciences aux enfants. Elle a été embauchée dans la même année à eSpace, une start-up qui facilite la digitalisation des entreprises et des organisations, en tant que responsable de développement commercial. De 2014 à 2016, elle était une consultante et une chercheuse en entrepreneuriat à la German-Arab Chamber of Industry and Commerce (AHK Egypt).
Melchior Koba
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Softstart BTI offre un écosystème complet de soutien incluant mentorat, conseils et opportunités de mise en réseau. Il favorise le développement d’entreprises numériques innovantes à l’échelle internationale.
Fondé en 2006, Softstart Business and Technology Incubator (Softstart BTI) est un incubateur de start-up technologique basé à Johannesburg en Afrique du Sud. Il est né de la fusion de Softstart Trust et Bodibeng Technology Incubator et ambitionne de devenir le leader dans la fourniture de services d’incubation d’entreprises technologiques aux entrepreneurs numériques.
Les institutions fondatrices de l’incubateur sont le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), l’université de Pretoria (UP), l’université de technologie de Tshwane (TUT) et l’Agence de développement des petites entreprises (SEDA). Son conseil d’administration est dirigé par Dick Sono, un ingénieur électrique.
L’objectif de Softstart BTI est de contribuer au processus de création d’entreprises numériques innovantes et compétitives à l’international. Il propose une gamme complète et intégrée de services de soutien aux entreprises, notamment un espace d’incubation, des services de conseil et de mentorat, ainsi que des opportunités de regroupement et de mise en réseau.
Les services de l’incubateur incluent le mentorat, le coaching, la formation, la gestion financière et le financement, les ressources humaines, la communication et le marketing. Les entreprises en phase de démarrage au sein de Softstart BTI sont entourées d’individus partageant les mêmes idées et ont accès à toutes les ressources offertes par l’incubateur pour développer leur entreprise jusqu’à ce qu’elle atteigne son plein potentiel commercial.
L’incubateur abrite, dans son centre, plus de 60 entreprises diverses appartenant à des Noirs, et plus de 100 entreprises hors campus et virtuelles figurent dans ses bases de données. Il bénéficie du soutien et du parrainage du programme technologique SEDA (STP), un programme relevant de l’agence de développement des petites entreprises d’Afrique du Sud.
Melchior Koba
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Les entreprises africaines sont souvent confrontées au problème de coût élevé de l’exportation de marchandises à l’international. Pour y remédier, Matthew Davey fonde TUNL.
Matthew Davey (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2012 un bachelor en génie civil, et de l’université d’Oxford où il a obtenu en 2016 un doctorat en géographie et environnement. Il est un cofondateur et le président-directeur général de TUNL, une start-up de transport maritime.
Fondée en 2020 par Matthew Davey et Craig Lowman, directeur des opérations, la start-up TUNL s’est donnée la mission de résoudre les problèmes d’exportation pour les fabricants, les créateurs et les commerçants africains. Sa plateforme offre des options de courrier express avec les transporteurs mondiaux vers pratiquement tous les pays du monde. L’entreprise a également lancé TUNL Economy, un service de messagerie d'exportation véritablement économique d'Afrique.
« Le transport maritime transfrontalier en Afrique entraîne une perte annuelle estimée à 50 milliards de dollars pour les entreprises », explique M. Davey en décembre 2023. « Même les produits de haute qualité, tels que les textiles et les accessoires pour appareils photo, peuvent être écartés du marché en raison des frais d’expédition exorbitants, et ce malgré la présence de grands transporteurs. TUNL travaille en partenariat avec ces mêmes transporteurs, comme UPS et FedEx, mais négocie des tarifs avantageux et offre des économies significatives à nos commerçants, jusqu’à 50 à 75 % pour les PME ».
En décembre 2023, TUNL a levé 1 million de dollars en pré-amorçage. Ce financement, obtenu auprès d’investisseurs, dont Founders Factory, Digital Africa Ventures, E4E Africa et Jozi Angels, permettra à l’entreprise de poursuivre son expansion en Afrique du Sud et de préparer son entrée sur d’autres marchés africains et émergents.
