Asaak, une fintech ougandaise qui fournit des financements et des services financiers mobiles aux entrepreneurs et agriculteurs, a annoncé le jeudi 31 août l’acquisition du mexicain FlexClub, une fintech qui facilite les paiements.

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Après plusieurs années dans le secteur financier mondial, trois tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution fintech pour faciliter les investissements sur les marchés internationaux aux Africains sans distinction de leur niveau social.

Ndovu est une solution fintech développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs de faire des économies et d’investir sur les marchés financiers du monde entier en passant par une application mobile. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2020 par Radhika Bhachu, Ro Nyangeri et Gianpaolo De Biase. L’objectif de la fintech est de fournir aux Africains les outils nécessaires pour accroître leur patrimoine.

L’application est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur doit la télécharger dans un premier temps puis créer un compte. Lors de l’inscription, il sera amené à répondre à un certain nombre de questions puis Ndovu l'aidera à définir des objectifs financiers et à mettre en place des portefeuilles d’investissement personnalisés. Après cette étape, il pourra accéder aux divers services de la fintech, en l’occurrence, aux marchés financiers sur lesquels il peut investir.

Pour faciliter ces actions aux utilisateurs qui ne s’y connaissent pas dans la finance, la start-up a mis en place une académie en ligne. On y retrouve des astuces et des conseils sur l’investissement et l’épargne. Par ailleurs, il faut signaler que la plateforme fonctionne comme un « robot-conseiller ». Elle fait donc les premiers tris et propose des investissements plutôt intéressants pour ses utilisateurs.

« Si vous épargnez 100 dollars par mois pendant 10 ans sur un compte bancaire rémunéré à 2 % par an, vous gagnerez 13 200 dollars. En revanche, si vous investissez 100 dollars par mois pendant 10 ans en utilisant Ndovu, dans le fonds S&P 500, vous pourriez gagner environ 23 500 dollars », explique Ro Nyangeri.

L’investissement minimum sur Ndovu est de 5 050 shillings kényans (environ 35 $). La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois. Depuis son lancement, la fintech a reçu plusieurs distinctions. Entre autres, elle a remporté le concours She Loves Tech en 2021 et a été sélectionnée la même année pour le Google for Startups Accelerator en 2021.

Adoni Conrad Quenum

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L’insurtech sud-africaine LeaseSurance a annoncé le lundi 28 août la réussite d’un tour de table d’amorçage d’un montant de 3 millions de rands (159 000 $). L’opération a été menée par Fedgroup Private Capital. Les fonds seront utilisés pour entre autres développer sa technologie, élargir son équipe et diversifier ses offres.

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La société basée à Dubaï souligne que l’investissement servira à renforcer l'infrastructure des systèmes de paiement, l'inclusion financière et à contribuer à la transformation numérique engagée par le gouvernement egyptien.

Network International, un acteur majeur du commerce numérique dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique (MEA), a annoncé le lundi 28 août un investissement de 1 milliard EGP (32,3 millions $) pour soutenir la croissance économique de l'Egypte grâce à des solutions de paiement innovantes.

Selon le communiqué de la société, une « part importante » des capitaux sera injectée dans l'acquisition, le déploiement et la maintenance d'environ 100 000 machines de point de vente (POS) dans plusieurs régions d'Egypte. Le reste de l'investissement sera consacré à la mise en œuvre et au bon fonctionnement de Network One, la plateforme technologique de pointe de la société en matière de paiements.

« Cet investissement souligne notre engagement continu à fournir des solutions de paiement innovantes aux entreprises égyptiennes. Notre présence dans l'économie égyptienne s'étend sur plus de deux décennies, au cours desquelles nous avons servi de nombreuses banques et institutions financières », a déclaré Nandan Mer, PDG de Network International.

Le nouvel investissement de Network International en Egypte s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la réalisation de la stratégie nationale de transformation numérique du pays dénommée « Digital Egypt 2030 ». Elle vise à « réaliser l’économie numérique grâce aux TIC, afin de garantir la prospérité, la liberté et l’équité sociale pour tous ».

Ainsi, la présence de Network International en Egypte contribuera aux progrès remarquables du pays en matière d'inclusion financière et de croissance du PIB. L’objectif est de moderniser la technologie financière afin de faciliter le passage des paiements en espèces aux paiements numériques.

Samira Njoya

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Glamera, une start-up égyptienne de prise de rendez-vous pour les soins de beauté, a annoncé le dimanche 27 août l’obtention d’une licence fintech en Arabie saoudite. « Glamera Pay nous permettra de saisir de nouvelles opportunités et d'étendre notre portée, de répondre aux besoins d'une clientèle plus large en Arabie saoudite et d'ouvrir la voie à des partenariats stratégiques, car l'expansion de notre présence sur le marché saoudien a toujours été une priorité stratégique pour Glamera », a déclaré Mohamed Hassan, cofondateur de la start-up avec Omar Fathy et Zafer Alsheri.

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Après avoir voulu créer une solution qui fournit des flux de trésorerie aux micro-entreprises pour faciliter leur accès aux crédits dans les institutions financières traditionnelles, la fintech Numida s’est finalement lancée sur le segment avec plus ou moins de succès.

Fondée en 2015 par Ben Best, Catherine Denis et Mina Shahid, Numida est une solution fintech ougandaise. Elle permet aux propriétaires de micro-entreprises d’accéder à des prêts pour financer leurs activités commerciales. La start-up, basée à Kampala (capitale de l’Ouganda), a depuis son lancement levé plus de 15 millions $ pour développer sa technologie, élargir ses offres et accélérer sa croissance.

