La firme américaine Visa a opté pour Yared Endale (photo) au poste de responsable pays pour l’Ethiopie. Il occupera les fonctions de responsable principal du développement commercial et de directeur national pour l'Ethiopie et fera partie de l'équipe de direction de Visa pour l'Afrique de l'Est.
« Je suis ravi d’annoncer que j’ai rejoint Visa en tant que Country Manager pour l’Ethiopie. [...] Je suis impatient de collaborer avec nos diverses parties prenantes et de tirer parti de l’expertise de Visa en matière de paiements numériques pour établir des partenariats significatifs dans l’ensemble du secteur financier dans le pays », a indiqué Yared Endale dans une publication sur sa page LinkedIn.
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Egalement à la tête d’une edtech, ce tech entrepreneur a décidé de se lancer dans le secteur des technologies financières. Pour cela, il a misé sur une solution complète, une super application où l’utilisateur peut faire plusieurs choses.
GoFree est une solution technologique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services financiers, d’e-commerce et de messagerie instantanée depuis son application mobile accessible sur iOS et sur Android. La start-up, basée au Nigeria et aux Etats-Unis, a été fondée en 2022 par Lekan Adejumo.
Dans un article publié sur Medium par la start-up, son fondateur pense « que si les données peuvent circuler librement entre les différents opérateurs de téléphonie mobile, l'argent devrait pouvoir en faire autant. C'est alors que le concept d'interopérabilité a enflammé son imagination [...] Il a voulu créer l'équivalent du GSM pour l'argent, en permettant des transactions transparentes entre divers services financiers ». C’est l’une des raisons qui l’ont poussé à mettre sur pied une équipe pour résoudre le problème.
L’accès aux divers services de l’application requiert la création d’un compte. Il faudrait entre autres renseigner un numéro de téléphone, une donnée qui sera reliée aux services bancaires, aux cartes virtuelles, aux paiements et aux services sociaux de l’utilisateur GoFree. Il faut souligner que la création d’un compte implique la création d’un portefeuille en Naira pour faciliter l’accès aux services financiers que propose la fintech comme l’envoi et la réception d’argent, le paiement des factures ou encore la gestion de ses finances. Le portefeuille peut être rechargé par divers moyens comme le virement bancaire, les cartes bancaires émises au Nigeria, Flutterwave, Apple Pay ou encore Google Pay.
La fonction de messagerie permet quant à elle d’échanger des messages instantanés avec collègues, amis ou encore famille, de partager des fichiers et des documents et de collaborer à des projets. L’application intègre également des services de commerce électronique. Les utilisateurs peuvent ainsi publier des articles sur leur profil GoFree et vendre aux autres utilisateurs. GoFree offre l’avantage de ne facturer aucun frais pour les transactions effectuées au sein de son écosystème. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois.
Adoni Conrad Quenum
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Elle est une entrepreneure et une dirigeante d’entreprise de renommée internationale. A la tête de la start-up Kwara, dont elle est une cofondatrice, elle met à la disposition des coopératives financières une technologie pour faciliter la gestion de leurs activités.
Cynthia Wandia (photo) est une ingénieure électrique et une entrepreneure kényane. En 2018, elle fonde avec David Hwan la start-up Kwara, dont elle est la présidente-directrice générale, afin d’offrir aux coopératives financières et à leurs membres une expérience bancaire en ligne et mobile sécurisée, agréable et abordable.
Basée au Kenya, la start-up Kwara s’est donnée pour mission de permettre aux 3 milliards de personnes mal desservies dans le monde de devenir financièrement stables et équilibrées. Pour y arriver, elle modernise et dote les coopératives d’épargne et de crédit d’une plateforme de services bancaires qui met à jour et améliore leurs opérations de back-office.
En janvier 2023, la start-up, qui sert déjà plus de 100 000 membres, a levé un capital d’amorçage de 3 millions de dollars et signé un accord exclusif de distribution de solutions numériques avec l’organisme national Kenyan Union of Savings and Credit Cooperatives (Kuscco) qui représente plus de 4 000 coopératives d’épargne et de crédit au Kenya.
« Nous pensons que nous avons à peine effleuré le marché kényan. C’est pourquoi nous allons investir dans des produits et des services qui nous permettront d’approfondir nos relations ici », a déclaré Cynthia Wandia.
« La logique de l’accord est claire : il s’agit d’une opportunité de générer des leads et de distribuer notre produit de base aussi rapidement que possible, et d’approfondir notre marge de manœuvre concurrentielle », ajoute la PDG de Kwara.
Cynthia Wandia est titulaire d’un bachelor en ingénierie électrique obtenu en 2009 à la Yale University. En 2014, elle a cofondé ASTRA Innovations, une entreprise spécialisée dans l’énergie dont elle a été la directrice générale jusqu’en 2017.