Avant de fonder TUNL, Matthew Davey a travaillé entre 2013 et 2014 pour Jones & Wagener, un cabinet spécialisé d’ingénieurs-conseils et de scientifiques basé en Afrique du Sud, en tant qu’ingénieur civil. De janvier à juin 2017, il était un analyste de Sustainia, une entreprise de conseil aux entreprises et organisations. D’août de la même année à février 2021, il travaille comme directeur général de Vesconite Bearings, une entreprise de fabrication de bagues et matériaux d’usure en polymère.
Melchior Koba
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En Afrique, le nombre de structures d’accompagnement de start-up promouvant le développement de la technologie ne cesse de croître. Au Cameroun, Team@Solutions fait partie des incubateurs qui soutiennent de façon active les entreprises technologiques.
Team@Solutions est un incubateur camerounais spécialisé dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Il est né d’un partenariat entre Brücke e.V, une organisation allemande qui souhaite aider les étudiants africains à accéder à des connaissances techniques et innovantes, et l’Association internationale pour le développement et l’environnement au 21ᵉ siècle (AIDE21).
Dirigé par Touna Onguene Philippe, coordonnateur, l’incubateur a pour mission de soutenir les jeunes start-up en leur offrant un cadre propice et un accompagnement professionnel. Il aide les entrepreneurs dans la digitalisation de leur structure. Les secteurs d’intervention de l’incubateur sont, entre autres, le commerce, les services, l’industrie, l’agriculture, l’élevage, la santé, la logistique, l’éducation, la bonne gouvernance, l’infrastructure et les énergies renouvelables.
Team@Solutions propose la conception et la réalisation de solutions IoT (Internet des objets), big data, IA et cloud adaptées au contexte africain. Il a également mis en place des unités de productions et de transformation pour promouvoir la production et la transformation locale des matières premières, dont les produits agricoles.
Misant sur la coopération, l’échange et le partage d’expériences et de connaissance, l’incubateur propose des espaces de coworking. Il propose des formations certifiées dans des filières NTIC et métiers de technologies de construction mécanique. Elle offre aussi des opportunités d’emploi sur le sol allemand pour les développeurs informatiques et les constructeurs mécaniques.
Egalement soutenu par l'agence de coopération internationale allemande pour le développement, GIZ, Team@Solutions a accompagné plusieurs start-up. Parmi ces dernières, on peut citer Health Map qui a mis sur pied un système informatique hospitalier pour faciliter la prise en charge des patients, E-Gadget & IO-Tech qui construit des équipements électroniques dotés de capacités d’IA et d’IoT, ainsi que Katika, une fintech.
Melchior Koba
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Il a pour objectif de démocratiser les investissements en Afrique. Entrepreneur visionnaire, il a su allier finance et technologie pour faciliter l’accès aux marchés africains.
Boum III Jr (photo) est un entrepreneur tech d’origine camerounaise. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Daba, une start-up fintech qui a pour mission de démocratiser l’investissement en Afrique.
L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2014 à la Southern Polytechnic State University. En 2021, il obtient un master en administration des affaires (MBA) à HEC Paris et un MBA option entrepreneuriat à The University of Chicago Booth School of Business.
L’entreprise Daba, fondée en 2021 par Boom III Jr et Anthony Miclet, propose une plateforme d’investissement unifiée qui aide les particuliers et les entreprises à réaliser des investissements de haute qualité en Afrique. L’entreprise offre une manière plus transparente, accessible et efficace d’investir sur le continent. Ses bureaux sont aux Etats-Unis et en Côte d’Ivoire.
Interrogé sur les ambitions de Daba, l’entrepreneur a déclaré en 2022 : « dans les cinq prochaines années, j’envisage de faire de la Daba la première destination pour tout investisseur, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un investisseur institutionnel, lorsqu’il souhaite commencer ou gérer ses investissements sur le continent africain. Je pense que dans cinq ans, nous aimerions avoir une présence significative sur les marchés clés d’Afrique comme le Kenya, le Nigeria, le Ghana et l’Afrique du Sud, mais aussi dans d’autres pays ou économies émergents d’Afrique, comme la région francophone, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ».