« Nous avons trouvé le moyen d'évaluer et de débourser des prêts non garantis à des entreprises basées sur la trésorerie qui n'ont pas d'historique de transactions numériques, tout en maintenant d'excellents taux de recouvrement », explique la jeune pousse.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, doit s’inscrire pour accéder aux divers services. Le montant des prêts varie entre 100 $ et 5 000 $ et il est possible d’y accéder dans les deux heures après l’initiation de la procédure.

« Nous examinons les fondamentaux de l'entreprise, ses flux de trésorerie et certaines données démographiques concernant les candidats. Nous avons dû constituer notre propre ensemble de données car il n'existe pas de données facilement accessibles sur les flux de trésorerie des entreprises semi-formelles, des micro-entreprises et des petites entreprises en Afrique », a indiqué Mina Shahid.

La fintech est en pleine croissance sur le marché ougandais. En 2021, elle a revendiqué plus de 15 000 prêts et a investi plus de 2 millions $, à raison de 250 000 $ par mois, dans les prêts sans garantie, d’après Mina Shahid. Son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois, selon les données de Play Store, et elle envisage d'investir le marché ouest-africain en commençant par le Ghana. En 2022, elle a été sélectionnée parmi la cohorte d’hiver de l’accélérateur californien Y Combinator.

Adoni Conrad Quenum

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Ancien étudiant de MEST Africa, il lance durant le programme d’accompagnement la start-up BezoMoney. Cette dernière fournit des produits et services financiers numériques aux jeunes et aux personnes non bancarisées.

 Le Ghanéen Mubarak Sumaila (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up BezoMoney. Diplômé de la University for Development Studies où il a obtenu en 2017 une licence en biotechnologie, il a lancé BezoMoney, deux ans après, dans le cadre du programme de formation de start-up de MEST Africa.

« Il y a beaucoup de gens dans le secteur informel en Afrique et leur vie ne s’améliore guère d’une année à une autre. Nos recherches nous ont permis de comprendre que cette situation est due à leur accès limité aux services financiers formels, qui découle de leur incapacité à se constituer des antécédents de crédit vérifiables, même s’ils épargnent et accèdent au crédit par le biais de systèmes financiers informels. BezoMoney existe pour changer cela », a expliqué Mubarak Sumaila.

BezoMoney met à la disposition des personnes à faibles revenus une plateforme d’épargne sociale, nommée Bezo, pour les aider à économiser de l’argent plus facilement et à accéder à un capital important grâce à l’épargne collective.

Elle propose aussi un autre produit appelé BezoSmart Series, une plateforme d’éducation financière qui fournit des informations pratiques à ses clients sur la manière de développer et de gérer leurs finances. Elle couvre un large éventail de sujets financiers, de l’épargne aux investissements. Elle propose un podcast, un programme d’éducation financière, des événements et des rencontres.

Membre du comité de pilotage des anciens élèves de Summit, une communauté mondiale d’entrepreneurs, d’universitaires, d’athlètes, et de personnalité de tous genres, et boursier de l’incubateur Halcyon en 2022, Mubarak Sumaila est un bénéficiaire de l’accélérateur Techstars en 2023. BezoMoney fait partie des start-up sélectionnées pour le programme Black Founders Fund 2023 de Google for Startups.

Ancien stagiaire (2016) à Lancet Technologies, un laboratoire de pathologie opérant dans toute l’Afrique du Sud, il a travaillé entre 2017 et 2019 comme directeur du bureau d’Accra de Startup Grind, une communauté mondiale de start-up. En 2020, il devient podcasteur à A Tribe called VC, un média en ligne qui veut combler le fossé de l’information entre les start-up africaines et les sociétés de capital-risque. En 2021, il a travaillé en tant que chef de produits numériques à Digital Product School, un programme de formation mis en place par la société allemande UnternehmerTUM.

Melchior Koba

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LemFi, une start-up fintech qui permet aux utilisateurs d'envoyer gratuitement de l'argent en Afrique, a levé 33 millions de dollars dans le cadre d'un tour de table de série A mené par Left Lane Capital, a vu la participation de Y-Combinator, Zrosk, Global Founders Capital et Olive Tree.

Les fonds permettront selon les responsables de la start-up de simplifier les transferts de fonds pour les immigrés dans le monde entier.

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 Moniepoint a obtenu l'autorisation d'acquérir la fintech kényane Kopo Kopo

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La fintech kényane Zanifu, fondée en 2018 par Steve Biko et Sebastian Kilimo, a annoncé en début de semaine la réussite d’un tour de table d’un montant de 11,2 millions $. L’opération a été menée par Beyond Capital Ventures et Variant Investments.

Les fonds seront utilisés pour élargir ses offres aux distributeurs, elle qui fournissait des crédits uniquement aux petits détaillants.

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L’Autorité de concurrence du Kenya (CAK) a approuvé, le mardi 22 août, le projet de rachat par Moniepoint, de la totalité des actions et du capital (100 %) du fournisseur kényan de services de paiement et services financiers numériques Kopo Kopo Inc. Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé.

Moniepoint, qui est présent au Nigeria via sa filiale de technologie financière TeamApt et son établissement bancaire Moniepoint Microfinance Bank, réalise ainsi sa première opération dans le secteur des services financiers et numériques au Kenya.

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