Avant de fonder Kwara, elle a travaillé pour plusieurs entreprises. En 2010, elle a été, pendant six mois, une consultante en développement d’entreprise du réseau d’accélérateurs d’entreprises mexicain Aceleradora de Empresas ITESM. Entre 2012 et 2014, elle a travaillé chez E.ON Climate & Renewables successivement aux postes d’analyste en performance de la flotte et de directrice de projets spéciaux. En 2017, elle rejoint finparx, un studio de création d’entreprises, en tant que développeuse de projet.
En 2018, la Kényane a été désignée par le quotidien kényan Business Daily Africa comme l’une des 40 femmes de moins de 40 ans les plus influentes du pays.
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Masroofi, une fintech égyptienne spécialisée les services de paiement électronique pour les enfants, a annoncé le mercredi 5 juillet la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 1,5 million $. Les firmes ayant participé à l'opération n'ont pas été dévoilées mais les fonds serviront entre autres à élargir sa clientèle en offrant des services de banque en ligne.
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Zuvy, une fintech nigériane spécialisée dans l’escompte sur facture, a annoncé le lundi 3 juillet la réussite d’un tour de table d’un montant de 4,5 millions $. Mené par TLG Capital avec la participation de Next Chymia Consulting HK, Dunbar Capital ou encore Vicus Ventures, les fonds serviront à soutenir son extension au Nigeria.
« Notre mission est de faciliter l'accès aux liquidités pour les petites et moyennes entreprises (PME) africaines, un secteur qui constitue l'épine dorsale du PIB et de l'emploi de notre continent », a déclaré Angel Onuoha, cofondateur de la fintech.
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La fintech Chapa s'associe à Telegram pour faciliter les paiements numériques en Ethiopie
La société américaine de système de paiement Mastercard et a SomBank, l'une des institutions financières innovantes en Somalie, ont récemment signé un partenariat visant à produire et émettre 100 000 cartes de débit pour les clients de SomBank.
Ce partenariat permettra à SomBank d'émettre et d'accepter des paiements par carte Mastercard, offrant ainsi à ses clients une solution de paiement sûre et sécurisée pour diverses transactions, notamment les achats, les retraits et les paiements en ligne.
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Chapa, un fournisseur de solutions de paiement en Ethiopie, a annoncé le mercredi 5 juillet, la signature d’un partenariat avec Telegram, l'une des plateformes mondiales de messagerie instantanée.
Cette collaboration vise à faciliter les transactions financières en permettant aux commerçants utilisant Telegram en Ethiopie d'accepter de manière transparente les paiements de leurs clients.
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Si l'Afrique de l'Ouest a récemment amélioré l'inclusion financière, les petites entreprises de la région considèrent toujours que le financement constitue un obstacle majeur à leur croissance. Ce nouveau partenariat entend changer la donne grâce aux prêts qui leur seront accordés.
La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a annoncé le lundi 3 juillet, la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe Orange. Le partenariat vise à accompagner efficacement et durablement les besoins en financement des petites entreprises en Afrique de l'Ouest, y compris celles des zones rurales.
« Cet investissement innovant témoigne de notre engagement ferme à tirer parti de la puissance des services financiers numériques, en particulier dans les régions où l'inclusion financière demeure limitée. Il a en outre le potentiel de créer un précédent en matière de prêts numériques » a déclaré Olivier Buyoya, le directeur régional pour l'Afrique de l’Ouest de la SFI.
Dans le cadre du nouveau partenariat, la SFI mettra à disposition un mécanisme de partage des risques afin de soutenir Orange Bank Africa dans l'extension de ses opérations de prêt numérique aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d'abord en Côte d'Ivoire, puis au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, une fois que la banque digitale aura reçu l'accord d'y exercer.
Concrètement, le partenariat porte sur la couverture de 50 % des prêts d’un montant de 30 millions $ qu’accordera Orange Bank Africa sous forme de microcrédits accessibles via le mobile à sa clientèle constituée de petites entreprises et de particuliers. La banque, présente sur le marché ivoirien depuis juillet 2020, prévoit également d’allouer des prêts « plus importants » à des acteurs locaux de l’industrie créative. Cela permettra à la banque 100 % numérique de distribuer 300 000 prêts supplémentaires d'ici à 2025.
Ce nouveau partenariat intervient un an après un premier accord entre les deux institutions. En juillet 2022, La SFI s’était associée à Orange Bank Africa pour accroître l’accès au financement pour les agents et les commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.
A en croire Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d'Orange Bank Africa, le partenariat permettra d'accélérer le financement des micro, petites et moyennes entreprises par des solutions concrètes, ce qui contribuera à l'amélioration de leur productivité, à l'augmentation de leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, à la création d'emplois.
Samira Njoya
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Après des études supérieures en informatique, Kgothatso Ngako découvre le bitcoin et décide de mettre en place une solution qui va permettre aux Africains d’adopter la reine des cryptomonnaies comme une monnaie à part entière.
Machankura est une solution technologique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de transférer, grâce à des codes USSD, des bitcoins entre particuliers. La technologie intègre le réseau Lightning, un protocole de paiement de pair-à-pair construit comme une application de deuxième couche adossée à la blockchain bitcoin, pour faciliter les différentes transactions en configurant une adresse avec un numéro de téléphone. La start-up a été fondée en 2022 par Kgothatso Ngako.