Boum III Jr a fondé à Atlanta, en 2017, Mbo’Wam, une plateforme d’hébergement qui propose des séjours de type hôtelier dans des appartements et des résidences privées, principalement pour les voyageurs d’affaires. Il a aussi cofondé, en 2020, Afrika Startup Lab, une organisation à but non lucratif qui accompagne les entrepreneurs potentiels dans leur parcours entrepreneurial.
Entre 2015 et 2019, il a travaillé comme ingénieur logiciel de Nasdaq eVestment, une division de Nasdaq qui fournit des données sur les investissements institutionnels, des analyses et des informations sur les marchés publics et privés.
En 2022, le Camerounais a remporté le concours de pitch d’AFRICON. Ce qui lui a permis d’obtenir un chèque de 10 000 dollars.
Melchior Koba
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Visionnaire, le gouvernement kényan, à travers Konza Technopolis, vise à faire du Kenya un leader dans le domaine de la technologie et de l’innovation en Afrique.
Konza Technopolis, autrefois appelée Konza Technology City, est un grand centre conçu pour promouvoir l’innovation et la recherche technologique. Le projet, en passe de devenir une smart city, a été lancé en 2012 et est devenu un élément clé du plan de développement national du Kenya connu sous le nom de Vision 2030.
Konza Technopolis a donc été fondé par le gouvernement du Kenya, soutenu par la Société financière internationale, une filiale de la Banque mondiale. Son dirigeant actuel est John Paul Okwiri, nommé président-directeur général de Konza Technopolis Development Authority (KoTDA) qui gère le projet. M. Okwiri est un cadre expérimenté dans la gestion des approvisionnements et de la chaîne d’approvisionnement.
Konza Technopolis sera une ville de classe mondiale alimentée par le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) florissant, des infrastructures fiables de qualité supérieure et des systèmes de gouvernance favorables aux entreprises.
Ainsi, il accueille les industries de sous-traitance, de développement de logiciels, de centres de données, de centres de reprise après sinistre, des centres d’appels, de fabrication et d’assemblages légers. De plus, un parc scientifique, des parcs d’incubation et d’accélération d'entreprises technologiques, des centres commerciaux, des écoles internationales et d’autres installations scientifiques, technologiques et d’innovation axées sur les investisseurs devraient être inclus.
Konza Technopolis est l’initiateur du programme Jitume qui vise à fournir aux jeunes un accès aux services numériques, aux compétences numériques et aux opportunités afin de leur permettre de tirer profit de la technologie pour la création d’emplois. En 2024, il sera l’hôte de la 41ᵉ conférence mondiale de l’IASP, un réseau mondial d’écosystèmes d’innovation.
In preparation for the forth coming #IASP2024Conference to be hosted in Kenya in September 2024, @konzatech is calling for submission of papers based on the above thematic areas. Visit the website for more information. #Innovation #SmartCities @MoICTKenya @IASPnetwork pic.twitter.com/9fHWZ9yMVY
— Konza Technopolis Development Authority (@konzatech) January 13, 2024
Le centre a déjà permis la création de 17 000 emplois. En 2020, il a accueilli les Africa Digital Influencer Awards (ADIA20). De plus, il a été reconnu pour son excellence dans le développement de la smart city lors des Africa Public Sector Conference and Awards (APSCA) de 2023.
Melchior Koba
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La Kényane Radhika Bhachu fournit des solutions de gestion d’investissement aux Africains
Entrepreneur tech, il conçoit et développe des solutions technologiques pour faciliter la vie de ses compatriotes rwandais. Il est à l’origine d’une application qui offre des biens et services à crédit.
Ignace Turatsinze (photo) est un entrepreneur rwandais à impact social. Il est cofondateur et coprésident-directeur général de la start-up PayingTone, une place de marché qui fournit des produits et des services à crédit.
Titulaire d’un diplôme en administration des affaires obtenu en 2017 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, le Rwandais a fondé PayingTone, avec Brenda Munezero. Lancée en 2021, la start-up a pour mission de développer et d’offrir des produits financiers afin de faciliter l’accès au commerce de détail dans toute l’Afrique. Elle propose une marketplace qui fournit des crédits à ses utilisateurs afin que ces derniers puissent se payer des produits et services utiles à leur vie quotidienne.
« Pour l’instant, nous fournissons jusqu’à 200 000 RWF [143 euros environ], mais nous ne pouvons fournir qu’un crédit équivalant à un tiers des revenus de l’utilisateur. Une fois que vous avez ce crédit sur le portefeuille PayingTone, nous avons un réseau de commerçants avec lesquels nous travaillons et qui ont tous des codes de commerçants. Vous allez chez un commerçant et vous dépensez ce crédit. Nous facturons cinq pour cent d’intérêts », a expliqué Ignace Turatsinze en 2022.
Le Rwandais est aussi le fondateur et le président-directeur général de Netot Lab. Cette dernière, fondée en 2018, est une start-up qui vise à fournir un dispositif électronique pour aider à la surveillance et à la gestion des GPL, ainsi qu’à fournir une assistance pour le paiement des services et un service de microcrédit.
La carrière professionnelle d’Ignace Turatsinze a commencé en 2016 à New Media Communications du Rwanda où il a travaillé comme spécialiste du marketing et des relations publiques. En 2017, il rejoint l’organisation axée sur la femme Women for Women International en tant que consultant en suivi et évaluation. En 2018, il devient le coordinateur de projet du laboratoire de recherche et d’innovation LEAPR Labs.
En 2020, l’entrepreneur est embauché par i4SD, une structure qui aide les partenaires privés et publics à mettre en place des infrastructures pour le développement durable, en tant que gestionnaire de programme. En 2021, il rejoint la fintech Spenn Technology au poste de responsable de Spenn Connect.
Avec PayingTone, Ignace Turatsinze a participé au programme d’incubation fintech de CcHub. En décembre 2022, il a remporté le deuxième prix du HangaPitch Fest qui en était à sa deuxième édition.
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A travers ses formations, activités et programmes, Bamako Incubateur apporte son soutien aux jeunes entrepreneurs dans la concrétisation de projets novateurs et la création de services diversifiés dans les secteurs variés du numérique.
Bamako Incubateur est un projet d’incubateur et d’accélérateur de start-up pour de jeunes sociétés innovantes. Lancée en 2016, cette couveuse d'entreprise est une initiative de la communauté Mali@venir de l’ONG Groupe Eureka.
Bamako Incubateur vise à promouvoir l’esprit d’entreprise et à générer des solutions portées par les jeunes pour résoudre les problèmes du Mali. Il offre un écosystème unique de ressources, d’inspiration et de possibilités de collaboration pour de jeunes Maliens créatifs travaillant à la réalisation d’un objectif commun.
Les activités de Bamako Incubateur s’articulent autour de plusieurs axes. Il facilite la promotion du numérique auprès des enfants, des femmes et des jeunes en milieu urbain et rural, de la diaspora et des migrants. Il facilite également l’intégration du numérique dans les secteurs en développement. Il identifie et simplifie la création de solutions numériques. De plus, l’incubateur favorise l’employabilité des jeunes et offre des opportunités de financement aux start-up numériques.
Bamako Incubateur propose aux jeunes une formation aux technologies de programmation JAVA avec l’objectif de former 10 000 développeurs sur 10 ans. Parmi ses programmes notables, on trouve « GENESIS Startups MALI ». Ce dernier, lancé en 2017, permet aux jeunes diplômés d’acquérir les compétences pratiques permettant d’augmenter significativement leur (auto) employabilité et leur réussite sur le marché du travail dans les secteurs porteurs des sciences, de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
En 2018, l’incubateur a aussi lancé un programme de soutien à l’entrepreneuriat numérique, l’innovation et la compétitivité des incubateurs et start-up au Mali (SENECIS). Ce dernier transmet, en huit mois, aux jeunes étudiants diplômés ou en voie de l’être les connaissances fondamentales pour entreprendre dans l’économie numérique.
Bamako Incubateur a incubé plusieurs start-up, dont So-Dôkôtôrô, une plateforme malienne spécialisée dans la prestation de soins à domicile, BioBanque, une start-up de biotechnologie qui offre un système de gestion informatique du sang depuis le don jusqu’à sa transfusion chez un patient, et AgroMaliMarket, une plateforme web et mobile qui met en relation les producteurs agricoles avec leurs acheteurs.
Melchior Koba
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Les publicités en ligne sont l’un des moyens les plus faciles d'acquérir plus de visibilité. Cette communication n’étant pas gratuite, les moyens de paiement pour en bénéficier ne sont pas accessibles à tous. Abdou C. Dieng propose une alternative favorable à tous les Africains.