« J'ai créé Machankura pour rendre le bitcoin plus accessible dans les communautés où tout le monde ne dispose pas d'un appareil connecté à Internet. Toute personne intéressée par l'utilisation du bitcoin et la vie en bitcoin devrait pouvoir le faire facilement », affirme Kgothatso Ngako.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. « Lorsque vous composez le numéro [le code USSD] pour la première fois, un portefeuille bitcoin lié à votre numéro de téléphone est instantanément créé pour vous. Vous devez créer un code PIN qui cryptera votre portefeuille et sera également utilisé pour confirmer toutes les transactions futures sur Machankura », indique la plateforme.
C’est donc avec cette adresse que l’utilisateur peut recevoir et envoyer du bitcoin sur son téléphone. Il faut signaler qu’en réalité, Machankura opère avec des satoshis, une monnaie divisionnaire du bitcoin valant environ 0,0002 $, puisque l’objectif est d’utiliser ce moyen de paiement dans les transactions quotidiennes. Machankura facture des frais de transactions de 1% sur toutes les dépenses.
Par ailleurs, en ce qui concerne la recharge du compte, divers moyens s’offrent aux utilisateurs mais la plupart implique l’utilisation de l’Internet sauf en Afrique du Sud. A ce propos, le fondateur de la fintech explique « qu’il n'y a pas vraiment de rampe d'accès au bitcoin qui fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet. […] Le seul dont je puisse dire qu'il fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet est Azteco. Jusqu'à présent, Azteco ne dispose que d'un vaste réseau de vendeurs en Afrique du Sud, où l'on peut se rendre dans pratiquement tous les magasins du pays et acheter un bon que l'on peut ensuite échanger contre des bitcoins. Ce n'est pas le cas dans les autres pays africains ».
C’est un point sur lequel le fondateur va devoir travailler puisque la solution peine encore à décoller. En avril 2023, Machankura enregistrait environ 3 000 utilisateurs bien que présente dans une demi-douzaine de pays que sont le Ghana, le Kenya, le Malawi, la Namibie, le Nigeria ou encore l’Afrique du Sud. Même si elle a dû se retirer des marchés tanzanien et ougandais, la fintech veut s’étendre sur tout le continent et y imposer la reine des cryptomonnaies comme une devise à part entière.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir fait ses études et travaillé dans plusieurs entreprises en Europe, en Asie et en Afrique, Magalie Gauze-Sanga a décidé de lancer dans son pays d’origine une solution pour faciliter les transactions commerciales sur le continent.
Koree est une solution technologique développée par la firme camerounaise Sukali Holding Ltd. Elle permet aux utilisateurs de créer des cartes de fidélité digitales sur lesquelles les commerçants partenaires de la start-up peuvent leur verser des cashbacks et éventuellement leurs reliquats. Fondée en 2022 par Magalie Gauze-Sanga, la fintech a déjà levé environ 131 800 $ pour soutenir sa croissance.
« J’ai été confrontée pour la première fois au problème de monnaie dans une boulangerie, lors d’un achat de viennoiserie que j’ai essayé de payer avec un billet retiré plus tôt d’un distributeur automatique. Par la suite, dans le cadre de mes fonctions j’ai eu à effectuer de nombreuses missions professionnelles en Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Afrique centrale. C’est en parcourant les sous-régions que je me suis rendue compte que ce problème de monnaie était un problème régional », affirme Magalie Gauze-Sanga.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s'inscrire. Il peut ainsi accéder à la liste des commerces partenaires et choisir où il fera ses achats. Le scan du code QR de la boutique lui permettra de créer sa carte de fidélité digitale pour le/les magasin(s) choisi(s) depuis son smartphone.
Une fois à la caisse du magasin, l’utilisateur montre la carte de fidélité sur son téléphone au caissier et son cashback et son éventuel monnaie seront directement crédités sur son portefeuille digital. Il faut souligner que le cashback est un remboursement du commerçant pour récompenser la fidélité d’un client. Cet argent peut être dépensé uniquement dans la boutique du commerçant qui l’a offert.
La fintech revendique avoir fait gagner à ses utilisateurs plus de 4 029 863 FCFA (environ 6 698,4 $). Elle dispose de plus de 40 partenaires dans 14 différents secteurs tels que la restauration, l’hôtellerie ou encore le divertissement. La semaine dernière, Koree a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte hiver 2023 d’Aidi Venture Accelerator, une entité américaine qui permet aux fondateurs d'entreprises technologiques africaines d’obtenir des avantages de la part de business angels et d’entreprises. Elle a également officialisé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué lors d’une opération menée par Catalytic Africa.
Alors que la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store, Magalie Gauze-Sanga veut conquérir le marché de l’Afrique francophone avec sa solution. Pour l’instant, elle se concentre sur le Cameroun.
Adoni Conrad Quenum
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