Abdou C. Dieng (photo) est un entrepreneur sénégalais, un cofondateur et le président-directeur général d’Adafri, une start-up spécialisée dans la publicité. Ancien étudiant de l’université de Rouen Normandie, il a fondé l’entreprise en 2020, avec Ibrahima Touré, afin d’aider les Africains à affronter le problème de restriction des cartes prépayées sur la plateforme Google Ads.
« En novembre 2018, Google Ads a décidé de ne plus accepter les cartes prépayées sur sa plateforme, rendant ainsi très difficile pour les annonceurs du continent africain de lancer des campagnes de publicité digitale. Pour prendre le contre-pied de cette contrainte, nous avons choisi d’intégrer à notre plateforme des moyens de paiements qui “collent” à la réalité africaine, à savoir le mobile money », a déclaré Abou C. Dieng en 2021.
Adafri est une plateforme publicitaire automatisée conçue pour les petites et moyennes entreprises qui souhaitent gagner en visibilité sur Internet. Elle permet à ses utilisateurs de lancer des publicités Google à partir d’un seul endroit et de contrôler en temps réel les performances et le budget.
Adafri a connu un succès rapide, avec plus de 600 annonceurs actifs et plus de 10 000 campagnes facilitées. La plateforme est actuellement déployée dans plusieurs pays, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali. Elle vise à se développer dans toute l’Afrique de l’Ouest francophone.
Depuis 2019, Abou C. Dieng est le président de l’association des start-up du Sénégal Sen Startup. Cette association a pour mission de représenter, rapprocher et renforcer les start-up afin de créer un environnement favorable à leur éclosion.
L’entrepreneur a fait ses premiers pas dans le monde numérique chez l'entreprise de commerce en ligne Jumia, où il a tout appris sur le digital. Il a travaillé pour le groupe, plus précisément pour l’entité Jumia Car, en tant que directeur général entre 2014 et 2015. En 2016, il a mis en place un comparateur de prix sur 9 pays africains, baptisé Comparez.co. Il est aujourd’hui un entrepreneur en série reconnue sur la scène tech africaine.
Melchior Koba
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A travers ses programmes, activités et événements, IncuBooster accompagne les entrepreneurs et les porteurs de projets à transformer leurs idées d’entreprises en projets à succès.
Fondé en 2022 à Fès au Maroc, par des entrepreneurs, dont Khnata El Kadiri, IncuBooster est un incubateur et un accélérateur dédié au soutien des start-up. Son objectif principal est d'accompagner les entrepreneurs et les porteurs de projets dans leur croissance et leur réussite au sein d'un marché concurrentiel.
Au cœur d'IncuBooster, les start-up bénéficient de programmes complets et pertinents qui englobent l'apprentissage, le renforcement des compétences personnelles et managériales, ainsi que des sessions pratiques. Ces programmes sont conçus pour rendre chaque start-up autonome et favoriser leur développement jusqu'à atteindre un niveau de maturité avancé. Les axes d'intervention de l'incubateur sont la sensibilisation à l'entrepreneuriat, l'incubation, l'accompagnement et le mentorat.
L’incubateur a mis en place la compétition entrepreneuriale FEZ STARTUP CHALLENGE. Cet événement vise à promouvoir la création d’entreprises et de développer l’esprit entrepreneurial chez les jeunes de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). La phase finale de la première édition qui a eu lieu en avril 2023 a vu la participation de 12 projets, dont plusieurs ont déjà pu se concrétiser grâce à l’accompagnement offert par l’incubateur.
IncuBooster a organisé d’autres événements comme SHE’S A BOSS, pour la promotion de l’entrepreneuriat chez les femmes, et After Work au cours duquel des discussions sont animées sur plusieurs sujets. Les autres programmes et activités de l’incubateur sont MRE Business, Innova Green, Social Business Boost, Innov Summet Camp et Women Positive Impact.
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En outre, IncuBooster offre un espace de travail pour les équipes de projet, des formations et workshops, des accompagnements personnalisés, des opportunités de networking, de réseautage et de financement.
Melchior Koba
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